Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
Henk van Rensbergen is a Boeing 787 pilot who flies around the globe. While his crew rests at the swimming pool, he goes out to explore abandoned places in our world. From the breakaway state of Abkhazia, a floating warship cemetery in France, a forgotten love hotel in Japan to an abandoned rail depot in Detroit, van Rensbergen searches for the beauty of their desolation and pinpoints the richness of their decay. Van Rensbergen is a pioneering urban explorer. His Abandoned Places photo books (1, 2, 3 and The Photographer's Selection) have been highly successful. This complete revised edition shows his most iconic photos of the past 25 years, including new unpublished material and anecdotes.
The renowned World Press Photo Foundation ("Connecting the world to the stories that matter") publishes a compilation of prizewinning press photographs each year. Carefully selected from thousands of entries, they present the most celebrated, powerful, moving, and often disturbing images from around the world, often putting a face on conflicts in far-flung places and reminding us of our shared humanity. The 2022 Yearbook, bringing together the best press photographs from 2021, will reflect the joy, anguish, and upheaval of this incredible year.
Depuis 1955, le concours annuel World Press Photo est le rendez-vous mondial du journalisme visuel. Ce livre présente les gagnants du World Press Photo 2020, à travers les images les plus marquantes et les reportages les plus convaincants qui ont été retenus parmi les 73 966 photos prises par 4282 photographes de 125 pays. Sélectionnés par un jury indépendant de professionnels, les gagnants des prix sont mis à l'honneur dans ce document empreint d'émotions et représentatif du meilleur journalisme visuel de l'année 2019.
Dans le contexte des tensions et des soulèvements des dernières semaines qui ont suivi la mort de Mahsa Amini, ce livre rassemble avec une intense vitalité les travaux d'une vingtaine de femmes photographes iraniennes, dont l'expression est régulièrement muselée et les productions sous surveillance. L'intime, les rapports de l'individu à la famille, au couple ou à la société au sens large, la place de la femme dans celle-ci ainsi que les liens complexes de ces femmes artistes à l'histoire de leur pays, à leur mémoire souvent confisquée, aux guerres successives qui ont vu disparaître tant de proches, sont les thèmes qui sous-tendent et hantent leurs images. Un livre impérieux en forme de porte-voix.
À la veille du couronnement de Charles III le 6 mai 2023, c'est à un autre couronnement que nous invite Henri Cartier-Bresson. Le 12 mai 1937 le jeune reporter est à Londres pour couvrir le couronnement du Roi George VI.
Il y fait alors le choix radical de ne pas photographier la famille royale mais le peuple massé pour assister à l'événement. Tournant le dos au roi et inversant le regard, il réalise d'étonnants portraits de ces "regardeurs".
Exposition à la Fondation Henri Cartier-Bresson du 3 mai au 4 septembre 2023.
Tour à tour décrite comme artiste conceptuelle, photographe, vidéaste et même détective, Sophie Calle a développé une pratique immédiatement reconnaissable, alliant le texte à la photographie pour nourrir une narration qui lui est propre. Elle fait désormais partie des plus grandes artistes du XXIe siècle.
Surtout connue pour ses travaux en architecture, en urbanisme et en design de mobilier, Charlotte Perriand a pourtant développé, au cours de son oeuvre, une « parenthèse photographique » durant l'entre-deux-guerres. Pratiquée à titre personnel et dans le cadre de ses recherches, la photographie de Charlotte Perriand s'avère prolixe : clichés documentaires, photos brutes, photomontages militants ancrés dans les luttes politiques et sociales de son époque.
Aborder son oeuvre du point de vue de la photographie revisite l'histoire du médium en soi : Charlotte Perriand est de ces « non-photographes » qui annoncent l'avènement de l'image comme langage hégémonique et transversal de communication. Pionnière de la modernité, la photographie est pour Charlotte Perriand une machine à créer, à communiquer, économique, rapide, capable de traduire le regard de « l'homme nouveau », d'appréhender le monde et de l'exprimer ; pour elle, c'est une machine à révéler, à noter et à émouvoir.
