Un vent de bonheur souffle sur la villa aux étoffes : le troisième enfant de Marie et Paul Melzer vient de fêter ses quatre ans et le couple file le parfait amour. Mais la crise économique qui se répand en Europe met bientôt en péril l'usine textile familiale. Croulant sous des dettes qu'il ne peut rembourser, Paul est confronté à un choix déchirant : afin de préserver le sort de la famille, mais aussi des ouvriers et des domestiques, doit-il se résoudre à vendre la demeure qui abrite les joies et les peines des Melzer depuis tant de générations ?
Au coeur du tumulte des années 1930, passions individuelles et questions sociales se mêlent dans un nouveau tome haletant de cette fascinante saga digne de Downton Abbey.
Comment la forêt nous sauvera si nous la laissons faire.
Peter Wohlleben est forestier depuis vingt ans. Grâce à ses livres, traduits dans le monde entier, il a fait découvrir la vie secrète des arbres et ses enseignements à des millions de lecteurs.
Dans sa forêt en Allemagne, qui est comme un laboratoire à ciel ouvert, il est le témoin des bienfaits de l'écosystème forestier, de son action sur le cycle de l'eau, les sols et la qualité de l'air que nous respirons, surtout quand le climat change.
Peter Wohlleben nous montre ainsi comment les arbres s'adaptent déjà au changement climatique et comment la forêt peut compenser ses effets. Mais les arbres sont aussi une matière première ; ils font l'objet d'une exploitation intensive, dont les conséquences menacent directement notre avenir. En s'appuyant sur la science, la nature et son expérience unique, Peter Wohlleben dénonce les pratiques de l'industrie forestière et lance un appel à laisser se développer librement les forêts du futur.
La forêt peut être notre meilleure alliée pour préserver une planète vivable... mais seulement si nous la laissons faire.
Augsbourg, 1920.
La guerre est finie et, après les difficultés et les privations, le bonheur a refait son apparition à la villa aux étoffes. Rentré de captivité, Paul Melzer a repris la tête de l'usine familiale. Avec l'aide de son associé Ernst von Klippstein, il la remet à flot et l'engage sur la voie de la modernité. Marie, de son côté, peut enfin se consacrer à sa véritable vocation et ouvrir un petit atelier de haute couture. Il ne faut pas longtemps pour que ses merveilleuses créations connaissent un grand succès. Mais alors que son activité se développe, son mariage avec Paul commence à battre de l'aile. Après une ultime dispute, Marie quitte la villa avec leurs deux enfants. Le destin est en marche...
Entre secrets de famille et non-dits, une saga captivante où petite et grande histoire se mêlent, digne de Downton Abbey.
Augsbourg, hiver 1916.
Trois ans se sont écoulés depuis le jour où Marie a frappé pour la première fois à la porte des Melzer. Seulement trois ans... et pourtant tout a changé. Si la jeune femme est à présent l'épouse de Paul et la maîtresse des lieux, l'heure n'est plus à la fête dans la somptueuse demeure transformée en hôpital militaire. Les hommes ont rejoint le front, femmes et domestiques oeuvrent jour et nuit aux côtés des blessés et Marie se consacre à la gestion de l'usine familiale, dont elle découvre avec stupeur la situation critique.
Alors que s'éloigne un peu plus chaque jour l'espoir de voir Paul revenir rapidement de cette guerre terrible et que le destin de toute la famille repose sur ses seules épaules, Marie se sent vaciller. Qu'est-ce qui la retient alors d'accepter l'aide du séduisant Ernst von Klippstein, qui n'a jamais dissimulé l'intérêt qu'il lui porte ?
Au coeur des tumultes de l'Histoire, une saga familiale au souffle romanesque puissant, digne de Downton Abbey.
"C'est pour toi seul que j'ai vécu".
Chaque année, le jour de son anniversaire, un écrivain reçoit des fleurs d'une inconnue. Une année, c'est une lettre. L'inconnue se dévoile... Cette histoire tragique de passion possissive, de deuil impossible et de vengeance, probablement le plus populaire des récits de Zweig, est suivie de La Ruelle au clair de lune, qui raconte de manière saisissante jusqu'où peut nous entraîner la souffrance quand on aime sans retour...
