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H Diffusion
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Zola, immense écrivain, critique d'art, journaliste, défenseur du capitaine Dreyfus, fut également un homme d'images. Alors qu'il venait d'achever son grand cycle romanesque des Rougon-Macquart, il s'engagea, avec l'ardeur et la conviction qu'il mettait en toutes choses, dans la pratique de la photographie.
Ce catalogue, Zola photographe, accompagne une grande exposition récapitulative de son oeuvre photographique, qui se tiendra à Versailles (Espace Richaud) à partir de février 2025. Cette exposition, fruit d'un partenariat entre la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, la ville de Versailles, et un universitaire spécialiste de Zola, présentera une centaine de tirages modernes réalisés à partir des négatifs originaux du fonds Zola - les négatifs étant conservés par la MPP, au fort de Saint-Cyr - et 20 tirages originaux, dont 14 appartenant à la MPP, et 6 prêtés par le musée d'Orsay.
Le catalogue propose un choix de 73 photos parmi celles qui figurent dans l'exposition. Il en reflète le parcours en six sections, précédées chacune d'un texte liminaire. Tous les aspects de Zola photographe sont ainsi abordés, après une introduction biographique : son intérêt pour la technique ; sa vie à Médan, son environnement amical, sa femme Alexandrine, leur voyage en Italie ; l'influence de son expérience ancienne de critique d'art sur la formation de son oeil de photographe. Nous découvrons, notamment à travers des tirages qu'il réalisa avec un soin d'artiste, un Zola tendre et attentif, photographe de l'intime, explorant inlassablement les visages et les attitudes de ses enfants, Denise et Jacques, et de leur mère Jeanne. La dernière section évoque en quelques images la belle moisson photographique qu'il rapporta de son exil en Angleterre. Le parcours s'achève sur d'impressionnantes vues plongeantes de l'exposition universelle de 1900, dont Zola fit un véritable reportage. -
L'animal artiste : Dictionnaire de la création animale
Marc Partouche
- H Diffusion
- 9 Janvier 2025
- 9782363451606
Cela commence avec Boronali, l'âne qui peint avec sa queue, ouvrant une lignée où l'on peut trouver Achille le gorille , qui dessine et finit par manger son crayon; Alexander l'orang-outant du zoo de Londres; Sophie la guenon, dessinatrice de 10 ans, du zoo de Rotterdam, ou les chimpanzés Julia, Jessica, Lady, Dzeta de Belgique, tous artistes émérites. Mais où classer l'anecdote concernant le japonais Hokusai, artiste du XVIIIe siècle, qui avait lâché un coq sur une feuille de papier après lui avoir préalablement trempé les pattes dans un pot de couleur rouge ? Et Arceno, une araignée, seul animal à réaliser des auto-portraits; Balejo et Beyngoui, deux pingouins danseurs et peintres; Dapurat, le trichoptère qui fait des bijoux ? Pour la première fois, sous forme de dictionnaire abrégé, un ouvrage recense une centaine d'animaux artistes, première étape d'un chantier en construction. Regard porté sur les productions artistiques des animaux, réalisées seules avec un assistant.
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À l'occasion du 30ème anniversaire de l'ouverture au public de la Maison Elsa Triolet-Aragon, il s'agit pour nous de regarder le trajet parcouru et de montrer la dimension artistique proposée par le lieu.
Conformément à la volonté d'Aragon, le moulin de Villeneuve où le poète vécut avec Elsa Triolet dans les Yvelines est devenu un lieu de mémoire et de soutien à la création artistique et notamment à l'art contemporain. Les oeuvres de Picasso, Léger, Taslitzky, Erni et autres amis qu'ils ont laissées dans toutes les pièces de la maison nous éclairent sur la passion qu'Aragon et Elsa Triolet portaient aux arts, et notamment à l'art moderne. Lettres, lithographies, tableaux, céramiques, sculptures, dessins de presse, témoignent de correspondances, d'amitiés, d'engagements communs et de débats intimement liés à ce lieu et ses hôtes.
J'ai connu plusieurs peintres dans ma vie
Ils habitaient au milieu d'eux-mêmes confrontant Leur âme et leur oeil dans des ateliers de poussière Ou d'ordre
Tournant sans fin dans leur domaine d'écureuil Aragon - Écrits sur l'art moderne
C'est donc tout naturellement, que la Maison Elsa Triolet - Aragon a souhaité donner une place importante à l'art d'aujourd'hui en proposant, depuis maintenant trente ans, de nombreuses expositions d'art contemporain. Dans ce lieu où les arts se croisent, plus de 90 artistes ont exposé tels que Valerio Adami, Hervé Di Rosa, Erró, Gérard Fromanger, Peter Klasen, Jacques Monory, Ernest Pignon-Ernest, Bernard Rancillac, Speedy Graphito, Vladimir Velickovic ou Jacques Villeglé ...
Il faut d'un rien pour faire un monde Tout est modèle en ce qui passe
Un plat d'asperges Qui saura
Donc éterniser la saison des endives
On ne peint pas que ce qu'on peint
Voir c'est penser peindre c'est dire
L'oeil rêve ah de toutes parts m'assaillent La métaphore du peintre et sa lumière Inondant l'avenir Je me perds dans
Cette magie étrange d'à présent Qui fait un jardin d'hypothèses Aragon - Écrits sur l'art moderne -
L'exposition « Une brève histoire de fils » se tiendra à la Maison de l'Amérique Latine à Paris, du 9 octobre 2024 au 25 janvier 2025.
