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Citadelles & Mazenod
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Datée de plus de 35 000 ans, la grotte Chauvet (Ardèche) est la plus ancienne des grottes ornées connues en Europe. Son état de conservation exceptionnel permet d'admirer des fresques pariétales d'une envergure impressionnante et d'une rare beauté qui lui valent d'être considérée comme le premier chef-d'oeuvre de l'humanité.
La vaste cavité (8500 m2) renferme un millier de traces humaines et animales dont 500 dessins noirs, rouges et gravés, d'animaux (mamouths, ours, loups, chevaux, lions des cavernes, rhinocéros, bisons, aurochs ...) mais aussi des signes - ponctuations, tracés digitaux -, et de nombreuses mains en positif et négatif.Des empreintes animales et humaines ont également été mises au jour ainsi que des ossements,des silex, des traces de foyers. Autant de vestiges relatant la vie symbolique des chasseurs-cueilleurs de l'époque aurignacienne qui ont investi cet espace. Ils révèlent d'étonnantes découvertes sur nos ancêtres Homo sapiens ; leur étonannte capacité d'adaptation à l'environnement, leurs relations au monde animal, des factultés d'invention et d'imagination tout à fait comparables aux nôtres.
Des données scientifiques (datation, topographie, relvés, modélisations 3D ...) à l'interprétation anthropologique, cette étude actualisée offre au lecteur une immersion passionnante dans le monde paléolithique. -
LE LIVRE Okakura rédigea Le Livre du thé en 1906 en anglais afin de transmettre aux Occidentaux l'atmosphère et l'esprit mêmes de la cérémonie du thé (cha no y ) et de la voie du thé (chado), considérée comme un mode de vie à part entière. Pour souligner la dimension religieuse de la voie du thé, Okakura parle aussi de « théisme » et de « culte du thé » - sa vision s'enracinant dans les valeurs religieuses du bouddhisme, du taoïsme et du confucianisme. Une petite chose, comme boire une tasse de thé, obéit ainsi à un rituel précis et devient une intense communion spirituelle, en même temps qu'une expérience esthétique : l'écoute de la voie intérieure est enchevêtrée de peinture et de calligraphie, de poésie, de philosophie, d'art céramique et d'art floral.
En 1930, les Bibliophiles du Faubourg publièrent Le Livre du thé dans une admirable édition comprenant la traduction du critique d'art et poète Gabriel Mourey (1865-1943), une préface de Thomas Raucat et des aquarelles de J. A. Tohno. Cet ouvrage est le fac- similé de l'exemplaire n° 94 imprimé pour M. Henri Ullmann. -
Le shâhnâmè de Shah Tahmasp : le livre des rois
Sheila r. Canby
- Citadelles & Mazenod
- 15 Septembre 2021
- 9782850888823
Rédigé au XIe siècle par le célèbre poète perse Ferdowski, le Shâhnâmè, autrement dit Le Livre des Rois, raconte en 50 000 vers l'histoire légendaire de l'ancien royaume d'Iran, de ses origines mythiques à la conquête arabe en 651 après J.C. Cette vaste épopée littéraire donna lieu à de nombreuses éditions, la plus splendide étant celle exécutée à Tabriz pour Shah Tahmasp, qui gouverna l'Iran de 1524 à 1576. D'une exécution remarquable, ses miniatures alliant la finesse de la calligraphie et du dessin à l'art du coloris sont considérés comme l'un des plus grands manuscrits enluminés au monde. Ses 258 folios illustrés, désormais dispersés entre des collections publiques et privés de l'Amérique du Nord, de l'Europe et du Moyen-Orient, sont ici pour la première fois rassemblés en un seul volume et reproduits avec un soin extrême (cinquième couleur or incluse).
Ces planches sont précédées des textes de Sheila R.Canby qui offrent une introduction passionannte et aisément accessible à cet ensemble monumental. En fin d'ouvrage, des légendes commentées et une liste illustrée des principaux personnages permettent au lecteur de suivre au plus près les épisodes mouvementés de ce captivant récit en images. -
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Écrire la mer ; de l'Antiquité à nos jours
Daniel Bergez
- Citadelles & Mazenod
- Littérature Illustrée
- 3 Juin 2020
- 9782850888250
La mer est ton miroir, écrivait Baudelaire dans l'un des poèmes les plus connus des Fleurs du mal. De l'Antiquité jusqu'à nos jours, la mer a passionné les hommes et inspiré les plus grands artistes et écrivains. Elle offre le mystère d'une profondeur abyssale et d'une surface apparemment infinie, où se déploient les magnifiques ou terrifiants spectacles de la nature. Elle ryhtme aussi l'existence des gens de mer, capitaines ou marins, corsaires ou pêcheurs, passagers enthousiastes ou méditatifs, tous pris par l'ivresse du départ. La mer est un espace d'explorations et d'aventures, riche d'un imaginaire inépuisable qui n'a cessé de susciter les oeuvres les plus admirables.
