Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
Support
Éditeurs
Prix
Monelle Hayot
-
Le 16 septembre 1824, le roi Louis XVIII s'e´teignit apre`s de longues semaines de maladie. Le sacre de son successeur Charles X eut lieu huit mois plus tard, le 29 mai 1825, a` Reims. Ce fut une ce´re´monie grandiose.
Du 11 avril au 20 juillet 2025, le Mobilier national raconte cet e´ve´nement dans le cadre d'une exposition placée sous le commissariat ge´ne´ral de Ste´phane Bern, assiste´ pour la sce´nographie de Jacques Garci´a : Nous en publions le livre catalogue qui vous fait découvrir les pre´paratifs, les costumes, le carrosse, les de´cors, les ce´re´monie, le festin, les cadeaux diplomatiques, commandes officielles, produits de´rive´s d'e´poque... Ouvrage de re´fe´rence sur le sujet il vous le fait vivre comme si vous y étiez allés. -
Les croisières en Afrique du Nord
Dominique Boudet, Sebastien Meer
- Monelle Hayot
- 15 Novembre 2024
- 9791096561230
Les Années folles sont « imprégnées » d'Orient, de ses produits, de ses idées, de ses paysages, de ses coutumes, de son art de vivre, de ses mythes... C'est dans ce contexte que des projets touristiques inédits voient le jour. La Compagnie générale transatlantique entend rendre cet Orient accessible et proche avec ses « croisières sahariennes » et développe également des circuits automobiles (notamment avec Renault et Citroën) et des hôtels au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Le sculpteur et peintre suisse Édouard Marcel Sandoz fut témoin et partie de ces circuits touristiques. Exemplaire de discrétion et de talent, il a fait cinq fois le voyage au désert et en a rapporté chaque fois de précieux croquis...
-
Angiviller : Acteur et témoin du règne de Louis XVI
Antoine Maës, Monelle Hayot
- Monelle Hayot
- 7 Mai 2025
- 9791096561421
Monographie consacrée à cet acteur de la vie artistique et de la politique culturelle sous Louis XVI. Responsable des bâtiments royaux, il préside au sort des manufactures de Sèvres et des Gobelins, dirige l'Académie de peinture et de sculpture et fonde le musée du Louvre dont il constitue les collections. Le manuscrit de ses mémoires, rédigés par son secrétaire, est reproduit en fin d'ouvrage.
-
Le goût marchand Mercier : Collection Paul Kesseler
Collectif
- Monelle Hayot
- 14 Février 2025
- 9791096561537
Les marchands merciers demeurent des acteurs du marché de l'art de l'Ancien Régime encore relativement méconnus du grand public. Qu'ils soient revendeurs de biens d'occasion ou créateurs, ces commerçants du luxe jouent un rôle essentiel dans la façon des modes décoratives des XVIIe et XVIIIe siècles jusqu'à la dissolution de leur corporation avec la loi Le Chapelier en 1791. Dans un monde alors en pleine reconstruction, de nouveaux marchands créateurs et marchands antiquaires succèdent aux marchands merciers dès la Révolution française.
Des artisans, orfèvres, ébénistes, désormais libres d'étendre le spectre de leur production s'inspirent de leur créativité.
Marie-Jeanne-Rosalie Desarnaud-Charpentier et son époux fondent À l'Escalier de Cristal sous le Premier Empire autour d'un nouveau matériau de prédilection : le cristal. Philippe-Claude Maëlrondt se fait le Duvaux de la Restauration et « fait établir lui-même, avec goût et discernement, des meubles de grands prix, et monter des vases précieux par d'habiles ciseleurs et ébénistes modernes ». Les commissaires-priseurs, comme Alexandre-Joseph Paillet, déjà bien établis auparavant grâce au développement des ventes aux enchères et du collectionnisme durant le XVIIIe siècle, reprennent avec des marchands tels que Nicolas Lerouge et Jean-Baptiste Lebrun, le ?ambeau du commerce d'occasion de biens de luxe. C'est l'attrait pour les multiples expressions du goût et de la créativité des commerçants du XVIIe au XIXe siècle qui a présidé à la constitution de la brillante collection présentée dans cet ouvrage. -
Le musée Condé de Chantilly conserve deux bureaux créés par l'un des plus grands ébénistes français de tous les temps, André-Charles Boulle. Pour la première fois en France, une exposition et un catalogue, rassemblant les contributions des plus grands spécialistes, lui sont dédiés.