Jean-Luc Godard, le cinéaste culte d'À bout de souffle et d'Alphaville, le chef de bande de la Nouvelle Vague, l'agitateur politique des années gauchistes, le publicitaire de lui-même, le provocateur misanthrope, l'archiviste, et l'ermite de Rolle, bref tous ces visages souvent contradictoires réunis en un seul : voici la grande biographie de l'impossible M. Godard dans son édition définitive. On l'aime/on ne l'aime pas : qu'importe, JLG a tissé l'histoire culturelle du vingtième siècle et ses images (le visage bleu de Belmondo dans Pierrot le fou, les fesses de Brigitte Bardot dans Le mépris, Johnny Halliday, Anne Wiazemsky dans La Chinoise, mais aussi un quatuor de Beethoven ou un nuage sur le lac Léman) ont marqué notre temps. Du hussard droitier, rejeton de la haute société protestante qui marche sur les mains pour épater Bardot au contestataire cinéphile qui écrit à Malraux « ministre de la Kultur » une lettre sur « la censure, gestapo de l'esprit », du réalisateur tyrannique au lauréat octogénaire de la Palme d'or spéciale pour Le Livre d'image en 2018, du moraliste politisé en treillis de combat au King Lear sépulcral cigare en bouche, de l'historien des images « relié au passé » au kinoclaste « shooté au show-business », défilent ici quatre-vingt-douze années de vie, de cinéma, de travail et de passions brûlantes. « Son génie est plus fort que sa volonté d'auto-destruction » disait Daniel Cohn-Bendit. C'est la résurrection d'une époque française qui vibre d'une cinéphilie folle, où s'entremêlent créativité, rivalité et fraternité.
"J'ai écrit un livre sur Brad Pitt parce que je l'aime. C'est un vrai garçon?: sexy, fort, aventureux, et je suis sûr qu'il me protégerait si j'avais besoin de lui. Car il a aussi les fragilités des hommes véritables qui savent à quel point la vie est difficile.
Des périodes de dépression sévère, j'en ai fait l'expérience également. Écrire à son sujet, c'est aussi une manière de les partager. Je ne le connais pas, il ne me connaît pas, mais peut-être s'arrêtera-t-il sur cette bouteille à la mer en découvrant qu'il a un ami quelque part en France qui l'aime, l'admire et le comprend".
Brad, c'est l'histoire d'un beau gosse du Missouri qui débarque à Hollywood au milieu des années quatre-vingt avec trois cents dollars en poche. Il aimerait faire du cinéma depuis qu'il a vu Robert Redford au drive-in de son patelin, mais il ne connaît personne.
De petits jobs en petits rôles, il survit comme il peut. Jusqu'à son apparition dans Thelma et Louise, qui fait sensation. Il devient très vite la plus grande star de sa génération. Aujourd'hui encore, son sex-appeal est intact et sa popularité ne faiblit pas.
Brad, c'est une aventure américaine empreinte d'ambition, de triomphe, de cruauté et de désillusions qui font de Brad Pitt un héros moderne, dont la destinée, nous dit Frédéric Mitterrand, est à la mesure du cinéma, de nos rêves et de nos inquiétudes.
S'il reste encore un mystère dans le destin médiatisé de Marilyn Monroe, c'est le nom de son père. Toute sa vie, elle n'aura eu de cesse de chercher celui qui lui a tant manqué. À travers ses relations amoureuses, dans ses rôles, cette absence de figure paternelle marquera sa vie.
Soixante ans après, François Pomès s'est fixé pour objectif d'identifier le père de Marilyn. Durant trois années, il a mené une incroyable enquête, rencontrant de nombreux témoins qui lui ont permis de brosser un portrait intime, inédit, de la star. Mais son éclair de génie sera d'utiliser les progrès de la génétique et de l'analyse de l'ADN pour découvrir l'identité du père biologique de Marilyn.
Lors de ses investigations, l'auteur va miraculeusement trouver le collectionneur de l'unique mèche de cheveux de la star qui va révéler le nom de ses descendants et celui de son père.
Les résultats lèveront le voile sur le dernier secret entourant l'une des plus grandes icônes du XXe siècle, lui donnant post mortem ce père qu'elle chercha toute sa vie.
En soixante ans de carrière, Abbas Attar, dit Abbas, photographe iranien émigré en France, a couvert successivement pour les agences Sipa, Gamma et Magnum Photos les grands événements qui ont agité le monde. L'Iran, qu'il n'a jamais cessé de photographier depuis les premiers soubresauts de la révolution de 1979, mais aussi l'Afrique du Sud de l'Apartheid, le Biafra, ou encore l'Irelande du Nord. Celui qui disait vouloir ordonner le chaos en images a aussi témoigné pendant plusieurs décennies de la relation de l'homme avec le divin. Sa mort en 2018 a laissé le monde de la photographie orpheline de l'un de ses plus grands conteurs.
À l'occasion du centenaire de sa naissance, cet ouvrage propose de redécouvrir, à travers une sélection d'images plus confidentielles, un photographe d'exception.