Principe de vie et de mort, origine du monde liée à la naissance de Vénus ou puissance terrifiante placée sous le pouvoir de Neptune, la mer est un espace d'explorations et d'aventures, riche d'un imaginaire inépuisable qui n'a cessé de susciter les oeuvres les plus admirables. -
Le livreLes animaux occupaient une place centrale dans la société médiévale. Ce livre propose de visualiser cette présence animale au Moyen Âge à travers les représentations que l'on en trouve dans l'enluminure.
La richesse matérielle, ornementale et iconographique de ce mode d'expression artistique en fait le témoin privilégié de son époque dont il est également emblématique entre tous les arts.
Ce livre est richement illustré de plus de six cents reproductions d'enluminures peintes durant tout le Moyen Âge dans sa plus large acception (du IVe au début du XVIe siècle). Nombre d'entre elles qui sont encore inédites ou très peu connues en dehors du cercle des spécialistes, se verront ainsi mises en lumière et portées à la connaissance d'un plus grand nombre d'amateurs. Ces derniers trouveront dans cet ouvrage de nouvelles clefs de lecture du bestiaire de l'art médiéval, comme de la vision du monde qu'il exprime. -
Le livre des merveilles : les voyages du chevalier Jean de Mandeville
Eberhard König, Dieter Röschel, Gariele Bartz
- Citadelles & Mazenod
- Coup De Coeur
- 14 Septembre 2022
- 9782850888939
Le Livre des merveilles relate les aventures - réelles ou supposées - de Jean de Mandeville. Personnage nimbé de mystère, il aurait effectué un voyage en Terre Sainte, en Égypte et en Chine à partir de l'an 1322. Revenu en Europe en 1356, après les ravages provoqués par la Peste noire, il s'éteint à Liège en 1372.
Célèbre au Moyen Âge, cette épopée nous entraîne dans les lieux saints de la chrétienté au Proche-Orient (Constantinople, Jérusalem, Babylone, etc.), aux confins de l'Afrique et de l'Asie, jusqu'au Paradis terrestre. Loin de se cantonner au récit de voyage, l'auteur fait également la part belle aux connaissances savantes en offrant des réflexions sur la forme et l'étendue de la Terre. C'est sa croyance en la rotondité terrestre et la possibilité de la circumnavigation qui poussera Christophe Colomb à tenter d'atteindre les Indes par l'Ouest.
Mêlant religion chrétienne et croyances régionales, les merveilles se succèdent, toutes plus incroyables les unes que les autres : serpents du mont Etna dévorant les enfants nés hors mariage ; moeurs guerrières des Amazones ; malades pendus aux arbres sur l'île de Champa ou encore divers épisodes de la vie du Grand Khan.
Manuscrit de prestige, cet exemplaire conservé à la Bibliothèque nationale de France a été commandé par Jean sans Peur et offert au duc de Berry pour le Nouvel An 1413. Il appartiendra ensuite à Jacques d'Armagnac, l'arrière-petit-fils de Jean de Berry. Réalisées par le maître de la Mazarine et pour une moindre part par celui de Bedford, la fraîcheur et l'originalité de ses enluminures sont un témoignage notable de la création artistique en France au tournant de l'an 1400. -
Le roman d'Alexandre
Angelica Rieger
- Citadelles & Mazenod
- Coup De Coeur
- 22 Septembre 2021
- 9782850888786
L'histoire d'Alexandre le Grand, figure incontournable de l'Antiquité, n'a eu de cesse de nourrir les imaginaires. Chef de guerre invincible, modèle de vertu et de courage, qui conquit toute l'Asie, de la Grèce à l'Indus, le roi de Macédoine a inspiré aux auteurs médiévaux de nombreux récits légendaires. Le Roman d'Alexandre ici présenté, manuscrit enluminé daté probablement de la fin du XIIIe-début du XIVe siècle et conservé à Berlin, est l'une des plus remarquables réalisations relatant les aventures mythiques du valeureux roi-chevalier.
