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Glénat
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L'Alpe 108 - Une vie de château : Une vie de château
Collectif
- Glénat
- L'Alpe
- 5 Mars 2025
- 9782344067345
Regards croisés sur ces lieux-phares du patrimoine alpin.
Châteaux-forts, palais baroques, édifices néoclassiques : tous les styles de châteaux sont représentés dans les Alpes. Les uns ont résisté au temps, les autres ne sont plus qu'à l'état de ruines, voire de simples souvenirs dans la toponymie. Ils quadrillent par un maillage étroit l'ensemble des Alpes. Anciens lieux de pouvoir, ils nous racontent l'histoire de l'administration et du contrôle des territoires. Ce numéro va s'intéresser autant à l'histoire politique que leurs murs nous racontent en filigrane qu'à la vie des bâtiments, maintes fois restaurés ou abandonnés, hauts lieux aujourd'hui du tourisme ou de l'urbex.
Au sommaire :
- Les châteaux forts de l'Isère. Où en est la recherche archéologique ? Que reste-t-il encore à découvrir ?
- Les châtellenies, ou comment administrer le Dauphiné et la Savoie au Moyen Âge.
- Au fourneau ! Dans les cuisines des châteaux médiévaux
- Musique! Les grands compositeurs à la cour des Savoie
- Style médiéval ou Art nouveau ? La restauration du château de Ripaille par l'industriel Frédéric Engel-Gros
- La face cachée d'un château de contes de fée. Ou l'histoire des dépôts d'oeuvres pillées par les nazis à Neuschwanstein. Enquête
- En ruines. De la fascination des Romantiques à la pratique de l'urbex
- Pages pratiques. Guide de ces châteaux devenus musées. -
Un numéro goûteux et réconfortant pour l'hiver!En raison de l'influence de l'Italie voisine et de l'absence de légumes frais pendant la longue période hivernale, les pâtes ont occupé une place de choix sur la table de l'alpin et ce depuis le Moyen Âge au moins. Simple mélange d'eau, de farine, de sel et parfois d'oeuf, elles ont été déclinées sous toutes les formes et assaissonnées à toutes les sauces. Elles sont devenues un produit identitaire, dont chacun se veut détenteur de la « vraie » recette. À partir du XIXe siècle, les pâtes sèches commencent à concurrencer les pâtes fraîches, avec l'éclosion de véritables sagas industrielles, celle de Lustucru née à Grenoble par exemple ou d'Alpina en Savoie.
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Coup de projecteur sur une caractéristique essentielle de l'économie alpine.Viticulture, arboriculture, pastoralisme, tourisme, hôtellerie, restauration, bâtiment, transport : des pans entiers de l'économie des vallées alpines reposent sur l'emploi de saisonniers. Cette organisation saisonnière du travail s'inscrit dans une très longue tradition, en raison du climat bien sûr, du calendrier des cultures agricoles, mais aussi de la grande mobilité des montagnards.
Au sommaire :
- L'histoire de la saisonnalité du travail dans les sociétés paysannes de montagne.
- Sur les grands chantiers (barrages, tunnels, routes, canaux).
- Peintres, fresquistes, stucateurs : sur les pas de ces artistes itinérants qui allaient d'églises en églises...
- Que le spectacle commence ! Au programme, montreurs de marmottes, joueurs de vielle, démonstration de lanterne magique.
- Interdit aux chiens et aux Italiens : dans les coulisses du film en stop-motion d'Alain Ughetto.
- 9 mois de légalité, 3 mois de clandestinité. L'histoire du statut de saisonnier en Suisse, qui fut en vigueur entre 1931 à 2002.
- Saisonniers en stations. Ils font tourner remontées mécaniques, écoles de ski, restaurants et hôtels. Mais durant l'intersaison, que deviennent-ils ?
- Par choix ou par défaut ? Portraits de saisonniers d'aujourd'hui. -
Chasse aux sorcières, grandes affaires criminelles, polars alpins... Entre histoire, faits divers et fiction, ce nouveau numéro de L'Alpe sera noir, très noir!Plongeant dans les archives et les actualités policières et judiciaires, ce numéro s'interroge sur les spécificités de la justice et de la police dans les Alpes, liées aux difficultés du relief, à la répartition démographique et aux multiples frontières qui quadrillent l'arc alpin. Retour sur les grandes affaires judiciaires qui ont défrayé la chronique dans les Alpes, du brigand Mandrin à l'affaire Dominici, en passant par les procès pour sorcellerie, sans oublier un large détour par la fiction (polar alpin, cinéma) pour mieux comprendre la justice en territoire alpin.
