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"Voyage est un projet illustré autour de dix personnalitésrésidentes à La Maison nationale des artistes. Les illustrations se veulentintemporelles et hors du champ lexical de l'âge et de la fin de vie. Chaqueentretien est illustré par une citation, le lieu et l'heure de l'entretien, unepleine page de dessin et une page de bande dessinée. C'est un dialogue entreréalisme et imaginaire, entre présent et souvenir, accompagné de quelquesphrases des entretiens avec les résidents, entrant en résonance avec cesimages.âeurosChaque mot et chaque phrase ont été conservés intacts, simplementcoupés sans ajout. Il était essentiel de respecter leurs façons de parler etleurs phrasés.âeurosL'alliance du dessin et du texte peut parfois nous guider ou aucontraire volontairement nous perdre et nous questionner.âeurosLe titre Voyageévoque à la fois les entretiens avec les résidents, la résidence elle-même, laquestion de l'âge également, et même mon cheminement dans ce projet.âeurosAu retourd'un voyage dans un pays inconnu c'est souvent un mélange d'émotions que l'onressent, on en rapporte des photos, des images très nettes, et des sensationsmais aussi des questionnements, des incompréhensions. Â
Il enressort un sentiment d'intimité partagé avec des personnes si loin de nous ou denotre quotidien. C'est toutes ces impressions que j'ai ressenties, et quej'espère partager avec le lecteur."
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Sur le quai de Lorient, une femme, en manteau rouge, nous guide. MA CREATURE IS WONDERFULL est un ouvrage qui unit des photographies de Bernard Molins et un texte de Marie-Hélène Lafon. L'univers mécanique omniprésent plante un décor où se mêlent le brouillard et la pluie, où le jour et la nuit hésitent. Le texte, dense, flotte dans l'espace. Il souligne l'absence des hommes et nous rappelle le labeur, la douleur. Le corps de rouge vêtu laisse trace.
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" La photographie de groupe est traditionnellement investie d'une fonction sociale : réservée à certaines occasions de la vie collective, elle illustre l'aptitude des personnes photographiées à s'intégrer à un groupe et confirme leur unité. Guy Hersant rassemble des personnes liées par un métier, une passion, parfois par le hasard et il les photographie. Quand tous les regards convergent vers l'objectif, il déclenche. Il s'agit de ne pas photographier par surprise, de laisser à ses modèles la possibilité de se montrer tels qu'ils souhaitent être perçus. Certains sont un peu rieurs, d'autres vaguement inquiets, tous sont solennels. " Laurence Perrigault
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Françoise Nuñez photographie en voyage. En 1989, elle découvre le nord de l'Inde et rencontre à Delhi l'écrivain Jean-Christophe Bailly. Suivront d'autres voyages : Kérala, Tamil Nadu, Calcutta ; étapes d'une aventure esthétique et intellectuelle où la réalité devient une métaphore à travers une poétique très personnelle. Ces images de vibrations oscillent entre lueurs et mouvements arrêtés, lignes de fuite et instants figés se succèdent.
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Qu'est-ce que le cinéma ? se demandait André Bazin. Qu'est-ce que filmer ? se demande, aujourd'hui, André S. Labarthe, cinéaste, tout au long de ces cinq rencontres recueillies, en leur temps, dans différentes publications. Qu'est-ce que filmer la danse ? Qu'est-ce que filmer la peinture ? Qu'est-ce que filmer le cinéma ? Qu'est-ce que filmer la littérature ? Les hypothèses avancées par ASL peuvent être drôles, sérieuses, imprévisibles ou audacieuses, elles sont, dans tous les cas, étonnamment fécondes. Si rapprocher Hitchcock d'Edgar Poe n'est plus d'une grande originalité, comparer Philippe Sollers et John Cassavetes est risqué, passer de Carolyn Carlson à Ushio Amagatsu relève du grand écart, faire dialoguer Artaud et Bazin ou Van Gogh et Mandela relève du tour de force. C'est dans cet espace ouvert que s'exerce et s'épanouit la pensée d'ASL. En ce sens Le Triboulet est un livre de correspondances. Un noeud ferroviaire, dirait ASL.
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Le visage porte la vie. Dans ses reliefs, ses mouvements, ses couleurs, il accueille et s'oppose, il donne et prend. Le lieu c'est Jérusalem. La ville s'impose dans sa géographie, précise et compliquée. Elle bouge et elle est immobile. Ces photographies articulent cette double géographie. Elles cherchent avec patience et curiosité à établir sa cohésion. On n'échappe pas à son visage et l'objectif du photographe n'échappe pas à Jérusalem. Les visages regardent la ville, avec ses certitudes et ses interrogations, ses convictions et ses doutes. Il ne contourne pas les obstacles. Il connaît les contrastes et les aspérités, les déchirures et les souffrances aussi.
