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Jean-Cyrille Godefroy
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Les derniers rescapés des métiers d'autrefois se sont changés en précieux témoins d'une société traditionnelle dont nous sommes tous issus.
Ce sont quelques uns de ces personnages avisés et rares, le sourcier, le grèsier, le boutonnier et d'autres, que gérard boutet nous présente ici.
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Grands meres aux fourneaux (nos)
Gérard Boutet
- Jean-Cyrille Godefroy
- 26 Septembre 2000
- 9782865531394
Depuis plus de vingt ans, Gérard Boutet bat les campagnes afin de collecter de précieux témoignages sur la vie d'autrefois.
Le quotidien, alors, c'était aussi ce qu'il y avait dans le verre et l'assiette. Gérard Boutet se devait d' évoquer le boire et le manger de naguère. Nos Grands-mères aux fourneaux propose plus de 200 recettes qui fleurent bon le terroir, directement inspirées des habitudes culinaires de jadis. A ces secrets de bonnes femmes s'ajoutent de succulentes anecdotes, grains de sel indispensables à l'assaisonnement de certains mets quasi-légendaires.
Le livre se déguste de plusieurs manières, selon qu'on hume le fumet de la marmite, ou qu'on goûte la savoureuse écriture de l'auteur.
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Ce livre est un coffret rempli d'émouvants souvenirs liés, par l'image et la mémoire, aux mariages de naguère. Convoler était un engagement que nul ne prenait à la légère. Pour les "épouseux", l'aventure ne se limitait pas au plus beau jour de la vie. En accompagnement des documents qui parlent d'eux-mêmes sans dire tout, Gérard Boutet évoque les intrigues sentimentales, les manoeuvres de séduction, les espiègleries entre promis et promises, les rites infaillibles qui permettaient d'enflammer le coeur d'une belle, les précautions par lesquelles un soupirant s'attachait les faveurs de sa bien-aimée... Durant la noce, les invités ne manquaient jamais d'égayer l'événement en multipliant les facéties. Ces clichés d'hier, ces historiettes gentiment contées, ces traditions ressuscitées composent un témoignage d'une étrange valeur, celle d'un temps pas si lointain où un couple, après ses serments à la mairie et devant Monsieur le curé, formait un ménage indissoluble. Car on s'unissait alors dans l'espérance du meilleur et la résignation du pire, sans imaginer que le destin pourrait y changer quelque chose.
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C' était il n'y a pas si longtemps, à peine deux générations.
Tous ces métiers exercés dans nos villages se pratiquaient avec de beaux outils, le plus souvent réalisés sur place. C'est à travers eux que le grand spécialiste qu'est Daniel Boucard évoque le quotidien des campagnes. Se nourrir d'abord : faire son beurre, son miel, son pain, son cidre, pêcher l'anguille, tuer le cochon. Mais aussi mieux vivre : faire son toit, ses paniers, tondre ses moutons ou s'éclairer.
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La lessive était un temps fort dans la vie des campagnes.
La corvée se produisait deux fois l'an au printemps et en automne. C'était l'époque des lourdes armoires bondées de draps, de linge, de chemises. C'était aussi, les jours de "buée", la période où les lavoirs bruissaient de la médisance des lavandières et du caquetage des " poules d'eau ".
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Les gagne-misère Tome 2 ; nos racines retrouvées
Gérard Boutet
- Jean-Cyrille Godefroy
- 28 Juin 2000
- 9782865531349
Gérard Boutet est né d'une famille dont l'histoire se confond avec celle d'un terroir.
Ses aïeux vécurent tous dans le même village du coeur de la France, dans la maison ancestrale qu'il habite toujours. Il est le dernier maillon d'une longue chaîne de paysans et c'est tout naturellement qu'il rend hommage aux gens des champs qui l'ont précédé. Ces laboureurs, ces artisans, ces glaneuses, ce sont les personnages qui ont peuplé son enfance. Il témoigne de leurs besognes modestes, parfois difficiles; il peut évoquer leurs joies et leur bonheur de vivre, sans pour autant sombrer dans un passéisme trompeur.