André-Charles Boulle enfin célébré en France
La vie et la longue carrière d'André-Charles Boulle (1642-1732) sont aujourd'hui bien connues. À la fois artiste et artisan, l'ébéniste travailla pendant plus de cinquante ans pour le compte des Bâtiments du roi et répondit avec son atelier aux commandes de la famille royale et de la haute noblesse. Il atteignit un degré de perfection technique, notamment dans celle de la marqueterie de métaux et d'écaille, portée au plus haut niveau. Bronzier de génie, il imposa le bronze doré dans le mobilier dont il renouvela les typologies. Ce fut aussi un collectionneur curieux et un dessinateur de talent, soucieux de faire connaître ses productions, notamment par la gravure. Associé à la somptuosité de l'art français sous Louis XIV, il connut la renommée dès son vivant ; cet engouement ne s'est plus jamais démenti depuis.
Parmi ses plus prestigieux clients figurait Louis-Henri, prince de Condé et seigneur de Chantilly, plus communément désigné par son titre de duc de Bourbon (1692-1740). Son inventaire après décès montre tout l'intérêt que ce dernier portait aux productions de Boulle. -
Autodidacte, inventif, guidé par le sens de l'excellence, Jacques Emile Ruhlmann qualifié par ses contemporains de " Riesener du XXe siècle " bien qu'il ne fût pas ébéniste a en vingt ans de carrière, créé plus de meubles et de sièges que l'ensemble de ses confrères meubliers.
Le mobilier raffiné et personnalisé, dont il dessine les modèles, rencontre très vite l'engouement d'une clientèle éprise de luxe et flattée d'être associée à la création contemporaine et lui assure une renommée internationale. Fruit de nombreuses années de recherches, le livre de Florence Camard est définitif et exhaustif. Le répertoire typologique du mobilier et le Cdrom annexé à cette publication en font l'ouvrage le plus complet qui ait été publié sur Ruhlmann.
-
La salle du trône des Tuileries : Les fastes restaurés de la monarchie
Renaud Serrette, Hélène Cavalié, Anne Dion-Tenenbaum
- Monelle Hayot
- 18 Octobre 2024
- 9791096561513
Résidence des chefs d'État français jusque 1870, le palais des Tuileries disposait en son centre d'une somptueuse salle du Trône que Louis ???, succédant à Napoléon, fit entièrement rénover, sur les dessins de Jean-Démosthène Dugourc. À la chute du Second Empire, les éléments décoratifs de cette salle furent remisés dans les réserves du Mobilier national. Identifiés et restaurés un à un, ils ont permis en 2024 la reconstitution de cette salle au musée du Louvre.
À travers les bronzes étincelants, les bois dorés et les soieries somptueuses de ce décor royal, le présent ouvrage nous invite à découvrir l'inventivité décorative des règles de Louis ??? et de Charles ?, ainsi qu'une série de chefs-d'oeuvre de grands artisans parisiens - Thomire, Jacob-Desmalter, Picot... -, de l'industrie de la soie lyonnaise et des manufactures de la Savonnerie, de Beauvais ou des Gobelins.
Lorsque l'on déplie les rabats de la couverture, on visualise la salle du trône dans son intégralité « comme si l'on y était ». -
Henri Martin, Henri le Sidaner : deux talents fraternels
Farinaux-Le Sidaner
- Monelle Hayot
- 28 Juin 2024
- 9791096561247
Henri Martin et Henri Le Sidaner ont toujours été
regardés comme deux talents fraternels. Si l'on évoquait
l'un, c'était immédiatement à l'autre que l'on songeait.
Appartenant à une génération symboliste éprise de
musique et de poésie, les deux artistes étaient avant
tout des mordus de la nature. Ils en ont incarné les deux
versants : les clartés ensoleillées de la terre méridionale et
les effets apaisés de l'âme septentrionale.
