Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Langues
Prix
La Pionniere
-
Si c'est l'image d'un comte frivole, d'une marquise inconstante, d'un abbé volage qui vient à l'esprit lorsqu'est évoqué le siècle libertin - ludique et licencieux -, siècle de Philippe d'Orléans, régent, et de Louis XV, roi, qu'en est-il des rencontres, des intrigues amoureuses et sensuelles, légères ou grossières, tendres ou brutales des marchandes, des artisans, des blanchisseuses, des ouvriers, des servantes ; qu'en est-il de leurs gestes et de leurs mots quand les amours se côtoient dans la rue, les cours, les échoppes plutôt que dans les salons, les boudoirs, les allées de jardins à la française ? Rencontres oubliées, mais à l'image pourtant de ce siècle fasciné par le plaisir, et que Jean-Honoré Fragonard mit en lumière de merveilleuse manière en mêlant l'aimable et le grivois, le charmant et le cruel.
-
Julian Barnes nous donne ici à voir, avec sensibilité et parfois malice - et très loin des éloges souvent ambigus dont elle souffrit de son vivant -, l'oeuvre si personnelle de Mary Cassatt : peintre impressionniste, Américaine à Paris, indépendante, aisée, spirituelle, féministe... et amie d'un Degas moins misogyne qu'on pourrait le croire. Où l'on saisit aussi qu'à la fin du XIXe siècle, être femme et peintre était - pour celle qui se refusait farouchement à être mise en boîte - très loin d'être simple. Traduit de l'anglais par Jean-Pierre Aoustin.
-
Sur le sentier de la guerre
Jérôme Prieur, Jean-Michel Fauquet
- La Pionniere
- 15 Mai 2025
- 9782902233410
Enfant, Jérôme Prieur s'enchante de ces figurines de peu de prix, minuscules cadeaux publicitaires ensevelis au fond de boîtes de café. Il les met au jour, les colorie, d'un pinceau fin, avec application et bonheur. Certaines de ces petites effigies racontent l'histoire de la Première Guerre mondiale, en sont les personnages : illustres ou pas tous ces petits soldats composent alors une armée fantôme. Comment vient une passion ? C'est la question que pose ici l'auteur de La moustache du soldat inconnu en se remémorant ces heures restées vives. La mémoire emprunte alors, par mille tours et détours, des chemins secrets pour creuser le temps, traverser l'écran du passé et laisser voir que le sentier de la guerre ne mène pas toujours au champ de bataille.
-
« Comment devenir William Kentridge » : si un tel titre ne se lit pas comme une question il ne s'entend pas pour autant comme celui d'un recueil de préceptes sur les créations foisonnantes de William Kentridge. Aucune leçon, ici, de la part de Gérard Macé. C'est bien, tout au contraire, en regard de cette oeuvre si singulière où se mêlent les ombres de Méliès, les échos d'une flûte enchantée, ceux d'une fanfare aux allures de danse macabre et les pas grotesques d'un roi nommé Ubu, une invitation à la liberté, au pas de côté, « à n'en faire qu'à sa tête et à voler de ses propres ailes ».
-
-
-
-
Triomphes sans précédents, interprétations sublimes, succès inoubliables, louanges, délires et évanouissements : une artiste grandissime... Comment oser dire que la Castafiore - soprano de légende - chante mal ? Sauf à vouloir passer à tout prix pour un rustre ou un philistin ! Non seulement la Castafiore ne chante pas mal mais elle chante bien. Très bien même. Divinement bien. Et en marge des développements qu'appellent bien sûr ces faits absolument indiscutables et qui ne devraient prêter, selon Frédéric Wandelère, à aucune discussion, on apprendra, chose non négligeable et curieusement méconnue, que le capitaine Haddock lui-même est un ténor lyrico-dramatique. Ce qui devait être dit.
-
Deux nouvelles érotiques, Le vis-à-vis et Polaroïds, composent ce nouveau livre de Belinda Cannone. Pages de délices où se conjuguent l'attente jouée et le plaisir, l'impatience et le désir : «Ne croyez pas que je n'aurai aucune hâte, ne pensez pas que je me réjouirai de votre attente, car je suis impatiente, vous le savez, et je ne peux prévoir lequel de nous deux gémira le premier sous la violence de la soif et du délai. Quand vous vous lèverez, impérieux - le petit jeu aura bien assez duré, n'est-ce pas - quand vous approcherez - juste quelques pas pour être contre moi - alors, le savez-vous bien, homme de feu, on ne peut pas tout à fait exclure que je m'évanouisse.»