Organisée par la commissaire d'exposition Domitille d'Orgeval, elle réunit des artistes de plusieurs générations (les plus anciens sont apparus sur la scène artistique dans les années 1950/60), dont les oeuvres privilégient le fil, le tissage, le tressage et le nouage, tout en recourant à des matériaux divers, d'origine textile, mais aussi végétale, métallique. Leurs réalisations se classent en plusieurs catégories :
1/ oeuvres qui s'inscrivent dans une histoire formelle de l'abstraction (du spatialisme au minimalisme), explorant les métamorphoses du noeud, des enchevêtrements, du filet, comme principes structurels et constructifs.
2/ oeuvres où le tissage devient un outil d'investigation critique, militant, qui permet d'explorer :
- les questions d'appropriation, d'identité culturelle (dimension ethnographique) et de langage
- les questions de genre (dimension artisanale récupérée pour des raisons identitaires et féministes)
- les questions écologiques.
Les artistes participants sont : Jorge Eielson, Gego, Olga de Amaral, Jesús Rafael Soto, Cecilia Vicuña, Ines Blumencweig, Milton Beccera, Ivan Contreras Brunet, Anna Maria Maiolino, Elias Crespin, Sidival Fila, Kenia Almaraz Murillo, Vanessa Enriquez, Sandra Monterroso, Natalia Villanueva Linares, Laura Sanchez, Martha Le Parc. -
À travers ce projet d'ouvrage illustré, l'auteur fait revivre un personnage des lettres parisiennes du XXe siècle, Lucien FABRE (1889-1952), prix Goncourt 1923. Cet ouvrage est le fruit d'une recherche de plus de dix ans, sur ce qui peut rester d'un personnage en son temps assez connu (principalement de 1920 à 1945) : qu'est-ce que la notoriété résiduelle d'un tel personnage ? L'ouvrage, à mi-chemin entre l'essai historique et la biographie, est bâti comme un docu-roman, incarnant de manière vivante les différentes facettes successives de notre héros : homme de lettres, très présent dans les salons littéraires (grand fidèle de Paul Valéry, mais moqué par Aragon), vulgarisateur scientifique, ingénieur, chef d'entreprise, navigateur, aviateur, candidat en politique, auteur de théâtre à la fin de sa vie. C'est toute une partie de l'histoire du XXe siècle, avec des points communs mais aussi des écarts importants, parfois surprenants, avec celle du XXIe siècle, qui apparaît ici, et qui est susceptible d'étonner un lecteur contemporain. L'iconographie interne à l'ouvrage (en noir & blanc) est dans cet objectif un précieux auxiliaire. Ces allers-retours entre les deux siècles sont soulignés par l'auteur, qui s'est d'une certaine manière identifié à son personnage. Sommes-nous tous des Lucien Fabre, voulant sortir du lot, généralement sans grand succès rétrospectif ?
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Afrikadaa n.15 : racisme discrimination, où en sont les écoles d'art
Pascale Obolo
- H Diffusion
- Afrikadaa
- 9 Février 2023
- 9782363451361
Edito L'espace éditorial qu'est celui d'AFRIKADAA a toujours été pensé comme un espace refuge et de liberté. De montrer, transmette, parler, proposer librement. Nous le pensions réellement jusqu'au moment de créer ce numéro. De nous confronter à l'institution qu'est celle de l'école d'art en France. Un système comme bon nombre de témoignages le notent, idyllique à l'extérieur et pathétique de l'intérieur.
Le titre de ce numéro hors-série est Racisme, silence, mobilisation... Où en sont les écoles d'art ? Nous n'aurions jamais envisagé que le silence exigé par les écoles d'art s'imposerait aux contributeurices-x. Malgré l'importance du travail entrepris par le collectif AFRIKADAA de créer cet espace refuge dans lequel a été mis en place suivi, soutien pour les passages de diplômes, aide théorique et bibliographique, etc. mais aussi par le fait d'être une plateforme en plus à aborder les problématiques liées aux espaces pédagogiques des écoles d'art ; nous nous sommes vues-x face à l'auto-censure. Celle-ci provoquant mutisme, retrait, anonymat ou détours langagiers. Malgré tout, nous avons essayé de travailler avec cette réalité et de proposer ici une introduction à un travail en devenir. Pour être tout à fait sincère avec vous, ce constat prégnant impacta toute l'équipe. Lors de réunions de relectures collaboratives, combien d'entre-nous durent prendre une pause face à la succession de témoignages relatant des faits impactant le plus profond de nos êtres ou alors de nous voir nous dire à quoi bon faire ce numéro si nous ne pouvons en sortir quelconques utilités pour les étudiantes-x ou pour quelconques changements profonds des lieux pédagogiques en art. La sortie et la faisabilité de ce numéro furent à maintes fois remises en question ; de même que la portée de celui-ci. Après ces quelques allers-retours réflexifs entre nous, nous avons décidé de nous servir de tout cela comme de base à notre recherche pour ce numéro. Et de prendre cette étendue éditoriale comme une possible et idéale école qui s'appréhenderait en quatre espaces. Le premier concernant le corps professoral et la production de nouvelles pédagogies ; un second, plutôt à rôle de soin et de bienveillance pour accueillir la parole des étudiantes-x ; un troisième, relatant les actions menées par les directions d'école d'art et sur demande étatique de créer de nouveaux postes professoraux liés aux études décoloniales et/ou postcoloniales, de genre, entre autres mais aussi par une volonté plus inclusives de ces espaces pédagogiques - cependant étant encore loin d'être des propositions suffisantes et impactantes, nous proposons de réécrire une histoire plus inclusives avec des lieux alternatifs tels que le projet de bibliothèque augmentée, projet que nous aimerions, suite à ce numéro mettre en place en collaboration avec les étudiantes-x de plusieurs écoles en France, pour ne pas dire toutes. Et pour finir un dernier espace qualifié de transgressif, dans lequel nous saluons les approches par le hors-sujet et l'autodidactie.
