Filtrer
Rayons
Support
Éditeurs
Prix
H Diffusion
-
À travers ce projet d'ouvrage illustré, l'auteur fait revivre un personnage des lettres parisiennes du XXe siècle, Lucien FABRE (1889-1952), prix Goncourt 1923. Cet ouvrage est le fruit d'une recherche de plus de dix ans, sur ce qui peut rester d'un personnage en son temps assez connu (principalement de 1920 à 1945) : qu'est-ce que la notoriété résiduelle d'un tel personnage ? L'ouvrage, à mi-chemin entre l'essai historique et la biographie, est bâti comme un docu-roman, incarnant de manière vivante les différentes facettes successives de notre héros : homme de lettres, très présent dans les salons littéraires (grand fidèle de Paul Valéry, mais moqué par Aragon), vulgarisateur scientifique, ingénieur, chef d'entreprise, navigateur, aviateur, candidat en politique, auteur de théâtre à la fin de sa vie. C'est toute une partie de l'histoire du XXe siècle, avec des points communs mais aussi des écarts importants, parfois surprenants, avec celle du XXIe siècle, qui apparaît ici, et qui est susceptible d'étonner un lecteur contemporain. L'iconographie interne à l'ouvrage (en noir & blanc) est dans cet objectif un précieux auxiliaire. Ces allers-retours entre les deux siècles sont soulignés par l'auteur, qui s'est d'une certaine manière identifié à son personnage. Sommes-nous tous des Lucien Fabre, voulant sortir du lot, généralement sans grand succès rétrospectif ?
-
Les comptes du temps : carnets de tante Mie ; l'archive Claude Simon
Collectif
- H Diffusion
- 18 Juin 2020
- 9782363451033
«Cela sentait comme une fleur, comme une jeune fille, comme peut sentir la chambre ou plutôt le tombeau, le sarcophage d'une toute jeune fille que l'on y aurait conservée intacte quoique prête à tomber en poussière au moindre souffle".
C'est ainsi que Claude Simon évoque sa tante paternelle, Artémise Simon dite "Tante Mie" dont il fait le personnage principal de L'Herbe, "Marie ,extraordinaire d'abnégation et de générosité", et dont l'histoire nourrit plusieurs de ses livres.
Le meilleur portrait de Tante Mie, Claude Simon sait que ce sont les carnets de compte de la vieille dame, qu'il a conservés, insérés dans ses textes, et versés à ses archives.
Les Carnets de Tante Mie, qui restituent les gestes de la vie minuscule jour après jour, donnent un éclairage puissant sur la création littéraire : le compte des dépenses et les comptes du temps, se révèlent être le seul "journal intime" possible pour la modestie d'Artémise.
Il faut lire minutieusement la minutie des Carnets de Tante Mie : ils forment la trame d'une existence;
Ils en sont le tombeau.
-
Poésies complètes : Traduction et édition de Ludwig Lehnen
Stefan George
- H Diffusion
- 26 Septembre 2023
- 9782363451392
« Rien ne vaut d'être violent et seul en son espèce » : Dépouillez ce mot de violent de toute poussière d'agitation, de versatilité, de faiblesse que trop souvent il soulève : chargez-le au contraire d'un maximum de force concentrée, éruptive : vous avez Dante - et vous avez Stefan George. (Charles du Bos) S'enracinant dans le symbolisme français, engagée dans un combat spirituel radical contre son temps et atteignant, dans ses derniers recueils, des dimensions prophétiques, l'oeuvre poétique de Stefan George (1868-1933), dont la cohérence ne le dispute qu'à sa complexité, est aussi la dernière grande inscription du motif « grec » dans la littérature allemande, avec pour devise centrale de « diviniser le corps et d'incorporer le dieu ».
Héritier à la fois de Mallarmé et de Holderlin, George a su communiquer à ceux qui le suivaient un éthos qui allait jusqu'à inspirer l'auteur de l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler, le comte Claus von Stauffenberg, un de ses disciples les plus proches. Le nom du poète était devenu pour eux l'emblème d'une autre Allemagne que celle de l'époque, d'une Allemagne secrète, titre d'un de ses derniers poèmes.
La traduction de Ludwig Lehnen, de nouveau rendue accessible dans une version retravaillée et définitive, des Poésies complètes d'un des plus grands poètes allemands. -
Cette exposition donne lieu à la publication d'un livre de 200 pages, pour lequel nous avons sollicité Alfred, auteur et illustrateur, qui nous offre son regard et sa propre lecture sur les oeuvres exposées.
-