Une même histoire pour deux traitements différents. Neuf films et huit romans qui les ont inspirés sont analysés et comparés dans ce livre : "L'Ange Bleu" (H. Mann - Sternberg), "Dr Jekyll et Mr Hyde" (Stevenson - Mamoulian et Fleming), "Pépé le Moko" (Ashelbé - Duvivier), "Panique" (Simenon - Duvivier), "Les Forbans de la nuit" (Kersh - Dassin), "L'Inconnu du Nord-Express" (Highsmith - Hitchcock), "Touchez pas au grisbi" (Simonin - Becker), "À l'est d'Éden" (Steinbeck - Kazan). Des oeuvres qui, selon la formule de Malraux, "rusent avec le mythe". Difficile, souvent dépréciée, parfois acclamée, l'adaptation cinémato­graphique reste fascinante. En étudiant les rapports et les divergences qui se créent entre la littérature et son passage à l'écran, André Nolat se livre à une analyse aussi passionnée que passionnante de la démarche créatrice et narrative. D'un art à l'autre, d'un conteur à l'autre, il nous embarque pour un voyage à travers des classiques de l'âge d'or qui ravira à la fois lecteurs et spectateurs.
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Étrange, bizarre, décalé, à contre-courant... les qualificatifs abondent pour désigner le cinéma de Lynch, et plus particulièrement cet objet singulier, réfractaire à une seule interprétation qu'est Mulholland Drive, oeuvre tout autant fascinante que dérangeante, échappant à la logique du spectateur et à sa capacité à ordonner l'action. Pour expliquer cette nature, quelle hypothèse soulever ? Quelle voie interprétative suivre ? Pour Julien Achemchame, il s'agit avant tout d'appréhender Mulholland Drive comme récit portant essentiellement sur le cinéma, sur la spectature, sur le fait de regarder et de recevoir un film. De là, une double approche de cet ovni cinématographique, perçu à la fois comme synthèse des motifs et thèmes lynchiens, et dialogue avec les oeuvres et genres filmiques qui ont marqué l'histoire hollywoodienne.
Procédant par un élargissement des perspectives quant au sens à donner à Mulholland Drive, se dirigeant vers une approche intertextuelle de plus en plus importante et fertile, Entre l'oeil et la réalité : le lieu du cinéma relève le défi de l'exégèse lynchienne sans nécessairement tomber dans des discours par trop alambiqués ou inutilement intellectualistes. Cernant cet objet artistique avant tout comme discours sur le cinéma, son auteur élabore ainsi un cheminement interprétatif qui, derrière la simplicité qu'il postule, révèle la densité de l'oeuvre du réalisateur. Une référence certaine pour comprendre un cinéaste phare. Lire la suite Fermer

« Danse, cirque, théâtre, opéra, marionnettes, autant d'arts de la scène qui reposent sur une relation éphémère entre des acteurs et des spectateurs. Dès lors, que reste-t-il de ces représentations où des hommes et des femmes se donnent, pour un temps limité, à se faire voir et entendre par d'autres ? De ces fugitive materials : les voix, les intonations, les gestes ou les postures ? Et que faire de ce qui ne figure pas immédiatement dans le champ de la représentation ? De ce qui est hors cadre, en dehors du champ ? L'historien(ne) du spectacle, et plus généralement tout observateur des arts de la scène, doit donc composer avec l'absence. Dans ces conditions, comment et pourquoi garder la trace de ces spectacles sans lendemain ? Et faut-il vraiment le faire ? Faisons l'hypothèse que le détour par les spectacles permet de reposer autrement la question de la formation de l'archive, de son autorité et de ses usages. Le spectacle doit faire quelque chose à l'archive, et les auteurs réunis dans ce livre nous en font la démonstration. ».
Qu'archiver des arts du spectacle ? Pourquoi d'ailleurs archiver ? Et comment exploiter ces documents ? Autant de problématiques transversales pour cet ouvrage collectif où se croisent et s'enrichissent regards d'artistes et de professionnels de l'archive. Circulant de ceux qui produisent ces arts « volatiles » à ceux qui les conservent, alliant considérations théoriques et pratiques, Spectacles en France. Archives et recherche creuse avec intelligence et perspicacité les interrogations sur le matériel et l'évanescent, le mouvement et la fixation, l'éphémère et la durée... Lire la suite Fermer