Ce numéro et donc l'école naissante proposée ici est loin d'être parfaite mais à appréhender comme la première étape d'un travail, comme déclaré plus haut, qui on l'espère sera suivi par des actions concrètes en école d'art. Mais ce que nous sommes sûres-x, c'est que cette proposition éditoriale se retrouvera dans toutes les écoles d'art en France et est une graine, en plus, dont émergera des actions, réflexions et débats pour un avenir meilleur des écoles d'art.
Pour conclure et répondre à ce silence :
Je suis Pascale Obolo ;
Je suis Jay Ramier ;
Je suis Paul-Aimé William ;
Je suis Flavien Louh ;
Je suis Alice Dubon ;
Je suis David Démétrius ;
Je suis AFRIKADAA.
Contributeurices-x :
Adji, Assya Agbere, Yoann Aka, Geordy Zodidat Alexis, Mélissa Andrianasolo, Phoenix Atala, Charlotte Attal, Myriam Omar Awadi, Collectif Blackflower, Jean-François Boclé, La Box, Patricia de Bollivier, Maëlle Chabrillat, Saly.D, David Démétrius, Alice Dubon, Samy D'Alexis, Justin Ebanda Ebanda, Océane Eliard, Étudiantes-x ENSA Paris Malaquais, Étudiantes-x de l'EnsAD, Gabriella Esparon, Joëlle Ferly, Pink Floyd, Vanina Géré, Gérald Gonnot, Romane Guet-Frapard, Yoo Ra Hong, Hor, Hyeonsun An, Stéphanie Jamet, Cassandra Semeu-Kwekam, Eloïse Lem, Les Mots de Trop, Flavien Louh, Olivier Marboeuf, Rachel Marsil, Kenza Medjnoun, Amel Mejdoub, Myriam Mihindou, Pascale Obolo, Sophie Orlando, Nana (Anaïs) Pinay, Dominique Pouzol, Nino Ram, Samir Ramdani, Miangaly Randriamanantena, Andrew Régent, Sacha Rey, Olga Rozenblum, Stéphane Sauzedde, Maïmouna Silla, Fanny Souade Sow, Boulomsouk Svadphaiphane, Silina Syan, Étienne Taye, Sarah Touré, Seumboy Vrainom :, Paul-Aimé William, Youssef El Yedidi Spécifications :
Titre : Racisme, Discrimination. Où en sont les écoles d'art ?
Edition de 600 exemplaires / Français Taille (en cm) : 21 (L) x 29,7 (H) Pages : 224 N° ISBN :9782 363451361 Prix : 30 euros Présentation de la revue AFRIKADAA :
AFRIKADAA est une plateforme, un laboratoire qui intègre la richesse d'une scène artistique émergente dont la production mérite visibilité et réflexion. La revue est un espace curatorial déterritorialisé où artistes et acteurices-x de la création contemporaine interrogent esthétique et éthique face aux enjeux majeurs de la mondialisation. Parce qu'il est temps de redéfinir les relations entre territoires, idées et mouvements artistiques, AFRIKADAA apporte une autre perspective, en tant que revue, à la scène artistique contemporaine en racontant l'histoire et les trajectoires des communautés d'artistes au-delà des frontières du marché. Les voix qui s'expriment par la revue aujourd'hui viennent combler un manque et un décalage existant entre continuum colonial des discours et pratiques de résistances locales ; et montre que continuer de parler de nous sans nous fait preuve d'une incompréhension globale sur les problématiques postcoloniales. AFRIKADAA s'impose ainsi comme une poche de résistance vis-à-vis des pratiques de légitimation du pouvoir.
Créée en 2013, la revue d'art papier et digitale AFRIKADAA est menée par un collectif d'artistes-x, commissaires-x d'art, historiennes-x d'art, militantes-x et étudiantes-x.
Site web :
Https://africanartbookfair.com/news/ -
Voici un artiste qui brûle les étapes de la renommée. Il s'appelle Levalet, il a tout juste trente ans, il a commencé son travail plastique il n'y a pas six ans et dispose déjà - quelques soixante-dix expositions plus tard - d'un rayonnement qui va crescendo et d'un public de dèles qui dépasse les frontières de l'hexagone.