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PARIS, 21 déc 1997 (AFP) - Une cinquantaine de familles se sont installées dans un immeuble de bureaux de 5.000 m2, 61 rue d'Avron, inoccupé depuis trois ans. Selon les élus communistes, " cette action rappelle avec force la situation dramatique de milliers de familles et d'individus privés du droit au logement ". [...]
Six ans après, une dizaine de familles vit toujours ici. Ce livre dresse le portrait de cet immeuble et de ses derniers occupants, attendant chaque jour depuis 1997 d'être relogés, redoutant chaque minute d'être expulsés. Portraits cachés, intimité respectée ; la mise en page du livre invite le lecteur à aller plus loin que la façade insalubre de l'immeuble et à ouvrir la porte à la rencontre de ses habitants.
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Abbey road ; Abbaye de Maubuisson, Val d'Oise
Anne Deguelle
- Filigranes
- 18 Novembre 2005
- 9782350460284
Ce livre présente le cheminement d'Anne Deguelle à travers des installations faisant appel à la lumière et aux projections tant photographique que vidéo qu'elle a pu déployer au cours de diverses expositions et événements depuis 10 ans. Elle met en évidence son intérêt pour les lieux et leur histoire faisant souvent appel aux documents et à l'archive mais aussi à son intérêt pour des domaines parallèles tels que la littérature ou l'astrophysique. La deuxième partie présente les oeuvres conçues pour l'abbaye de Maubuisson. L'eau, le ciel, le féminin sont les thèmes, en écho à la mémoire des lieux, ou s'entremêlent des bribes d'histoires dont elle nous révèle la poésie.
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Pavillons et lotissements incarnent le rêve de millions de Français et sont devenus en trente ans le mode d'habitat le plus répandu en France.
Pourtant, ils sont souvent considérés comme la plaie de l'architecture et peinent à proposer un modèle de socialité convaincant. De retour dans le pavillon de ses parents, Frédéric Ramade s'interroge avec eux sur les raisons qui ont transformé leur légitime "désir de maison" en "faillite architecturale". Pour porter cette critique, le film met en scène chacun des membres de ce foyer témoin dans leur intimité quotidienne, en mêlant fiction et documentaire.
Si le pavillon n'est pas une terre promise, il devient le temps du film, en partie grâce à l'intervention surnaturelle de Marcel Duchamp, une tribune jubilatoire où la famille se ressaisit d'une parole confisquée.
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Le Metropolitan Museum de Tokyo reste un lieu non seulement dévolu à la photographie contemporaine mais également à l'imagerie optique. Cette présentation, non exhaustive, tente de retranscrire toute l'activité foisonnante et prolifique de la culture japonaise en terme de multimédias et de supports numériques. Ce livre réunit le regard de plusieurs artistes autour du thème de l'intelligence artificielle. Cette importance croissante des technologies nouvelles et de la mécanisation à l'aube du XXIe l'homme et la machine. Suscitant fascination et rejet, cette coexistence avec ces nouveaux environnements robotisés permet ici d'en observer les interactions avec le quotidien.
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Photographe tchèque contemporain très productif des années 50 à l'oeuvre méconnue. " C'est lui qui, à force de concentration, a construit son livre, image après image. Là, un portrait de groupe. Ici, une scène de rue ou une tombe, un visage cadré serré, une Route Number One... Toujours le rayonnement de la rencontre, la confiance en l'autre, l'instant décisif du moment de grâce à plusieurs qui rappelle aux valeurs humanistes. Parfois, on sent que son oeil s'est exercé au contact de la peinture, des Velasquez, Goya, Rembrandt reproduits dans les magazines. Souvent, on se prend à rêver que l'on est embarqué dans un plan de cinéma de Milos Forman. C'est la vie comme elle va, douce ou amère, jamais nostalgique ou aigrie. " M. Jauffret
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Pascal Mirande créent des univers personnels fictionnels par l'élaboration de volumes et d'objets fabriqués (des navires, des avions, des architectures) photographiés ou dessinés. Il fabrique des objets, utilise des formats d'image qui s'inspirent parfois de la photographie du xxe siècle qu'il détourne pour mettre en scène des histoires qu'il aime inventer et raconter.
" J'ai fabriqué des machines volantes en brindilles, ficelle et papier dans l'esprit de Léonard de Vinci et des premiers avions. Les objets sont photographiés " en vol ", le flou donne au paysage l'apparence d'un décor. Le cadre, inspiré des daguerréotypes, théâtralise l'ensemble de l'image. P.M.
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coffret de la collection Afriphoto. Créer cette nouvelle collection découle d'une volonté de donner un espace d'expression à la créativité de photographes africains et originaires de ce continent ; donner à voir une photographie actuelle ou plus ancienne, révélatrice de visions très personnelles d'artistes sur leur monde, sur un continent trop souvent vu sous un seul angle. En quatre livrets par an, proposés sous forme de coffret, cette coédition avec Africultures offre un autre regard sur le continent africain.
