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Généralités sur l'art
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L'exposition « Une brève histoire de fils » se tiendra à la Maison de l'Amérique Latine à Paris, du 9 octobre 2024 au 25 janvier 2025.
Organisée par la commissaire d'exposition Domitille d'Orgeval, elle réunit des artistes de plusieurs générations (les plus anciens sont apparus sur la scène artistique dans les années 1950/60), dont les oeuvres privilégient le fil, le tissage, le tressage et le nouage, tout en recourant à des matériaux divers, d'origine textile, mais aussi végétale, métallique. Leurs réalisations se classent en plusieurs catégories :
1/ oeuvres qui s'inscrivent dans une histoire formelle de l'abstraction (du spatialisme au minimalisme), explorant les métamorphoses du noeud, des enchevêtrements, du filet, comme principes structurels et constructifs.
2/ oeuvres où le tissage devient un outil d'investigation critique, militant, qui permet d'explorer :
- les questions d'appropriation, d'identité culturelle (dimension ethnographique) et de langage
- les questions de genre (dimension artisanale récupérée pour des raisons identitaires et féministes)
- les questions écologiques.
Les artistes participants sont : Jorge Eielson, Gego, Olga de Amaral, Jesús Rafael Soto, Cecilia Vicuña, Ines Blumencweig, Milton Beccera, Ivan Contreras Brunet, Anna Maria Maiolino, Elias Crespin, Sidival Fila, Kenia Almaraz Murillo, Vanessa Enriquez, Sandra Monterroso, Natalia Villanueva Linares, Laura Sanchez, Martha Le Parc. -
Afrikadaa n.15 : racisme discrimination, où en sont les écoles d'art
Pascale Obolo
- H Diffusion
- Afrikadaa
- 9 Février 2023
- 9782363451361
Edito L'espace éditorial qu'est celui d'AFRIKADAA a toujours été pensé comme un espace refuge et de liberté. De montrer, transmette, parler, proposer librement. Nous le pensions réellement jusqu'au moment de créer ce numéro. De nous confronter à l'institution qu'est celle de l'école d'art en France. Un système comme bon nombre de témoignages le notent, idyllique à l'extérieur et pathétique de l'intérieur.
Le titre de ce numéro hors-série est Racisme, silence, mobilisation... Où en sont les écoles d'art ? Nous n'aurions jamais envisagé que le silence exigé par les écoles d'art s'imposerait aux contributeurices-x. Malgré l'importance du travail entrepris par le collectif AFRIKADAA de créer cet espace refuge dans lequel a été mis en place suivi, soutien pour les passages de diplômes, aide théorique et bibliographique, etc. mais aussi par le fait d'être une plateforme en plus à aborder les problématiques liées aux espaces pédagogiques des écoles d'art ; nous nous sommes vues-x face à l'auto-censure. Celle-ci provoquant mutisme, retrait, anonymat ou détours langagiers. Malgré tout, nous avons essayé de travailler avec cette réalité et de proposer ici une introduction à un travail en devenir. Pour être tout à fait sincère avec vous, ce constat prégnant impacta toute l'équipe. Lors de réunions de relectures collaboratives, combien d'entre-nous durent prendre une pause face à la succession de témoignages relatant des faits impactant le plus profond de nos êtres ou alors de nous voir nous dire à quoi bon faire ce numéro si nous ne pouvons en sortir quelconques utilités pour les étudiantes-x ou pour quelconques changements profonds des lieux pédagogiques en art. La sortie et la faisabilité de ce numéro furent à maintes fois remises en question ; de même que la portée de celui-ci. Après ces quelques allers-retours réflexifs entre nous, nous avons décidé de nous servir de tout cela comme de base à notre recherche pour ce numéro. Et de prendre cette étendue éditoriale comme une possible et idéale école qui s'appréhenderait en quatre espaces. Le premier concernant le corps professoral et la production de nouvelles pédagogies ; un second, plutôt à rôle de soin et de bienveillance pour accueillir la parole des étudiantes-x ; un troisième, relatant les actions menées par les directions d'école d'art et sur demande étatique de créer de nouveaux postes professoraux liés aux études décoloniales et/ou postcoloniales, de genre, entre autres mais aussi par une volonté plus inclusives de ces espaces pédagogiques - cependant étant encore loin d'être des propositions suffisantes et impactantes, nous proposons de réécrire une histoire plus inclusives avec des lieux alternatifs tels que le projet de bibliothèque augmentée, projet que nous aimerions, suite à ce numéro mettre en place en collaboration avec les étudiantes-x de plusieurs écoles en France, pour ne pas dire toutes. Et pour finir un dernier espace qualifié de transgressif, dans lequel nous saluons les approches par le hors-sujet et l'autodidactie.
