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Éditions du patrimoine
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Pour le 30e anniversaire de la découverte de la grotte Chauvet, les Éditions du patrimoine publient en exclusivité le résultat des recherches effectuées sur le site depuis 1998. C'est auprès de l'équipe internationale des chercheurs, que le grand public découvre les premières salles de cette grotte ornée et le témoignage unique qui nous a été transmis... il y a 36 000 ans.
Le 18 décembre 1994, trois spéléologues (Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel et Christian Hilaire) découvrent, à Vallon Pont d'Arc, en Ardèche, l'entrée - obstruée depuis 21 000 ans - d'une grotte ornée gigantesque dont les peintures et gravures les plus anciennes datent de plus de 36 000 ans. Du fait de la fermeture naturelle de cette cavité, l'ensemble des oeuvres pariétales et les vestiges archéologiques qui s'y trouvent ont été maintenus dans un état de conservation exceptionnel.
Ce site, immédiatement protégé, sécurisé et qui, pour cette raison, ne sera jamais ouvert au grand public, est dès lors consacré à la recherche. Depuis 1998, une équipe pluridisciplinaire et internationale étudie la grotte dans toute la diversité des approches scientifiques. Ce sont les conclusions de ce travail qui pour la première fois sont ici exposées.
Le lecteur a donc le privilège de découvrir, auprès de l'équipe des chercheurs aujourd'hui dirigée par Carole Fritz, les Premières Salles de la grotte. L'écroulement du Porche d'Entrée avait mis fin à la pénétration de la cavité par les bêtes et les hommes et plongé dans le noir des secteurs jusque-là baignés par la lumière du jour. L'équipe scientifique, grâce à des techniques et méthodes inédites - de datation, de modélisation, etc. - restitue la cartographie de cette lumière et le contexte vivant dans lequel fut conçue l'organisation des oeuvres pariétales.
Ces premières clés de compréhension sont proposées à l'occasion du 30e anniversaire de la découverte de la grotte et du 10e anniversaire de son inscription au Patrimoine mondial de l'Unesco. -
La tapisserie française ; du moyen âge à nos jours
Benoît-henry Papounaud
- Éditions du patrimoine
- 9 Novembre 2017
- 9782757705674
Du Moyen Âge à nos jours, la tapisserie a toujours été un mode d'expression artistique majeur. Si la tenture de l'Apocalypse ou la Dame à la licorne font partie de l'imaginaire collectif, il n'est pas certain que les nombreux chefs d'oeuvres tissés au cours des siècles soient aussi bien connus de tous. C'est la raison pour laquelle les Éditions du patrimoine publient cette ample monographie qui propose un parcours de plus de cinq siècles entre trame et chaîne. Cette parution prend place dans le cadre d'une saison 2017 que le Centre des monuments nationaux consacre à la tapisserie à travers ses monuments : « En lices ! ».
Dès l'origine, les tapisseries participent de l'apparat et de la symbolique des lieux où s'exerce le pouvoir, notamment lors des grandes cérémonies, civiles ou religieuses. La monumentalité de leur registre décoratif leur permet de s'imposer comme un médium capable de déployer des cycles narratifs non seulement ambitieux mais également édifiants. Elles déploient une iconographie qui concourt à transmettre un message et à affirmer le rang et la culture de leur commanditaire. Atteignant des coûts de fabrication très élevés, elles exigent plusieurs années pour leur réalisation, nécessitent des savoir-faire de haut-niveau tant artistiques que technologiques, et mettent en oeuvre des matériaux dont certains sont très précieux.
Ce livre révèle un patrimoine méconnu, et permet au lecteur de mieux appréhender ce domaine artistique singulier. Il réunit des auteurs et des institutions de renom au premier rang desquelles le Mobilier national / manufacture des Gobelins et de Beauvais, ou la Cité internationale de la tapisserie d'Aubusson. C'est aussi l'occasion de faire partager la collection du CMN, la plus importante en France après celle du Mobilier national.
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Marie-Antoinette ; métamorphoses d'une image
Collectif
- Éditions du patrimoine
- Catalogues D'exposition
- 3 Octobre 2019
- 9782757706817
De la princesse idéale à la « reine scélérate », de la traîtresse étrangère à la figure martyre, de l'héroïne adolescente à la mère bigote, de la femme de culture à l'icône de mode, l'image de la reine Marie-Antoinette, tour à tour adorée ou honnie, n'a cessé d'évoluer au cours des siècles.
En suivant le fil de l'exposition qui se tiendra à la Conciergerie du 16 octobre 2019 au 26 janvier 2020, cet ouvrage, à travers 14 essais et 16 notices, commentera les multiples représentations de la reine et montrera comment le rapport à Marie-Antoinette a souvent été passionnel, déterminant des cultes, des hommages, ou au contraire de violentes attaques.