Ils participèrent au courant intimiste qui régna sur la
Belle Époque. En respectant la véracité des apparences,
nos artistes s'attachèrent à rendre la poésie, la tendresse,
la dévotion de leurs sujets, « le sens intime des spectacles
de la vie ». C'est ainsi qu'ils surent véritablement créer
une connivence avec le spectateur et qu'ils furent qualifiés
d'intimistes. -
Ambre : trésors de la mer baltique
Alexis Kugel, Rahul Kulka
- Monelle Hayot
- 17 Novembre 2023
- 9791096561322
L'ambre est une matière unique qui fascine depuis l'Antiquité. Légère, aromatique, délicate, aux propriétés électriques, elle se décline dans une gamme de couleurs allant du rouge sombre translucide au blanc opaque. De l'époque romaine jusqu'au XVIIIe siècle, les savants se perdirent en conjectures sur son origine, certains la définissant comme du sperme de baleine, d'autres comme de l'urine de lynx solidifiée. Son mystère la parait de vertus médicinales. Les inclusions d'insectes ou de petits animaux qu'on y trouve parfois prisonniers font de l'ambre un symbole d'immortalité. Pline l'Ancien devine sa nature en y voyant le résultat d'une résine végétale, mais ce n'est qu'en 1757 que le savant russe Mikhaïl Lomonossov détermina son origine réelle. Il s'agit d'une résine fossilisée provenant, pour les objets de ce catalogue, d'une forêt préhistorique datant d'environ 30 à 40 millions d'années, située sous la mer Baltique, entre les villes de Dantzig (aujourd'hui Gdansk en Pologne) et Königsberg (aujourd'hui Kaliningrad en Russie), alors en Prusse-Orientale. La présence de nombreux bijoux et figurines en ambre baltique dans le monde grec et romain, dans la tombe de Toutankhamon, et jusqu'en Chine, offre un éclairage fascinant sur les échanges commerciaux de l'époque, le long de la « route de l'ambre » de la Baltique à l'Adriatique. Au XVIe siècle, le grand maître Albert de Brandebourg-Ansbach se convertit au protestantisme et transforme l'ordre des Chevaliers teutoniques en duché de Prusse. Ses docteurs publient les premiers livres sur l'extraction de l'ambre et ses vertus médicinales. C'est le début d'une formidable expansion du commerce et de la production des objets d'art en ambre. Ils deviennent les cadeaux diplomatiques de la Prusse par excellence et sont recherchés pour orner les Kunstkammern des souverains et des princes d'Europe. L'exposition Ambre : trésors de la mer Baltique XVIe-XVIIIe siècles est la première manifestation dédiée à cette matière en France. Il a fallu près de vingt ans à la Galerie Kugel pour réunir la cinquantaine d'oeuvres qui y seront exposées. Mêlant sculptures, coffrets, coupes et jeux, l'immense variété des pièces présentées illustre la fascination pour l'ambre du XVIe au XVIIIe siècle et le talent des artistes pour mettre en valeur toutes les nuances de cette matière extraordinaire. Notre ouvrage réunit ces objets d'exception et les accompagne d'une étude scientifique sur l'ambre, ses origines, son utilisation commerciale et artistique.
-
Venez vous promener dans un jardin impressionniste. Celui que posséda la famille de Gustave Caillebotte, à Yerres, en Île-de-France, et qu'il peignit de 1860 à 1879. Gustave Caillebotte est le dernier peintre impressionniste méconnu.
Le présent ouvrage traite de l'un de ses thèmes de prédilection : l'art et l'architecture des jardins à l'époque Restauration.
Ce jardin, qui existe toujours, pratiquement inchangé, est situé dans ce qui était alors un village.
Il fut construit selon les préceptes décrits dans le traité d'Audot, dont l'auteur cite de larges extraits.
Appuyant l'étude des tableaux sur des documents anciens, il tente un rapprochement photographique.
La dernière partie, intitulée « au fil des jours », est une biographie complète et documentée du peintre suivie de la vie de son oeuvre, après lui.
-
Jouait-on les pièces d'Aristophane, dans la Grèce antique, la nuit ou le jour ? À quelle époque eut-on l'idée de placer des cierges et des chandelles sur les tréteaux ? Pourquoi les pièces classiques sont-elles découpées en actes ? Quelle était l'atmosphère dans les salles jusqu'à ce que les comédiens français exigent que l'on supprimât les chandelles par trop malodorantes ? À quel moment l'éclairage électrique s'est-il imposé sur les scènes de théâtre ? Toutes les réponses à ces questions et à beaucoup d'autres figurent dans ces récits qui font intervenir des personnages réels et fictifs. C'est la première fois qu'un ouvrage, qui ne se veut pas un traité technique, raconte l'histoire et l'évolution de l'éclairage dans le théâtre. Il montre l'apport extraordinaire de l'électricité et les transformations qu'elle a entraînées. Elle a en effet bouleversé la mise en scène, tant dans les décors que dans les costumes et même dans le jeu des acteurs. Les théâtres des boulevards parisiens en ont été parmi les premiers bénéficiaires. « Bertrand Galimard Flavigny a, dans son merveilleux et indispensable ouvrage, rempli ce rôle de guide bienveillant et passionnant », dit l'homme de théâtre Bernard Murat. Bertrand Galimard Flavigny est journaliste et écrivain. Il tient des chroniques sur le marché de l'art dans La Gazette de l'hôtel Drouot et Les Petites Affiches. Il est l'auteur notamment d'une Histoire de l'ordre de Malte, de La Légion d'honneur, des Lettres de Venise, et aussi des Éponymes de l'automobile (Cibié éditeur). Bernard Murat a dirigé le théâtre Édouard VII.