Ce numéro et donc l'école naissante proposée ici est loin d'être parfaite mais à appréhender comme la première étape d'un travail, comme déclaré plus haut, qui on l'espère sera suivi par des actions concrètes en école d'art. Mais ce que nous sommes sûres-x, c'est que cette proposition éditoriale se retrouvera dans toutes les écoles d'art en France et est une graine, en plus, dont émergera des actions, réflexions et débats pour un avenir meilleur des écoles d'art.
Pour conclure et répondre à ce silence :
Je suis Pascale Obolo ;
Je suis Jay Ramier ;
Je suis Paul-Aimé William ;
Je suis Flavien Louh ;
Je suis Alice Dubon ;
Je suis David Démétrius ;
Je suis AFRIKADAA.
Contributeurices-x :
Adji, Assya Agbere, Yoann Aka, Geordy Zodidat Alexis, Mélissa Andrianasolo, Phoenix Atala, Charlotte Attal, Myriam Omar Awadi, Collectif Blackflower, Jean-François Boclé, La Box, Patricia de Bollivier, Maëlle Chabrillat, Saly.D, David Démétrius, Alice Dubon, Samy D'Alexis, Justin Ebanda Ebanda, Océane Eliard, Étudiantes-x ENSA Paris Malaquais, Étudiantes-x de l'EnsAD, Gabriella Esparon, Joëlle Ferly, Pink Floyd, Vanina Géré, Gérald Gonnot, Romane Guet-Frapard, Yoo Ra Hong, Hor, Hyeonsun An, Stéphanie Jamet, Cassandra Semeu-Kwekam, Eloïse Lem, Les Mots de Trop, Flavien Louh, Olivier Marboeuf, Rachel Marsil, Kenza Medjnoun, Amel Mejdoub, Myriam Mihindou, Pascale Obolo, Sophie Orlando, Nana (Anaïs) Pinay, Dominique Pouzol, Nino Ram, Samir Ramdani, Miangaly Randriamanantena, Andrew Régent, Sacha Rey, Olga Rozenblum, Stéphane Sauzedde, Maïmouna Silla, Fanny Souade Sow, Boulomsouk Svadphaiphane, Silina Syan, Étienne Taye, Sarah Touré, Seumboy Vrainom :, Paul-Aimé William, Youssef El Yedidi Spécifications :
Titre : Racisme, Discrimination. Où en sont les écoles d'art ?
Edition de 600 exemplaires / Français Taille (en cm) : 21 (L) x 29,7 (H) Pages : 224 N° ISBN :9782 363451361 Prix : 30 euros Présentation de la revue AFRIKADAA :
AFRIKADAA est une plateforme, un laboratoire qui intègre la richesse d'une scène artistique émergente dont la production mérite visibilité et réflexion. La revue est un espace curatorial déterritorialisé où artistes et acteurices-x de la création contemporaine interrogent esthétique et éthique face aux enjeux majeurs de la mondialisation. Parce qu'il est temps de redéfinir les relations entre territoires, idées et mouvements artistiques, AFRIKADAA apporte une autre perspective, en tant que revue, à la scène artistique contemporaine en racontant l'histoire et les trajectoires des communautés d'artistes au-delà des frontières du marché. Les voix qui s'expriment par la revue aujourd'hui viennent combler un manque et un décalage existant entre continuum colonial des discours et pratiques de résistances locales ; et montre que continuer de parler de nous sans nous fait preuve d'une incompréhension globale sur les problématiques postcoloniales. AFRIKADAA s'impose ainsi comme une poche de résistance vis-à-vis des pratiques de légitimation du pouvoir.