On ne va droit que si l'on sait d'où l'on vient. Près de 200 métiers d'autrefois sont évoqués par Gérard Boutet dans sa série " Les Gagne-Misère ".
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Les femmes ont toujours pris leur part de peine dans la vie des hommes.
Elles vivaient autrefois à l'ombre d'un père, puis dans celle d'un mari. Elles se dépensaient du matin au soir, effacées mais efficaces, au fond de l'atelier ou au faîte des gerbières, à la boutique ou à la manufacture. Si l'ouvrière percevait un maigre salaire, l'épouse d'un artisan ne devait se contenter que de vagues mercis. La fille de ferme, quant à elle, connaissait plus les réprimandes que les compliments.
Il y avait aussi le ménage à tenir, les enfants à élever, le quotidien à gérer avec parcimonie, toutes ces taches indispensables, mais tellement banales, qu'on finissait par ne plus les voir. Il y a les rêves perdus, les grandes tristesses et les joies, les gestes qui se perpétuaient de génération en génération... C'est en confident que Gérard Boutet a écouté ces vénérables grand-mères. Leurs souvenirs évoquent un hier où elles n'étaient que des gamines confiantes dans la vie qui se présentait à elles.
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Pierres qui roulent...gens de routes et des chemins, d'avant le bitume
Gérard Boutet
- Jean-Cyrille Godefroy
- 16 Octobre 1997
- 9782865531158
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La rivière est belle, pour qui flâne dans le verdoiement estival de ses berges.
Le pêcheur du dimanche s'abandonne au murmure des joncs, au clapotis de l'onde ; la baigneuse s'alanguit sous la caresse du courant qui lèche la plage. Mais, gare ! La rivière s'enfle parfois de terribles colères. Brusquement gonflée par les neiges d'amont, la voici qui s'échappe de son lit. Elle submerge les gués, elle ronge ses îles. Elle emporte les ponts, les moulins, les gabares. Ce n'est qu'après plusieurs jours de folie que, effrayée de son audace, elle fait mine de se raisonner.
Elle se retire alors, penaude et sale, dans la coulée qu'elle n'aurait jamais dû quitter. Elle redevient caressante et soumise, mais elle demeure insaisissable. Et pourtant, l'eau se fait délicieusement fraîche, au plus ardent de l'été, quand elle s'écoule de la claire fontaine en un filet cristallin. Elle a un goût de paradis terrestre quand les enfants y barbotent près de jolies ondines aux seins délicatement ambrés.
Plus que jamais, dans ces moments-là, l'eau symbolise le besoin vital, le bonheur essentiel, le bien-être absolu. La vie, simplement.
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Gérard boutet est né d'une famille dont l'histoire se confond avec celle d'un terroir.
Ses aïeux vécurent tous dans le même village du coeur de la france, dans la maison ancestrale qu'il habite toujours. il est le dernier maillon d'une longue chaîne de paysans et c'est tout naturellement qu'il rend hommage aux gens des champs qui l'ont précédé. ces laboureurs, ces artisans, ces glaneuses, ce sont les personnages qui ont peuplé son enfance. il témoigne de leurs besognes modestes, parfois difficiles ; il peut évoquer leurs joies et leur bonheur de vivre, sans pour autant sombrer dans un passéisme trompeur.
On ne va droit que si l'on sait d'où l'on vient. près de 200 métiers d'autrefois sont évoqués par gérard boutet dans sa série "les gagne-misère".
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Le "temps des cathédrales" évoque une période unique dans l'Histoire de France.
Pendant près de trois siècles, les chantiers se sont succédés, amenant une foule d'ouvriers, d'artistes, de bénévoles, à l'oeuvre Notre-Dame. Une oeuvre aussi grandiose a fait naître des légendes. Ainsi les Chimères de Notre-Dame, le Beau Dieu d'Amiens, la Bonne Dame de Chartres, la légende des Tours d'Orléans ou celle de l'Horloger de la cathédrale de Strasbourg, emmèneront le lecteur dans un monde fantastique où se côtoient anges et démons, réel et imaginaire, l'invitant à faire un retour aux sources de notre Tradition et à retrouver le message de ceux qui ont oeuvré sur les chantiers.