"Car c'est ainsi, avec ce regard terrible, avec cette obsession, que je me suis précipité à la poursuite de cette femme".
Un médecin raté. La moiteur et le racisme des Indes néerlandaises en 1912. Une femme hautaine, mais fragile. Le secret qu'elle porte. L'ensorcellement du désir. Et l'amok. Ce récit où l'enfantement, la jalousie et la paranoïa s'entremêlent jusqu'au drame nous offre une puissante illustration du poison des normes sociales et de la charge brutale, aveugle, de la passion lorsque soudain elle nous étreint.
Le cinquième tome de la série événement !
Augsbourg, 1935. Alors que l'idéologie nazie se propage comme un feu de brousse dans un pays en marche vers la guerre, la famille Melzer doit une nouvelle fois se battre pour survivre. Le prospère atelier de couture de Marie risque de faire faillite quand des rumeurs sur son origine juive se répandent dans la ville. Tandis que la pression croissante du gouvernement et de ses amis qui lui conseillent de divorcer d'urgence, empêchent Paul de dormir. Face à la tempête qui n'épargnera personne, Marie doit prendre une décision qui bouleversera la vie de tous pour toujours... Une saga captivante au souffle romanesque puissant où petite et grande histoire se mêlent, digne de Downton Abbey.
Stockholm, 1931.
Depuis la mort de son père quelques années plus tôt, Mathilda Wallin vit seule avec sa mère. Quand cette dernière décède brutalement, Agneta Lejongård, une mystérieuse comtesse, lui annonce qu'elle est désormais sa tutrice et l'emmène dans sa majestueuse propriété de Löwenhof. Rongée par la peur et le doute, la jeune orpheline de 17 ans est projetée dans un monde intimidant de luxe et de raffinement dans lequel elle a bien du mal à trouver sa place.
Prise dans le carcan d'un milieu qui n'est pas le sien, Mathilda décide de tout faire pour découvrir le secret qui entremêle son destin à celui des Lejongård. Mais ses recherches sont rapidement entravées par une nouvelle guerre qui vient menacer l'Europe, bouleversant à jamais la vie au domaine...
Dans le tumulte des années 1930, une saga époustouflante qui trace la destinée d'une jeune femme tiraillée entre ses rêves et sa déchirante histoire familiale.
« CORINA BOMANN EST LA RÉPONSE ALLEMANDE À LUCINDA RILEY. » De Telegraaf
La France et la poésie sont les premières amours de Stefan Zweig. L'écrivain n'a jamais rien tant aimé que sortir un poète de son « obscurité apparente ». À la demande de l'éditeur berlinois Schuster & Löffler, il compose une monographie consacrée à Paul Verlaine. Le luxueux petit ouvrage, suivi de traductions de poèmes parmi les plus emblématiques de Verlaine, paraît en 1905, illustré de documents reproduits dans la présente édition. Celle-ci est complétée d'un autre récit biographique, « La Vie de Paul Verlaine », publié en 1922, d'un texte sur Arthur Rimbaud et de trois poèmes de Stefan Zweig.
Premier essai biographique de Zweig, alors âgé de vingt-trois ans, Paul Verlaine inaugure un genre littéraire dans lequel l'écrivain révèlera la richesse de son talent.
Le 10 avril 2019, le professeur Heino Falcke et une équipe internationale d'astrophysiciens présentent pour la première fois l'image d'un trou noir. Cet événement, qui marque un tournant dans l'histoire des sciences, a émerveillé le monde entier.
Heino Falcke nous raconte cette longue aventure humaine, historique et scientifique : de nos ancêtres qui ont regardé le ciel jusqu'à l'astrophysique moderne et l'exploration des secrets de l'univers...
Quelles pistes inédites cette avancée majeure permet-elle d'explorer ? Quels mystères subsistent autour de cette énigme céleste ? Les trous noirs s'ouvrent-ils vers une autre physique ou de nouveaux mondes ? Ou sont-ils révélateurs de notre propre finitude ?