Autant de signes qui ne trompent pas : voilà un vrai talent de dessinateur qui fait époque parce qu'il parle d'elle sans en être l'esclave, produit des images qui s'adressent à tous en secouant les certitudes de chacun, invente un art urbain qui squatte les rues pour souligner leur grand défaut d'urbanité. En bref, un singulier cocktail que ce livre présente avec ses photos somptueuses et une analyse qui s'emploie à démêler les ls constituants de son art. A la di érence du street art, Levalet ne se sert pas de la rue comme d'une vitrine pour y déposer son oeuvre, mais comme d'une matière première qu'il travaille pour en révéler avec une ironie tendre les curiosités, les ambiguïtés, le mal-de-vivre. Il privilégie ainsi souvent les quartiers oubliés ou reprisés comme de vieilles chaussettes, les lieux décriés et meurtris par le temps, pour y installer un art qui n'y est pas attendu, qui y parait déplacé et qui, pour cela, interroge et fascine. Et il y fait preuve d'une bienveillante générosité, car à l'opposé de beaucoup de ses confrères qui réservent aux murs des rues les reproductions multiples et de simples tirages numériques, il o re, lui, le somptueux cadeau de ses oeuvres uniques et originales. Avec ses images collées, Levalet compose des histoires qui déroutent l'oeil de qui les regarde, mais il se défend d'être un marchand d'orviétan qui ne chercherait qu'à tromper son monde. Tout au contraire, il manie l'illusion comme un jeu, et s'il invite un moment à y succomber, c'est pour avoir le plaisir d'en sortir. Le mirage est, chez lui, célébré pour qu'il s'estompe in ne dans la jubilation festive d'une prise de conscience. Auteur d'une oeuvre multiple, cultivant volontiers le paradoxe et l'humour, Levalet sait aussi composer des expositions en galeries pour y mêler les dessins de ses personnages et tout un capharnaüm d'objets qu'il « déshabille » et recompose pour leur faire dire tout autre chose que ce que leur utilité révèle dans la vie courante, selon les décalages d'une poésie et d'une fantaisie qui lui appartiennent en propre. Avec lui une chose est sûre : nous tenons là un artiste original et qui possède déjà à fond tout le grand talent d'un « vieux briscard ».
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La possibilité d'une conscience critique de l'image photographique est ici envisagée selon le « jeu des sept erreurs ». Les trois premières concernent le statut de la photographie au sein des pratiques culturelles à partir d'un tableau de P. Dagnan-Bouveret, d'un slogan de G. Eastman, puis des enquêtes de P. Bourdieu. La question de la mimésis, pour la quatrième erreur, est abordée selon la conception platonicienne et le film Blow-Up. La cinquième porte sur la mimésis aristotélicienne, explorée à partir des écrits de R. Barthes. Pour la sixième, ces interrogations retrouvent l'aura de W. Benjamin dont le texte est confronté aux écrits d'A. Bazin. Finalement, avec la septième erreur, les enjeux soulevés retrouvent l'analyse freudienne de L'Homme au sable à propos de « l'inquiétante étrangeté » et du travail de réélaboration symbolique où S. Tisseron situe l'acte photographique.
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Des annonces faites au corps ; danse et arts contemporains
Christian Gattinoni
- H Diffusion
- Precursions
- 30 Mai 2013
- 9782363450302
Cet essai souhaite interroger la façon dont, à partir des espaces nouveaux que se donne la danse depuis trente ans, sont générés des corps singuliers qui jouent autant sur les scènes des arts plastiques que sur les lieux d'exposition des arts vivants. Telles sont en tant que critique d'art et curateur, les questions que ces deux disciplines ont permis à l'auteur de poser, parce que toutes deux profondément porteuses de propositions aptes à répondre en oeuvres aux interrogations actuelles des sciences humaines et de la pensée.
Cet essai suit deux grands mouvements le premier consiste à se déprendre des images et routines du corps tandis qu'il s'agit de s'éprendre des nouvelles occurrences à scénographier et danser. Les nouveaux espaces se sont d'abord fondés sur l'opposition analogique entre boîte noire et white cube avant d'inaugurer d'autres scènes multimédia et d'autres logiques. Ces annonces recherchent une physicalité augmentée, une normalité revisitée, une incarnation dans les interstices des médias. Elles mettent en place différents paradigmes qui relient des identités minoritaires, en autant d'approches des études de genre et des cultural studies. Elles manifestent le passage novateur de différents chantiers iconiques à de véritables laboratoires identitaires. Ces annonces en oeuvres montrent l'évolution d'un corps vecteur à un corps atmosphérique jusqu'à l'avènement d'un corps de l'entre deux.
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Les comptes du temps : carnets de tante Mie ; l'archive Claude Simon
Collectif
- H Diffusion
- 18 Juin 2020
- 9782363451033
«Cela sentait comme une fleur, comme une jeune fille, comme peut sentir la chambre ou plutôt le tombeau, le sarcophage d'une toute jeune fille que l'on y aurait conservée intacte quoique prête à tomber en poussière au moindre souffle".
C'est ainsi que Claude Simon évoque sa tante paternelle, Artémise Simon dite "Tante Mie" dont il fait le personnage principal de L'Herbe, "Marie ,extraordinaire d'abnégation et de générosité", et dont l'histoire nourrit plusieurs de ses livres.
Le meilleur portrait de Tante Mie, Claude Simon sait que ce sont les carnets de compte de la vieille dame, qu'il a conservés, insérés dans ses textes, et versés à ses archives.