Créée en 2013, la revue d'art papier et digitale AFRIKADAA est menée par un collectif d'artistes-x, commissaires-x d'art, historiennes-x d'art, militantes-x et étudiantes-x.
Site web :
Https://africanartbookfair.com/news/ -
Ces essais portent sur des oeuvres, des enjeux, des artistes, des écrivains et des thèmes assez différents, relevant soit des anciennes techniques dans l'art (vitrail, peinture, ornement, estampe), soit des technologies digitales, mais ils racontent pourtant une seule et même histoire à travers les effets de résonance qui se trament entre eux : la relation problématique, conflictuelle, énigmatique, de l'art et de la technique - mais envisagée ici au miroir de la montée en puissance vertigineuse, exponentielle, illimitée des technologies digitales. Deux lignes de temps, incommensurables l'une à l'autre, se juxtaposent dans l'histoire de l'art de ces trente dernières années et dans l'espace de ce livre : l'une, linéaire, se développe selon la flèche du temps accéléré de l'innovation technologique permanente, dont certains artistes entendent suivre et épouser le cours. L'autre admet qu'il n y a pas de progrès en art, s'il est vrai que la Modernité est cette forme singulière d'effraction du nouveau dans le mouvement de l'histoire que l'on rencontre dès l'origine des temps. Il s'agit ainsi d'ouvrir de nouveaux chemins dans l'histoire de l'art.
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Le parcours du sculpteur Etienne Maurice Falconet (1716 - 1791) est particulièrement exemplaire.
Surmontant le handicap de sa naissance, ce brillant autodidacte à la personnalité hors normes a côtoyé les plus grands ; protégé de Mme de Pompadour, ami de Diderot et des Encyclopédistes, il a su s'imposer par son talent et sa culture.
Les travaux exécutés à l'église Saint Roch et sa charge de directeur des travaux de sculpture à la Manufacture de Sèvres sont en quelque sorte le prélude à son travail à Saint Pétersbourg. L'imposant Cavalier de bronze à la gloire de Pierre le Grand demeure la pièce maitresse de son oeoeuvre et sera sa dernière réalisation artistique.
Artiste, homme de lett res et esthéticien doté d'un talent certain d e p o lémi ste, Falconet ent reprend de s 'at taquer aux cer t itudes des beaux esprits et des donneurs de leçons.
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De l'art cinétique au space art ; un autre chemin vers l'espace
Pierre Comte
- H Diffusion
- 30 Décembre 1999
- 9782363450647
Le plasticien Pierre Comte, au départ graphiste, cinéaste expérimental et concepteur de spectacles lumineux, a été très tôt séduit par l'art cinétique dans son aspect lumière et mouvement (mur des vents/ structures de fumées).
Guidé par sa fascination pour le contexte spatial il est devenu l'un des cinq plasticiens internationaux à avoir créé le Space Art dans la décennie 70.
Le Space Art c'est l'appropriation par l'art du domaine cosmique ouvert par la conquête spatiale. Pierre Comte a poussé ce concept dans toutes ses conséquences. Il est intervenu à la fois comme installateur de signes-symboles géants visibles par les satellites (Signature Terre/ Triangle du Pacifique), comme développeur de la filière des structures gonflables spatiales (voile solaire ARSAT/ Habitat spatial Biospace), comme initiateur d'un art cinétique extraterrestre (zéro G. art), oeuvres n'existant qu'en situation de microgravité et destinées principalement aux astronautes.
Avec ce livre, l'auteur plonge dans ses souvenirs pour faire apparaitre le fil rouge qui le guide depuis le début, fil parfois à peine visible que le lecteur découvrira peu à peu.