-
Mais qui donc est ce Ruben Black dont le pouvoir de persuasion est simplement irrésistible ? Quand il murmure à l'oreille « Je ne vous le conseille pas », le plus simple, sans aucune hésitation, est de ne pas le contredire...
-
Si Gérard Mordillat exècre les mathématiques, il excelle en calculs et sait, à l'occasion d'une opération de la vésicule biliaire - entre autres aventures inhospitalières-, se révéler particulièrement brillant : récit drôle des quelques semaines avant, pendant et après cette opération où l'on croise une amoureuse, un Grand Manitou, Hamlet, un dentiste surnommé Picasso, une infirmière, deux infirmières, trois infirmières... sans oublier Mona Lisa et madame Kiki. Cette seconde édition reprend le texte initial paru en 2014 sous le même titre dans une version enrichie, entièrement « revue et mijotée » et accompagnée d'illustrations d'Alain Fraggi.
-
-
Scène de naufrage : tel est le titre initial du tableau que Géricault peignit en 1819, le Radeau de la Méduse, une toile dont personne ne voulait, qui fit scandale et qui s'abîma elle aussi dans un naufrage : craquelures, boursouflures, coulures. C'est en effet, immédiatement, une lente mais très sûre décomposition du tableau, une gangrène des pigments bitumés qui plonge la toile vers le noir. Deux peintres alors, au tout début du second Empire, recopient le tableau, grandeur nature, pour conserver le chef-d'oeuvre de Géricault...
-
-
Cet ouvrage présente un choix de lettres du médecin major Maurice Vendôme (1877-1921) échangées avec sa soeur pendant la Première Guerre mondiale au sujet de Marcel Proust. Cette correspondance, totalement inédite, jette une lumière tout à fait nouvelle et troublante sur la biographie de l'écrivain pendant les années de la Grande Guerre.
Le Dr Vendôme, diplômé de la Faculté de Lyon (où il côtoie René Leriche) mais inconnu des historiens, a servi à Commercy, dans les Vosges et sur le front de l'Est.
Ces lettres, choisies et annotées par Nicolas Ragonneau, font partie d'un ensemble de 156 documents retrouvés par ce dernier dans l'extraordinaire collection de Jean-Pierre Verney, fondateur du musée de la Grande Guerre de Meaux.
-
-
Georges Barbier meurt le 12 mai 1939. Des années plus tard, Marie-Louise, son épouse, décrit à voix haute de très anciennes et très petites photographies retrouvées - des portraits, des paysages, des vues de Bretagne et de Paris - et les circonstances dans lesquelles elles ont été prises. Elle fait ainsi, en feuilletant ces albums, le portrait de cet homme réservé et merveilleux mais aussi et surtout le portrait de leur amour fou : un livre de peu de mots où l'intime et la délicatesse donnent jour à l'ordinaire fabuleux des sentiments, des choses et des jours.
-
Le 7 juillet 2024 Jean-Benoît Puech donna en Touraine une conférence mi-écrite, mi-improvisée sur Benjamin Jordane, écrivain dont il fut non seulement le lecteur et le biographe mais, plusieurs années durant, l'ami. Si l'auteur, par une modestie non feinte craignait de se répéter, l'éditeur tint, non pas à le contrarier, mais à aimablement le contredire en publiant le texte - qui apporte un éclairage essentiel sur la personnalité si complexe de Benjamin Jordane - de cette très étonnante et enthousiasmante causerie. Son succès fut, au dire des auditeurs, indéniable. Puisse alors ce petit livre aider ceux-ci à la garder en mémoire et la faire découvrir à ceux qui n'ont pu y assister.
-
Trois histoires naturelles, trois textes d'une prose sensible consacrés au brochet, à l'anguille, à l'escargot... Où l'on apprend que le brochet porte un costume oscellé d'or, que l'anguille endosse, pour sa part, un habit de moire, et que l'escargot, tout gris, s'avère un animal terriblement audacieux... Où l'on apprend aussi que l'enfance et ses décors, ses paysages, ses émerveillements sont toujours présents, à peine cachés par l'écume du temps.
-
-
-
-
-