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Lattes
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Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu'il s'est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l'attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d'un ours. À côté, sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant. Au milieu de son existence qui s'effondre, Liam a une certitude. Ce monde sauvage n'est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d'autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d'un enfant terrifié.
Dans la lignée de Et toujours les Forêts, Sandrine Collette plonge son lecteur au sein d'une nature aussi écrasante qu'indifférente à l'humain. Au fil de ces pages sublimes, elle interroge l'instinct paternel et le prix d'une possible renaissance.
Lauréate des prix :Renaudot des lycéens 2022Jean Giono 2022LCDL 2022, prix des lecteurs de la Librairie Le Coin des livres (Davézieux)Samantha 2022, prix des lectrices et lecteurs de la librairie L'Etagère (Saint-Malo)Finaliste du Prix des libraires 2023 « Magnifique, de concision, d'émotion brute. Entre western et variation écolo, un livre puissant qui vient questionner l'instinct paternel. » Madame Figaro « Un roman saisissant qui questionne avec maestria les rapports père/fils. » Paris Match « Somptueux. » Version Femina « Sandrine Collette raconte avec brio la puissance de la nature et la fragilité de l'amour. » Point de vue « La grande odyssée fauve de la rentrée. Superbe. » Le Point « Une chevauchée qui prend aux tripes. Magnétique. » L'Obs « Un western des temps modernes. » Le JDD « Le talent de Sandrine Collette pour dire l'enfance perdue et la beauté âpre d'une nature où l'homme ne semble pas avoir sa place. » Lire le Magazine Littéraire « Une merveille. » Femme Actuelle « Rester humain est un combat de chaque instant. » Le Figaro littéraire « On reste sidérés par la maîtrise de Sandrine Collette, aussi apte à camper la nature qu'à décrypter la complexité des relations humaines. » L'Express « Un roman qui se dévore à vif. Magistral » Le Parisien « De tous les livres de la rentrée c'est celui que j'ai dévoré d'une traite, impossible à lâcher ! Il est exceptionnel » Bernard Lehut, RTL « Un roman âpre et brutal, mais tellement beau ! » Le Parisien Week-End « Si On était des loups est un roman audacieux, il est surtout bouleversant ; il vous emmènera ailleurs, dans des contrées inconnues, là où se cache le coeur d'un homme enfin prêt à accueillir sa part d'humanité. » Le Figaro Magazine -
Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.
Enfant unique d'une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l'obscurité d'un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde.
A la gare d'Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu'elle.
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence.
No, privée d'amour, rebelle, sauvage.
No dont l'errance et la solitude questionnent le monde.
Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu'elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu'il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.Roman d'apprentissage, No et moi est un rêve d'adolescence soumis à l'épreuve du réel. Un regard d'enfant précoce, naïf et lucide, posé sur la misère du monde. Un regard de petite fille grandie trop vite, sombre et fantaisiste.Un regard sur ce qui nous porte et ce qui nous manque, à jamais. -
« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d'adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma soeur et moi, mais toute tentative d'explication est vouée à l'échec. L'écriture n'y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j'ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l'ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d'autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » Dans cette enquête éblouissante au coeur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force. -
Marseillette, 1977. Dans le café qui l'a accueillie, étouffée, puis révélée, Carmen pleure sa nièce chérie. À plus de quarante ans, elle se rappelle les personnages qui ont changé sa vie.
Ceux qui l'ont fait plonger, l'ont remise dans le droit chemin. Ceux qui ont su percer ses failles et écouter ses désirs. Sans oublier ses soeurs, dont elle partage les stigmates de l'exil mais refuse de suivre la route.
Parce qu'après tant d'épreuves, Carmen aussi veut s'inventer un destin...
D'une hacienda près de Tolède à la prison madrilène de Ventas où le franquisme fait rage, en passant par un paquebot transatlantique, Olivia Ruiz nous embarque dans les tourments d'une histoire qui s'entremêle à la grande, où l'amour triomphe de la violence. Un nouveau roman chavirant.