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Les 25 ans d'une revue pionnière ! 100 parutions et autant de thèmes explorant la culture et les patrimoines de l'arc alpin. Un immense merci à nos lecteurs, libraires et partenaires fidèles, ainsi qu'à l'ensemble de nos contributeurs !En 1998 naissait une revue pionnière, un « mook » peu ordinaire, qui prenait pour sujet les Alpes comme terres humaines. 99 numéros plus tard, L'Alpe continue de questionner les cultures et patrimoines de l'Europe alpine à sa façon : mettre à la portée du grand public les dernières recherches, privilégier les angles décalés et... accorder une très belle place à l'iconographie.Son premier numéro s'intitule Gens de l'Alpe ; son numéro 100 : Alpins, 7000 ans d'adaptation. Depuis le Néolithique, période à laquelle les premières communautés se sédentarisent (les premières traces humaines remontent à 100 000 ans environ), les hommes ont dû sans cesse s'adapter aux contraintes particulières de ce territoire : à la pente, au froid, à la neige, aux avalanches, aujourd'hui au dérèglement climatique. Ils ont dû faire face aux contextes politiques et socio-économiques changeants. Ces adaptations vont entraîner des migrations à différentes échelles : proches ou lointaines, définitives ou saisonnières. S'en dégage l'image de sociétés de montagne en constante mutation. C'est à ces diverses formes d'adaptation que va s'intéresser ce numéro. Il accompagnera la nouvelle exposition de référence du Musée dauphinois de Grenoble, partenaire de la revue depuis ses débuts. Au sommaire- Comment raconter l'histoire des sociétés alpines sur un temps long, dans sa complexité et sa diversité ? C'est le chantier d'envergure dans lequel s'est lancé le Musée dauphinois.- Les Alpes domestiquées. Au Néolithique, les communautés paysannes s'implantent durablement dans les Alpes. Elles adaptent leur économie agropastorale à la topographie et au climat montagnard.- S'il est un eéveénement majeur dans les Alpes durant l'Antiquiteé, c'est bien la conquete des Gaules. Mais que sait-on vraiment de la romanisation des populations alpines ?- L'histoire peu ordinaire d'une armoire, celle des Escartons à Ville-Vieille, symbole d'une forme originale de gouvernance, qu'expérimentèrent cinq hautes vallées du Dauphiné à partir du XIVe siècle.- La formidable ascension des libraires et colporteurs du Briançonnais au XVIIIe siècle, dont le réseau s'étendait en Europe et même outre-Atlantique !- L'étourdissante vitesse des mutations des sociétés de montagne du XIXe siècle à aujourd'hui (industrialisation, exode rural, tourisme).- Plongée dans les archives de Villard-de-Lans pour retracer le chemin de ces acteurs inconnus qui ont oeuvré à la transformation du Vercors.- Portfolio. Le photographe suisse Hans Peter Jost s'est intéressé à l'hypertourisme qui frappe les montagnes suisses chantées jadis par Haller. On rit, certes, mais on rit jaune !- Quel avenir pour les jeunes montagnards ? Va-t-on vers une révolution numérique de la montagne ?- Demain la montagne : une sélection de solutions environnementales et sociales portées par différents acteurs en faveur d'une montagne plus durable.- Carte blanche à l'écrivain Philippe Claudel, grand amoureux de la montagne, inquiet de l'emprise de l'homme sur ses paysages. Un manifeste amer et aimant à la fois.
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À la découverte d'un territoire solaire, qui fut le pays de Giono et d'Alexandra David-Néel.Jusqu'en 1970, le département des Alpes-de-Haute-Provence était désigné sous le nom de « Basses-Alpes ». Or c'est justement aux parties les plus alpines, la haute Ubaye (qui culmine à plus de 3 400 m avec l'aiguille de Chambeyron), le haut Verdon et la vallée de la Blanche que va s'intéresser ce numéro, ainsi qu'à la montagne de Lure. Terre de transhumance et de migrations, ce territoire a cette particularité d'avoir une double identité, alpine et méditerranéenne. Ce numéro tissera ainsi des liens entre amont et aval, Alpes et Provence. Au sommaire :- L'invention d'un département.
- Parlez-vous occitan? Première leçon : apprendre à s'insulter en patois valéian !
- Au coeur de la transhumance. Ou comment la région s'est imposée comme le lieu central de cette pratique pastorale depuis le Moyen Age.
- Carnet de fouilles. Zoom sur les découvertes archéologiques récentes.
- « Vous êtes ici. » Cinq ans d'immersion dans le triangle Saint-André-les-Alpes - Thorame-Haute - Annot, le long de la ligne de chemin de fer du train des Pignes. Un portfolio signé Éric Franceschi.
- L'eau en partage. Sécheresses, crues... L'eau est une ressource irrégulière qu'il a fallu très tôt gérer et partager.
- La montagne de Lure sous l'égide de Giono. Le portrait sensible d'un relief battu par les vents.
- Salagon ou l'aventure du Musée ethnologique des Alpes-de-Haute-Provence.
- Le tourisme des racines. Quand les familles d'anciens émigrants partis aux Amériques reviennent sur les terres de leurs ancêtres en Ubaye...
- Hiver en station. Chroniques de ski dans les vallées de la Blanche, du Verdon et de l'Ubaye.
- La tête dans le ciel. La longue histoire de l'astronomie dans le département depuis Pierre Gassendi à l'Observatoire de Haute-Provence.
- Rêves d'Icare? Combien sont-ils, ces mordus de sports aériens attirés par les reliefs et les conditions thermiques de ce département vélivole? -
Un numéro d'hiver résolument goûteux et réconfortant. Issu d'une tradition plurimillénaire, le pain est l'aliment de base dans l'ensemble des Alpes. De l'eau, de la farine et du levain, et le tour est joué ou presque... Car imagine-t-on les efforts pour cultiver des céréales en altitude ? Quand le blé ne pousse plus, le seigle résiste encore. Encore faut-il pouvoir cuire le pain. Par manque de bois, à Villar-d'Arène et dans d'autres villages des hautes vallées dauphinoises, on le cuisait autrefois une fois l'an seulement. De seigle ou de froment, de nombreuses spécialités ont vu le jour dans les différentes régions alpines, dont certaines, désormais labellisées, connaissent un regain d'intérêt jusque dans les plaines. Ces dernières années, le pain commence à regagner ses lettres de noblesse, même si le chemin à parcourir est encore long pour qu'il s'impose comme un véritable aliment gastronomique. Au sommaire :
- Le seigle, emblème de la montagne.
- L'engouement pour le levain, le renouveau des variétés céréalières anciennes, l'attrait pour la boulangerie, la médiatisation des boulangers paysans, etc. : ces tendances ne doivent pas cacher les consommations de pain d'origine industrielle. À quoi ressemble le paysage du pain aujourd'hui en France?
- Les maîtres du pain sous l'Ancien Régime, ou l'histoire des fourniers et des premiers boulangers du Dauphiné.
- « Le secret de maître Cornille » d'Alphonse Daudet : quel bonheur de se replonger dans ce conte mettant en scène un vieux meunier enragé ! Il en dit long sur la transformation de la meunerie au XIXe siècle.