Depuis sa naissance mythique à Pella, son éducation par le grand Aristote et ses campagnes militaires jusqu'à sa mort mystérieuse à Babylone, la centaire de miniatures qui accompagnent ce roman en prose invitent le lecteur à marcher dans les pas du conquérant. La chronique fabuleuse de sa vie est magnifiquement servie par ces pages hautes en couleur où se déploient la créativité narrative et l'inventivité graphique des enlumineurs. Qu'il s'agisse de représenter des scènes épiques de batailles, la faune exotique d'Égypte, de Perse et d'Inde, un bestiaire de créatures surnaturelles ou des épisodes fantastiques telles que l'exploration sous-marine d'Alexandre dans un tonneau, la mise en images révèle l'aura exceptionnelle de celui qui fut sans conteste le personnage héroïque le plus populaire du Moyen Âge. -
L'enseigne ; une histoire visuelle et matérielle
Collectif
- Citadelles & Mazenod
- 7 Octobre 2020
- 9782850888441
Les enseignes commerciales, omniprésentes dans l'espace urbain, sont des objets peu considérés. Signes d'une société capitaliste, souvent jugées d'un goût douteux, dénoncées pour leur agressivité publicitaire, les enseignes font mauvais genre. Et pourtant, elles sont partie intégrante de l'environnement visuel de générations de passants.
Cet ouvrage propose de retracer l'histoire de l'enseigne à une époque charnière de son histoire, des années 1850 à l'entre-deux-guerres. Ces années voient, en effet, l'enseigne traditionnelle concurrencée par la lettre, le logo, la marque, et invitent à s'interroger sur ce que cet objet indique de l'évolution de notre rapport aux images.
Le livre vise à mettre en lumière de nouvelles approches qui touchent à l'histoire de la peinture, de l'architecture, des arts décoratifs et du design, du graphisme et de la typographie, de la photographie, mais aussi à l'histoire sociale, urbaine, commerciale et publicitaire. -
L'art de l'Espagne et du Portugal
Patrick Le roux, Benito Navarette Prieto, Michel Zimmermann, Georges Baudot, Dominique Clévenot
- Citadelles & Mazenod
- 25 Octobre 2000
- 9782850880766
Au sein d'une histoire occidentale faisant la part belle à l'Italie ou à la France, la péninsule Ibérique reste ignorée de beaucoup, cachée par les préjugés et les clichés. La connaissance de l'Espagne et du Portugal marque sans conteste une nette défaillance. L'apparente unité géographique de ces deux pays est contredite par la diversité des paysages, des cultures, des langues, et des contacts très vite noués avec le bassin méditerranéen ou au-delà de l'Océan. Tout ou presque demeure à (re)faire dans notre manière d'envisager l'histoire de l'art espagnol et portugais, à l'heure des régionalisations et des autonomies, mais aussi à l'heure de la mondialisation.
A l'éblouissant catalogue des merveilles créées et conservées par ces pays, il faut ajouter le sentiment profond d'une diversité de très longue date, d'un berceau d'idées originales émises grâce à l'héritage d'autres courants, nés de liens des plus privilégiés entre l'Occident, l'Orient, et le Nouveau monde.
Pour toutes ces raisons, ce volume est essentiel. Le panorama couvert par les auteurs donne de cet art une approche et une analyse sans aucun équivalent. Plus de vingt siècles de créations y sont présentés, commentés, analysés. De la forte présence romaine (l'Espagne donna à Rome plusieurs de ses empereurs) à l'apparition de génies aussi différents que Greco ou Gaudi, aucun aspect n'est oublié. Art des Ibères, trésors des Wisigoths, art sacré de l'époque romane, arts musulman et mozarabe, grand art gothique à travers lequel Espagnols et Portugais sont partie prenante du style gothique international, beauté incomparable des miniatures, art mudéjar, art manuélin, austérité des grands palais royaux tel l'Escorial, mais aussi art baroque échevelé de Braga, Coimbra, ou Saint-Jacques-de-Compostelle, art colonial, art du XIXe siècle où les régionalismes donnent à entendre leur voix forte... La liste est infinie, et l'on doit aussi y inclure tous les grands noms qui ont fait la peinture occidentale : Vélasquez, Murillo, Zurbaran ou Goya, mais aussi Picasso ou Miró, qui créeront le XXe siècle international, traité dans L'art du XXe siècle. L'iconographie sélectionnée conduit le lecteur au-delà des Pyrénées, pour un voyage à travers le temps. -
La première édition de cet ouvrage remonte à 1983.