Un voyage exceptionnel et fascinant aux confins de l'espace et du temps.
Début des années 30 du siècle dernier, Sebastian, un écrivain, Sonja, une comédienne, Gregor Gregori, danseur et dandy, et d'autres, veulent échapper à un monde qui ne leur ressemble plus. La drogue devient leur refuge. Ensemble mais seuls, ils se côtoient, fuient à Paris, à Berlin ou encore à Fès, simplement pour faire une trêve, le temps d'une courte rencontre à l'infini...
Un chef d'oeuvre satirique, scandaleux et visionnaire sur l'Allemagne de Weimar, brûlé par les nazis et censuré depuis, qui ressort enfin en version intégrale. Un véritable événement.
À Berlin, Jakob Fabian se livre à une critique féroce de la société allemande sous la République de Weimar, lieu de toutes les débauches et de tous les compromis. Désespéré par la veulerie de ses contemporains, il pressent l'approche du désastre, mais reste incapable d'agir et de s'engager.
Un roman décapant, qui parvient à conjuguer l'ironie, la compassion et la poésie singulière d'une modernité déboussolée.
Trois ans après le meurtre de son père, le sergent-détective de Scotland Yard Kate Linville, de retour dans le nord de l'Angleterre pour vendre la maison de ses défunts parents, se trouve impliquée malgré elle dans une affaire qui secoue la petite ville côtière de Scarborough : le corps sans vie de Saskia Morris, 14 ans, disparue depuis un an, vient d'être découvert sur la lande. Elle semble être morte de faim.
Peu après, une autre jeune fille, Amelie Goldsby, manque elle aussi à l'appel, puis réapparaît quelques jours plus tard en affirmant avoir été enlevée. Traumatisée, elle est cependant incapable de donner les détails nécessaires à l'identification de son ravisseur.
Ces deux événements pourraient-ils être le fait d'une seule et même personne ? Ont-ils un lien avec la disparition d'Hannah Caswell, survenue trois ans plus tôt ? Tandis que la police piétine, les médias s'emparent de l'affaire et le « tueur de la lande » fait bientôt les gros titres de la presse, au grand dam de l'inspecteur Caleb Hale, en charge de l'enquête. Bravant l'autorité de ce dernier, Kate commence ses recherches de son côté. C'est alors qu'une nouvelle adolescente se volatilise sans laisser de trace...
Le sergent détective Kate Linville a quitté Scotland Yard pour prendre un nouveau poste à Scarborough, sa ville natale, sous les ordres de l'inspecteur Caleb Hale. Mais, après une opération qui s'est soldée par un carnage, ce dernier est mis à pied.
Si la déception est rude, Kate n'a pas le temps de s'apitoyer sur son sort : dans un train, elle sauve de peu une femme pourchassée par un tireur fou. Puis une autre attaque a lieu, laissant sa victime paraplégique.
Des affaires en apparence distinctes, jusqu'à ce que l'on découvre que c'est la même arme qui a été employée.
Lorsque l'une des cibles finit par être enlevée, Kate va tout mettre en oeuvre pour relier ces deux enquêtes. Et la voilà plongée dans l'oeil du cyclone, au sein d'une tempête nourrie par des destins brisés, et des rancoeurs tenaces...
Une salle d'attente chez un neurologue, cinq personnes qui ne se connaissent pas. La narratrice (par jeu ? par ennui ?) invente une vie pour chacun des autres patients : une jeune botaniste part à la recherche d'une collègue disparue ; un homme d'âge mûr décide d'achever le projet de son épouse, récemment décédée, et s'en va chasser les aurores boréales ; un garçon autiste veut retrouver sa mère et sa soeur, parties pour la planète Tchou ; une vieille dame bataille contre la maladie d'Alzheimer.
Naît ainsi un entrelacs d'existences imaginaires qui se font écho et sont autant de variations sur un même thème. Il y est question d'absence, de quête, d'oubli. Comme elle composerait une tapisserie, la narratrice tisse également avec ces fils un portrait d'elle-même, tout aussi irréel peut-être...