Les Carnets de Tante Mie, qui restituent les gestes de la vie minuscule jour après jour, donnent un éclairage puissant sur la création littéraire : le compte des dépenses et les comptes du temps, se révèlent être le seul "journal intime" possible pour la modestie d'Artémise.
Il faut lire minutieusement la minutie des Carnets de Tante Mie : ils forment la trame d'une existence;
Ils en sont le tombeau.
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Clowns de cirque ; histoire mondiale des comiques de la piste
Dominique Denis
- H Diffusion
- Arts Des 2 Mondes
- 24 Février 2020
- 9782915189315
Un livre illustré de 500 illustrations en couleur, qui fait découvrir les périodes les plus significatives de la comédie clownesque. De Dicky Usher qui voguait sur la Tamise dans une baignoire tirée par des canards, à Bello Nock, qui se balançait sur un trapèze accroché à un hélicoptère survolant la statue de la Liberté. Cette histoire, qui débute dès 1768, nous fait Venez voir ces mille clowns, pitres et paillasses tonitruants venus des cinq continents ! Cette trépidente cavalcade illustrée de 500 illustrations en couleur, nous fait découvrir les périodes les plus significatives de la comédie clownesque.
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Décrit comme le non-conformisme incarné, «poète et visionnaire», «Rabelais du cirque » Pierric Pillot dit Pierrot Bidon, créateur de plusieurs compagnies de cirque et metteur en scène de plus de quatre-vingt spectacles dans le monde entier, « fait partie de ces défricheurs d'art que furent Merce Cunningham ou Pina Bausch ». Ses créations enflammèrent ou traumatisèrent mais ne laissèrent jamais le public indifférent, de Paris à Rio en passant par Londres ou Moscou.
« Tout ce qu'on dit on le fait, tout ce qu'on veut on l'a. » Son humour provocateur dissimule des préceptes d'engagement et d'audace sur lesquels il n'a jamais transigé. Détourneur d'actions, pirate de l'art, défricheur à la tronçonneuse, il n'en reste pas moins attaché à la tradition circassienne et admiratif de la performance. Profondément libre, anar même, il transgresse en permanence les règles dans la vie comme sur scène et contribue, dès les années 1970, à remettre le cirque en phase avec son temps afin « d'offrir au public le spectacle de ses propres rêves ». De l'épopée fellinienne du Cirque Bidon à l'épure immaculée de Place des Anges en passant par la folie grinçante d'Archaos ou la transe poétique de Circus Baobab, les images de ses créations ont irrémédiablement bouleversé la face du cirque dans le monde entier.
Ce récit biographique livre les réflexions de Pierrot Bidon et donne la parole aux complices et témoins de ses aventures, acteurs culturels, gens de cirque et de scène issus du monde entier. Tout autant que son apport artistique incontestable, c'est le caractère libre et intempestif, la passion et la détermination d'un homme hors du commun que ce livre s'attache à restituer.
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Jusqu'à présent, mis à part quelques articles, la véritable histoire de Philip Astley n'avait jamais été traité, du moins en langue française. C'est maintenant chose faite !
Dominique Denis, vient de faire paraître un nouvel ouvrage qui lui est entièrement consacré, ainsi qu'aux aux artistes de cette époque. Une histoire extraordinaire !
Illustrée de 210 documents, la naissance du Cirque y est narrée, année par année :
Après avoir rendu hommage aux premiers cavaliers anglais tel Thomas Johnson ou Jacob Bates, l'auteur nous transporte à Londres, au New Springs Gardens, le 4 avril 1768, où l'ex-sergent-major des dragons légers Philip Astley donna son premier spectacle.
Pour enrichir ses représentations, il fit appel à des artistes pratiquant des disciplines différentes. C'est ainsi que le concept du cirque moderne venait d'être créé.
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La thématique « Politics of Sound » nous invite à explorer le rôle de la musique comme force sociale et politique, une écoute souvent négligée mais incroyablement puissante de notre culture et de notre société. Échappant au visible, la musique est capable de refléter, de percevoir et d'entendre le monde d'une manière plus juste, masquée par le regard.
Pour célébrer l'année 2024, la revue Afrikadaa propose dans son prochain numéro Politics of Sound #2 une archéologie captivante des sonorités et des mouvements musicaux comme impulsions, rythmes, convulsions, émeutes, soulèvements, fluctuations et battements des transformations sociales, politiques et culturelles.
Ce numéro s'engage de fait à questionner la multiplicité des courants musicaux ayant marqué les luttes pour les libertés, les droits civiques ou les mouvements panafricains. À travers des récits fictifs, il s'agira d'établir des ponts entre une histoire esthétique et une histoire sociale et politique du son et de la musique, révélant ainsi leur profonde influence culturelle et politique et l'inter-dépendance de ces influences. Ici, la musique se profile comme la promesse et le mouvement vers des mondes différents. Dans une écoute décoloniale, elle est entendue comme un geste de résistance et de ré- appropriation culturelle. Musiques et sonorités deviennent alors des espaces privilégiés, à la fois matériels et immatériels, passés, présents, futurs et en devenir, où les voix marginalisées peuvent s'exprimer, où la libération peut s'imaginer et les récits alternatifs, prendre forme.