« Irrésistible, ce tourbillon vertigineux a les couleurs et les excès, les audaces et la morale réinventée de l'univers de Pedro Almodóvar. » Le Monde des livres « Olivia Ruiz confirme magnifiquement son talent d'écrivaine. » Bernard Lehut, RTL « Son deuxième roman confirme son talent. » Version Femina « Un récit fort entre noirceur et lumière. » La Vie « Une vraie réussite ! » Télématin « Olivia Ruiz est décidément une touche-à-tout de talent. » Le Journal du dimanche « Olivia Ruiz confirme qu'elle écrit comme elle chante : en équilibre entre l'abrupt et la grâce, le rouge et le noir, le songe et la mémoire. » Marine de Tilly, Le Point « On prend un plaisir fou à le lire. » France Inter « Un nouveau roman qui confirme son talent d'écrivaine. Un récit incandescent ! » Le Parisien Week-End « Olivia Ruiz écrit aussi joliment qu'elle chante » Femme Actuelle « Magnifique » Aujourd'hui en France -
La commode aux tiroirs de couleurs
Olivia Ruiz
- Lattes
- Litterature Francaise Lattes
- 3 Juin 2020
- 9782709666947
À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l'intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d'une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.
La commode aux tiroirs de couleurs signe l'entrée en littérature d'Olivia Ruiz, conteuse hors pair, qui entremêle tragédies familiales et tourments de l'Histoire pour nous offrir une fresque romanesque flamboyante sur l'exil.« Un magnifique roman sur l'exil. Un petit bijou. » Le Parisien « Une fresque familiale vibrante. » Version Femina « Un texte délicat, poétique et poignant. » RTL « Racé comme du Almodóvar. Un coup d'éclat et un coup de maître. Une écrivaine démente. » Le Point « Par la grâce d'un livre, les racines refleurissent. » Courrier de l'Ouest « Cette épopée ne s'oublie pas. » Le Figaro « Le partage est la morale de ce récit ardent. » Le Monde des livres « Un émouvant premier roman autour d'une lignée de femmes frondeuses, marquées par le déracinement. » Elle « Un superbe premier roman. » Europe 1 « Une réussite. » Causette -
« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l'absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d'un prénom, d'une image, d'un mot. Je travaille avec les douleurs d'hier et celles d'aujourd'hui. Les confidences.
Et la peur de mourir.
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m'étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd'hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c'est la pérennité des douleurs d'enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s'efface pas. » Michka est en train de perdre peu à peu l'usage de la parole. Autour d'elles, deux personnes se retrouvent : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l'orthophoniste chargé de la suivre.
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« On s'est tous retrouvés à la gare de la Part-Dieu vers sept-huit heures. Maman avait son rendez-vous en début d'après-midi et elle n'avait qu'une peur, le rater. Le GPS annonçait cinq heures de route. On est partis avec la Peugeot à sept places. Papa et Maman devant, et nous, les quatre enfants, derrière, comme à la belle époque. Il ne manquait que les scoubidous et les cartes Panini.
Papa a toujours eu une conduite assez brusque mais alors là, on aurait dit qu'il le faisait exprès. De la banquette arrière, je voyais Maman, à l'avant. Elle ne disait rien mais, à chaque fois que Papa freinait, ou accélérait, son visage se crispait. J'en avais mal pour elle.
À un moment, il y a eu une énorme secousse, c'est sorti tout seul, je n'ai pas pu me retenir, mais c'est pas vrai ! Il va tous nous tuer ce con ! » Édith se sait gravement malade. Elle a convaincu son mari et leurs quatre enfants de l'accompagner à Bâle, en Suisse, où la mort volontaire assistée est autorisée. Elle a choisi le jour et l'heure. Le temps d'un dernier week-end, chacun va tenir son rôle, et tous vont faire l'expérience de ce lien inextricable qui soude les membres d'une famille.
Dans un road trip tendre et déchirant, Carole Fives dresse avec délicatesse le tableau d'un clan confronté à l'indicible et donne la parole à ceux qui restent.