Vingt ans après, alain erlande-brandenburg a souhaité réécrire totalement son texte, prenant en compte les nombreuses études qui ont bouleversé la vision de la période gothique dans l'histoire de l'art. ce choix impliquait de revoir et d'augmenter également l'iconographie du livre afin de lui donner un éclat et une unité que la technique ne permettait pas auparavant. l'univers gothique ne peut plus aujourd'hui se définir ni par la voûte d'ogives ni comme une évolution formelle de l'art roman ou une opposition avec la renaissance.
La réalité est plus complexe: ses balbutiements sont contemporains des chefs-d'oeuvre romans, ses derniers feux accompagnent l'essor renaissant, la coexistence couvrant plus d'un siècle. fauteur adopte ici l'attitude des historiens des civilisations sans écrit pour comprendre - à travers l'image le sens profond du message. cette démarche est d'autant plus justifiée que la création gothique est l'expression la plus aboutie de la puissance de l'image: jamais elle n'a été aussi présente pour exprimer la foi, pour donner du plaisir à l'oeil.
L'art gothique forme un tout, animé par le mouvement permanent de la pensée, de la vie, des êtres humains, et ne peut s'analyser qu'en envisageant ses diverses composantes: architecture, sculpture, peinture, objets précieux. cet art n'est pas statique, mais traversé de découvertes fulgurantes et d'échappées qui l'enrichissent. giotto est un "gothique " mais, comme picasso, son génie fait éclater les cadres de son temps.
Cet ouvrage propose donc un panorama du monde gothique selon une nouvelle articulation. il met en évidence ses moments clés - le style 1200, l'art rayonnant, le style flamboyant - en abordant chacun d'entre eux par domaine et en soulignant la diversité au sein des régions. la clarté d'exposition s'ajoute à un autre avantage: la mise en valeur de contrastes violents dans une même période. ainsi, derrière ce tableau se perçoit la réalité humaine, celle des êtres qui ont participé à la grande aventure de la création.
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L'Art du 20ème siècle T02 1939-2002 - (relié)
Daniel Soutif
- Citadelles & Mazenod
- 26 Octobre 2005
- 9782850880841
Désormais, nous pouvons apprécier les lignes de force de l'art contemporain ; les auteurs donnent une vision unique de cet art qui séduit et parfois « dérange », mais qui pose toujours des questions essentielles sur notre société. Peinture, sculpture, installations, photographie, vidéo, architecture, graphisme ou design, pas un domaine ne manque. Daniel Soutif, ancien directeur du développement culturel du centre Pompidou, actuellement directeur d'un centre pour l'art contemporain en Toscane, et son équipe de brillants spécialistes ont une connaissance exceptionnelle des ateliers d'artistes, des musées, des foires internationales et des galeries. Grâce à eux, cet ouvrage est aussi actuel qu'original.
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L'Asie du Sud-Est s'étend entre l'Inde et l'Extrême-Orient. Dans sa partie continentale, cette immense région comprend les pays de la péninsule indochinoise : Vietnam, Laos et Cambodge, ainsi que Birmanie et Thaïlande, et dans sa partie maritime, la péninsule malaise, l'archipel indonésien et les Philippines. À l'heure de l'indépendance regagnée, ces nations redécouvrent leur passé culturel, mais elles trouvent également une force dans leur identité asiatique commune, face aux géants que sont l'Inde, la Chine et le Japon. Quarante ans de guerres internationales et civiles ont empêché d'y accéder. Le travail des chercheurs s'en est trouvé singulièrement freiné. La paix retrouvée leur a permis de retourner sur les sites et dans les musées, afin de poursuivre leurs recherches.
En dépit de la profonde originalité et de la qualité artistique exceptionnelle des oeuvres et des sites, de Pagan à Angkor ou Borobudur, aucune synthèse n'avait été publiée depuis des décennies. Pendant trois ans, les auteurs et l'éditeur ont réalisé un travail exceptionnel, jamais mené jusqu'alors : localisation des oeuvres, disséminées dans des sites artistiques bouleversés par des années de guerres et de pillages, collecte des documents photographiques, et prises de vue originales sur tous les grands sites, recherche et synthèse des informations les plus à jour sur des civilisations qui font un trait d'union entre l'Inde et la Chine.
