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La Passe Du Vent
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En quatre-vingt quatre photos en noir et blanc, Jean-Claude Seine nous (re)plonge dans ce prolétariat rêvé.
L'ouvrage reflète ce temps où le monde du travail primait sur celui de la famille et des loisirs, ce temps où la misère, l'épuisement et la précarité laissaient pourtant place à la volonté - toujours plus forte - de changer le monde.
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Les mots tombent sur la page d'encre en une fine pluie de paroles resserrées qui semblent traduire le plus ordinaire des jours.
Paysages urbains, instants fixés dans leur singularité, rêveries permises, ciels et sols mêlés, tout ici se reflète dans l'oeil aiguisé de la narratrice ou dans l'objectif, réservé, du photographe.
On ne touche pas, on effleure. On n'affirme pas, on suggère. Ce livre propose les choix poétiques de deux regards complices. La tendresse et la fragilité humaines sont, de nouveau, à l'ordre du jour.
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In vivo - lieux d'experimentations du spectacle vivant
Collectif
- La Passe Du Vent
- 15 Mai 2013
- 9782845622272
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LE LIVRE (4E DE COUVERTURE) :
Hautecombe, c'est d'abord, sur les rives du lac du Bourget, un site admirable chanté par Lamartine. C'est aussi une abbaye à la riche histoire, que les cisterciens fondèrent au XIIe siècle, à laquelle, dans les années 1820, Charles-Félix, roi de Sardaigne, donna un nouveau lustre et qui, de nos jours, continue d'abriter une communauté religieuse. C'est encore le « Saint-Denis de la Savoie », où sont inhumés bien des membres de cette dynastie qui, pendant près d'un millénaire, exerça son autorité sur les deux versants des Alpes. Depuis 2003, une vaste campagne de restauration redonne tout son éclat à cet édifice majeur du patrimoine rhônalpin, tout à la fois lieu de mémoire de l'histoire européenne et la plus italienne des abbayes françaises.
« Et je m'assis rêveur sur une pente sombre
D'où le cloître à mes yeux se dessinait dans l'ombre,
Et je me demandai : que sont venus chercher
Dans cette solitude et sur ce bord austère,
Ceux qui peuplent les murs de ce toit solitaire
Posé comme un nid d'aigle au penchant du rocher ? »
Jean-Pierre Veyrat, Station poétique à l'abbaye de Haute-Combe (1847).
HAUTECOMBE... TOUTE UNE HISTOIRE
Hautecombe - Altacumba en latin, Altacomba en italien -, importante abbaye cistercienne des rives du lac du Bourget rayonna, du XIIe au XIXe siècle, sur un vaste territoire partagé entre influences italienne et française. Touchée par les soubresauts politiques qui animèrent cette région des Alpes, cette communauté reflète également le destin complexe des ordres religieux médiévaux, puis modernes et contemporains. Le choix de la « Royale Maison de Savoye », comme l'appelle Samuel Guichenon au XVIIe siècle, d'y établir une nécropole familiale a été déterminant tout au long de son histoire et c'est aux descendants de cette famille qu'il devait revenir, au XIXe siècle, de restaurer l'abbaye et d'en assurer la préservation et la transmission aux générations postérieures.
LES ORIGINES (XIIE SIECLE)
Dans les premières années du XIIe siècle, un petit groupe de moines issu de l'abbaye Sainte-Marie d'Aulps (actuelle Haute-Savoie) fonde un prieuré au lieu-dit Hautecombe, dans le pays de l'Albanais. Au XVe siècle, lorsque les moines d'Hautecombe compilèrent les récits de leurs origines dans un manuscrit aujourd'hui conservé à Turin, intitulé De fundatione sancte religionis Ordinis Cisterciensis et gestis aliquibus Beati Roberti abbatis et de fundatione Altecumbe, ils établirent la chronologie suivante, généralement reprise par les auteurs postérieurs : les moines d'Aulps, installés depuis 1101 dans la montagne de Cessens, reçurent en 1125 la visite de Bernard de Clairvaux + qui les intégra dans l'ordre cistercien. Les moines virent alors une lumière mystérieuse leur indiquer un site situé de l'autre côté du lac du Bourget et décidèrent de s'y transporter pour y fonder leur monastère. La réalité historique est, bien entendu, plus complexe à établir et la chronologie des événements -
Ce superbe ouvrage de photographies nous offre un regard inédit sur une ville, un port et une histoire tout à fait insolite. Avec son regard de photographe, Dominique GROS nous promène dans un Cherbourg authentique où, à chaque instant, se chevauchent vie urbaine et vie maritime. Son objectif se pose aussi bien sur les scènes de marché que sur les escales des plus beaux paquebots du monde comme le Queen Elizabteh2, le Queen Mary ou bien la dernière du Norway. Il visite la gare transatlantique art-déco, vestige de la gloire passée d'un port qui vécut au rythme des grandes heures de l'épopée transatlantique. Sous une plume vive et colorée, Dominique Gros nous invite également à la découverte de cette histoire méconnue de l'émigration, par Cherbourg, des peuples d'Europe de l'est, au lendemain de la première guerre mondiale, vers le continent américain.
