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L'ESJ Lille raconte 100 ans de journalisme
Nicolas Crestel, Eric Maitrot
- Autrement
- Sciences Humaines
- 30 Octobre 2024
- 9782080440402
En un siècle d'existence, l'École supérieure de journalisme de Lille a formé plus de 5000 journalistes qui ont ensuite exercé en France et dans le monde entier. C'est la plus ancienne des écoles reconnues par la profession. Presse écrite, radio, TV, web : l'école s'est toujours adaptée aux exigences techniques de ce métier si particulier, tout en cultivant une identité et des valeurs fortes. À ce titre, l'ESJ Lille a été et continue d'être un poste d'observation unique des mutations du journalisme et des médias. C'est cette histoire que retrace ce livre.
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Une plongée dans trois univers très différents, à la rencontre de trois peuplades totalement méconnues : les Mams du Guatemala, les Svanes du Caucase et les Hmong du Laos.
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Portraits et témoignages de 31 femmes qui ont participé aux mouvements de résistance en France pendant la Seconde Guerre mondiale : Lucie Aubrac, Marie-Josée Chombart de Lauwe, Lise London, Cécile Rol-Tanguy, Germaine Tillion, Denise Vernay, Hélène Viannay, Simone Le Port, etc.
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Le Mont Kailash, dans l'Himalaya tibétain, est le lieu de pèlerinage par excellence pour les bouddhistes. Photographies et texte accompagnent des pèlerins dans leur périple autour de ce mont sacré.
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Piégé entre la rancune et l'oubli, le pardon serait-il un nom hypocrite pour désigner «les oubliettes» de la vie ? Ou alors, trop compromis avec d'obscures notions religieuses, comme le «péché», la «rémission, l'«absolution», la «rédemption», susciterait-il d'emblée la méfiance ? L'une des difficultés du pardon tient au fait que chacun rencontre cette question avec son expérience propre, souvent intime, qui touche à l'identité. En effet, dans l'histoire des individus comme dans celle des communautés, le pardon tantôt menace, tantôt fonde cette identité. Consentir à l'idée du pardon, c'est se donner le courage de réparer dans une société où l'on ne répare plus, où l'on jette tout. Du pardon à l'impardonnable : l'amnistie, la grâce, l'oubli, l'indifférence, la rancune, la vengeance... une série de dilemmes pour que chacun tisse sa propre intrigue.
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La prudence est cette exigence d'une action raisonnable dans un monde qui ne l'est plus. Tout entière tournée vers le monde de l'action, la prudence définit celui-ci comme irréductiblement marqué par l'indétermination ou même le hasard. Remettre la vertu de prudence à la place de vertu cardinale qui fut longtemps sienne, c'est exprimer un triple refus à l'égard de certaines postures éthiques ou morales que l'on voit se multiplier sous l'effet des crises de nos démocraties : refus de la désertion de l'espace public avec le repli sur soi vers les valeurs privées ; refus symétrique des appels incantatoires à des «valeurs d'autant plus vides qu'elles sont générales et abstraites» ; refus enfin de la tentation du cynisme à l'égard d'un monde que l'on déclare absolument corrompu dès lors que l'on découvre qu'il n'est pas pur de toute corruption. L'objet de ce volume est d'abord de rappeler les enjeux qui forment l'horizon dans lequel se déploie aujourd'hui la prudence. Par un mouvement de retour nous avons également fait valoir dans notre actualité quelques jalons qui ont balisé l'histoire de la réflexion sur la prudence. Et puisque la prudence est essentiellement une vertu pratique, il fallait surtout montrer comment elle trouve à s'appliquer dans le concret des choses. C'est pourquoi ont été appelés ici à prendre la parole et la plume, des juges, des politiques et des hommes d'entreprises, qui, plutôt que de décrire une prudence essentielle, font voir ce qu'est la «prudence dans les affaires».
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Avant la naissance de l'Op Art, à la fin des années 1950, seules les formes les plus humbles avaient recours au jeu visuel, sans autre ambition que de distraire.
C'est dans cette imagerie populaire du XIXe et début XXe siècle que puise le présent album, premier livre à réunir un extraordinaire ensemble de documents venus de tous les horizons.
Ces oeuvres s'adressent directement au public. Elles exploitent le goût universel pour la découverte visuelle : distinguer la présence de ce que nous n'avions pas remarqué auparavant, trouver entre les choses une ressemblance ou une correspondance que nous n'avions pas prévue, ou simplement être trompés par nos sens.