« De l'humour, de l'émotion et une profondeur qui n'empêche pas la légèrté : avec de tels atouts Le jour et l'heure sonne vraiment juste. » Paris Match -
« Tu sais parfois, je me demande s'il n'y a pas quelqu'un qui prend possession de toi. »
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« J'ai pensé que le gamin était maltraité, j'y ai pensé très vite, peut-être pas les premiers jours mais pas longtemps après la rentrée, c'était quelque chose dans sa façon se tenir, de se soustraire au regard, je connais ça, je connais ça par coeur, une manière de se fondre dans le décor, de se laisser traverser par la lumière. Sauf qu'avec moi, ça ne marche pas.» Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l'enfance violentée, s'inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ?
Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils.
Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages.
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Vous ne connaissez rien de moi
Julie Heracles
- Lattes
- Litterature Francaise Lattes
- 23 Août 2023
- 9782709671309
Aujourd'hui, vous m'avez rasé le crâne, vous m'avez marquée au fer rouge et maintenant vous m'insultez comme une chienne. Mais vous ne me détruirez pas. Vous n'aurez pas cette étincelle qui me pousse à continuer, envers et contre tout. Car, aujourd'hui, encore plus qu'hier, je suis forte d'un trésor inestimable. Un trésor que beaucoup d'entre vous passerez toute une vie à chercher et n'obtiendrez jamais. J'ai aimé. Et j'ai été aimée. » Le 16 août 1944, à Chartres, le photographe Robert Capa a immortalisé une femme, tondue, le visage incliné vers son nourrisson, conspuée par la foule.
Dans un roman bouleversant qui s'inspire de ce cliché, Julie Héraclès raconte le parcours d'une femme qui a collaboré pendant l'Occupation « Ce livre sera l'un des plus percutants de la rentrée. » Le Parisien Week-end.
« Salutaire ! » Lire Magazine.
« Julie Héraclès éclaire sans pathos et avec brio cette periode on ne peut plus trouble de notre Histoire. » France 3.
« Un portrait vivant et tout en nuances d'une jeune femme immature. » L'Express.
« Un premier roman audacieux. » La Croix.
Prix Stanislas 2023 Meilleur premier roman de la rentrée littéraire -
Paris, 1941. La France est occupée. Joseph et Maurice, deux frères juifs âgés de dix et douze ans, partent seuls sur les routes pour tenter de gagner la zone libre.
Ce récit autobiographique, publié en 1973, est un des plus grands succès des dernières décennies et une oeuvre cutle qui a marqué des générations de lecteurs à travers le monde.
Pour le cinquantième anniversaire de sa publication, cette édition spéciale, préfacée par Delphine Horvilleur, comporte des documents rares et inédits, des photographies issues des archives familiales et des illustrations de Lucien-Philippe Moretti.
« Parmi les témoignages sans nombre consacrés aux temps maudits, celui-là est unique, par la nature de l'expérience, l'émotion, la gaieté, la douleur enfantine. Et conté de telle manière que l'aventure saisit, entraîne, porte le lecteur de page en page et jusqu'à la dernière ligne. » Joseph Kessel -
La chambre des officiers
Marc Dugain
- Lattes
- Litterature Francaise Lattes
- 12 Septembre 2001
- 9782709622943
Dans les premiers jours de 1914, Adrien, jeune lieutenant du génie est fauché par un éclat d'obus. Défiguré, il est transporté au Val de Grâce où il passera le reste de la guerre dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s'y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d'une part de leur identité, révèleront toute leur humanité.
Pour ce premier roman, Marc Dugain a notamment reçu le prix des Libraires, le prix Nimier, le prix des Deux-Magots. Aujourd'hui, ce grand livre est aussi un grand film réalisé par François Dupeyron et présenté en compétition officielle au dernier Festival de Cannes.
« Dugain a le tact des grands guides, il nous entraîne là où nous n'aurions jamais eu le cran d'aller seuls. » Erik Orsenna, Le Point.
« Le miracle des mots. » Jérôme Garcin, La Provence.
« De la grâce, de l'élégance. » André Rollin, Le Canard enchaîné.
« Poignant, à faire lire à tous. » Martine Laval, Télérama.
« Une entreprise extraordinaire. Marc Dugain a écrit un roman universel, une leçon vécue de stoïcisme. » Eric Ollivier, Le Figaro.