-
Le boudoir turc de Marie-Antoinette et Josephine à Fontainebleau
Vincent Cochet, Alexia Lebeurre
- Monelle Hayot
- 3 Mars 2023
- 9791096561407
Marie-Antoinette, à dix ans d'intervalle, fait réaliser à Fontainebleau deux joyaux par les plus grands artistes de son temps : le boudoir turc (1777) et le boudoir d'argent (1786). Dans ces cabinets de retraite, la reine se soustrait à l'étiquette de la Cour et conjugue, avec l'expression des nouveautés les plus extravagantes, un Orient de fantaisie. L'ouvrage dévoile la science des aménagements du boudoir turc et le raffinement de ses décors. L'engouement pour les turqueries ne faiblit pas au début du XIXe siècle et l'impératrice Joséphine s'installe quelques années plus tard dans ce refuge féminin offrant un nouvel éclat à cet univers des Mille et Une Nuits où elle fait installer un mobilier somptueux et atypique, qui mêle l'acajou et les bronzes dorés à des étoffes lamées, brodées et frangées d'or. À l'issue d'une restauration minutieuse, les gracieux lambris sculptés, peints et dorés du boudoir de Marie-Antoinette forment de nouveau l'écrin du mobilier luxueux de Joséphine. Niché dans un recoin de l'ancestral château de Fontainebleau, le boudoir turc est l'unique décor de ce genre conservé en France et l'un des plus exceptionnels ensembles de mobilier créé pour Joséphine.
-
Album de Fraisse ; dessins chinois pour le duc de Bourbon
Nicole Garnier
- Monelle Hayot
- 30 Septembre 2011
- 9782903824778
Au début du XVIIIe siècle, le goût pour les arts asiatiques s'est développé en France avec les importations de la Compagnie des Indes ; porcelaines, tissus précieux, meubles et objets en laque sont fréquents dans les intérieurs aristocratiques. C'est dans ce contexte qu'est publié le livre de Fraisse en 1735.
Jean-Antoine Fraisse, né à Grenoble vers 1680, est attesté comme maître brodeur et peintre dans cette ville jusqu'en 1718. En 1729 il travaille comme « peintre en toille » au château de Chantilly au service de Louis-Henri, duc de Bourbon, prince de Condé (1692-1740). En 1735 Fraisse avait publié à Paris chez Lottin un recueil de gravures intitulé le Livre de desseins chinois, tirés d'après des originaux de Perse, des Indes, de la Chine et du Japon et dédié au duc de Bourbon. Ces tailles-douces de format in-folio incluaient deux grandes gravures mesurant jusqu'à deux mètres cinquante. Il existe treize exemplaires de l'ouvrage, dont trois sont coloriés à la main. Selon la dédicace au prince rédigé par Fraisse en préface à l'ouvrage, le recueil reproduit les motifs des collections d'objets d'art asiatique appartenant au duc de Bourbon. Le prince comme ses contemporains est passionné par le goût de « lachine », il collectionne porcelaines de Chine et du Japon, coffres en laque et riches indiennes, créant dans son château de Chantilly meubles en laque, indiennes et porcelaines. Fraisse copie les pièces originales de la collection du prince et propose ainsi des sources d'inspiration asiatique et des modèles aux porcelainiers et indienneurs au service du prince. Cet ouvrage rarissime est donc capital pour découvrir le goût pour l'exotisme au début du XVIIIe siècle.
Nous proposons ici un fac-similé de l'exemplaire conservé à Chantilly assorti d'un texte en expliquant la teneur par Nicole Garnier.