Ce volume réunit deux courts romans : Alexandre (1929) et Ludwig (1937). Le conquérant grec et le roi de Bavière ont ceci de commun : ils se sont créé un univers propre, à la fois symbole d'infini et prison, se sont crus les égaux de Dieu et ont poursuivi leurs rêves et leurs illusions jusqu'à la folie. Klaus Mann retrace avec précision la vie, les conquêtes et les amours de celui qui posséda le plus vaste empire du monde antique, Alexandre le Grand. Avec Ludwig, il nous donne à voir les derniers jours de Louis II de Bavière, monarque à la fois méprisé et craint, qui se noya dans le lac de Starnberg après avoir tué son médecin. Ludwig a servi de support scénaristique à Luchino Visconti pour son chef-d'oeuvre homonyme
Écrit par un officier allemand prisonnier des Soviétiques, Éclairs lointains retrace l'enfer du chaudron de Stalingrad vu à hauteur d'homme - l'ennemi n'étant pas seulement les terribles orgues de Staline, mais aussi le froid, la faim, la décrépitude physique, la démoralisation, la perte de tout sentiment humain.
Nous plongeant à la fois dans l'histoire immédiate - celle du nazisme et de ses conséquences désastreuses -, et dans l'histoire universelle, Heinrich Gerlach nous fait vivre de l'intérieur l'absurdité et l'inanité de la guerre. De sa propre expérience et de ce que de ses compagnons de captivité lui ont raconté, il tire, avec un talent exceptionnel, une « fiction » âpre, bouleversante de réalisme, de rudesse et de tendresse mêlées.
« Un des livres les plus impressionnants que j'aie jamais lus. » Philippe Sands Voici un livre d'une violence extrême, dirigée contre un père, mais pas n'importe lequel : Hans Frank, ministre d'Hitler, puis gouverneur général de la Pologne occupée par les nazis, pendu à Nuremberg en 1946.
Niklas Frank, trop jeune à l'époque pour comprendre ce qui se passait, était cependant déjà habité par un sentiment d'amour/haine à l'égard d'un père dont il avait très vite décelé les mensonges. Plus tard, il consacrera une grande partie de sa vie à travailler sur son histoire familiale pour établir la vérité sur les crimes de son père, largement niés par sa mère, ses proches et tous ceux qui ont gravité autour de lui.
Cette tentative, d'emblée vouée à l'échec, débouche sur une sorte de lettre au père, écrite dans une langue imaginative et brutale, qui s'attache à débusquer tous les faux-fuyants, tous les travestissements de la réalité. En creux, il s'agit aussi du portrait d'une enfance abusée, contrainte de participer à son insu à une entreprise d'anéantissement de l'être humain.
À ce titre, c'est à la fois un témoignage historique de premier ordre sur la période nazie, sur l'occultation dont elle a été ultérieurement l'objet dans une partie de la société et de l'administration allemandes et, par sa langue acide et véhémente, une surprise littéraire.
L'un - Klaus Mann -, le plus jeune, est fils d'un prix Nobel de littérature. La critique l'éreinte régulièrement, ne voit en lui qu'un dandy superficiel, un fils à papa et un écrivain médiocre.
L'autre - Stefan Zweig - est un auteur célébré dans le monde entier.
Leur correspondance échangée entre décembre 1925 et décembre 1941 illustre parfaitement les attitudes plutôt opposées que ces deux hommes de grand talent pouvaient prendre face à l'engagement. Là où Stefan Zweig témoigne d'une indulgence coupable à l'égard d'une jeunesse attirée par les sirènes du nationalisme, Klaus Mann, très tôt conscient du danger que représente le nazisme, se montre sans pitié pour les atermoiements de son prestigieux aîné.
Voici l'édition la plus complète existant à ce jour de cette correspondance. Elle rassemble 82 lettres, dont douze inédites de Stefan Zweig, et cinq de Klaus Mann.