Si la France de son temps l'a peu comprise - aux portraits de cour et images pieuses répondent les caricatures -, les imaginaires s'en sont emparés par la suite, jusqu'à en faire une héroïne de cinéma interprétée par les plus grandes actrices (de Sarah Bernhardt à Diane Kruger), le personnage culte d'un manga japonais (La Rose de Versailles de Riyoko Ikeda) ou encore un produit de grande consommation.
La reine Marie-Antoinette connaît aujourd'hui un revival étonnant. Devenue une icône, un objet de pop culture, elle est la figure historique la plus internationalement commentée dans les livres ou les films, la plus dépeinte par les artistes contemporains ; elle incarne, tout simplement, une jeune femme de son/notre temps.
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Collège des Bernardins ; pour l'espérance du monde
Vincent Freylin, Joseph Bert
- Éditions du patrimoine
- Monographies
- 6 Septembre 2018
- 9782757706091
Fondé en 1248 par Étienne de Lexington, abbé de Clairvaux sur un terrain marécageux des bords de Seine, le collège cistercien des Bernardins a été l'un des plus brillants centres d'études parisiens, du XIIIe siècle au XVIIIe siècle, au coeur du Quartier Latin. Vendu comme bien national en 1791, il fut successivement prison, école, caserne de pompiers ; les travaux du Paris d'Haussmann firent disparaître nombre de ses bâtiments. Lorsque le diocèse de Paris le rachète en 2001, c'est un colossal chantier de restauration qui est lancé, mené par l'architecte Jean-Michel Wilmotte. Inauguré en 2008, en présence du pape qui y prononce une série de discours sur les rapports de la foi et de la culture contemporaine, Paris redécouvre alors ce grandiose témoignage de l'architecture gothique, mais aussi d'une université médiévale.
Publiée à l'occasion du dixième anniversaire de cet événement, cette belle monographie illustrée retrace l'histoire de ce grand centre intellectuel parisien et international dirigé par les bernardins, depuis sa fondation. Centre culturel de renommée internationale, le Collège des Bernardins est réellement un lieu « où souffle l'esprit » : un espace culturel de liberté qui invite à croiser les regards pour cheminer dans la compréhension du monde et bâtir un avenir respectueux de l'homme.
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L'eau est un bien commun unique, partagé - inégalement - à travers le monde. Il ne se passe pas un jour sans que chacun de nous en bénéficie. Mais savons-nous d'où elle provient et comment elle nous est acheminée ?
Dès l'antiquité, l'approvisionnement en eau a été une préoccupation politique essentielle dont témoignent certains vestiges, comme l'aqueduc de Lutèce et l'aqueduc Médicis. Nommé préfet de la Seine en 1853 par Napoléon III, Georges Eugène Haussmann obtient du Conseil de Paris qu'il vote un important programme d'alimentation en eau de la capitale et d'évacuation des eaux usées. Il en confie la réalisation à Eugène Belgrand, ingénieur de l'École nationale des ponts et chaussées.
Le « système Belgrand », conçu sur le principe d'adduction gravitaire de l'eau, a ainsi ouvert la ville aux territoires qui l'entourent, les sources étant parfois éloignées de plus de 100 km. C'est ce qui constitue le réseau actuel, pensé comme un système d'approvisionnement global, qui couvre 12 départements.
Explorer les patrimoines de l'eau à Paris, c'est découvrir un vaste et surprenant réseau, à la fois visible et invisible ; c'est voyager à travers une géographie urbaine et rurale tout à fait méconnue. C'est s'étonner de l'ingéniosité d'infrastructures qui - créés sous le Second Empire, puis modifiés et réutilisés selon les époques et les besoins - permettent à trois millions de Parisiens, chaque jour de l'année, d'accéder à l'eau potable, ce bien si précieux.
Le livre évoque l'histoire de ces patrimoines - naturel, architectural, technique et humain - qui assurent la production et la distribution de l'eau dans la capitale :
- un patrimoine architectural, à travers les aqueducs, les usines, les réservoirs, les regards et les fontaines parisiennes. Ce patrimoine est également souterrain : l'eau traverse près de 1985 kilomètres de canalisations en sous-sol parisien !
- un patrimoine naturel, dont les périmètres sourciers et les champs captants témoignent de la diversité environnementale ;
- des patrimoines techniques et humains. Les métiers autour de l'eau sont variés : hydrologues, fontainiers, chimistes, géologues, chaudronniers... Ces métiers évoluent depuis cent cinquante ans, d'autres ont disparu comme le porteur d'eau, acteur indispensable dans les villes pendant des siècles !
Face aux enjeux de demain et aux défis posés notamment par le changement climatique, la gestion de l'eau revêt une importance particulière.