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Les cordes en ballade, l'ardeche, un festival...des rencontres
Mathieu J-P.
- La Passe Du Vent
- 17 Décembre 2019
- 9782845623514
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Des patrimoines habites villes et pays d art et d histoire en rhone-alpes
Collecif Ouvrage
- La Passe Du Vent
- 1 Août 2009
- 9782845621510
LE LIVREDes patrimoines habités Villes et Pays d'art et d'histoire en Rhône-AlpesEn Rhône-Alpes, onze territoires ont obtenu le label « Ville » ou « Pays d'art et d'histoire » et conclu avec le ministère de la Culture et de la Communication une convention en vue de développer une politique concertée d'animation et de valorisation de leur architecture et de leur patrimoine. Confiée en 2007 à l'Observatoire national des politiques culturelles, une étude a montré, à partir du cas rhônalpin, que le label « VPah » pouvait constituer un remarquable « outil de gouvernance territoriale du patrimoine ». Alternant monographies et textes de réflexion proposés par des experts de diverses disciplines, enrichi par une iconographie inédite, le présent ouvrage a pour ambition de mieux faire connaître l'action des « VPah » de Rhône-Alpes et d'ouvrir plus largement le débat sur la question de la sensibilisation au patrimoine.Des patrimoines habités : le titre évoque à la fois le sens premier du mot habiter - les « habitants », en tant qu'usagers ordinaires des patrimoines considérés - mais aussi son sens métaphorique - comme lorsqu'on est habité par une passion. Une passion qui fait écho aux missions qu'en 1959, André Malraux assignait à la politique culturelle nationale : « Rendre accessibles les oeuvres capitales [...] au plus grand nombre [et] assurer la plus vaste audience à notre patrimoine culturel ».LA COLLECTION « POLITIQUES CULTURELLES ET TERRITOIRES »Plus d'un demi-siècle après la création, par André Malraux, du « ministère des Affaires culturelles » (24 juillet 1959), toutes les collectivités publiques ont, à leur échelle, pris en charge la question de la culture. Créée en 1992 en partenariat avec la DRAC Rhône-Alpes, désormais aussi poursuivie avec d'autres collectivités publiques rhônalpines (Département de la Savoie, Ville de Vénissieux...), des organismes relevant de différents statuts (association, groupement d'intérêt économique...) ou des artistes, la collection « Politiques culturelles et territoires », forte aujourd'hui de vingt titres, a pour ambition de participer aux débats en cours à travers des ouvrages combinant mise en valeur des ressources territoriales, paroles d'acteurs, contributions d'experts, publication d'archives et dialogue avec d'autres expériences en France et à l'étranger.
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A l'angle du Palais des doges, au-dessus du Canonico o Palazzo que traverse le pont des soupirs, Noé vacille dans les bras serpentins de sa vigne tandis que sous l'arcade inférieure, apparemment immuable, enraciné sur le banc de pierre, un vieux clochard vitupère le monde comme il va.
Ce vieillard soliloquant dans l'ombre, sous la voûte sérénissime, dernier des doges d'une histoire qui se perd dans la confusion carnavalesque, est à l'instar des instantanés de Didier Devos un personnage décalé dans la distribution officielle des rôles de la ville-théâtre, " république sans peuple, " comme la désigne encore Régis Debray dans son pamphlet d'amour déçu... Le photographe nous invite à le suivre, sans plan préconçu, sans catalogue des merveilles inventoriées par les guides touristiques, offrant subrepticement un reflet distancié de la magie vénitienne à travers le prisme de sa subjectivité esthétique.
Il nous propose cinquante tableaux muets, cinquante images profanes de la ville-culte... L'auteur quant à lui, s'est amusé à risquer un contrepoint ludique, complice, amical. Il est l'intrus qui se glisse sans retenue dans les marges. Hors champ. Titien, Carpaccio, Bellini, Goldoni, Vivaldi, Casanova... sont absents de cette flânerie irrévérencieuse qu'il faut considérer comme un simple supplément au voyage pour ceux qui auront aimé Venise avant les ultimes combats contre la montée des eaux...
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Cinepolis
Philippe Videlier
- La Passe Du Vent
- Commune Memoire Passe Du Vent
- 20 Février 2004
- 9782845620636
Cinépolis conte l'aventure cinématographique d'une ville ouvrière aux côtés de la grande métropole qui inventa le cinéma.