Quelles sont les spécificités de l'oeuvre cinématographique culte ? Quel est son public ? A partir de quoi et comment se constitue-t-elle ?Au travers de fines analyses, les auteurs explorent la portée symbolique de ces fictions (filmiques, télévisuelles) qui deviennent des références pour des générations entières ou des groupes donnés, voire, ultimement, une source d'identité.
Définissant les diverses esthétiques parmi lesquelles le trash, le camp ou encore le kitsch, les auteurs analysent brillamment la forme et le(s) sens que prennent films et séries cultes, productions artistiques et/ou populaires dont les interprétations se font plurielles et labyrinthiques. On trouvera ainsi dans cet ouvrage une phénoménologie de la série Le Prisonnier, une étude des oeuvres freaks qui déstabilisent les perceptions ancrées, un éclairage de la notion de camp, une critique de Requiem for a dream et de son esthétique, de Brazil et de son ordre subversif, de Scream et des autres développements postmodernes de l'horreur...
Et bien d'autres merveilles encore qui raviront aussi bien cinéphiles que chercheurs francophones.
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Du début du XXe siècle jusqu'aux années quarante, un groupe de chorégraphes américains cherche à créer un art typiquement américain, à l'image de la nation américaine. Danse libre ? Danse moderne ? Qu'importe le nom qui lui est donné. Ces précurseurs créent une danse idiosyncrasique, à leur image, exprimant des idées communes tout en préservant leur individualité. Cet art doit avant tout refléter leur pays par la forme, le contenu et la technique utilisés. Au-delà d'un certain reflet de l'Amérique, Claudie Servian nous fait découvrir un art référentiel et engagé, avec ses origines, ses particularités, ses inspirations, ses techniques : de Martha Graham à Doris Humphrey, un décryptage complet et passionnant de la danse dite moderne.

En 2005, une crise politique fait irruption au Brésil en raison d'accusations de corruption délivrées par les journaux contre le responsable des services postaux brésiliens, lié au gouvernement. Cette crise devient très vite un conflit entre le gouvernement et la presse, contre laquelle s'élèvent également des accusations de corruption. En s'appuyant sur le traitement médiatique de cette crise, Raice Cabral tente d'analyser la place et le rôle actuels de l'institution journalistique dans la société. Cette période mouvementée nous révèle-t-elle un changement, une évolution de la presse brésilienne? Cette dernière subit-elle une évolution parallèle à celle de la société? Une étude qui montre avec finesse les problèmes engendrés par la réadaptation de la fonction sociale des médias.

Jeunesse dépolitisée et dépourvue d'idéal. Du Printemps arabe à l'approche des élections présidentielles, de la presse lycéenne à la fantastique machine à communication qu'est Internet, ce dossier spécial vient se pencher sur la place des médias dans la vie des jeunes usagers et leur possible impact dans leurs formes d'engagement politique.
Militantisme, questionnement citoyen, représentation médiatique de la jeunesse engagée : ce troisième numéro des Cahiers francophones de l'éducation aux médias livre une étude complète de cette thématique d'actualité brûlante, le comportement politique chez les jeunes, venant questionner à point nommé le caractère démocratique de l'ère numérique.

« Le cri de Cindy attire l'attention du chef. Son regard croise celui des enfants. Cindy et Bruce se précipitent dans leur chambre, effrayés par l'inconnu. Julio, caché par la porte, saisit son couteau et taillade le bras du chef, qui, blessé, recule à l'extérieur, coupant l'entrée à ses trois sbires qui l'accompagnent. Julio referme violemment la porte et pousse la commode qui se trouve sur le côté devant celle-ci avant de se précipiter vers Juliana. » Composé à quatre mains par deux frères qui laissent ici éclater leur goût pour les films musclés, « Baby-Sitter » met aux prises Julio, homme au passé obscur flanqué de deux enfants dont il tente de sauver la vie, avec un commando meurtrier prêt à tout... et au pire. Une confrontation qui cache des enjeux plus grands encore, puisque le père des enfants n'est autre que l'assistant d'un sénateur lui-même en danger. Manipulations et chantage, combats et courses-poursuites, tensions et notes d'humour... les frères Menidjel agencent et chorégraphient avec brio ces éléments au fil de ce texte qui ignore les temps morts et ne dissimule rien de ses références. Accrocheur et intense, un scénario-hommage à destination du cinéma d'action.
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" Jean Je vais vous expliquer. C'est quelqu'un qui travaille dans l'usine du quartier sud-ouest. On s'inquiète parce qu'il est en retard, injoignable et ce n'est pas son genre. Quoi ? Quand ? Ah. Bien. Merci. Oui, naturellement. Merci encore. Maribel Alors ? Jean Un problème. Séverine Qui a eu un problème ? Toufik ? Jean Je n'ai pas mentionné Toufik. Séverine Ah oui. Jean Il y a eu un problème à l'usine. Séverine Quel problème ? Jean Un attentat à la sortie de l'usine. "