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Cet ouvrage accompagne l'exposition Victor Hugo. La liberté au Panthéon (décembre 2020 - avril 2021). Une approche originale pour comprendre ce qui a mené Victor Hugo au Panthéon, comment l'homme célèbre est devenu héros national.
Victor Hugo s'éteignit le 22 mai 1885. Celui qui " était entré vivant dans l'immortalité ", incarnation de la République, génie littéraire et synthèse politique de toutes les contradictions du XIXe méritait des funérailles exceptionnelles qui devinrent l'enterrement du siècle (environ deux millions de personnes!). Le grand homme repose aujourd'hui au Panthéon, en compagnie de Voltaire et Rousseau.
Tout au long de sa vie, Hugo ne sépara jamais la politique de la poésie. Dans ses écrits comme dans sa vie publique, il lutta contre la peine de mort, milita pour la laïcité, la conservation des monuments historiques, défendit les pauvres...
De monarchiste il devient républicain, ce qui l'oblige à s'exiler près de vingt ans. Il ne reviendra en France, à Paris, qu'en 1870, avec la Troisième République. Aux yeux du peuple, ses engagements en ont fait le chantre de la liberté. Bien plus qu'un écrivain, il est l'incarnation de la République.
Cet ouvrage accompagne l'exposition V ictor Hugo. La liberté au Panthéon (décembre 2020 - avril 2021). Il retrace le parcours d'une vie, entre réussite et souffrance - il verra mourir presque toute sa famille. Le livre raconte aussi la journée du 1er juin 1885, durant laquelle la France institutionnelle et citoyenne va défiler derrière le corbillard du poète, de l'Arc de Triomphe au Panthéon, hommage sans précédent et dédié au poète immortel. -
Cadets de Gascogne
Louis-Marie Brulé, Dominique Prévot
- Éditions du patrimoine
- Regards...
- 17 Juin 2021
- 9782757707760
C'est l'histoire, entre mythe et réalité, de l'élite militaire que furent les Gascons qui est dévoilée dans l'album Regards qui accompagne l'exposition accueillie au château de Cadillac, au coeur de l'Aquitaine, en compagnie de Cyrano ou d'Artagnan...
En 2020, le Centre des monuments nationaux a conclu un accord avec le musée de l'Armée qui permettra de dévoiler, au fil d'expositions temporaires dans les monuments, les trésors méconnus de cette prestigieuse institution. La première étape sera gasconne, et aura l'accent rocailleux des mousquetaires ! C'est l'histoire, entre mythe et réalité, de cette élite militaire que furent les Gascons qui est dévoilée dans l'album Regards qui accompagne l'exposition accueillie au château de Cadillac, au coeur de l'Aquitaine.
Les mousquetaires caractérisent un tournant de l'histoire où les cadets de Gascogne passent du service des Grands à celui des Rois et de la nation. Mais l'ouvrage embrasse une période plus large, du Moyen-Âge à l'Empire. Pourquoi a surgi du Sud-Ouest une telle élite militaire ? Comment a-t-elle perduré ? Issus du musée de l'Armée, les auteurs l'abordent sous l'angle de douze figures de Gascons, héros de guerre réels qu'on découvre à travers de précieux objets de collections rassemblés pour l'occasion.
L'éclat de quelques personnages est revu au prisme du réel :
D'Artagnan redevient Charles de Batz de Castelmore, le Bergerac de Cyrano se retrouve dans la vallée de Chevreuse, et une Gascogne historique mythifiée se confronte à la géographie. Ces valeureuses compagnies sont forcément constituées de cadets, bretteurs désargentés intrépides et fiers - à moins qu'ils fussent vaniteux et sanguins... Cet album révèle une réalité plus complexe, tant le passé ne saurait être résumé à l'ardeur de quelques héros. -
Fondée en 910, l'abbaye de Cluny (Saône-et-Loire) devient au xiie siècle une capitale monastique et spirituelle au rayonnement sans équivalent dans l'Occident médiéval. Aujourd'hui encore, les vestiges de l'abbaye révèlent la splendeur passée de ce chef d'ouvre de l'art roman.
En 1910, l'Académie de Mâcon publiait les actes du congrès d'Histoire et d'Archéologie intitulés Millénaire de Cluny. Un siècle plus tard, les Éditions du patrimoine célèbrent le onzième centenaire de l'illustre abbaye en réunissant, sous la direction de Neil Stratford, les contributions de quarante spécialistes sur son histoire et son rôle culturel à l'échelle de la France et de l'Europe. Fruit du travail et des recherches menées depuis plusieurs décennies, cet ouvrage a pour vocation de transmettre une connaissance approfondie de Cluny et de son rayonnement spirituel et artistique dans tout l'Occident médiéval. -
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