« Une densité de bout en bout. » Etienne de Montety, Le Figaro Magazine. -
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Amis à la scène comme à la ville, les deux artistes échangent sur leurs conceptions de la vie et les coulisses du métier dans une correspondance à la fois drôle, profonde et émouvante, avec cette complicité sincère qui les lie.
Préfacé par Gaël Faye. -
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« Le carnaval, disait Goethe en parcourant les rues de Rome, est une fête que le peuple se donne à lui-même. » Un peu partout, en Europe et ailleurs, la montée des populismes se présente sous la forme d'une danse effrénée qui renverse toutes les règles établies et les transforme en leur contraire.
Aux yeux de leurs électeurs, les défauts des leaders populistes se muent en qualités. Leur inexpérience est la preuve qu'ils n'appartiennent pas au cercle corrompu des élites et leur incompétence, le gage de leur authenticité. Les tensions qu'ils produisent au niveau international sont l'illustration de leur indépendance et les fake news, qui jalonnent leur propagande, la marque de leur liberté de penser.
Dans le monde de Donald Trump, de Boris Johnson et de Matteo Salvini, chaque jour porte sa gaffe, sa polémique, son coup d'éclat. Pourtant, derrière les apparences débridées du carnaval populiste, se cache le travail acharné de dizaines de spin-doctors, d'idéologues et, de plus en plus souvent, de scientifiques et d'experts du Big Data, sans lesquels ces leaders populistes ne seraient jamais parvenus au pouvoir.
Ce sont ces ingénieurs du chaos, dont Giuliano da Empoli brosse le portrait. Du récit incroyable de la petite entreprise de web-marketing devenue le premier parti italien, en passant par les physiciens qui ont assuré la victoire du Brexit et par les communicants qui ont changé le visage de l'Europe de l'Est, jusqu'aux théoriciens de la droite américaine qui ont propulsé Donald Trump à la Maison Blanche, cette enquête passionnante et inédite dévoile les coulisses du mouvement populiste global. Il en résulte une galerie de personnages hauts en couleur, presque tous inconnus du grand public, et qui sont pourtant en train de changer les règles du jeu politique et le visage de nos sociétés. -
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Et toujours les forêts
Sandrine Collette
- Lattes
- Litterature Francaise Lattes
- 2 Janvier 2020
- 9782709666152
Corentin, personne n'en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s'en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu'au jour où sa mère l'abandonne à Augustine, l'une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l'aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n'en finit pas d'assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l'espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts.
Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d'un monde désert, et la certitude que rien ne s'arrête jamais complètement.Lauréate du Grand Prix RTL-Lire 2020 Lauréate du Prix de la Closerie des Lilas 2020 Lauréate du Prix du livre France Bleu Page des Libraires 2020 « Cette épopée ne s'oublie pas. » Le Figaro « Pour Sandrine Collette, l'espoir ne meurt pas tant que subsiste un souffle de vie, si chétif soit-il. » Le Monde des livres « Un roman très prenant et cinématographique » Madame Figaro « À mi-chemin entre La Route de Cormac Mc Carthy [...], et En un monde parfait, de Laura Kasischke, Sandrine Collette réussit une très belle oeuvre et trouve l'équilibre entre l'effroyable et le beau, faisant pousser la poésie au milieu de la poussière » ELLE -
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« L'agente immobilière m'avait prévenue : parapher la page 3 de mon bail n'allait sûrement pas me plaire. Il y était écrit que je m'engageais à occuper mon nouvel appartement en bon père de famille. Un bon père de famille, c'est un personnage de droit qui représente la norme, le neutre universel autour duquel on structure la société. C'est à ce moment-là que tout s'est connecté : quand on m'a contrainte, par écrit, à faire allégeance à un système qui place la moralité des pères au centre, en niant mon vécu et celui de millions de femmes et d'enfants victimes de leur violence. Car finalement, qui était mon père ? Un héros parti trop tôt ? Un monstre misogyne coupable de violences ? La réalité se situe au-delà de ces stéréotypes. Il n'était ni un monstre ni un héros, c'était un homme statistiquement normal. Un bon père de famille. » Dans cet essai à la première personne où s'entremêlent intime et politique, Rose Lamy montre comment les bons pères de famille, en tant qu'individus et en tant que classe sociale, maintiennent le silence autour des violences intrafamiliales. Avec ce nouveau livre où l'on retrouve la finesse d'analyse qui fait son succès, elle achève de s'imposer comme l'une des voix incontournables du féminisme contemporain.