Imperium est l'histoire vraie d'August Engelhardt, qui s'exila au début du XX e siècle en Nouvelle-Guinée allemande pour fonder une colonie d'un genre nouveau - reposant entièrement sur la culture de la noix de coco. Cependant, ce qui commence comme la biographie romancée de l'un des pionniers allemands du nudisme et du végétarisme devient rapidement le rêve éveillé d'une époque et d'une géographie proche et lointaine à la fois. Avec une ironie déconcertante, réconciliant la farce et la poésie, Christian Kracht poursuit une oeuvre littéraire des plus singulières, aujourd'hui traduite en plus de vingt-cinq langues.
Et si vous aviez pris la mauvaise direction, au mauvais moment ?
Alors qu'il vient de se faire plaquer et que ses plans pour Noël sont annulés, Simon, un Allemand, rencontre sur une plage du sud de la France Nathalie, une jeune Française terrifiée aux allures de SDF, qui se croit poursuivie par de dangereux individus. Pris de compassion, il lui offre son aide, sans se douter que sa générosité va le plonger dans un trafic humain dont les ramifications s'étendent jusqu'en Europe de l'Est.
Pendant ce temps-là, en Bulgarie, une famille cherche désespérément à retrouver la trace d'Ivana, partie rejoindre à Paris une mystérieuse agence de mannequinat...
Jeune écrivain engagé, Klaus Mann (1906-1949) a assisté à la montée en puissance du parti nazi puis à l'avènement d'Adolf Hitler. Dès le début, il multiplie textes et prises de paroles pour mettre en garde ses amis, ses lecteurs et toutes les bonnes volontés contre la barbarie et la guerre qui s'annoncent. Il assiste à la défaite de l'Allemagne « des poètes, des penseurs et des musiciens de génies », mais ne renonce pas à se battre, même quand il est contraint à l'exil puis déchu de sa nationalité. Car il ne s'agit pas d'une simple révolte de la jeunesse, de l'humiliation d'une guerre perdue ou du désespoir né de la crise écono- mique. Il s'agit au contraire de dénoncer une barba- rie nouvelle, une barbarie qui n'a besoin que de notre indifférence et de notre paresse pour prospérer. Une barbarie, surtout, qui menace le monde entier.
Alors que les livres et les articles prolifèrent aujourd'hui pour offrir analyses et réflexions nou- velles sur les attentats de janvier et de novembre 2015 à Paris, et sur leurs conséquences politiques, il nous semble plus urgent que jamais de relire Klaus Mann.
Un corps flotte dans une piscine au vingt-huitième étage d'un immeuble viennois : déchiqueté et unijambiste. Une minuscule prothèse auditive gît au fond du bassin. Aucune piste sérieuse en vue. L'homme aurait été tué par un requin, ce qui ressemble plutôt à une mauvaise plaisanterie. Richard Lukastik, de la police de Vienne, prend les choses en mains. A 47 ans, l'inspecteur passe pour antipathique mais irréprochable, retors et fou. Il se déplace en Ford Mustang or mat, n'écrase jamais ses cigarettes, dîne chaque soir d'une soupe chez ses parents, n'utilise pas de gants au sens propre comme au figuré, admire le philosophe Ludwig Wittgenstein dont il a toujours un livre en poche qu'il ouvre à l'occasion à n'importe quelle page pour trouver un sens à sa journée. L'enquête est à l'image de celui qui la mène : mordante et dubitative.
1919. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un élan de créativité sans précédent se produit dans l'histoire de la philosophie. Les ouvrages majeurs de Ludwig Wittgenstein, Martin Heidegger, Ernst Cassirer et Walter Benjamin, marquent un tournant de la pensée occidentale qui va façonner la philosophie moderne. Critique de la technologie, crise de la démocratie, repli identitaire, développement durable : pour comprendre et interpréter les grandes questions contemporaines, il faut revenir sur les traces de ces quatre grands penseurs. De l'Autriche à la Forêt-noire en passant par Paris et Berlin, entre biographie et analyse philosophique, Wolfram Eilenberger, qui a été longtemps rédacteur en chef de Philosophie Magazine en Allemagne, retrace de manière très vivante les chemins de réflexion de ces quatre philosophes essentiels.