- Que la fête commence ! Dans l'espace alpin, le pain est célébré, béni, partagé lors de fêtes et célébrations qui témoignent à leur façon de la valeur inestimable des céréales.
- Rencontre avec l'historien américain Steven Kaplan, spécialiste de la question des subsistances au XVIIIe siècle. Ardent défenseur du goût, il s'insurge contre la consommation encore majoritaire des baguettes blanches dans cet entretien décapant.
Le dossier est ponctué d'autres interviews avec des acteurs de la filière : boulangers du Dauphiné, du Val d'Aoste et du Valais, minotiers, chercheurs en agronomie, ainsi qu'avec le chef étoilé Christophe Aribert. -
L'histoire tourmentée du protestantisme alpin depuis la dissidence vaudoise au Moyen Âge. Avec, pour capitale, Genève, la calviniste.L'Alpe prospecte l'histoire religieuse de l'arc alpin à travers les différentes formes de protestantismes qui ont pu s'y développer. Tour à tour terre de refuge ou de départ (forcé), les Alpes furent aussi la terre d'élection de nombreuses figures phares du protestantisme, au premier rang desquelles Calvin, Guillaume Farel, Ulrich Zwingli ou Félix Neff.
Au dossier :- Une partie de l'Europe se voit transformée au XVIe siècle par la Réforme. De nombreuses villes se développent en construisant un nouveau rapport entre le politique et le religieux. C'est tout particulièrement le cas de Genève, où le Français Jean Calvin installe une révolution qui va métamorphoser la ville.- La Réforme protestante connaît une forte implantation à travers les Alpes occidentales, sous la forme du calvinisme. Panorama des Alpes réformées entre 1522 et 1630, marquées par des divisions politiques, des conflits territoriaux puis les guerres de Religion.- À la fin du XVIIe siècle, le durcissement de l'application de l'édit de Nantes puis sa révocation poussent de nombreux protestants dauphinois à s'exiler. Beaucoup partent pour la Suisse et l'Allemagne, d'autres s'aventurent jusqu'en Asie, en Amérique ou en Afrique.- Un sentier de grande randonnée relie Le Poët-Laval, dans la Drôme, à Bad Karlshafen, en Allemagne, reprenant le tracé de certains chemins d'exil des protestants au XVIIe siècle.- Pasteur, historien, poète voyageur, arpenteur des Alpes, Alexis Muston fait partie des grandes figures intellectuelles que le XIXe siècle a su offrir.- Que signifie être pasteur aujourd'hui ? Isabelle Ott-Baechler, pasteure dans l'église réformée neuchâteloise, a répondu à nos questions sur son métier, sa foi, l'organisation de son église et plus largement sur les liens entre politique et religion en Suisse.- Deux cents ans ont passé depuis l'évangélisation des communautés du Trièves et des Hautes-Alpes par Félix Neff. À quoi ressemble aujourd'hui le paysage évangélique dans les Alpes ? Éléments de réponse. -
L'Alpe n.89 : la Durance, l'eau vive de la montagne
Collectif
- Glénat
- L'Alpe
- 3 Juin 2020
- 9782344042458
Alpine et provençale, le double portrait d'une rivière.Née près de Montgenèvre, la Durance court sur plus de 320 kilomètres jusqu'à Avignon, alimentant en eau toute la Provence. Chantée par Giono, peinte par Paul-Camille Guigou, la Durance a pourtant longtemps eu mauvaise réputation. Il faut dire que ses crues torrentielles détruisaient gués, ponts, cultures et habitations. Muselée par des barrages et des canaux, la belle aujourd'hui assagie est courtisée pour ses ressources hydrauliques et touristiques. Au menu du dossier :- Une ressource très convoitée. En soixante ans, la Durance est devenue l'archétype des rivières méditerranéennes hyper-aménagées, dont dépendent la basse vallée et les villes littorales. Retour sur la gestion de son eau, une histoire politique.- La Durance est un axe de circulation majeur depuis l'Antiquité. Bien avant les vacanciers, s'y sont croisés marchands et saisonniers, troupeaux et bergers. Son franchissement a relevé du défi pendant des siècles.- Métamorphoses. Tour à tour fleuve, glacier, rivière, la Durance s'est transformée radicalement au cours des temps géologiques récents.- Construits pour certains dès le XIIe siècle, les canaux duranciens pourraient s'avérer très utiles dans le futur, en cas de sécheresse comme d'inondation.- Portfolio. Peu connu du grand public, Paul Guigou fut un paysagiste talentueux. Pour la postérité, il demeure le chantre des Alpes de Haute-Provence et des bords de la Durance.- Jean Giono a célébré comme nul autre la Durance, qu'il qualifiait aisément de « fleuve ». Portrait du poète qui fut également coauteur du scénario du film L'Eau vive, dont la rivière alpine est l'héroïne.- Randonnée culturelle : Andy Goldsworthy, figure majeure du land art, émaille depuis plus de vingt ans la réserve naturelle géologique de Haute-Provence de ses Refuges d'art. Focus sur le parcours qu'il a imaginé. Et aussi : - « Grenoble et ses artistes au XIXe siècle », la nouvelle exposition du musée de Grenoble.- Un portrait des Dolomites réalisé par le Sud-tyrolien Kurt Moser à l'aide d'un procédé photographique oublié : l'ambrotype. Déton(n)ant !