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Les arts de l'Asie Centrale
Pierre Chuvin, Edouard Rtveladze, Veronique Schiltz, Marianne Yaldiz, Gilles Béguin, Marthe Bernus-Taylor
- Citadelles & Mazenod
- 3 Novembre 1999
- 9782850880742
A l'origine de ce livre, une conquête parmi tant d'autres : Alexandre le Grand occupait il y a 2300 ans la Bactriane, province occidentale d'Asie centrale. La réalité humaine de ces régions, carrefour des routes de la Soie, fit éclore un commerce d'une richesse inouïe : or, lapis-lazuli, chevaux ou moutons, mais aussi soie ou coton... Ce livre part à la redécouverte d'un monde aux dimensions d'un continent, de l'Iran à la Chine, entre les déserts et les steppes au nord et la barrière des Himalayas, au sud. Il recrée l'unité d'un ensemble divisé mais désormais mieux connu.
Ces civilisations charnières entre Orient et Occident sont en effet partagées entre des pays aux frontières souvent artificielles : les cultures se sont ici succédé ou côtoyées dans ce creuset au rythme de trois grandes étapes. Antiquité où, sur fond d'affrontements et de symbiose, émergent des empires méconnus. L'essor du bouddhisme marque une période de transition : proclamé religion officielle du Tibet en 779, sous sa forme lamaïque, il est aussi adopté par la Mongolie. Enfin, la conquête arabe conduisit l'Islam au coeur de l'Asie : ce fut l'apogée de l'Asie centrale, symbolisé par les noms magiques de Samarcande et Boukhara.
Le lecteur les retrouvera au fil de ces pages, avec bien d'autres : Lhassa, Kachgar, mais aussi les personnalités flamboyantes de Gengis Khan ou Tamerlan, les figures sereines des savants et des artistes. La stupéfiante beauté de l'iconographie, souvent inédite, entraînera le lecteur vers un long voyage, à une altitude aussi haute que l'homme peut atteindre. -
Venise est l'une des destinations touristiques les plus fréquentées au monde, mais peu de personnes peuvent affirmer connaître dans les moindres détails l'immense richesse de son patrimoine, qui cache des trésors inattendus en dehors des chemins rebattus par les promeneurs. Marcher dans Venise, traverser les campi et entrer dans les églises qui les dominent est une expérience qui, même le choc de la découverte passé, provoque un sentiment d'émerveillement toujours nouveau. LE CHRIST : REGARDS VÉNITIENS raconte la vie du Christ à travers une centaine d'oeuvres d'art - des mosaïques médiévales aux grands tableaux renaissants et baroques - conservées dans les églises vénitiennes, des plus fameuses aux moins connues. Chaque oeuvre est accompagnée d'un commentaire historique et iconographique, et d'un texte de la tradition chrétienne - versets de la Bible, textes des Pères de l'Église, oraisons liturgiques, ou chants de dévotion populaire - qui propose un temps de réflexion.
Sept étapes en constituent le sommaire : Annonciation, Nativité, Prédications, Passion, Mort, Résurrection et Gloire. Chacune d'entre elles s'ouvre sur un détail de la Pala d'Oro, chef-d'oeuvre emblématique de l'art de Venise conservé dans la basilique Saint-Marc. Ensuite, se succèdent les oeuvres des plus grands peintres, de Tintoret à Tiepolo, de Bellini à Carpaccio, de Véronèse à Vivarini, dans une galerie d'images extraordinaires. Le parcours qui en résulte, à travers la ville et ses églises, met en valeur nombre d'aspects peu connus de l'histoire civile, politique et religieuse de Venise. -
Peindre les grands récits de la Bible est un défi. Et pourtant, ses histoires captivantes, cruelles ou plaisantes, ont inspiré un ensemble de chefs-d'oeuvre dont n'étaient pas absentes les préoccupations de l'époque. Héritier d'une double tradition chrétienne et païenne, l'homme de la Renaissance a rêvé éperdument du Paradis terrestre. Qu'ils étaient beaux Adam et Ève avant le péché ! Voyons-nous aujourd'hui les plus grands épisodes de la Bible autrement que par les yeux de Carpaccio si sages, d'un Cranach provoquant et d'un Dürer apaisant, du Titien par qui tout flambe, de Véronèse par qui tout s'envole dans un éclat de couleurs, de Vasari aux scrupuleuses évocations, de Jérôme Bosch encore amusé de ses facéties désespérées, de Patinir qui prêche la sérénité, de Mantegna que ne rebute pas la violence, de Michel-Ange qui tend à l'homme la main de Dieu, de Pieter Brueghel dont la discrétion provocatrice inquiète, de Van Eyck ou de Raphaël qui invitent au recueillement ? Et de tant d'autres.