Cela dit, beaucoup de jeux et d'illusions d'optique ont été utilisés à des fins satiriques, pour déguiser un message politique, ou pour exposer des idées philosophiques ou psychologiques.
Toutes ces images peuvent susciter une réflexion sur les caprices de la perception et sur les mystères de la conscience humaine. Elles fascinaient deux des plus grands esprits du XXe siècle : Duchamp y trouva la matière et la méthode de son art, Wittgenstein y voyait une incitation au questionnement philosophique.
Les pages qui suivent peuvent donner à réfléchir, mais elles cherchent surtout à plaire.
L'oeil se réjouit devant toute image comique, spectaculaire et belle. Qu'il s'agisse d'illusions d'optique, de calembours visuels, d'images cachées, de rébus, ou de "tête en bas"... l'oeil s'amuse !
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Le Guatemala est le seul pays d'Amérique latine dont la population est constituée au deux tiers par les indigènes mayas.
En 1996, au terme de trente-six années de guerre civile d'une sauvagerie inouïe - 2000 000 morts et disparus, plus d'un million de réfugiés -, des accords de paix sur l'identité et les droits des peuples indigènes ont été signés. Six années après, le combat vital des Mayas pour la reconnaissance se poursuit. Stéphane Ragot a rencontré, photographié, enregistré, deux années durant. Ensuite il a composé huit portraits, huit parcours individuels, faits d'images et de mots.
A travers les paroles et les visages réunis ici, loin de tout cliché idéologique simplificateur, apparaît la réalité collective du peuple maya, habitée par les bonheurs, les blessures de l'histoire et l'héritage spirituel des ancêtres. Paysans, couturières, écoliers, étudiantes, tous nous racontent leur quotidien, leurs souvenirs, leur volonté calme, modeste, d'affirmer et de vivre la renaissance de l'identité maya.
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Signes de la collaboration et de la résistance
Delangle/Wlassikoff
- Autrement
- 14 Septembre 2002
- 9782746702240
Très tôt en Allemagne, le régime national-socialiste a créé et mis en place un langage visuel qu'il a utilisé à l'envi tant dans la production d'affiches que dans l'utilisation de signes (d'emblèmes) destinés à exclure puis à éliminer des groupes entiers, notamment les Juifs. Le culte de la personnalité et l'organisation de manifestations et d'expositions mégalomaniaques en constituèrent les étendards. Par bien des aspects, le régime de Vichy a rapidement emboîté le pas - on pense notamment au culte du maréchal Pétain et aux expositions organisées à Paris contre les juifs et les francs-maçons, véritables célébrations de la collaboration. En France, la Résistance, pour répondre à la propagande et aux signes créés et diffusés par l'occupant, s'est employée à forger les siens en détournant ceux produits par les nazis ou Vichy. On assiste ainsi, à côté des combats armés, à une véritable lutte des signes dont le plus bel exemple est peut-être la «bataille des V». Ce combat symbolique devient partie intégrante du conflit. Symboliques aussi sont les formes prises par la «politique visuelle» des nazis en Alsace-Moselle. Ces régions, annexées de fait par l'Allemagne, subissent l'emprise d'autres signes : alors que les caractères gothiques, considérés comme l'écriture par excellence de la «race des seigneurs» ne sont ni imposés ni utilisés en France occupée, ils le sont en Alsace-Moselle, sur les panneaux signalétiques ou les affiches... Pour montrer l'ampleur et l'importance de ces combats graphiques et symboliques, les auteurs prennent le parti de confronter plus de 300 images de la collaboration et de la Résistance : affiches, journaux, plaques de rues, tracts, etc. Ils expliquent comment un simple trait, un ajout sur une affiche inversent la signification d'origine et envoient ainsi un message à ceux qui résistent. Cette démarche didactique fait de cet ouvrage un outil vivant et pédagogique, unique en son genre, original et passionnant. Sous la direction de l'Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (ministère de la Défense).