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Grottes, gouffres, mines, bunkers, laboratoires souterrains... découvrez les dessous des Alpes.Une fois n'est pas coutume, L'Alpe vous propose un voyage au centre de la Terre, ou plutôt au coeur des montagnes, dont les paysages souterrains sont aussi spectaculaires que ceux à la surface. Les massifs alpins, et tout particulièrement les reliefs karstiques, sont percés de milliers de cavités qui ont pu servir d'abris, de cachettes ou de lieux de culte, ont fait l'objet d'explorations scientifiques puis sportives ou sont devenues des lieux touristiques, telle la grotte de Choranche dans le Vercors ou les grottes de Skocjan en Slovénie, inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO. Au sommaire :- L'histoire méconnue de l'exploration scientifique et sportive de la face cachée des Alpes à partir du XVIIe siècle.- Les mots clés de la spéléologie- Dans le ventre de la préhistoire : à quand remontent les premières traces de passages dans les Alpes souterraines ? Que venaient y chercher les hommes préhistoriques ?- La folle aventure de l'eau ou le captage à haut risque dans le Trou qui souffle, pour alimenter le val d'Autrans-Méaudre.- Portfolio : un voyage photographique à couper le souffle qui nous révèle l'envers des paysages slovènes. Par un des meilleurs photographes spéléologues au monde, Peter Gedei.- Une double page méconnue de l'histoire : au cours de la Première Guerre mondiale, Italiens et Austro-Hongrois menèrent une sanglante guerre de tranchées dans les reliefs calcaires du Karst (front de l'Isonzo), terrés dans des grottes qu'ils aménagèrent en un vaste réseau souterrain. Ces cavités furent aussi, après le deuxième conflit, le tombeau de milliers de personnes.- Bunkers 2.0 : témoins d'une page conséquente de l'histoire suisse qui a marqué les imaginaires, 300 000 bunkers et 1 200 kilomètres de galeries se cherchent une nouvelle raison d'être. Certains sont devenus des centres de stockages de données ultra sécurisés.- Géotourisme souterrain : si l'aménagement des sites souterrains permet aux territoires de montagne de diversifier leur offre touristique, que propose-t-on aux visiteurs ? Du spectacle, de l'aventure ou bien l'occasion de comprendre in situ certains phénomènes naturels ?- On connaît son époux, Joseph Vallot, mais qui était Gabrielle Vallot ? Exploratrice intrépide, pionnière oubliée, elle a pourtant relaté par écrit ses découvertes souterraines dans les Cévennes.- Visite guidée sous le tunnel du Fréjus dans le laboratoire souterrain de Modane, le plus profond d'Europe, qui mène des recherches sur la matière noire à l'abri des rayons cosmiques. Et aussi :- Le Malp, musée archéologique du lac de Paladru, a ouvert ses portes le 7 juin dernier, présentant une collection rare d'objets du Néolithique et de l'an mil.- Escale dans le Trentin à Arte Sella, un parc qui propose un florilège d'oeuvres de land art.
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La forêt, au coeur de la vie des communautés alpines d'hier et des enjeux environnementaux d'aujourd'hui.
La forêt est l'élément central des paysages alpins de moyenne montagne. On estime à 41 % la superficie des Alpes françaises couverte de forêts (contre 30 % à l'échelle nationale). Alors que certaines régions du monde connaissent une déforestation très inquiétante, Amazonie en tête, la forêt alpine continue à progresser, même si le réchauffement climatique est en train de changer sa physionomie. Source de bois-matériau et de bois-énergie, réserve de biodiversité, lieu de détente, puits de stockage de CO2, filtre d'eau potable, elle est aussi en montagne un paravent contre les éboulements et les avalanches.
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L'Alpe n.91 : neige et glace, le goût de l'hiver
Collectif
- Glénat
- L'Alpe
- 9 Décembre 2020
- 9782344044742
Dans son numéro d'hiver, L'Alpe revient sur un élément constitutif des identités alpines, la neige, à travers ses trois âges : l'ère des sociétés traditionnelles, le tout-ski et enfin la crise climatique actuelle.
- Les saisons comme les météores ont une histoire. L'étude de la perception de l'hiver permet d'explorer les différents usages sociaux de la neige. Quelle place occupait-elle dans les sociétés alpines traditionnelles ? Un fléau, car synonyme de froid et d'immobilité, auquel il fallait s'adapter, ou bien une opportunité pour échapper aux travaux des champs et développer d'autres activités ?
- La perception des couleurs de la neige comme celle de ses différents états varient fortement d'une culture à une autre, d'une langue à l'autre. Un abécédaire tout en nuances de blanc.
- « Bureau des souvenirs retrouvés. N°1, le ski ». Le musée alpin de Berne inaugure une nouvelle forme d'exposition participative en proposant au public de venir enrichir ses collections par ses propres objets et souvenirs personnels. La première édition est consacrée aux joies de la glisse.
- La raréfaction de la neige liée au réchauffement climatique interroge en profondeur notre relation à la montagne. Elle remet notamment en question le modèle de développement mis en oeuvre dans les Alpes depuis plus de soixante ans, pour lequel elle a été et reste un moteur économique et symbolique central. À quelles transformations nous invite sa présence incertaine ?
- La Reine des neiges nous a accordé un entretien exclusif! Qui se cache derrière ce personnage qui ravit tant les enfants au grand dam de leurs parents ?
- La fonte actuelle des glaces laisse remonter à la surface des vestiges de la « guerre blanche » sur le front austro-italien en 1914-1918, quand les avalanches étaient détournées comme armes de guerre. Un témoignage photographique très impressionnant de l'Italien Stefano Torrione.
- Ils sont glaciologues, nivologues, météorologues, pisteurs. Ils auscultent au quotidien les glaciers, constituent des bibliothèques de carottes de glace, scrutent l'évolution du manteau neigeux, anticipent les avalanches. Enquête sur les spécialistes de la neige et de la glace.