Rose Lamy est l'autrice de Défaire le discours sexiste dans les médias (Lattès, 2021 ; Points, 2022).
« Ode à la nuance tout autant que dynamite pour la cellule familiale patriarcale, son projet de livre «secoue [s]apropre famille » Libération -
Clémence a trente ans lorsque, mue par l'énergie du désespoir, elle parvient à s'extraire d'une relation toxique. Trois ans pendant lesquels elle a couru après l'amour vrai, trois ans pendant lesquels elle n'a cessé de s'éteindre.
Aujourd'hui, elle vit recluse, sans amis, sans famille, sans travail, dans une petite maison fissurée dont le jardin s'apparente à une jungle.
Comment faire pour ne pas tomber et résister minute après minute à la tentation de faire marche arrière ?
Sandrine Collette nous offre un roman viscéral sur l'obsession, servi par l'écriture brute et tendue qui la distingue.
« Après le succès colossal de Et toujours les Forêts, un portrait de femme vibrant, haletant, très réussi. » Augustin Trapenard - Boomerang, France Inter « Foudroyant d'intensité et d'émotion ! » Bernard Lehut - Les livres ont la parole, RTL « Sandrine Collette est un écrivain qui ne lâche jamais sa proie, et sa proie, c'est le lecteur. » Le Figaro « Sandrine Collette brosse le portrait bouleversant d'une femme brûlée au fer rouge. » Le Monde des Livres « Porté par un sens du récit des plus cinématographiques, le nouveau roman de l'auteure de "Et toujours les Forêts" brosse avec autant d'énergie que d'efficacité le portrait d'une femme à bout de souffle, courant après elle-même. » Madame Figaro « Il y a quelque chose d'animal, de bestial, dans l'écriture puissante de Sandrine Collette, qui nous arrache à nous-mêmes, nous happe dès les premières lignes et ne nous lâche plus.(...) Elle signe un roman fort, sombre comme la forêt où l'on court à perdre haleine. Un hymne à la résistance qui nous donne de la force à toutes. » Femme Actuelle « Un livre glaçant, révoltant, nécessaire, qui témoigne de ce qu'il faut de courage pour se reconstruire. » Le Parisien Week End -
Un tesson d'éternité
Valérie Tong Cuong
- Lattes
- Litterature Francaise Lattes
- 18 Août 2021
- 9782709668644
Anna Gauthier mène une existence à l'abri des tourments entre sa pharmacie, sa villa surplombant la mer et sa famille soudée.
Dans un climat social inflammable, un incident survient et son fils Léo, lycéen sans histoire, se retrouve aux prises avec la justice. Anna assiste impuissante à l'écroulement de son monde, bâti brique après brique, après avoir mesuré chacun de ses actes pour en garder le contrôle.
Qu'advient-il lorsqu'un grain de sable vient enrayer la machine et fait voler en éclats les apparences le temps d'un été ?
À travers un portrait de femme foudroyant d'intensité et d'émotion, Un tesson d'éternité remonte le fil de la vie d'Anna et interroge en un souffle la part emmurée d'une enfance sacrifiée qui ne devait jamais rejaillir.
« Avec son treizième roman captivant, Valerie Tong Cuong confirme son talent d'écrivain, son art pour dynamiter les apparences. » Livres Hebdo « D'elle on attend le meilleur et on n'est jamais déçu. » ELLE « Valérie Tong Cuong sonde alors le gouffre de la culpabilité et les ravages du refoulement. Intense, d'une profonde noirceur, son roman dont on ne comprend le titre qu'à la dernière page prend à la gorge jusqu'à sa fin sidérante. » L'Obs « Elle analyse avec une justesse désarmante la fragilité du contrat social et la tragédie humaine qui se jouent sur la scène du monde. » Le Figaro Littéraire -
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