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«Passé les guichets de l'aéroport, c'est tout de suite la steppe. Un cavalier surgit à la hauteur de la voiture, au galop, debout sur ses étriers. Les pans de son vêtement flottent dans le vent. Il bifurque à angle droit et pique des fers vers l'horizon où il rapetisse à grande vitesse dans un nuage de poussière. Alors, c'est vraiment ainsi ? Le mythe incarné... Puis, soudain, une publicité de quatre mètres sur trois pour les cartes de crédit montrant un businessman mongol hilare, et une autre pour les téléphones cellulaires, et tout de suite après les hautes cheminées de la centrale d'Oulan-Bator. Les barres déglinguées des immeubles surgissent de terre. À l'air libre, le serpent des conduites de chauffage enguirlande les rues, les terrains vagues, les squares pelés et ondule jusqu'aux logements. Un nuage de pollution flotte sur la ville. Des étudiants, portable à l'oreille, croisent des grands-pères indifférents, les jambes arquées dans leurs bottes de cavalerie russes fatiguées. En vingt-quatre kilomètres, vous venez de comprendre qu'il y a deux Mongolie, celle des steppes dont les vagues régulières se brisent aux portes même de la ville, et celle d'Oulan-Bator, capitale, métropole naissante de l'Asie centrale et citoyenne du village global»
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Longtemps isolée, la plus vieille île du monde a su développer une identité propre, tant culturelle que biologique. Cet album nous montre comment sa récente ouverture en fait une terre fragile, campée de contradictions. 5 textes et 70 pages de photographies pour dépasser les simples clichés qui ne reflètent de la Grande Île que sa nature unique et exceptionnelle, avec ses lémuriens bondissants et ses baobabs majestueux, et pour mettre en lumière des réalités diverses et contrastées : vestiges d'une époque passée, ferveur, spéculations écologiques, recherche effrénée de richesse et croyances ancestrales...
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Abbas, membre de l'agence Magnum, parcourt ici trente ans de l'histoire de son pays, l'Iran : les années du Chah et de la révolution (1971-1980) ; son exil (1980-1997) et l'émotion de son retour (1997).
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"D'où est partie la rumeur que Marie, la servante d'Yvonne, est à poil, chevauchée par un farouche Iwaoe (...) Dans une main, elle tient une longue machette bien affilée et dans l'autre une bannière. Qu'elle agite à tour de rôle au-dessus de sa tête, fait tournoyer autour de l'ampoule qui tombe du plafond. L'impression que la rencontre entre la machette et l'ampoule est inéluctable. Que cette dernière va exploser. Te privant de l'exhibition. Mais, à l'ultime seconde, Marie réussit toujours à éviter le choc. Et sa voix. Grave. Débarrassée de l'accent chantonnant du Nord. Comme si quelqu'un d'autre parlait et cantiquait à sa place. Tu n'avais jamais vu un Iwa auparavant. (...) Marie, elle, continue de pirouetter sur elle-même, une étrange incantation accrochée aux lèvres." Cultes animistes, Iwa -c'est-à-dire dieux - multiples et ombrageux que n'exclut pas la présence d'un Dieu suprême, liturgie empruntée aux rites chrétiens, possessions, sombres bacchanales: on comprend l'environnement et l'excitation des oreilles occidentales à l'invocation étrange du vodou, comme un nectar, une tentation, un prétexte et probablement aussi comme une inquiétude, sourde et ignorante devant la complexité d'un fait de culture.
Trois regards nous parlent du vodou, longtemps enfermé dans le carcan des stéréotypes de l'homme blanc. Louis-Philippe Dalembert, écrivain, choisit la littérature pour nous dire les mots et les choses du vodou et David Damoison, photographe, nous convie à la force d'images, brutes et comme devant rester muettes. Laënnec Hurbon, directeur de recherches au CNRS, apporte son savoir d'anthropologue et retrace la généalogie du vodou. Ces trois regards autonomes, et qui se complètent pourtant, nous laisse fascinés de beauté et incrédules devant ce rite qui se renforce de mystère à mesure qu'on nous le dévoile.
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ABZ : Alphabets, graphismes, typos et autres signes
Mel Gooding
- Autrement
- 19 Avril 2003
- 9782746702974
ABZ présente une multitude d'alphabets, emblèmes, logos, graphiques et mises en page de l'avant-garde graphique du début du XXe siècle. Issus de collections, privées pour la plupart, disséminées à travers le monde, de Londres à Mexico en passant par Prague. Amsterdam et New York, la plupart de ces étonnants documents sont reproduits ici pour la première fois. Dans ce voyage au pays des lettres et des signes, on feuillette l'alphabet photographique de Karel Teige, l'un des leaders de l'avant-garde de l'entre-deux-guerres ; les pages émouvantes d'un manuel espagnol pour les soldats analphabètes ; les typographies avant-gardistes de Lajos Kassak ; les caractères créés par Snellen pour les tableaux des opticiens et l'impertinence élégante de maquettes de journaux français, allemands, italiens et tchèques. On redécouvre bien sûr les créateurs mythiques tels Liubov Popova, Aleksandr Rodchenko, Ladislav Sutnar et A. M. Cassandre. Capricieux et imprévisible, ABZ est une source essentielle d'idées et d'inspiration pour les amoureux des lettres et du graphisme. Un livre d'art comme aucun autre. Inévitable.