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L'Alpe n.94 : le Valais, l'envers de l'endroit
Collectif
- Glénat
- L'Alpe
- 1 Septembre 2021
- 9782344046692
Un portrait du Valais loin des clichés et des vues cartes postales.Carrefour géographique au coeur des Alpes, terre d'histoire marquée par son bilinguisme, longtemps conservatoire de traditions, le Valais frappe aujourd'hui par son dynamisme culturel: il revisite avec humour et impertinence son patrimoine culturel et instaure par ses expositions un dialogue entre nature et culture.Découvertes archéologiques, savoir-faire viticole, place du tertiaire dans l'économie valaisanne seront autant de sujets abordés dans une perspective à la fois historique et contemporaine. Avec une belle place accordée à la création actuelle.Au dossier notamment:- L'identité plurielle du Valais, les relations entre Bas-Valais, Moyen-Valais et Haut-Valais, la question du bilinguisme et des différents patois.- L'eau, bien commun: l'usage actuel des bisses et du consortage. Les derniers aménagements du Rhône.- L'école de Savièse.Autour des oeuvres d'Ernest Biéler, Edmond Bille, Marguerite Burnat-Provins, Raphy Dallèves et Édouard Vallet et leur réinterprétation aujourd'hui par des artistes destreet art.- Le Valais à travers l'oeil des photographes de l'Enquête photographique valaisanne.- Les dernières découvertes archéologiques et leur reconstitution sous forme numérique avec le programme Valais-Wallis Time machine.-De la patrimonialisation de la cueillette des plantes sauvages à l'inquiétude autour des glaciers valaisans. Comment repenser notre rapport à la nature à l'ère de l'anthropocène ?- L'architecture du Valais auxxesiècle. L'exemple de Crans Montana.- Randonnée culturelle dans les vignobles valaisans, entre Sierre et Salgesh.
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La revue L'Alpe s'intéresse au goût des montagnes. Après avoir traité des vins, des fromages, du lait ou encore des douceurs alpines, c'est au prisme de la circulation et des échanges autour des produits gourmands que la rédaction évoque ces sujets qui succulent. AU SOMMAIRE DE CE NUMERO :- La fête des Vignerons de Vevey. Elle ne se déroule que cinq fois par siècle depuis... 1797 !- Comment voyager avec un... anchois ? Ou les drôles de choses que l'on trouvait parfois sur les foires et marchés du versant italien des Alpes.- Un siècle de réclames alpines. Eaux-de-vie et liqueurs ont généré une riche iconographie publicitaire.- Le grand retour des plantes oubliées. L'économie de subsistance dans les montagnes n'aura pas résisté longtemps au développement des moyens de communication. Jusqu'au regain d'intérêt actuel pour les produits alpins.- Le marché local s'ouvre au monde. Les échanges de produits gourmands passent désormais par Internet.- Et nos pages pratiques goûtues... & AUSSI : LES PÉPITES DE LA RÉDACTIONParmi les grands sujets liés à l'actualité culturelle européenne, d'autres articles à découvrir :- Danger avalanche. Les populations alpines ont dû très tôt se prémunir et cultiver des solidarités face à ce fléau, dont la gestion est désormais classée par l'Unesco au patrimoine immatériel de l'humanité.- Bêtes à manger du foin. Sommes-nous prêts à assumer la distance que l'idéologie végane souhaite mettre entre nous et les animaux ?- Portfolio : portraits en pente pas toujours douce. En Suisse, une formidable exposition met en scène plusieurs centaines de portraits de la collection de la Médiathèque Valais-Martigny.
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Depuis l'Antiquité jusqu'à l'actuelle Union européenne en passant par les États de Savoie ou l'empire austro-hongrois, l'espace alpin a probablement été celui où les tracés de frontières entre États ou royaumes ont le plus fluctué au monde. Ce numéro d'automne de la revue L'Alpe joue à saute-frontières !Où et comment s'arrêtent les Alpes ? Et qu'entend-on par frontière ? Sont-elles juste géographiques ou culturelles ? Qui en décide et comment ces choix se traduisent-ils sur le terrain ? Qui plus est dans un espace montagnard le plus souvent très difficile d'accès, peu aisé à contrôler et habité par des populations volontiers frondeuses... Extraits du sommaire du numéro d'automne de la revue L'Alpe :
LE DOSSIER : À SAUTE-FRONTIÈRES - Le salaire du sel et de la peur. Au XVIIIe siècle, le sel est une denrée précieuse. Sa contrebande se décline aussi au féminin. Un quotidien très aventureux...
- Gens de(s) frontière(s). Mexique ? Piémont ? En Ubaye, le musée de la Vallée repense les frontières de son champ d'action. Dans les coulisses de la scénographie.
- Lignes mouvantes. Jusqu'où s'étendent les Alpes ? Les zones périalpines et leurs grandes métropoles en font-elles encore partie ? Les réponses sont étonnantes !
- On a fermé la montagne. Un cri de colère contre l'emmurement de l'arc alpin.
- Paolo Rumiz : portrait et grand entretien. Ancien reporter de guerre, l'écrivain italien, journaliste à La Repubblica, est d'abord un grand voyageur : et si la frontière permettait de mesurer les tremblements de terre socio-politiques du monde ?
& AUSSI : LES PÉPITES DE LA RÉDACTION Parmi nos grands sujets liés à l'actualité culturelle européenne, d'autres articles à découvrir :
- Jongkind, palette d'impressions. Le peintre hollandais aurait eu 200 ans cette année. Une magistrale exposition au musée Hébert.
- L'ours amoureux. L'étonnante interprétation d'un conte alpin à (re)découvrir dans un texte affriolant qui fait grimper le plaisir en un doux crescendo.