Crée par un collectif d'artistes, AFRIKADAA est une revue d'art contemporain interactive. Parce qu'il est temps de redéfinir les relations entre territoires, idées et mouvements artistiques, AFRIKADAA est une revue qui apporte une autre perspective à la scène artistique contemporaine en racontant l'histoire et les trajectoires des communautés d'artistes au-delà des frontières du marché. -
C'est en août 1995 à l'occasion d'un Voyage personnel à Cuba que tout a commencé.
Pour un photographe (ou un homme d'images), la découverte d'un pays comme Cuba est une expérience marquante.
Rien n'y est visuellement banal, fade ou tiède et chaque instant se vit avec une intensité, que je n'ai retrouvée nulle part ailleurs dans le monde. La plus simple des rencontres est souvent le début d'une aventure humaine qui nous emporte là où l'on n'a pas décidé d'aller, chaque coin de rue est comme le fragment du destin si particulier de ce pays, chaque détail architectural, chaque scène de la vie quotidienne expriment une émotion esthétique puissante mais plus que toute autre découverte, l'univers du cigare fût sans doute pour moi LA rencontre importante de ce voyage. Le premier contact avec la Manufacture Partagas fut un déclic. Il m'apparut comme une évidence que bien plus qu'un simple produit, le cigare est un Monde dans lequel j'ai plongé pour ne jamais le quitter.
A mon retour, la tête dans mes images, je découvre l'existence d'une nouvelle revue fondée par Jean Paul Kauffmann : l'amateur de cigare.
Quelques tirages sélectionnés, une porte poussée, et c'est le début d'une collaboration et d'une passion commune pour le monde du cigare, qui m'a emmené à la découverte d'autres pays, d'autres terroirs, d'autres histoires de cigares.
Depuis 20 ans, je photographie l'univers du cigare, ses champs, ses Manufactures, ses hommes, ses femmes qui vivent pour et par le cigare à Cuba, au Honduras, au Nicaragua et en République Dominicaine.
La plupart de ses images n'ont jamais été publiées. Le noir et blanc n'étant pas d'usage dans la presse magazine, elles ont attendu le bon moment pour se montrer, telle que je les souhaitais.
Mon choix du noir & blanc, est celui de l'intemporalité car le cigare est intemporel. Il suffit de se rendre dans les champs de tabac et dans les manufactures pour comprendre que le process de fabrication n'a pas changé. Il est avant tout dans le travail de la main de l'homme et la mécanisation est marginale. C'est certainement ce qui a touché mon oeil. Chacune des étapes est celle des origines, chaque geste est l'héritage du passé et se transmet, chaque terroir possède son identité, chaque manufacture sa signature, chaque pays producteur son style.
Il y a dans le cigare tout ce qui m'inspire photographiquement : la beauté des champs de tabac, la main de l'homme, belle, brute et précise, le respect de la matière première, l'amour du geste, la patience, la passion partagée, et puis la réalisation d'un produit d'exception qui livre ses plus beaux secrets.
Ce livre de photos me permet de rendre hommage au travail de ses hommes et de ses femmes, anonymes pour la plupart, qui façonnent de leurs mains ces cigares que nous pouvons fumer à travers le monde. Il est aussi pour moi l'occasion de partager ma passion pour un univers d'exception.
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A Exposer/s'exposer Nous sommes
alarmés, nous nous trouvons sur la brèche, nous artistes, architectes,
écrivains, chercheurs, car les menaces liberticides apparaissent de toutes
parts, dans ce contexte mondial actuel où dictatures et nationalismes croissent
vite en croisant la grande spéculation économico-financière. Ces menaces
prennent alors soit une forme de communication insidieuse soit une forme de
pouvoir totalitariste. D'autre part, un désordre systémique du climat se
propage, pour cause de profit et d'intéressement partisan. Un négationnisme
bon-teint narcotise les imaginaires, stigmatisant diverses populations au gré
d'intérêts variables. Ainsi surgissent des discours qui s'octroient violence,
cynisme de paroles ou d'images, sur de nombreux réseaux en se jouant du monde
réel fragilisé. Se créent aujourd'hui ici et là des représentations fantasmées,
des récits fictionnels et fous, faits de frontières, barrières, murs qui
meurtrissent, dénient, en livrant de la sorte comme normalités des permis de
refouler, abandonner, accepter que meurent par milliers enfants, femmes et
hommes, sur mer et sur terre en Europe comme ailleurs. Ils en sont la cause et
l'effet effarants. Ainsi s'officialisent ces paroles trustant de façon
spectaculaire, gravité et pertinence apparentes, se permettant même au passage
un lamento passéiste quand ce n'est pas pour certains l'occasion de l'expression
d'un cynisme culturel autre mais tout aussi obscène, à haute-valeur
spectaculaire marchande. La création de A est une prise de risque
éditoriale - une dépense certaine - qui est en soi une exposition au sens strict
du terme, exposition s'opposant radicalement à ces programmations idéologiques à
la manoeuvre aujourd'hui. Notre édition bisannuelle vise à susciter des
attentions, des regards et des lectures. Donner une voies d'accès aussi directe
que possible aux propos et aux oeuvres. Il s'agit d'envisager pour nous une
altérité tout autant que de susciter un dispositif qui recèle et révèle au plus
sensible. Il s'agit d'activer formes et sens. De donner à voir et à lire
d'emblée chaque envoi pleinement. Affirmer la valeur intrinsèque du déplacement
que réalise chaque projet en soi et chaque réflexion, chaque mise en oeuvre,
tous porteurs d'une énergie originelle, qu'ils soient isolés, inconnus et/ou
hors-marché n'altérant en rien leur teneur... A est une forme active
assumée de mise en avant des contenus dans une perspective d'ouverture
volontariste. Elle prend à la lettre des modes d'expression individués et les
place dans un vis-à-vis réflexif délibéré. En ce sens, toutes les formes
montrées ici, les textes originaux, les citations ou les archives, les
conversations ainsi que les expériences puisent dans la création active ou la
mémoire des mouvements et des diasporas, dans l'apport des acquis divers
présents et passés appontés à celui des recherches récentes comme des
expériences neuves. Ils peuvent se joindre là et faire naitre des ailleurs
encore inédits. Créer une économie subtile des êtres et de leurs potentiels,
décoloniser et comprendre toutes ces voies lointaines qui ne demandent qu'à
surgir, à être tracées coûte que coûte, sans recherche de profit autre que de
saisir le tempo des existences et leurs potentiels d'échange. -
Les Bario, du cirque à la télévision
Dominique Denis
- H Diffusion
- Arts Des 2 Mondes
- 15 Mai 2017
- 9782915189261
Les Bario entraient en piste, et tout de suite, c'était la fête ! On les attendait, on les applaudissait, on riait, et surtout, on les aimait !