Ils vont s'aimerAlors que tout les opposeIls vont se haïrAlors que tout les rapproche.

" Le but de l'oeuvre dramatique est de provoquer l'émotion chez le spectateur, soit par la pitié et la terreur avec le genre de la tragédie, soit par le divertissement et le plaisir avec le genre de la comédie. Dans les deux cas, l'auteur dramatique doit enseigner par la représentation aux spectateurs les travers de la vie humaine ".  Après un rappel sur la philosophie et la mythologie grecque Dimitri Karadimos, propose une analyse constructive sur le genre artistique et poétique qu'est le drame. Ayant à disposition les trente-trois tragédies et les onze comédies classiques, l'auteur nous éclaire sur la construction des oeuvres dramatiques. Les nombreuses citations d'Eschyle, de Sophocle, d'Euripide et d'Aristophane créateurs du genre, permettent d'enrichir le développement du récit et de mieux comprendre les théories et les techniques de ces grands auteurs grecs.  L'art dramatique est un livre technique offrant une analyse complète de l'art de la tragédie. En mêlant Histoires, récits et références l'auteur nous fait découvrir les aspects théâtraux de ce genre pour mieux l'apprécier. Lire la suite Fermer

Ce recueil est composé de textes burlesques relevant de la fantaisie ludique, de comptines, d'une suite d'historiettes, de chansons, de fables et de canevas de dessins animés ressemblant à des pastiches de films muets. Certaines nouvelles empruntent au fantastico-comique, l'une d'elles contant la métamorphose d'un peintre en instrument de musique. La parodie est également représentée à travers l'interprétation fantaisiste de certains épisodes de la Bible de Jérusalem ou la relecture du genre du récit policier. Le « fragment » cher à Roland Barthes est aussi à l'honneur, dans une rhapsodie comique : Imbert l'autre champignon ou le pseudopode aptère, se présentant comme une mosaïque pastiche d'une succession d'auteurs célèbres.

Amélie et Augustine, deux soeurs célibataires vivent dans une maison reculée dans la province de Niort. Chacune a ses passions, ses habitudes. Amélie aime le chant et le violon, Augustine plus âgée brode et joue aux cartes. Un inconnu arrive dans la ville et perturbe la tranquillité des habitants. Amélie tombe amoureuse de Lucien. C'est le début du désordre et du psychodrame entre les deux soeurs . Elles vont désirer vivre par son intermédiaire un amour et une magie qu'elle n'ont jamais connus dans leur existence fade. Lucien entre dans les faveurs des deux femmes mais il se révèle être un individu bien terrifiant. L'arrivée de cet individu complexe et énigmatique exacerbe les sentiments des s'urs, il devient le prétexte à la haine, la jalousie et aux pires ressentiments. L'indicible resurgit du passé, le refoulé éclate. Alors une violence contenue pousse au paroxysme les sentiments et une expression de la folie remonte. Cet individu a un rôle central dans cette comédie dramatique : symbole du juif errant, du nomade sans toit, ni loi, ni foi, criminel ou avide d'affection ? escroc, artiste, SDF ? Un drame fort qui révèle beaucoup de notre intériorité, une catharsis possible pour chaque lecteur ! Lire la suite Fermer

Un recueil de pièces de théâtre qui abordent le thème de l'exclusion et de la marginalisation : Cécile la suicidaire, Martin 40 ans et 130 kilos qui se fait renvoyer de son travail, Jonathan l'alcoolique, un chef d'entreprise devenu SDF...autant de "cas" qui révèlent le regard social qu'on porte sur eux, mais aussi leur réaction face à un changement identitaire. L'originalité de ce recueil est la capacité de l'auteur à construire des comédies sur des thèmes tragiques comme le rejet social, le mal de vivre, la dépression. Il arrive ainsi à faire rire son spectateur en disséquant les désirs les plus secrets et les pulsion les plus destructrices de ses personnages.