LES ACTUS DE L'ALPE Pour tout savoir des rencontres, expositions, beaux livres, musées, festivals et autres manifestations culturelles du printemps, de Nice à Vienne et de Genève à Ljubljana. -
L'Alpe n.87 : Saint-Gervais, un hiver au Mont-Blanc
Collectif
- Glénat
- L'Alpe
- 27 Novembre 2019
- 9782344038536
Avec plus de 4 000 mètres de dénivellation entre son point le plus bas et le toit de l'Europe, Saint-Gervais représente un véritable concentré de tous les milieux et de tous les usages de la montagne alpine. La commune déroule ses vallées langoureuses et ses activités rurales, ses champs de neige où l'on skie entre les épicéas et ses hameaux au fastueux patrimoine architectural : chapelles baroques, anciens palaces de la Belle Epoque et thermes. Tous témoignent d'une présence humaine ayant su s'adapter à la pente au fil des millénaires.Extraits du sommaire : - L'anti-station intégrée Un panorama complet de l'histoire du tourisme estival et hivernal de Saint-Gervais, depuis l'ouverture des premiers bains au tout début du XIXe siècle. Par Rémi Knafou, géographe, spécialiste du tourisme de montagne.- Dans le secret des oeuvriers bâtisseurs Comment met-on aujourd'hui en valeur le patrimoine baroque des Alpes ? Une récente campagne de rénovation a redonné à plusieurs églises et chapelles de Saint-Gervais leur esprit d'origine. Par Jean-François Grange-Chavanis, architecte en chef des monuments historiques.- Portrait et grand entretien : Philippe Joutard On estime à vingt mille par an le nombre des visiteurs du plus haut sommet d'Europe. Curieuse destinée pour une montagne qui fut longtemps ignorée. Entretien avec Philippe Joutard, qui avait publié, lors du bicentenaire de la conquête, son . Propos recueillis par Jean Guibal, directeur éditorial de .- Un désir nommé tramway Saint-Gervais se lance, à la fin du XIXesiècle, dans la . Un laboratoire de l'ascension mécanique du toit de l'Europe. Par Pierre-Louis Roy, spécialiste de l'histoire du tourisme dans les Alpes.- Portfolio : artistes en résidence Saint-Gervais accueille depuis plusieurs années des créateurs contemporains, leur demandant d'investir des lieux aussi étonnants que la maison forte de Hautetour du XIIIe siècle, la piscine, un pont, un parking. Par Pascal Kober, rédacteur en chef de et Emma Legrand, directrice de la culture et du patrimoine de Saint-Gervais.
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Une traversée des Alpes d'ouest en est, du nord au sud, avec escales sur les grands cols.
Depuis le Néolithique, les Alpes sont des terres de passages, des terres de brassages. L'histoire militaire, économique, politique a façonné la cartographie des grandes routes alpines ; les cols en sont les points névralgiques. Traits d'union entre deux vallées, lieux de rencontres et d'échanges, tous figurent en bonne place dans les livres de géographie comme d'histoire, qu'ils se nomment Grand et Petit Saint-Bernard, Gothard ou Brenner.
Dans le dossier :
- Une brève histoire des routes alpines, depuis l'époque romaine.
- L'Izoard compte parmi les cols mythiques de l'histoire du cyclisme. Le grand amoureux du vélo, l'oulipien Paul Fournel se souvient de sa première ascension.
- L'accueil des voyageurs en haut des cols alpins, une longue tradition d'hospitalité. Une pérégrination entre trois cols, Grand-Saint-Bernard, Simplon et Gothard.
- Monuments, sanctuaires, inscriptions : c'est tout un patrimoine qui balise les cols, religieux ou païen, militaire, politique ou sportif.
- Le « silence des cols » raconté par l'immense écrivain-voyageur Nicolas Bouvier.
- La campagne des Alpes. De l'automne 1944 au printemps 1945, c'est une véritable guerre de crêtes et de cols que se livrent les fronts italiens et français dans les Alpes.
- Col fermé : regards croisés d'un photographe, d'un nivologue et d'un déneigeur qui ont tous trois tissé une relation intime avec les cols en hivernage. Le déneigement des routes offre chaque printemps un nouveau spectacle.
- Portfolio : Du col de Turini au passo di San Boldo en Vénétie, le photographe allemand Berthold Steinhilber a tiré les portraits de près de quatre-vingts cols alpins, en essayant d'en capter l'identité.
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Attention, fragiles ! Les zones montagnardes sont touchées de plein fouet par le réchauffement climatique. Comment prendre soin d'elles ?Recul inquiétant des glaciers, éboulements rocheux plus fréquents, enneigement plus faible, pollution atmosphérique des vallées, etc. : les Alpes sont particulièrement affectées par le bouleversement climatique de ces dernières décennies, qui y est plus fort et surtout plus visible. Voire tangible. Résultat : les montagnes sont devenues un observatoire à ciel ouvert pour les questions environnementales. Un laboratoire également où, loin du catastrophisme ambiant, de plus en plus d'initiatives sont éprouvées en matière de transport, d'habitat, d'agriculture, de tourisme aussi.
Au menu du dossier :- Le bilan environnemental s'alourdit dans les Alpes, mais la question de la durabilité ne se pose pas seulement en termes climatiques, la gestion des ressources est tout aussi essentielle.- Le concept de « développement durable » serait obsolète. Mais comment désigner et définir la transition écologique et sociétale à mettre en oeuvre ?- Portfolio : Trois artistes suisses, Laurence Piaget-Dupuis, Marie Velardi et Jacques Pugin représentent à leur manière la disparition des glaciers alpins. Une réflexion sur le temps.