À l'époque où Villeurbanne bruissait de l'activité des machines, quand Villeurbanne parlait toutes les langues, son peuple du samedi soir et du dimanche après-midi , ses enfants du jeudi, aimaient le cinéma.
Le cinéma n'est étranger à rien, ni à personne. Chacun porte en lui des titres de films, des personnages, des acteurs, des souvenirs intimes, très personnels, vécus dans les salles du quartier, et d'autres qui fondent une culture partagée. À travers la pratique du cinéma une ville apparaît. Dans la vie d'une ville, le monde se reflète.
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Agir sur la ville ; habitants et transformations urbaines en rhone-alpes
Collectif
- La Passe Du Vent
- 1 Octobre 2004
- 9782845620742
Cet ouvrage s'inscrit dans un ensemble de publications explorant en Rhône-Alpes les liens entre développement culturel et développement urbain : Danse, ville, danse (1992), Paroles urbaines, paroles urgentes (1994), Musiques urbaines, musiques plurielles (1996), Art, ville, images (1998), Villes, patrimoines, mémoires (2000), Ilots artistiques urbains (2002). L'ouvrage est structuré autour de 4 grandes parties : «transmettre», «débattre», «partager», «inventer». Agir sur la ville, veut tout à la fois parler des acteurs de la transformation urbaine et analyser les processus d'appropriation de ces transformations.
Comment bouge la ville ? Qui la met en mouvement ? Pourquoi transformer la ville ? Comment les habitants peuvent-ils participer et maîtriser le développement urbain ? Quelle articulation entre l'institution, les aménageurs et les habitants ? Quelles modalités de l'action publique, du débat public ? Comment prendre en compte les paroles plurielles, s'impliquer dans la ville, éduquer la ville ? Autant de questions qui nécessitent toujours de bien comprendre de quels acteurs on parle exactement, d'où vient l'initiative. Agir sur la ville souhaite parler avant tout des initiatives de terrain, des actions menées par les associations et les habitants, et souhaite comprendre comment s'organise le débat public. Agir sur la ville veut également donner la parole aux structures qui ont posé au centre de leur action l'articulation entre la ville et les
habitants. Agir sur la ville s'intéressera autant à la manière dont les
habitants font bouger les institutions qu'à la manière dont les institutions
font bouger les habitants.
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Gratte-ciel
Philippe Videlier
- La Passe Du Vent
- Commune Memoire Passe Du Vent
- 26 Novembre 2004
- 9782845620735
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Cet ouvrage fait suite à la résidence de Slimane Raïs en 2003 et à son exposition Le Bal à l'Espace Arts plastiques de Vénissieux de septembre à octobre 2003. L'installation Le Bal n'aurait pu exister sans l'active contribution de chauffeurs routiers et de salariés d'une importante entreprise de montage
de véhicules industriels. L'oeuvre repose donc sur l'expression individuelle et culturelle de deux groupes de population, et par là interroge au sein de l'espace public et comme beaucoup d'oeuvres dites participatives l'articulation entre construction de soi et construction collective. Si le médiateur ou le commissaire d'exposition, le politique, ainsi qu'une
certaine sociologie conçoivent la réception de l'oeuvre en terme de public, le philosophe Christian Ruby rejoint ici l'artiste pour opposer à ce point de vue collectif une analyse plus rare de la relation individuelle, celle du spectateur soumis par l'art contemporain à un nouvel exercice mental et physique. Par
delà le commentaire, le texte vient alors directement dialoguer avec les oeuvres, et dans cet ouvrage, deux langages respectueux de leurs spécificités se rencontrent, se nourrissent l'un l'autre, divergent parfois...
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Madeleine Lambert, Une relecture nécessaire du monde. (.) L'écriture contemple, relate, elle se veut histoire et analyse, elle est aussi l'incarnation de nos mondes intérieurs. Arme des plus fidèles, il n'y a bien que les artistes
pour s'en émanciper. Sans aucun mépris ou esprit de fronde l'artiste invente parfois des armes parallèles à sa toute puissance mais dès lors qu'il questionne la beauté même de l'écriture et pétrit dans la matière-mère, il révèle des chaleurs ancestrales et magiques essoufflées car trop usées. Des hiéroglyphes aux lettres arabes, de fluxus aux graphes, les artistes ont pressenti les pouvoirs de cette rivale amie, qui leur échappait, mais sa beauté devenait matière, chaire subtile d'où s'exprimer. Toute cette genèse, cette gestation se retrouve dans le travail de Madeleine Lambert. Sa démarche met à vif les beautés étranges de l'écriture et son regard même devient un texte cohérent lorsqu'elle raconte son travail, regard qui oscille entre cette force et cette douleur
qui déjà caractérisait l'écriture. Cette violence passive, cet engagement subtil se lisent dans son travail : des murs de lamentations de Zagreb à ses architectures poétiques tressées de prénoms, Madeleine Lambert lit le monde et leverse en de discrètes écritures, en de nouveaux codes picturaux, elle déchiffre le monde comme on lit un roman et le métamorphose en provocations artistiques, en quêtes esthétiques. Damien Capelazzi
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Commissaire de l'exposition, Franck Lamy ; Co-édition : villa du parc d'Annemasse.