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L'ouvrage est composé de plus de 200 chansons parvenues de la France entière et écrites pendant la guerre de 1939-1945 par des résistants ou des personnes soutenant leur action.
Un pan entier de la mémoire musicale de la Seconde Guerre mondiale, une part sensible de l'histoire de la Nation.
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L'ouvrage est composé de plus de 100 illustrations en couleurs, et de nombreux articles et écrits par des critiques d'art . Il réunit pour la première fois des oeuvres d'artistes européens et africains de renommée internationale , autour de leur vision de l'Arique contemporaine. Trente -cinq artistes sont ensuite présentés, avec un texte critique et plusieurs illustrations couleurs pour
chacun d'entre eux. . L'humour vif de Chéri Samba ou de Di Rosa, les autoportraits satiriques et décalés de Samuel Fosso, les hybridations africaines d'Orlan, les bronzes d'Ousmane Sow : l'identité se travaille au fil des oeuvres, autour d'une appartenance proche, lointaine ou imaginaire aux cultures africaines. Cet ouvrage accompagne la première Foire Internationale des Arts Derniers (Paris, octobre -novembre 2004), qui regroupe des artistes, reconnus ou émergeants, dont certains ont été exposés ou le seront dans les lieux internationaux de l'art contemporain (Centre Georges Pompidou en 2005, Fondation Cartier, Biennale de Venise, ...). Beaucoup se connaissent, ont
travaillé ensemble à l'occasion d'ateliers de travail organisés en Afrique ou en France. Une bibliogaphie complète, ainsi qu'une liste des expositions majeures depuis 1989 permet au lecteur de se situer dans le contexte de l'art contemporain africain.et de ses enjeux.
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Portrait d'une ville et de ses habitants, de leurs rites, de leurs fêtes, de leur quotidien.
Déambulations citadines, en texte et en images, à travers les quartiers pauvres et cossus, pour chercher à comprendre l'enchantement que produit Bahia, « o melhor lugar do mundo » (« le meilleur endroit du monde ») d'après les Bahianais.
Parcours dans le temps au travers de quelques dates : 1550 (fondation de la capitale), 1763 (perte du statut de capitale), 1888 (abolition de l'esclavage), 1954 (le pétrole dans la baie de Bahia), 1988 (le mouvement noir), 2000 (Axé Music). Parcours dans l'espace, de la baie à l'océan, de la capitale du Brésil colonial (sur les hauteurs de la ville surplombant la baie) jusqu'à la capitale du
tourisme ethnique (Axé Music) tournée vers la plage et le bord de mer. Avec la périphérie et les collines (les morros) pour l'habitat populaire ; d'autres collines et les cités fermées du bord de mer pour l'habitat des plus riches. En photos, parcours dans la ville, les rues, les avenidas (ruelles), les favelas labyrinthiques, la plage, les bars, les places...
Texte et photos se mêlent dans cet itinéraire urbain, les lieux de cultes, les lieux de fêtes (candomblé, capoeira, samba, carnaval), où il est question de métissage et de culture noire. Des portraits (photos et texte) ponctuent cet itinéraire : personnages des mondes religieux, culturel, ceux qui font la « bahianaité » ou l'« africanité » à Bahia, leur vie, leurs conflits, l'apparence afrobahianaise.
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De la chute de Napoléon à la fin du premier conflit mondial, la France connu une prodigieuse floraison d'images satiriques. Malgré les changements de régime, les révolutions, les guerres et la censure, la satire mordante et l'humour rosse n'y perdent jamais leurs droits. Diffusés dans la presse, publiés dans des albums, vendus en planches séparées, les caricatures, portraits-charges et dessins d'humour touchent tous les publics. Parce qu'elles s'attaquent à tout et n'épargnent personne, parce qu'elles traitent de tous les sujets - l'actualité, les faits de société, les scandales politico-financiers, les tracas de la vie quotidienne -, ces images sont un extraordinaire reflet de la société et de l'opinion, miroir grossissant et déformant mais finalement fidèle de l'histoire d'un siècle. A partir des richesses du fonds Villette de la bibliothèque de Blois, ce livre offre un large panorama de ces images qui ont fait rire nos ancêtres et qui nous touchent encore par leur message toujours actuel. Ce livre est publié à l'occasion des 10 ans des Rendez-vous de l'histoire et de la bibliothèque Abbé Grégoire.