- Quelles stratégies les communautés alpines d'hier avaient-elles mises en place pour assurer leur survie jusqu'à ce que la globalisation peu à peu les aliène ?- Carnet d'initiatives : tour d'horizon des projets et solutions qui voient le jour partout dans l'arc alpin.- La crise sanitaire du Covid-19 va-t-elle rebattre les cartes de la stratégie économique des stations de montagne, déjà affectées par le réchauffement climatique ?- « Il faut cultiver notre jardin. » La récente crise a poussé nombre de ceux qui disposaient d'un potager à appliquer le précepte de Candide au pied de la lettre...- Parcs nationaux, régionaux, réserves naturelles : plus d'un quart de l'espace alpin est protégé. Histoire et bilan de cette politique de protection. -
L'Alpe explore les musées qui, en France, en Suisse, en Italie, en Autriche, en Allemagne et en Slovénie mettent en valeur les cultures et le patrimoine alpins au service de la modernité. De l'écomusée Paysalp à Viuz-en-Sallaz (en Haute-Savoie) au musée des Alpes du fort de Bard (en vallée d'Aoste), du Musée ethnographique du Ljubljana au musée de la Montagne de Turin, du Musée de San Michele all'Adige près de Trento, aux musées de la Vallée à Barcelonnette, du Tyroler Volkskunst Museum d'Innsbruck aux Musées cantonaux du Valais se manifeste la même volonté de mettre en évidence le patrimoine traditionnel des Alpes au service de la modernité Grands musées de référence et petits établissements d'intérêt local méritent la même attention. Ils contribuent à construire un lien, par-delà les générations et par-delà des territoires que séparent tant de frontières, entre les hommes et les femmes qui occupent le grand massif européen. Au cours de sa patiente exploration des cultures et des patrimoines, L'Alpe puise une part de sa matière dans ces musées, et dans leurs collections la richesse de son iconographie. Loin de prétendre produire un catalogue exhaustif des musées alpins, cette édition 33 de la revue s'intéresse aux racines de ces établissements, à l'aventure de leur fondation, de même qu'à la constitution et la composition des collections et des savoirs sur lesquels ils ont été fondés. Il est aussi question de l'actualité culturelle que les musées construisent d'une exposition à l'autre, et de la fonction sociale qu'ils remplissent aujourd'hui, comme de celle qui sera la-leur demain, sur les Alpes où s'installe la civilisation des loisirs. Les vingt dernières années ont vu la création d'un très grand nombre de musées. Il s'agira aussi, en les explorant, de méditer sur cette vague de "patrimonialisation" comme sur l'usage de l'histoire et de la mémoire qui est fait dans ces institutions.
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L'Alpe n.88 : refuges ; de l'abri de fortune au tourisme d'altitude
Collectif L'Alpe
- Glénat
- L'Alpe
- 11 Mars 2020
- 9782344040218
Abri pour la nuit, havre de réconfort et de convivialité, les refuges alpins sont des lieux emblématiques de la moyenne et haute montagne. Des repères pour les alpinistes chevronnés comme pour les randonneurs d'un jour. Ce numéro accompagne l'exposition "Refuges alpins. De l'abri de fortune au tourisme d'altitude" que le public est invité à découvrir au Musée dauphinois à Grenoble du 4 juin 2020 au 21 juin 2021. Trouver un lieu où passer la nuit en sécurité, telle est la première fonction du refuge, celle-là même des hospices implantés sur les grands cols qui accueillaient les voyageurs au Moyen Âge et les dérobaient au froid, à la neige et à la peur de la mort. Avec la naissance de l'alpinisme et la création des clubs alpins, l'arc alpin se couvre peu à peu de refuges de toutes tailles et de toutes sortes (cabanes non gardées, refuges « gardiennés », « hôtels » d'altitude, etc.). Ces dernières années, nouveau bouleversement, les refuges se métamorphosent ici en ateliers culturels, là en observatoires du changement climatique, ailleurs en lieux touristiques, devenant même le but de certaines randonnées (et non plus seulement une étape). Ce sont toutes ces mutations que ce numéro de L'Alpe va examiner à la loupe.
AU SOMMAIRE DE CE NUMÉRO DE PRINTEMPS :
- De l'abri au tourismeDans son exposition, le Musée dauphinois se penche sur l'histoire des refuges, réfléchit à leurs usages et à l'imaginaire qu'ils véhiculent.
- Système débrouilleLes cabanes de bergers, prisées aujourd'hui, n'ont longtemps été qu'un abri spartiate.
- Un laboratoire architecturalDepuis la fin du XVIIIe siècle, combien de structures ont été expérimentées pour abriter alpinistes et randonneurs ?
- Des modèles de durabilité ?Comment construire un abri dans les conditions extrêmes de la haute montagne avec le moins d'impact sur l'environnement ?
- (Ré)inventer l'inventaire ?L'Inventaire du patrimoine a lancé une campagne photographique atypique sur les refuges des Alpes françaises.
- Un p'tit coin d'paradisFormidable, cet (autre) inventaire sur les... toilettes en montagne (!) entrepris par le photographe suisse Marco Volken.
- Chroniques des hauteursLes livres d'or des refuges sont une source précieuse pour suivre l'évolution des pratiques.
- Le casse-tête du casse-croûteLe refuge du col de la Vanoise accueille une centaine de visiteurs par jour. Une foule incertaine qu'il faut nourrir.
- Gardienne du Temple (Écrins)Marie Gardent est gardienne. Elle évoque son quotidien là-haut...
- Portfolio : Uli WiesmeierQuarante ans de photographie. Un regard respectueux et corrosif, lumineux et sombre.
- La nouvelle vie des refuges Buts de randonnées, pôles culturels, échappatoires pour urbains en mal d'authenticité ou écoles de la montagne: quelles seront les fonctions des refuges demain ?
- Brèves de refugesGuide, Claude Gardien a fréquenté les bat-flanc de centaines de refuges et y a glané des petites tranches de vie. -
"L'Alpe" comme vous ne l'avez jamais lue."L'Alpe "comme vous ne l'avez jamais vue.