Les artistes des XIVe au XVIe siècle ont repensé le christianisme en introduisant des valeurs considérées jusque-là avec suspicion, ne craignant pas de décrire avec talent et malice les errances de leur temps et la promesse d'un nouvel âge d'or quand ils en trouvaient l'écho dans les grands textes fondateurs de leur foi. Voici le meurtre d'Abel, celui d'Holopherne et celui de Jean-Baptiste, l'ivresse de Noé et l'orgueil des constructeurs de la tour de Babel, les scènes incestueuses de Loth et de ses filles, les rudes combats de Samson et la trahison de Dalila, les regards concupiscents de David qui contemple Bethsabée au bain, la naissance à Bethléem, l'enseignement de Jésus, les miracles et les paraboles, la mort et la Résurrection du Christ, l'Apocalypse de la fin des temps. Voici aussi l'histoire du peuple de Dieu, déraciné, persécuté, meurtri, qui gagne enfin la Terre promise par son Seigneur. Voici enfin les justes de la Bible et les rois d'Israël, les saintes femmes en prière et les anges musiciens, les prophètes de l'Ancien Testament et les apôtres de Jésus.Transposition immédiatement lisible d'une histoire, ou plutôt d'histoires, celle de Dieu, mais aussi celle de son peuple élu, celle du Christ pendant sa vie terrestre et celle de l'Église dans ses premiers temps.
À la Renaissance, on voit l'irruption des valeurs profanes dans l'art religieux. La vie terrestre est ainsi réhabilitée et le corps humain, jusqu'alors méprisé, se trouve exalté par l'art. Il est apparu aux hommes de la Renaissance « comme la pointe avancée de la splendeur divine dans la nature », aucune autre apparence sensible n'étant aussi apte à nous donner la révélation de la beauté : il résume l'harmonie du monde.
Cet ouvrage rend magnifiquement compte de cette harmonie, grâce aux multiples chefs d'oeuvre reproduits, inspirés par le texte le plus célèbre qui soit.
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Cette prestigieuse édition illustrée de la Bible (dans sa récente traduction de 1998, réalisée par l'École biblique de Jérusalem) réunit les plus belles enluminures inspirées des Écritures, du VIe au XIIe siècle. Conservées dans les réserves des bibliothèques du monde entier, dont la consultation est limitée aux conservateurs et aux chercheurs, elles sont inconnues du public.
Le programme iconographique a été établi par Gabrielle Sed-Rajna, spécialiste de renommée internationale des manuscrits médiévaux. Associer ces belles peintures au texte biblique qui les a suscitées, c'est révéler au lecteur d'aujourd'hui de quelle manière ces textes sacrés étaient lus et compris durant les siècles de formation et d'épanouissement de l'art chrétien.
Elles font découvrir au lecteur le parcours historique de l'art du Livre : depuis les témoignages de l'Antiquité tardive, à travers les chefs-d'oeuvre de l'art byzantin, d'Espagne, de l'école anglo-saxonne jusqu'à la grande floraison de l'enluminure sous le mécénat des empereurs carolingiens et ottoniens. Le parcours s'achève avec les merveilleuses représentations des Bibles romanes au XIIe siècle. Peu connues, ces peintures révèlent une majesté, un sentiment de grandeur, un sens du sacré qui seront peu à peu étouffés au cours des siècles suivants par la narration historiée.
Grâce aux soins exceptionnels apportés à sa production, cette Bible restitue plus beaux exemples de l'enluminure du Haut Moyen-Âge dans leur splendeur originale.
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L'an Mil inspire la terreur et pourtant, la création artistique, elle, s'enrichit d'un courant rude, abrupt, original. Entre l'Antiquité et l'art roman, un temps fort de l'histoire de notre civilisation occidentale.
De la fin de l'empire romain à l'art roman, c'est une période troublée, incertaine, longtemps qualifiée de barbare. Agitée par des vagues successives d'invasions venues du nord et de l'est (des Vikings aux Germains, des Francs au Wisigoths et aux Celtes), cette époque réussit néanmoins à être d'une étonnante richesse artistique. C'est d'elle que date la véritable naissance de l'Occident. pas d'unité de lieux ni de style, mais de multiples foyers de création où se rencontrent paganisme et christianisme. Cette confrontation donne lieu à un renouvellement de l'architecture, de la mosaïque, de la fresque, de l'orfèvrerie, et à une école de manuscrits riches et variés.