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Ce coffret réunit 3 journaux photographiques : Le Journal de campagne, en Matheysine, Le Journal de Bretagne, Mané Braz et Le Journal de Bretagne, la caméra-jouet. Ces journaux explorent la géographie rêveuse de la montagne et de la campagne. Images peuplées d'animaux, de figures, d'objets, de végétaux ; images-poèmes qui sont autant d'énigmes que le photographe prélève sur ses territoires intimes. Il y a une jouissance combinatoire des lumières et des corps, des choses et des gestes, des détails anodins et du sacré qui contribue à faire de cette oeuvre un théâtre d'ombres, d'échos, de rencontres fortuites, la scène de rituels dont la signification se perd dans les souvenirs d'enfance.
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" Move 36 [Mouvement 36] fait référence au mouvement spectaculaire et déterminant qu'a effectué l'ordinateur Deep Blue contre le champion du monde d'échecs Gary Kasparov en 1997. On peut définir cette rencontre comme un match entre le plus grand joueur d'échecs qui ait jamais vécu et le plus grand joueur d'échec qui n'ait jamais vécu. Ce qui est vraiment remarquable dans cet évènement, c'est que pour la première fois dans l'histoire une machine battait un humain aux échecs. L'idée de doter des machines de certaines des capacités cognitives de l'homme remonte au moins au XVIIIe siècle. L'"automate" joueur d'échecs [du baron Kempelen] a alors défait plusieurs humains et donné au public l'illusion qu'il était conscient. Beaucoup de gens ont commencé à douter que ce soit une machine. [...] " D.R.
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" Je tente de créer un laboratoire où sont explorés plusieurs territoires en mouvement reliés au monde des fluides par le biais de la vidéo, du son, de la photographie et de l'écriture. Ce laboratoire vivant s'élabore sous une forme scénaristique en développant deux tendances de création : le ludique et le sombre. Il fonctionne comme la découverte d'une lanterne magique, un prolongement à la fois doux et terrifiant de l'enfance - maintenue dans une logique de propulsion. Imprégnée par les cultures alternatives musicales et les genres cinématographiques, je propose à travers la question du regard, de la perception et de l'hypnose, différentes expériences mettant en conflit des images créées sous le signe de l'organique (intérieur) et du plastique (extérieur). " R.C.
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Catherine Poncin poursuit une recherche photographique et plastique qu'elle nomme "De l'Image, Par l'Image". C'est à partir d'images qui existent déjà, telles que des photographies trouvées dans des albums de famille, dans la presse presse, que s'élabore sa démarche. Par indices prélevés et par l'évocation qu'ils lui suggèrent, elle construit un parcours fictionnel d'une mémoire.
Des textes sur Alger relèvent bien d'une écriture du réel, pas nécessairement pour décrire une ville... mais dans la vérité d'un groupe d'élèves qui l'abordent avec leurs sensations, leurs angoisses, leurs révoltes, leurs pudeurs et leurs espoirs. Longue et riche gamme de sentiments exprimés naïvement ou douloureusement, spontanés ou réfléchis avec parfois des fulgurances de style ou d'invention littéraire.
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Christophe Beauregard néglige les cicatrices et autres clichés de " l'avant après ", et photographie une série de visages anonymes, tous chirurgicalement retouchés. Désormais en paix avec eux-mêmes, ces individus ont malgré tout commencé un subtil et lent brouillage des identités et des genres...
Ces photographies sont accompagnées des textes de Nicolas Thély, critique et maître de conférences à Paris 1, et de Vladimir Mitz, chirurgien plasticien, qui dévoilent leur propre vision " esthétique ".
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" L'histoire des Harkis, cinquante ans après le début de la guerre d'Algérie, émerge à peine à notre conscience. A l'occasion de cet anniversaire, j'ai souhaité questionner, d'une génération à l'autre, d'un individu à l'autre, l'appartenance identitaire au sein de cette " communauté de destin ".
Il a fallu écouter les gens, visiter les lieux, s'imprégner d'une histoire complexe et délicate. Puis donner à voir et à entendre aussi sobrement que possible.
Deux séries se font écho. J'ai demandé à des femmes et des hommes d'âges et d'horizons variés de poser face à l'appareil, en simples témoins de leur appartenance. J'ai photographié les camps où nombre d'entre eux ont transité ou séjourné à leur arrivée en France, et qui constituent, aujourd'hui encore, les repères d'une mémoire collective.
Des paroles accompagnent ces images, extraites des entretiens que j'ai menés. Parfois redondantes, parfois contradictoires, elles évoquent les parcours et les sentiments de ces personnes unies par l'Histoire, renvoyant aux questions fondamentales que constituent la mémoire, l'identité, et la transmission.
" Harkis à vie ? " a été présenté pour la première fois au camp Joffre de Rivesaltes, dans le cadre des Journées du Patrimoine 2005, sous la forme d'une installation visuelle et sonore. Cette installation in situ a marqué l'aboutissement du travail en lui donnant toute sa résonance ". Julien Chapsal