Plusieurs artistes se penchent sur les liens qui unissent art
contemporain et chanson pop.
Dans une période où les interrogations transdisciplinaires sont en vogue, les relations entre arts plastiques et musique ne sont évidemment pas en reste, et la frontière est parfois floue entre ces deux champs culturels. Musiques
électroniques et expérimentales tiennent le haut de l'affiche.
Dans ce panorama, la grande oubliée semble être la chanson pop. Pourtant, certains plasticiens la choisissent comme territoire d'exploration (exclusif, temporaire, parallèle). Si ces nouvelles pratiques posent clairement la question du rôle et de la posture de l'artiste, elles interrogent également les modes actuels de diffusion et de production des deux disciplines musicale et plastique : du véritable label à l'édition ponctuelle, de l'oeuvre unique au multiple, de l'activité parallèle au projet artistique, ce sont toutes ces possibilités que proposent les artistes présentés dans cet ouvrage faisant suite à deux expositions organisées par la Villa du Parc d'Annemasse et par l'Espace arts plastiques de Vénissieux.
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TITRE : LYON. LA CATHÉDRALE SAINT-JEAN-BAPTISTE
AUTEUR : Collectif
FORMAT : 20 X 21 cm
ISBN : 978-2-84562-242-5
CODE BARRE : 9782845622425
PRIX : 12 euros
NOMBRE DE PAGES : 128 - ill.
PARUTION : novembre 2013
GENRE : Nouvelle collection « Patrimoine pour demain »
LE LIVRE [4e de couverture] :
Les Lyonnais l'appellent couramment la « primatiale », ou simplement «Saint-Jean» : située au coeur du site historique de Lyon, inscrit depuis 1998 sur la liste du patrimoine mondial, la cathédrale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne constitue, aux portes du Midi de la France, une manifestation originale d'un certain gothique « lyonnais ». Par le texte et par l'image, le présent ouvrage fait découvrir, du Ve siècle à nos jours, l'histoire parfois mouvementée de l'édifice, les étapes de sa construction ainsi que les fouilles archéologiques et les travaux de restauration qu'il a connus ; il propose également un guide de visite complet et détaillé d'un des monuments majeurs de l'ancienne « capitale des Gaules », tout à la fois chef-d'oeuvre et lieu de mémoire.
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TRANSMETTRE À NOS DESCENDANTS UN TÉMOIN FABULEUX DE L'HISTOIRE DE L'HUMANITÉ
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, comme toutes les cathédrales de France, est entretenue et restaurée par l'État, propriétaire de ce bien affecté au culte. Ouverte à tous, lieu de rencontre, de célébration, de visite, de ressourcement, elle se trouve au coeur même du site historique de Lyon inscrit par l'UNESCOsur la liste du patrimoine mondial et du premier secteur sauvegardé de Francecréé par André Malraux en 1964. Cet édifice est un témoin insigne de l'histoiredes hommes et de l'architecture, de l'Antiquité tardive jusqu'à nos jours.
Depuis 1905 et la loi de séparation des Églises et de l'État, l'État assure la conservation, l'entretienet la restauration de la cathédrale. L'architecte des bâtiments de France, depuis 1946, en est leconservateur et également l'administrateur du trésor, en étroite collaboration avec le diocèseaffectataire. J'ai donc, avec mes collaborateurs Régis Vermorel et Cécile Reynier, la charge de lasécurité et de l'entretien de l'édifice ainsi que de la gestion du trésor.
Ce livre nous fait pénétrer dans ce lieu magique, mais plus encore dans l'histoire de sa constructionet des chantiers sans cesse renouvelés, grâce aux meilleurs spécialistes de l'architecture et de larestauration, de l'archéologie et de l'histoire de l'art, tout particulièrement Nicolas Reveyron etDidier Repellin qui oeuvrent sur le lieu depuis près de trente ans.
Grâce à cette publication, nous découvrons aussi bien l'importance d'un détail infime, par exempleune marque lapidaire ou la technique de nettoyage du marbre au «coton-tige », que le rôle du quartiercanonial au Moyen Âge ou bien le nettoyage de milliers de mètres carrés de façades en pierre.
Mieux comprendre l'histoire de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, son architecture, sa construction, son décor, son évolution perm -