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Albiana
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Dans le marbre et l'airain : La mémoire des Bonaparte en Corse : les statues
Collectif
- Albiana
- 22 Avril 2021
- 9782824110912
Place aux grands hommes et à leurs statues !
Au XIXe siècle, l'histoire investit l'espace public corse. Au bénéfice de la légende napoléonienne mais pas seulement...
------- Alors que l'Ancien Régime célébrait essentiellement les monarques, les grands chefs de guerre et les saints désignés par l'Église, le du XIXe siècle honore de nombreux personnages civils. Sous le règne de Louis-Philippe les statues se multiplient, et sous Napoléon III, la statuaire publique prend un nouvel essor. Désormais les statufi és sont aussi bien des écrivains, des savants, des hommes de bien ou d'Église que des maréchaux. La Corse, à l'instar du continent, pratique la « statuomanie » et glorifie ses personnalités locales. Ainsi, si la première d'entre elles est l'Empereur Napoléon Ier, elle n'ignore pas pour autant ceux qui se sont battus pour elle ou pour la Patrie, dans le cadre d'une action politique ou d'un combat armé. Parmi ceux qui ont pris les armes, Sampieru Corsu, Giovan Pietro Gafforj, Pascal Paoli, Jean-Charles Abbatucci ou Thomas Arrighi de Casanova, sont les figures emblématiques de l'île. Les bienfaiteurs ont aussi leur place dans ce panthéon des grands hommes. Les hommes de bien loués en Corse sont essentiellement des ecclésiastiques tels que le cardinal Fesch ou Mgr Casanelli d'Istria. À Calvi, le buste du docteur Marchal, qui y est né en 1815, atteste que le du XIXe siècle rend aussi hommage aux scientifiques. Le point commun entre ces hommes est d'avoir rendu service à la communauté. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la Corse va donc perpétuer, par des monuments, le souvenir des hommes qui l'ont illustrée. Ces édifices commémoratifs sont indissociables des travaux d'urbanisme qui sont effectués à cette époque-là. (...) -
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Le Canti corsi de Niccolò Tommaseo constitue le tout premier ouvrage jamais dédié à la collecte de chants, de poésies populaires et de proverbes corses.Il est pour cela essentiel à la connaissance du patri- moine immatériel de l'île, car en son temps, l'auteur sut puiser son corpus et ses informations aux meilleures sources insulaires : les poètes Salvatore Viale et Giuseppe Multedo, le nouvelliste Gian Vito Grimaldi et bien d'autres.
Au-delà de la constitution du répertoire d'une littérature orale originale à tous points de vue, c'est « l'âme » du peuple corse que Tommaseo tenta de révéler.La passion de celui-ci pour les langues italiques, pour la litté- rature orale et les chants vernaculaires trouva elle aussi en Corse un terreau exceptionnel.
Il en profita pour mettre en évidence les particularismes insu- laires: le linguiste, l'ethnomusicologue et l'anthropologue reconnaîtront certainement ici une matière di prima trinca. Pour sa part, le lecteur curieux de connaître les singularités de la société insulaire sera comblé : l'évocation des « moeurs » et des usages contemporains forme une fresque unique, circonstanciée, plurielle, celle d'une communauté multisé- culaire bien vivante. Niccolò Tommaseo fut un observateur attentif et scrupuleux de celle-ci. Exilé proscrit d'Italie, il résida en effet de longs mois dans l'île, au contraire des voya- geurs pressés qui écumèrent le xixe siècle corse. Son apport est éminemment précieux...
Cette première traduction en français d'une oeuvre majeure du patrimoine littéraire corse veut rendre hommage à l'ap- port considérable de Niccolò Tommaseo à l'histoire cultu- relle de la Corse. Elle fait suite à la traduction de son autre oeuvre pionnière, Lettres de Pasquale Paoli (Albiana, 2020). -
Una memoria di u fangu : temoignages photographiques
Collectif
- Albiana
- 20 Juillet 2012
- 9782824103198
Un recueil photographique sans pareil sur la vie de la vallée du Fangu au XXe siècle.