Trouver un ordre dans le désordre, marcher pour regarder et garder l'oeil ouvert à toutes les surprises : Marc Riboud arpente pendant soixante ans la planète. De la vieille Europe des années 1950, avec ses banlieues ouvrières et ses bals populaires, aux paysages de la lointaine Asie, en passant par les plaines gelées de l'Alaska ou les déserts de la Chine, le photographe saisit " l'image juste ". Originaire de Lyon, Riboud entame à trente ans son grand voyage à travers le monde. Grande-Bretagne, Turquie, Algérie, Afghanistan, Inde, Chine, Japon, Mexique, Vietnam, Niger, Alaska... comprendre le monde requiert une observation attentive et pour se forger une opinion, le photographe se rend là où les sociétés bougent : grève des dockers en 1954 en Grande- Bretagne, Algérie lors de son Indépendance en 1962, Nord Vietnam en 1975, foules de la révolution islamique en Iran en 1979, sans oublier les métamorphoses de la Chine, du Ghana, du Japon... " La photographie ne peut pas changer le monde, mais le montrer quand il change ", soulignait-il. Ses images sont autant de rencontres avec d'autres peuples, que des invitations à découvrir la beauté de l'ailleurs. Au fil des routes poussiéreuses ou enneigées s'esquissent une science des cadrages, une recherche de l'harmonie. " Je tire mon chapeau au Marc géomètre et sensible ", salue son ami Henri Cartier-Bresson.
Catalogue de l'exposition "Ouvrir l'album du monde" au musée de quai Branly (4 avril-2 juillet 2023).
Véritable plongée dans la photographie à l'aube de sa diffusion hors des frontières de l'Europe dès le XIXe siècle, cet ouvrage offre la première histoire des débuts de la photographie mondiale, décentrée et polyphonique. Pour cela, il prend comme socle la collection de photographies du musée du quai Branly, collection de référence pour la représentation du monde extra-européen dans les premières années du médium. S'appuyant sur l'expertise d'une cinquantaine d'auteurs, il approfondit cette étude des trajectoires et géographies de la photographie dans le monde afin de mieux comprendre son développement, sa diffusion et ses appropriations à l'échelle locale au XIXe siècle.
Une fabuleuse somme collective, un livre manifeste, un ouvrage de référence : telle est l'ambition de cet ouvrage co-construit par 160 autrices du monde entier qui présentent 300 femmes photographes, de l'invention du médium aux années 2000. Ainsi les portraits de chaque photographe ont été rédigés par des femmes de toute nationalité pour se prémunir de l'écueil d'un regard "occidentalo-centré". Les séquences de portraits alternent avec des portfolios qui font dialoguer les oeuvres entre elles.
L'un de plus grands photographes de mode du 20e siècle ; fort de son expérience dadaïste, Erwin Blumenfeld a mené une approche singulière et audacieuse, radicale et pionnière de la photographie de mode. Le style moderniste d'Erwin Blumenfeld, à la jonction de la mode et de l'art, a radicalement transformé la photographie de mode depuis presque cent ans. Pourtant, éprouvé par la sombre histoire européenne du début du XXe siècle, Erwin Blumenfeld n'investit véritablement la photographie qu'à partir de l'âge de quarante ans. Des portraits réalisés dans son arrière-boutique aux couvertures des plus grands magazines de mode en passant par ses photomontages dada, son parcours atypique, fait d'incessantes expérimentations techniques, produit des images avant-gardistes et remarquablement actuelles.
Cinéaste et cinéphile, Bertrand Tavernier est l'auteur d'une filmographie riche et éclectique. À travers quinze témoignages inédits d'artistes et de proches du réalisateur, enrichis d'images et d'extraits de films, Laurent Delmas présente les grands thèmes qui traversent son oeuvre : les pères, les héroïnes, la guerre, la musique et les chansons, les faits divers, l'Histoire, les adaptations, l'engagement et la cinéphilie. Dans le prolongement de la série documentaire «Tavernier, le cinéma et rien d'autre» sur France Inter, on découvre un cinéaste à la fois ancré dans son époque et imprégné d'une tradition cinématographique française qui fait la part belle aux histoires, aux scénarios, aux dialogues et aux acteurs.Avec Stéphane Audoin-Rouzeau, Nathalie Baye, Luc Béraud, Christophe Blain, Thierry Frémaux, Julie Gayet, Xavier Giannoli, Marie Gillain, Laurent Heynemann, Isabelle Huppert, Stéphane Lerouge, Raphaël Personnaz, Philippe Sarde, Mélanie Thierry et Philippe Torreton.
