À propos

Pour André Gorz, défense du " monde vécu " et défense du " milieu naturel " sont les deux faces d'une même résistance. Il inscrit la question écologique dans le cadre plus vaste de la domination des " systèmes " (marché capitaliste et administration étatique) sur le " monde vécu ". Tandis que le capital, à l'accroissement illimité, menace la nature qu'il pille autant que la société qu'il manipule, l'autogestion est une autolimitation, selon le " principe de suffisance " : une gestion raisonnable et un lissage des richesses atténuent les tensions sociales et préservent les ressources naturelles.
Le choix de la décroissance est un arbitrage démocratique entre efforts consentis et besoins reconnus, qui assure tout à la fois moins de charge de travail (redistribué), plus d'autonomie (espaces coopératifs) et de sécurité (revenu garanti), et qui laisse leur temps aux activités qui valent pour elles-mêmes.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Philosophie > Philosophie contemporaine


  • Auteur(s)

    André Gorz

  • Éditeur

    Puf

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    03/04/2019

  • EAN

    9782130816638

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    64 Pages

  • Longueur

    17.6 cm

  • Largeur

    11.4 cm

  • Épaisseur

    0.8 cm

  • Poids

    88 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

André Gorz

André Gorz (1923 à Vienne, 2007 dans l'Aube) est un philosophe et journaliste français. Disciple de l'existentialisme de Jean-Paul Sartre, il devient l'un des principaux théoriciens de l'écologie politique. Il est cofondateur, en 1964, du Nouvel Observateur, sous le pseudonyme
de Michel Bosquet, avec Jean Daniel.
- Le Traître (« Avant-propos » de Jean-Paul Sartre, Seuil, 1958, éd. augmentée, Gallimard, « Folio Essais », 2005)
- Métamorphoses du travail (Galilée, 1988 ; rééd. Gallimard, « Folio », 2004)
- Lettre à D. Histoire d'un amour (Galilée, 2006 ; rééd. Gallimard, « Folio », 2008)

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