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Paroles d'artistes
Anne Sauvageot, Denise Jeanmart, Claude Jeanmart
- H Diffusion
- 11 Septembre 2025
- 9782363451897
Entre 1973 et 1978, Claude Jeanmart, avec le soutien du Centre Pompidou, réalise de nombreux entretiens auprès d'artistes, afin de sensibiliser enseignants, élèves et étudiants, à l'art de leur époque. Alors même que l'abstraction est encore présente, on assiste avec le Nouveau réalisme à l'épanouissement de nombreux groupes avec, entre autres, la Figuration narrative... Les années post soixante-huitardes ont généralisé le mode de la subversion, qu'il s'agisse de la désacralisation de l'art ou, de manière encore plus radicale, de l'engagement militant auquel s'adonnent bon nombre d'artistes. A ce climat contestataire, se superpose l'éclatement des outils, des techniques et des matériaux, donnant la préférence aux moins nobles, à ceux qui appartiennent au quotidien : la photo, la vidéo, la performance... Transgresser les normes établies en plaçant les « cadres » aux oubliettes, telle était la devise de Supports/Surfaces. Face à cette volonté d'éclatement d'un art pour initiés, se structure un marché de plus en plus ouvert, aux critères plus flexibles et indifférenciés. L'art contemporain, en bref, tente de sortir des barrières esthétiques, culturelles et sociales pour se rapprocher de la réalité, celle des médias et d'un marché prêt à s'emballer. C'est sans nul doute important d'observer, à propos de ces années 70-80, leur incroyable hétérogénéité créatrice.
Entretiens des artistes : Léon Zack, Ung No Lee, Edouard Pignon, Raoul Ubac, Emile Gilioli, Alicia Penalba, Pierre Soulages, Zao Wou Ki, Marta Pan, Jacques Monory, Henri Cueco, Niki de Saint Phalle, Peter Klasen, Vincent Bioulès, Roland Topor, Gérard Fromanger, Christian Jaccard, Hervé Fischer, Ernest Pignon Ernest, Louis Cane, Annette Messager, Christian Boltanski. -
Afrikadaa n.12 : l'entre-deux mondes, l'art comme arme de guérison
Collectif
- H Diffusion
- Afrikadaa
- 15 Mai 2019
- 9782363450920
Crée par un collectif d'artistes, AFRIKADAA est une revue d'art contemporain interactive. Parce qu'il est temps de redéfinir les relations entre territoires, idées et mouvements artistiques, AFRIKADAA est une revue qui apporte une autre perspective aÌ la scène artistique contemporaine en racontant l'histoire et les trajectoires des communautés d'artistes au-delàÌ des frontières du marcheì. Les voix qui s'expriment aÌ travers AFRIKADAA aujourd'hui viennent combler un manque et un décalage existant entre continuum colonial des discours et pratiques de résistance locales, et montre que continuer de parler de « nous » sans « nous » fait preuve d'une incompréhension globale sur les problématiques postcoloniales. AFRIKADAA s'impose ainsi comme une poche de résistance vis-aÌ-vis des pratiques de légitimation du pouvoir.
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Citadelle des images : Carte blanche à Anne Garde au fort de Saint-Cyr
Gilles Désiré dit Gosset
- H Diffusion
- 10 Décembre 2024
- 9782363451712
En 2021, la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP) a confié à Anne Garde une résidence d'artiste sur le fort de Saint-Cyr, à Saint-Quentin-en-Yvelines, siège de son département de la photographie. Photographe d'architecture ayant oeuvré aussi bien en France qu'en Asie, principalement en Inde, Anne Garde s'est illustrée depuis longtemps dans des installations photographiées à la chambre 4 x 5 pouces, sur des sites naturels, urbains, industriels et portuaires. Ses interventions dans l'« entre deux » de la prise de vue (pigments de couleur, ingérences lumineuses ou mises à feu et fumigènes) ajoutent à la photographie un caractère « d'inquiétante étrangeté », révélant un monde augmenté, entre réel et imaginaire. C'est ce qu'elle donne à voir dans sa vision onirique d'un fort de Saint-Cyr troublant et coloré, où les installations militaires ont été converties depuis un demi-siècle en magasins de conservation.