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La relation des Compagnons avec l'outil est une histoire d'amour.
C'est ensemble qu'ils bâtirent les chefs-d'oeuvre qui ont fait leur gloire au fil des siècles. Les sculptures et les vitraux des cathédrales montrent des ouvriers avec leurs outils et des animaux qui ont gardé leur symbolique : compas, équerre, truelle, niveau, lapin, chien, singe. Encore aujourd'hui, les Compagnons sont organisés en Sociétés aux rites et aux symboles puissants qui sont ici éclairés.
Jean-Claude Peretz a choisi dans des collections privées inconnues du public les pièces les plus exceptionnelles. Ces outils ne peuvent laisser insensibles, car leur beauté est visible. Ils sont nés de la main d'hommes qui les ont utilisés pour la perfection clé leur travail. Ils transmettent un savoir qui est gage clé liberté, d'égalité dans l'accession à la connaissance et de fraternité entre les Compagnons.
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Si la ronde des saisons décidait de l'ordre des travaux, c'était sur le pas lent et lourd des attelages que, naguère, se réglait la marche des campagnes.
Une allure mesurée n'était pas confondue avec la nonchalance. Les paysans n'ignoraient point qu'ils devaient ménager leurs bêtes de trait pour aller loin et en profiter longtemps. Les artisans savaient qu'en fin de compte, ils ne gagnaient pas de temps à précipiter l'ouvrage qu'ils s'étaient engagés à fournir. En notre époque où les événements s'emballent souvent, où l'on ne fait que courir sans rien rattraper, sinon de menues satisfactions vite dépassées, il serait bon, quelquefois, de s'arrêter un moment et de souffler.
On pourrait alors se demander à quoi sert de se hâter puisque, de toute façon, on s'usera sur le chemin avant d'en atteindre la fin.
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Outils Taillants (Les)
Daniel Boucard, Jean-Charles Pillant
- Jean-Cyrille Godefroy
- 25 Avril 2000
- 9782865531325
Faucilles, serpes et émondoirs, boutoirs, forces et ciseaux...
Tous ont des formes simples, bien dans la main, belles dans leurs peaux. Tailler amoureusement la vigne... Récolter le grain par boisseaux... Polir les meubles de cuisine... Former les galbes des tonneaux... Trancher les lanières de cuir... Prendre grand soin du troupeau... couper l'osier, racler la cire... Marquer d'une fleur le sabot... Ces outils forgés par le taillandier, Daniel Boucard les fait revivre, les replace dans leur contexte, les dessine, les illustre, les fait parler...
Ecoutez-les !
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Depuis des siècles, le Compagnonnage s'est solidement implanté en Val de Loire.
D'Orléans à Nantes, le fleuve royal constitue une voie de passage obligée pour tous les " Passants " qui sont sur le tour de France. Pourquoi le Compagnonnage est-il si présent en Sologne, en Touraine, en Anjou et en Pays Nantais ? Sans doute, les chantiers des nombreux châteaux, manoirs et églises ont dû attirer très tôt les Compagnons du bâtiment pour les construire et, de nos jours, les restaurer.
La pierre est belle et abondante en Val de Loire, l'ardoise angevine est réputée : autant d'attraits pour les tailleurs de pierre et les couvreurs. Et puis les soieries de Tours et les vignobles ont attiré les tisseurs et les tonneliers, tandis que les tanneurs fabriquaient des cuirs renommés et que s cordiers fournissaient les mariniers de la Loire. Le Val de Loire est une terre d'accueil, qui fut et demeure, propice à l'essor des métiers.
De même que la Loire confère une unité a des terroirs distants de plusieurs centaines de kilomètres, de même, en dépit de leur diversité, les compagnonnages ont puisé sur ses rives la force de s'enraciner, de croître, de se séparer et de se réunir pour enfin parvenir jusqu'à nous. C'est à cette promenade au fil de la Loire et au cours des siècles, avec des " hommes de caractère ", les Compagnons du tour de France, que ce livre vous convie.
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