Deuxième tome des oeuvres théâtrales de Michelle Robert-Reich, celui-ci aborde avec la même verve tonique et crue les difficultés qu'éprouvent les hommes à exercer pleinement leur liberté. Une première pièce, Le marché de la Viande, est une comédie dont l'enjeu est la peinture de la prostitution à Hyde Park. Les personnages mènent une quête qui débouche sur une insatisfaction permanente. Les études en rose, gris et noir sont comme des esquisses picturales qui traitent des relations actuelles des couples, selon trois interprétations différentes .

Les one man shows sont apparus sous ce terme récemment. Il s'agit d'un nom générique venu des Etats-Unis, issu de la conception d'un spectacle complet, incluant le mime, la danse ou les sketches comiques. Entre music-hall et théâtre, une seule personne est en scène, le genre paraît donc échapper à toute catégorie. C'est pourquoi l'auteur se propose d'analyser cette forme de spectacle grâce à une nouvelle notion : "l'hybridation protéiforme", dont elle vérifiera la pertinence dans la pratique du one man show de 1970 à nos jours... Cet ouvrage est l'aboutissement d'une réflexion novatrice sur le one man show en France. A partir de l'étude des univers respectifs des plus grands comiques français, Guy Bedos, Coluche et Raymond Devos en particulier, Michelle Robert-Reich, scénariste et auteur dramatique, élabore un concept esthétique inédit, celui de "l'irréductible", et une problématique philosophique issue de la biologie, "l'hybridation protéiforme", afin de nous livrer un essai d'esthétique théâtrale riche en références sur des oeuvres composites de music-hall, à visée poétique et symbolique.Ce D.E.A., soutenu à Paris III en 2002, propose une réflexion novatrice et totalement inédite sur un certain nombre de one man /one woman shows français. À l'aide d'un concept esthétique, celui de l' « irréductible », ce qui n'est ni limité, ni scindable, et de la notion d'hybridation protéiforme, issue de la biologie, cet essai explore les univers spécifiques de Coluche, Guy Bedos, Raymond Devos, leur impact de précurseurs.   Lire la suite Fermer

Dans ce volume II, l'auteur poursuit son exploration croisée, analysant les influences, les parallèles,et les " cousinages " de Nietzsche et de Berlioz. Deux personnalités qui, l'une en philosophie et l'autre en musique, peuvent faire figure d'incompris au panthéon des grands créateurs. Un rapprochement étayé par des recherches et des références d'une grande précision. Une très belle analyse des créations de Berlioz, grande figure de la musique romantique européenne,notamment à travers Benvenuto Cellini qui porte en lui le mythe de l'artiste maudit, solitaire, et paradoxalement à la recherche de la reconnaissance publique.

Ce recueil théâtral regroupe deux pièces complètement différentes, mais qui ont un fil conducteur : la musique. Dans Eve Anderson, la musique est la raison de vivre de l'héroïne qui, à travers elle, retrouve ses racines. La trame de l'intrigue s'étoffe ensuite avec un flashback sur le secret de deux femmes qui ne se connaissent pas, mais qui à travers le milieu musical, vont devenir amies et tenter d'affronter un passé qui n'est pas si limpide qu'il le semblait au départ. Dans la deuxième pièce, la musique déchaîne les passions et provoque des rencontres insolites, comme celle que fait Eric le musicien, dans un terrain vague, avec trois autres personnages...

" La vestale Vos propos les plus doux se chargent de tourments. Néron Cest pour que vous maimiez comme vos dieux méchants. La vestale Nous gardons la cité, loin des regards de lhomme. Néron Vous pouvez bien aimer un empereur de Rome ! La vestale Nous pourrons ladorer quand il sera divin Néron Vous pouvez donc laimer alors quil est humain. La vestale Qui se mélange à nous cause sa propre ruine Néron Quimporte, si par vous mon regard sillumine ! La vestale Et ruine la cité, dont nous gardons le feu Néron Quimporte la cité, puisque je suis ton dieu ! Car tout si je le veux, ne mest quindifférence, Car je puis dédaigner sa ruine et sa souffrance Ou même les vouloir, pour que mon seul plaisir Y trouve quelque objet conforme à mon désir Songez, songez à vous" Extrait de " Néron " Lire la suite Fermer