Artistes de grand talent, musiciens jazzy, danseurs de claquettes, merveilleux comédiens de la Piste, Nello, Freddy et Henny Bario furent pendant près de trente ans, les meilleurs clowns européens.
Cet ouvrage narre, année par année, de 1927 à 1984, les débuts de Nello et Freddy aux côtés de leur père Bario et de leur oncle Dario, leur rencontre avec la talentueuse Henny, et leur épopée dans les plus grands cirques, music-halls et cabarets européens... Comment ils ont créé leurs sketchs, authentiques chef-d'oeuvres de la comédie clownesque... Leur incroyable succès à la télévision dans les émissions de Jean Nohain, Gilbert Richard et Guy Lux.
Illustré de documents inédits - affiches, photos, programmes, annonces de presse - ce livre original de Dominique Denis est un témoignage unique en son genre de l'histoire du Cirque et des Variétés.
Clowns de rêve, poètes et artistes d'exception, les Bario font maintenant partie intégrante du patrimoine culturel mondial.
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Nous sommes alarmés, nous nous trouvons sur la brèche, nous artistes, architectes, écrivains, chercheurs, car les menaces liberticides apparaissent de toutes parts. Dans ce contexte mondial actuel dictatures et nationalismes croissent vite en croisant la grande spéculation économico- financière. Ces menaces prennent soit une forme de communication insidieuse soit une forme de pouvoir absolu. Par ailleurs, un désordre systémique du climat se propage. Il a pour cause profit industriel et intéressement partisan sans limite ni questionnement. Un négationnisme bon-teint narcotise les imaginaires stigmatisant diverses populations au gré d'intérêts opportuns. Surgissent aussi des discours qui s'octroient violence, cynisme de paroles ou d'images, sur les réseaux, en se jouant de la fragilité du monde réel. Se créent aujourd'hui ici et là des représentations fantasmées, des récits fictionnels fous, faits de frontières, barrières, murs qui meurtrissent, qui dénient. Ils livrent de la sorte comme normalités des permis de refouler, d'abandonner, d'accepter que meurent par milliers enfants, femmes et hommes, sur mer et sur terre, en Europe comme ailleurs. Ces mythes en sont la cause et l'effet effarants. Ainsi s'officialisent ces paroles trustant de façon spectaculaire gravité et pertinence apparentes. Elles se permettent même au passage un doux lamento passéiste quand ce n'est pas pour certains l'occasion de l'expression d'un cynisme culturel autre et imagé mais tout aussi obscène, à haute-valeur spectaculaire marchande.
La création de Revue STA est une prise de risque éditoriale - une dépense certaine - qui est en soi une exposition au sens strict du terme. Cette exposition s'oppose radicalement aux formes et à l'esprit de ces programmations idéologiques qui aujourd'hui manipulent.
Notre édition bisannuelle vise à susciter des attentions, des regards et des lectures sans filtres. Donner une voie d'accès aussi directe que possible aux propos et aux oeuvres. Il s'agit d'envisager là une altérité tout autant que de susciter un dispositif qui recèle et révèle au plus sensible. Il s'agit d'activer formes et sens. De donner à voir et à lire d'emblée chaque contribution pleinement. Affirmer la valeur intrinsèque du déplacement
que réalise chaque projet en soi et chaque réflexion, chaque mise en oeuvre, tous porteurs d'une énergie originelle, qu'ils soient isolés, inconnus et/ou hors-marché n'altérant en rien leur teneur...