« Sait-on vraiment qui on est ? On est multiple tout au long de sa vie. On se construit sur une espèce de socle social, une origine géographique. Moi, je suis née à Marseille, en 1954, dans une famille "populaire". Je ne suis pas une héritière. Ou plutôt, je suis héritière de la vie des gens qui m'ont précédée, mais qui étaient ouvriers, paysans et immigrés. Je crois que je n'ai pas trahi la jeune fille que j'étais à 18 ans. Je suis une comédienne "connue", comme on dit, avec une identité assez forte dans mon milieu professionnel, et même à l'extérieur ! Et je suis tout autant comédienne que citoyenne. J'adore mon métier - jouer -, mais il y aura toujours dans le choix de mes projets une volonté de donner à voir des images de femmes qui sont très ancrées dans une réalité sociale. » Ariane Ascaride traverse une enfance assez solitaire. Tombée dans le théâtre dès ses 8 ans, elle «monte» à Paris pour tenter l'entrée au Conservatoire, tout en poursuivant des études de sociologie à la Sorbonne. Elle rencontre Robert Guédiguian, son futur mari, dans les réunions syndicales de leur université. En 1981, ils tournent Dernier Été, premier film d'une longue série ensemble, jusqu'à ce jour de 1998 où Ariane reçoit sans y croire le César de la meilleure actrice pour Marius et Jeannette. Ce tournant dans sa carrière lui offrira de multiplier les collaborations au cinéma, à la télévision et au théâtre. En 2019, elle reçoit le prix d'interprétation à la Mostra de Venise pour Gloria Mundi. Enfin, Ariane est attachée à un autre rôle : celui de femme dans la société. On la connaît pour ses interventions indignées face aux injustices sociales, qu'elle combat à l'écran comme à la ville.
De l'Asie à l'Amérique, de l'Europe au continent Africain, Raymond Depardon a passé sa vie à sillonner le monde. L' « Entre-temps » est pour lui cet espace dans lequel le temps se dissout, un endroit où il retrouve ses habitudes. C'est donc entre deux moments forts, entre deux voyages, qu'il va s'attarder à photographier les petites choses, à l'opposé de ce qu'il voit à l'étranger : des rues parisiennes connues, des cafés, des scènes de vie en famille, des détails de la ville, une forme de solitude urbaine qui le caractérise bien.
Chaque image devient alors un récit unique. Au contraire de certaines séries dans lesquelles les photographies s'enchainent pour créer une narration, les images d'Entre-temps fonctionnent en miroir : l'une répond à l'autre sur la double page du livre, par opposition ou par complémentarité. L'histoire est fragmentée, plus libre, prompt à être réinventée. L'espace-temps est perdu de manière volontaire et devient presque inutile.
L'ouvrage Entre-temps célèbre cette force qu'a l'artiste de projeter des détails de sa propre vie pour les faire résonner dans la nôtre.
Membre de l'agence Magnum, le photographe Harry Gruyaert est un des chefs de file de la photographie en couleur. Il a contribué à imposer les valeurs chromatiques, leur spécificité et leur maîtrise, comme substances de l'écriture et de l'acte photographique contemporains ; explorant toutes les potentialités de la "matière couleur", il offre des photographies couleurs remarquables, encore rehaussées par sa maîtrise du cadrage et de la composition, qui rendent magnétiques les lieux qu'il photographie.
Nouvelle édition entièrement remaniée jusqu'à ses derniers travaux photographiques.
When it comes to foreign visitors or artists, North Korea must be the most restrictive country in the world. Nevertheless, Carl De Keyzer managed to cross the entire country in 42 days, divided into three journeys. In his latest book, Magnum photographer Carl De Keyzer points his lens at North Korea, officially the Democratic People's Republic of Korea, the last communist state in the world from an ideological, political and cultural perspective.
De Keyzer is one of very few photographers who get almost-unlimited access to the country. He photographed more than 200 different locations, many of which had never been captured on camera before. The 250 photos that form his 'Grand Tour' - taken on marches, at the shooting range, in the subway and in family homes - are a testament to this country's uniqueness.
Chronorama. Trésors photographiques du XXe siècle offre un panorama de l'histoire de l'art et de la mode à partir des archives de la Collection Pinault et de Condé Nast. Cet ouvrage de référence rassemble plus de 400 images, signées par les plus grands noms de la photographie - Irving Penn, Helmut Newton, Horst P.Horst, LeeMiller, Edward Steichen... - pour Mademoiselle, House & Garden, Glamour, GQ, Vanity Fair et Vogue.
Instagram est plus populaire que jamais. Chaque jour, la moitié du monde poste en moyenne 80 millions de nouvelles photos sur ce réseau social.Insta Grammar en fait une sélection.