Quatre pièces sont proposées dans ce recueil. Deux formes d'émotions s'opposent, l'une laisse la place à l'attendrissement et aux larmes, l'autre aux sourires et aux éclats de rire, deux choix différents pour les compagnies de théâtre avec de belles possibilités d'adaptations. Les deux premières pièces ont un lien avec la guerre 14-18 : - Lagarde-Paréol et la Grande guerre. - Quand reviendras-tu mon amour. Les deux suivantes sont contemporaines sur 2 thèmes différents : - Panique chez les Duroc. - Naïa la petite-fille du berger (l'auteur a fait une 1ère adaptation de cette pièce :  Naïa la veuve joyeuse.

Samuel, ancien danseur étoile, est sous le charme de Judith, une jeune danseuse prometteuse à qui il enseigne chaque jour l'art de la danse classique.Encouragé par un compagnon mystérieux, L'Esprit que lui seul peut voir et entendre il est bien décidé à lui avouer ses sentiments. Mais, à son grand désespoir, une dame vient soudain recruter sa belle élève pour l'emmener intégrer l'Opéra Garnier.Lorsque L'Esprit révèle à Samuel que Judith ne s'est pas envolée vers Paris, mais vers un destin bien plus funeste et souterrain, les deux compagnons n'ont d'autre choix que d'entreprendre un voyage périlleux vers les abîmes du monde. Leur objectif : sauver Judith et déjouer le sort que lui ont réservé les gardiens des enfers, la Mort et la Destinée.Dans un monde sans repères, tous exécutent une danse folle et dangereuse dont l'issue dépendra d'un choix...Le reste est poésie. Lire la suite Fermer

« Oléeh », une danse au commencement. Un état d'esprit. Une culture. Une communauté. Quelque chose d'abstrait, qui rassemble, qui unit, qui définit tout un peuple. Un mot qui est au centre de nombreux débats, auquel s'identifie aujourd'hui toute une tribu, celle des M'Bochis, vivant au Congo. Une notion abstraite à laquelle nous ouvre Nianga Leckosso dans son livre qui nous introduit à un monde que peu connaissent, avec ses règles, ses proverbes, ses fêtes, ses lois, son langage, sa beauté propre, peut-être indéfinissable elle aussi, mystérieuse, mais intrigante et passionnante.En commençant par la signification étymologique et philosophique du terme « Oléeh », en analysant les raisons pour lesquelles une société l'a porté comme une identité, Nianga Leckosso nous propose de partir à la découverte d'une ethnie qui mérite toute notre attention. Son livre, premier d'une série à venir, revient sur un domaine qui reste peu exploité toujours aujourd'hui, quarante ans après l'indépendance du Congo, à savoir, la culture m'bochi. Lire la suite Fermer

Sont rassemblés ici deux scénarii chorégraphiques, " L'Araignée Rouge " et " Omega ". Le premier fut notamment représenté en mai 1993, dans le cadre des Fêtes Nautiques du Bassin de la Villette. Le second fut interprété par la Compagnie avant-gardiste Coriolis, lors d'une manifestation au studio Le Regard du Cygne, à Paris, en juin 1999. Les deux pièces sont suivies de différents écrits théoriques consacrés à l'esthétique d'avant garde. Michelle Robert-Reich est professeur agrégé de Lettres. De 1992 à 2002, elle a dirigé " Mouvement Esthétique Pulsion ", association cherchant à sensibiliser la jeunesse aux formes d'expressions artistiques contemporaines et à produire des chorégraphes et artistes d'avant-garde. Le concept, inspiré du Bauhaus et de la notion de spectacle total d'Antonin Artaud, fait de la danse contemporaine l'expression privilégiée du désordre poétique, rendu lisible et intelligible dans le mouvement : " Le délire et la sauvagerie étant censés bannis de l'organisation industrielle fondée sur une idéologie du triomphe de la raison, il faut apprendre à ne pas avoir peur de la danse, de ce qui est inabordable, incompréhensible, ne pas refouler notre propre Barbarie. " Voici deux oeuvres et quelques essais pour découvrir une démarche artistique exigeante et passionnée. Lire la suite Fermer