REVUE STA est une forme active assumée de mise en avant des contenus dans une perspective d'ouverture volontariste. Elle prend à la lettre des modes d'expression individués et les place dans un vis-à-vis réflexif. En ce sens, toutes les formes montrées ici, les textes originaux, les citations ou les archives, les conversations ainsi que les expériences puisent dans la création active ou la mémoire des mouvements et des diasporas, dans l'apport des acquis divers présents et passés. Ils peuvent être appontés à celui des recherches et des expériences neuves. Ils peuvent se joindre là et faire naitre des ailleurs encore inédits. Créer une économie subtile des êtres et de leurs potentiels, décoloniser et comprendre ces voies lointaines qui ne demandent qu'à surgir, à être tracées coûte que coûte, sans recherche de profit autre que de saisir le tempo des existences et leurs libres potentiels d'échange. -
Poésies complètes : Traduction et édition de Ludwig Lehnen
Stefan George
- H Diffusion
- 26 Septembre 2023
- 9782363451392
« Rien ne vaut d'être violent et seul en son espèce » : Dépouillez ce mot de violent de toute poussière d'agitation, de versatilité, de faiblesse que trop souvent il soulève : chargez-le au contraire d'un maximum de force concentrée, éruptive : vous avez Dante - et vous avez Stefan George. (Charles du Bos) S'enracinant dans le symbolisme français, engagée dans un combat spirituel radical contre son temps et atteignant, dans ses derniers recueils, des dimensions prophétiques, l'oeuvre poétique de Stefan George (1868-1933), dont la cohérence ne le dispute qu'à sa complexité, est aussi la dernière grande inscription du motif « grec » dans la littérature allemande, avec pour devise centrale de « diviniser le corps et d'incorporer le dieu ».
Héritier à la fois de Mallarmé et de Holderlin, George a su communiquer à ceux qui le suivaient un éthos qui allait jusqu'à inspirer l'auteur de l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler, le comte Claus von Stauffenberg, un de ses disciples les plus proches. Le nom du poète était devenu pour eux l'emblème d'une autre Allemagne que celle de l'époque, d'une Allemagne secrète, titre d'un de ses derniers poèmes.
La traduction de Ludwig Lehnen, de nouveau rendue accessible dans une version retravaillée et définitive, des Poésies complètes d'un des plus grands poètes allemands. -
Cette exposition donne lieu à la publication d'un livre de 200 pages, pour lequel nous avons sollicité Alfred, auteur et illustrateur, qui nous offre son regard et sa propre lecture sur les oeuvres exposées.
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Fabuleuses affiches de cirques
Dominique Denis
- H Diffusion
- Arts Des 2 Mondes
- 15 Août 2015
- 9782915189292
Depuis plus d'un demi-siècle, le Docteur Alain Frère, qui fut l'ami et le conseiller artistique de son Altesse Sérénissime le Prince Rainier de Monaco, a rassemblé avec passion un nombre impressionnant d'affiches et de documents sur le Cirque.
Ce recueil inédit regroupe de véritables trésors, tant européens qu'américains, illustrés par les plus grands artistes du genre. En exergue de ces fabuleuses affiches, Dominique Denis, auteur de nombreux ouvrages, évoque les grands moments de l'histoire du Cirque, de son origine à nos jours. Un fantastique feu d'artifices composé des plus beaux fleurons d'un art universel en perpétuelle évolution.
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Panorama des cirques européens
Christian Leyder
- H Diffusion
- Arts Des 2 Mondes
- 27 Avril 2017
- 9782915189322
Christian Leyder, auteur de plusieurs livres sur les cirques français, nous invite à un voyage excep- tionnel qui nous fera visiter les plus grands cirques européens. Ces établissements d'Allemagne, d'Autriche, de Belgique, du Danemark, d'Espagne, de Fin- lande, de Grande-Bretagne, d'Italie, de Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, de Suède et de Suisse, sont présentés par ordre alphabétique. Le lecteur pourra donc trouver immédiatement les chapiteaux qui circulent, leur date de création, leur date d'arrêt pour ceux qui n'existent plus, et le nom de leurs propriétaires successifs. Ce panorama, qui enchantera les nombreux af- cionados de la Piste, est illustré de 362 docu- ments, dont 36 en couleur.
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Cet abécédaire est le complément naturel du Lexique du Cirque, édité sur le site web circus-parade.com, lui-même inspiré de L'Encyclopédie du Cirque - version e-book - et du monumental Dictionnaire du Cirque, en trois volumes, édité en 1997, ces trois ouvrages écrits par Dominique Denis.
Il est cependant différent, car l'auteur y a ajouté de nombreuses précisions, notamment à propos de créateurs des principales disciplines. De plus, il a agrémenté chaque page d'illustrations, inédites pour certaines, provenant des Archives Arlequin.
Ce Lexique, avec ses 2.000 entrées et ses 160 illustrations se veut pragmatique. L'auteur y a sélectionné les mots, les termes, les expressions les plus courants utilisés dans les cirques concernant le spectacle, les numéros, la régie, l'architecture, les modes de locomotion, la publicité, le matériel, ainsi que les autres formes de spectacles connexes.
Depuis la fin du XXème siècle, l'univers du Cirque a évolué de façon vertigineuse, avec la création de disciplines originales et de techniques nouvelles. Incontestablement, le monde du cirque est en permanente mutation influencé par des artistes venant des quatre coins de la Planète, ce qui explique l'apport de mots d'origine allemande, italienne, anglaise, française, espagnole, russe, tsigane ou chinoise.
Au travers de ce Lexique, incomparable outil de communication, Dominique Denis, artiste, historien et auteur de nombreux ouvrages de référence, nous fait, une fois de plus, découvrir et aimer le Cirque de tous les styles et sous toutes ses formes.
Ce livre, à tirage limité, comporte 220 pages avec 160 documents noir et blanc.