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Au tournant de deux siècles, et à l'heure des bilans, L'art du XXe siècle étudie l'art de la première moitié de ce siècle, de l'Exposition Universelle de 1900 à la déclaration de guerre de 1939.
C'est dans ces années 1900 que l'art occidental bascule : le symbolisme et l'Art nouveau s'effacent, Gauguin et Cézanne meurent, laissant la place à une nouvelle génération qui donne naissance au primitivisme, au fauvisme, au cubisme ou à l'abstraction. La Grande Guerre bouleverse ces données, signant la mort de l'homme et la mort de l'art. Au moment où le krach de 1929 met à bas l'économie mondiale, apparaît la modernité, entre nostalgie et utopie. À travers une forte internationalisation, les avant-gardes se développent jusqu'à l'abîme de 1939, sous l'oeil des totalitarismes naissants.
La conception originale de ce livre rend compte des bouillonnements artistiques de notre siècle, dans toute leur diversité. Après une lecture trop strictement moderniste dans les années 70, les chercheurs ont désormais une vue plus large et plus ouverte sur la création, en dehors des modes et des courants : les avant-gardes sont réévaluées et des mouvements essentiels reprennent leur place au sein de l'histoire de l'art.
Selon un déroulement chronologique, chaque auteur traite d'une période, dont tous les arts sont étudiés de front. Ainsi, leurs textes donnent de manière claire tous les éléments que l'amateur se doit de connaître sur la naissance de l'art contemporain.
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C'est une magistrale synthèse que nous propose l'ouvrage de Marcel Durliat. Refusant de le passer au crible d'une théorie exclusive et réductrice comme de ramener son origine à une perspective unique, distinguant au contraire trois foyers différents qui vont animer sa diversité - art roman méridional, source ottonienne, art du nord de la France -, cernant en même temps au plus près sa définition en n'abordant que l'art strictement religieux, délimitant de façon plus rigoureuse sa durée (XIe et XIIe siècles) dégageant enfin de façon neuve l'interaction entre l'oeuvre et la société, c'est à une vision renouvelée de l'art roman que nous invite l'auteur.??
Avec ses admirables illustrations en couleurs augmentées de 120 illustrations dans cette édition remise à jour, et son exceptionnelle documentation, ce texte, se déployant comme une symphonie magistrale, donne de l'art roman l'image la plus exhaustive.
Par sa remise à jour très importante, et son élargissement à l'Europe (spécialement l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne), cet ouvrage restera sans rival et assurément encore la référence en la matière.
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Poèmes de Thomas Gray illustrés par William Blake
Thomas Gray
- Citadelles & Mazenod
- 15 Novembre 2017
- 9782850887468
Variées en style, audacieuses et imaginatives, ces illustrations furent commandées aux alentours de 1797 par un ami de Blake, le sculpteur John Flaxman, pour en faire cadeau à son épouse, Ann. Ces aquarelles sont remarquables par leur diversité d'atmosphère et de couleur, et par leur interprétation raffinée des poèmes. Cet éventail reflète la diversité des poèmes eux-mêmes - épopées, satires, odes et le plus célèbre, "Élégie écrite dans un cimetière de campagne". Certains incitèrent Blake à faire preuve d'un humour ludique ; d'autres sont habités par des images dramatiques ; d'autres encore lui inspirèrent des scènes délicates et paisibles.
Notre fac-similé reproduit fidèlement les 116 aquarelles originales, qui se trouvent aujourd'hui au Yale Center for British Art. Présenté ici dans un volume séparé, le compte-rendu d'Irène Tayler, spécialiste de cette oeuvre, nous dévoile comment les illustrations furent produites et nous fait partager l'interprétation des poèmes par Blake. Ce volume comporte aussi la traduction française des poèmes de Blake.
Lorsque Thomas Gray (1716-1771) publia ses deux odes pindariques en 1757, il fut salué comme étant le plus grand poète vivant en Angleterre. Aujourd'hui, il est considéré comme un précurseur du romantisme. Son "Élégie écrite dans un cimetière de campagne" se place parmi les poèmes les plus appréciés et les plus cités en langue anglaise.
Peut-être le plus grand, sans aucun doute le plus singulier de tous les artistes romantiques, William Blake (1757-1827) a gravé 1200 illustrations pour accompagner les travaux d'autres écrivains. Les aquarelles créées pour les poèmes de Thomas Gray font partie de ses plus importantes réalisations.