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Le fromage est l'un des dénominateurs communs de l'alpe transfrontalière. Élément décisif de l'économie comme de la culture montagnarde, il régit depuis toujours la vie de bien des communautés alpines. Tommes et gruyères sont aussi leurs meilleurs ambassadeurs depuis les piémonts jusque dans le vaste monde. A la croisée de l'histoire, de la géographie, de l'anthropologie, de l'ethnologie, de l'approche économique ou environnementale, de la gastronomie, de l'enquête journaliste et du témoignage, les auteurs de L'Alpe explorent cette vaste société fromagère illustrée par des documents souvent étonnants. Une carte des fromages de l'arc alpin habillera les 3e et 4e pages de couverture avec leurs rabats. Sommaire alléchant : - Manifeste pour la sauvegarde des fromages au lait cru - Pour une géographie de tous les fromages de l'arc alpin - Microbes et patrimoine fromager : ferments en folie - L'AOC : panacée ou risque ? Vécu de l'intérieur, le récit d'un membre de la commission qui délivre les appellations d'origine contrôlée. - La civilisation de la tomme : dans les Savoie, la tomme n'est pas un fromage. C'est de la... tomme ! Un produit qui est d'abord une culture et qui marque un certain mode de vie. - Nous habitons une goutte de lait. Qu'y a-t-il sous la voie lactée que l'on suit et les galaxies que l'on voit ? Dans les séracs que l'on précipite et le lait du glacier que l'on tête ? Il y a du lait et du fromage, choses aussi bonnes à penser le monde qu'à boire et à manger. - Du Gruyère pour sauver la forêt. Comment on a forcé les Alpins à fabriquer du gruyère pour sauver la forêt alpine au XIXe siècle ? - Fruitières en montagne, un modèle économique alpin. - Les ventres de Paris. Les fromages alpins aux Halles de Rungis. - Diversité, culture, protection : une cohabitation difficile. - Le Tacuinum sanitatis, un extraordinaire manuscrit du Moyen Âge qui décrit les vertus du fromage pour la santé. - Des plantes dans le fromage. Certaines plantes, parfois étranges, entrent dans la fabrication de quelques fromages alpins. Une curiosité. - Je n'aime pas le fromage (par JM Asselin, journaliste, alpiniste, écrivain et rédacteur en chef de VerticalRoc) - Christian Janier, Hervé Mons, meilleurs fromagers de France. - L'étivaz du Valais, un fromage atypique (fabrication au feu de bois et affinage long) - Alpes d'ailleurs : la tradition laitière des nomades. Des Galactophages d'Homère au Qurut actuel - Portfolio : les poyas de la Gruyère et de l'Apenzell. Les poyas sont des représentations d'art populaire de la montée des vaches à l'alpage. Dans la Gruyère et l'Apenzell, elles ornent la plupart des chalets d'agriculteurs.
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À l'occasion du trentième anniversaire du Parc naturel régional du Vercors, L'Alpe consacre un numéro spécial à ce massif riche d'un impressionnant patrimoine naturel et culturel protégé et valorisé par un Parc exemplaire. Toutes les belles images du Vercors ayant été publiées, tous les beaux livres déjà édités, sinon vendus, il fallait tenter d'aller au-delà des apparences et, autant qu'il est possible, d'ouvrir une réflexion. Sans pour autant, même si l'on est bien dans L'Alpe, faire la part belle au patrimoine, lui-même objet de trop d'attentions pour ne pas cacher autre chose. L'occasion était là : le Parc naturel régional du Vercors fête ses trente ans. Mais la fin de siècle et de millénaire aurait tout aussi bien pu servir de prétexte. Au Parc l'initiative, à d'autres, témoins directs et observateurs extérieurs, de poser les questions à défaut de proposer des réponses toujours adaptées. A tous cependant d'ouvrir largement, au coeur de la société locale, une vraie « méditation collective » sur le devenir d'un territoire dont on sait la diversité et la complexité. Cinq débats publics, pas moins, se sont déroulés au cours de l'automne 2000. Tous très fréquentés, tous animés et quelquefois controversés, avec, semble-t-il pour tous les participants, la certitude que cet anniversaire était le bon. On y va, vraiment cette fois, vers ce développement que l'on dit aujourd'hui durable. On va préserver notre territoire, qui n'a pas connu en trente ans la protection que l'on souhaitait, qui a même vu quelques dérives notoires. On va développer le tourisme « doux ». On va faire attention à ne pas surinvestir dans des équipements qui, on vient de le voir cruellement en cet hiver 2001, ne servent à rien s'il n'y a plus de neige. On va s'y mettre, tous et toutes, à fond. Voeux pieux ? Et le Parc, dans tous ça ? Au moment où de nouvelles collectivités territoriales s'organisent, n'est-on pas, encore une fois, en train dedéfaire ce qui avait pris tant de temps à construire ? Saura-t-on, dans ce nouveau contexte, donner des missions précises à une institution fragile et sans réel pouvoir ? Devra-t-on se doter de nouvelles et impérieuses réglementations ou, au contraire, fonder l'action sur une politique oeuvrant sur le mode du partage des valeurs et de la conviction des acteurs ? Toutes questions que l'on prétend éclairer ici, que l'on souhaite à tout le moins poser et enrichir de réflexions. Moins pour l'exégèse d'une institution que pour apporter du grain à moudre dans les difficiles débats que suscite le devenir de la moyenne montagne et, plus largement encore, celui de nos campagnes européennes, en une ère de mutations que l'on pressent incontrôlables. Le tout, on l'aura compris, à propos d'un territoire dont la première richesse est constituée par ses habitants. Beau sujet et bon prétexte, avouons-le, pour inaugurer une nouvelle collection pour L'Alpe, avec de tels hors série régionaux.
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« La géographie, ça sert d'abord à faire la guerre. » Yves Lacoste, directeur de la revue Hérodote « On dit qu'il y a des gens qui ne s'intéressent pas aux cartes, j'ai peine à le croire. » R.L. Stevenson Les Alpes, forteresse naturelle, ont toujours été le domaine de luttes territoriales. Posséder un territoire, c'est d'abord le connaître. La géographie et la cartographie, outils de connaissance donc de pouvoir, sont très vite devenues des enjeux politiques.
Cartographier un territoire, c'est aussi projeter sa vision du monde sur une terre et sur les hommes qui l'habitent. Participant à l'invention des pays, les cartographes, donnant à voir des réalités géographiques parfois différentes des réalités humaines, ont contribué à l'émergence d'un nouveau regard sur le territoire.
Des cartes romaines aux représentations satellites, en passant par les cartes humoristiques, utopistes ou militaires, c'est à un véritable panorama de la représentation des Alpes que nous convie ce numéro, qui nous apprend autant sur les hommes que sur les paysages. Une iconographie de qualité vient soutenir le propos, et l'on sait quelle beauté peuvent revêtir les cartes anciennes...