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Suzhou, l'âge d'or d'une cité chinoise
Jingsha Chen, Yang Xu
- Citadelles & Mazenod
- 28 Septembre 2016
- 9782850886881
En 1759, l'artiste Xu Yang peint un panorama, sur un rouleau de soie de plus de douze mètres de long, représentant la cité de Suzhou. Il y représente 4 600 figures humaines, 1 000 maisons, 40 ponts, 300 bateaux, etc. L'oeuvre est ici reproduite en intégralité sous forme de dépliant à l'échelle 10:12, accompagnée d'un cahier de commentaires relié à la chinoise.
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Des Balkans aux îles britanniques, les Celtes ont étendu leur civilisation sur l'Europe entière. Si ses premières traces se décèlent près d'un demi millénaire plus tôt, c'est du Ve siècle au Ier siècle avant notre ère qu'elle connaîtra son apogée. À l'origine, ce sont des peuples dirigés par des princes audacieux de Suisse, de Bourgogne, d'Allemagne, amoureux d'or, de vin et de conquêtes, qui vont chercher leurs richesses chez leurs adversaires ; ils lancent ensuite des attaques jusqu'en Italie ou en Grèce ; les Romains se souviendront longtemps du sac de Rome en 386 avant notre ère.
Après une brève période, où ils se sont stabilisés dans le bassin parisien, en Rhénanie ou en Bohème, ils repartent jusqu'aux Balkans, ou à Delphes, et vers le Nord, jusqu'aux îles britanniques. Aux IIe et Ier siècles, leur territoire ne fera que se réduire, sous la pression des armées romaines. Vercingétorix en sera l'un des derniers symboles en Gaule.
C'est en Irlande que leur culture survivra le plus longtemps, en alimentant le christianisme naissant de ses formes et de ses traditions. Pendant près d'un millénaire, les Celtes se révèleront comme d'immenses artistes, maniant le fer, l'or et tous les métaux comme aucun autre peuple de l'époque. Depuis maintenant deux siècles, on retrouve leurs trésors grâce à d'incessantes fouilles et études.
Conservateur et organisatrice de plusieurs expositions consacrées aux Celtes, Christiane Éluère fait revivre cette épopée de manière vivante et fracassante.
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L'art flamand et hollandais. 1520-1914
Da Costa Kaufmann
- Citadelles & Mazenod
- 23 Octobre 2002
- 9782850884320
De bruegel l'ancien à vermeer, rubens, rembrandt ou frans hals, comme de van gogh, mondrian à khnopff ou ensor, la peinture flamande, wallone et hollandaise occupe une place primordiale : elle lui est donc réservée dans ce volume, qui débute en 1520.
Pourtant, l'architecture, avec les célèbres maisons étroites, toutes de briques, d'amsterdam ou d'anvers, jusqu'aux compositions d'horta, n'est pas en reste. la part belle est aussi donnée aux faïences de delft, aux cabinets hollandais du xviie siècle, au mobilier de van de velde, etc.
Cette culture est le fruit de deux nations, dont l'histoire fut d'abord commune. avec la naissance de la belgique, au xixe siècle, les " pays-bas " de charles quint se scindèrent en deux nations ; l'histoire de l'art suivit alors l'histoire politique en distinguant la " terre de rembrandt " de celle " de rubens ".
Les artistes et les oeuvres circulaient de l'une à l'autre, dépassant souvent ces frontières pour s'enrichir d'influences étrangères. ainsi, le renouveau des formes amorcé en italie à la renaissance se reflétait dans l'art des néerlandais des xvie et xviie siècles tandis qu'eux-mêmes, admirés dans la péninsule comme en espagne et jusqu'en amérique latine, influencèrent les arts anglais, scandinave et allemand.
Anvers, puis amsterdam, bruxelles, malines furent de grands foyers artistiques. l'opulence s'y traduisait par une création picturale exceptionnelle qui, soutenue par des collectionneurs privés, allait apporter des genres nouveaux : la nature morte, le paysage ainsi que la représentation de la vie quotidienne. elle fit fleurir maisons, églises, bourses et édifices publics comme en témoignent encore bruges ou gand.
Quant aux arts décoratifs et à la sculpture, ils s'épanouirent au xixe siècle, grâce à une croissance industrielle indéniable et à l'apparition de matériaux modernes. enfin, le symbolisme et l'art nouveau ouvraient la voie aux mouvements du xxe siècle.
Pour embrasser ce pan essentiel de l'art européen, nous avons fait appel au professeur thomas dacosta kaufmann, de l'université de princeton, qui a réuni une équipe d'éminents spécialistes néerlandais, belges et français.