-
Louis Le Masson et Fraçois Masson, deux frères architecte et sculpteur
Yvonne De guillebon-le masson
- Monelle Hayot
- 17 Juin 2022
- 9791096561360
Il y a des vies qui se dessinent dès l'adolescence et qui dominent les bouleversements de l'Histoire. Les vies de Louis Le Masson et de son frère François en sont un exemple : leurs talents ont éclaté malgré le tumulte des événements qui agitèrent la France à la charnière du XVIIIe et du XIXe siècle. Nés au milieu du règne de Louis XV dans un système monarchique traditionnel, contemporains de Boullé, Ledoux, David et Houdon, les deux frères sont de cette époque prospère qui a le goût du plaisir et des idées. Les artistes voyagent en Italie. L'Académie royale de peinture et de sculpture inaugure les salons du Louvre. La famille de Broglie, proche de la monarchie, favorise l'éclosion des personnalités de Louis Le Masson et de François Masson. L'avènement de Louis XVI assied plus solidement leur ascension. Louis Le Masson est proche de l'entourage de la cour à Versailles, François Masson est un acteur important du mécénat des Broglie à Metz. Tous deux vivent l'agitation provoquée par la guerre de l'Indépendance américaine, mesurent la croissance des progrès techniques et des processus d'industrialisation et voient l'installation de la première usine au Creusot. Les cataclysmes de la Révolution bouleversent les fortunes des deux frères liés par une affection indissoluble. La chute de la monarchie fait basculer l'ordre politique et social de l'Ancien Régime ; l'entourage royal émigre ; le comte d'Artois part pour l'étranger avec ses fils, élèves de Louis Le Masson qui est frappé de plein fouet par la Terreur qui brise sa vie familiale et professionnelle. François Masson vit toute la période révolutionnaire à Paris où la situation des artistes est précaire, liée aux aléas du pouvoir. L'installation du Directoire provoque un retournement du sort pour les deux frères. Louis Le Masson entame une carrière provinciale de grand commis de l'État, à Rouen, qu'il poursuit sous le Consulat de Bonaparte et pendant le développement de l'Empire. François Masson reste dans la capitale et commence à recevoir de nombreuses commandes, sa carrière s'intensifie sous le Consulat qui lui apporte le succès. L'Empire consacrera son ascension. Il disparaîtra brutalement en pleine gloire. L'extraordinaire longévité de Louis Le Masson l'appelle à vivre les nouveaux rebondissements de la politique française ; la restauration de la monarchie bourbonienne le ramène près de la cour de Louis XVIII?; son ancien élève le duc de Berry est assassiné en 1820?; Louis Le Masson assistera à l'avènement de son père Charles X ; il disparaîtra peu avant l'installation de la monarchie constitutionnelle de Louis-Philippe.
-
Après un XIXe siècle de fonte, une véritable renaissance de la ferronnerie eut lieu en France dans la première moitié du XXe siècle, en particulier autour des Expositions internationales de 1925, 1931 et 1937. De nombreux témoignages en subsistent à Paris, Bordeaux, Lyon, Reims et Nancy, entre autres. Leurs auteurs sont aujourd'hui presque tous oubliés.
Cet ouvrage retrace la carrière d'une trentaine d'entre eux. Quelques-uns restèrent ?dèles aux méthodes classiques de la ferronnerie, d'autres se mirent dès les années 1920 à utiliser la soudure autogène. À travers plus de mille images, le livre présente leur ferronnerie d'architecture pour des banques, des grands magasins, des paquebots, des bureaux de poste, des centraux téléphoniques, des églises et des immeubles. Une superbe rampe d'escalier aux iris d'Émile Robert boulevard de Courcelles évoque celles du ?éâtre des Champs-Élysées de Baguès. Les balcons de l'hôtel Lalique par Nics frères sur le cours Albert Ier renvoient à ceux de la maison-atelier d'Edgar Brandt boulevard Murat. L'horloge monumentale d'Adalbert Szabo pour la façade du Temps rue des Italiens annonce les lampadaires télescopiques de Raymond Subes pour le pont du Carrousel. Le livre évoque également le travail plus délicat de ces artistes sur le mobilier, le luminaire, les vases, les pendules, les bijoux, les coupe-papier et même des objets du quotidien, tels des verseurs à vin.
L'engoument pour la ferronnerie fut européen. Certains artistes vinrent étudier auprès de leurs collègues à Paris. D'autres participèrent aux Expositions internationales. Plusieurs architectes dessinèrent la ferronnerie de leurs immeubles. Le livre évoque plus brièvement les personnages en fer découpé de Franz Haguenauer à Vienne, le mobilier et les objets soulignés de métal de Gustave Serrurier-Bovy en Belgique, la ferronnerie d'architecture et d'art d'Éric Ehrströim à Helsinki. Le travail des frères Badia pour Antoni Gaudí i Cornet à Barcelone, celui d'Alessandro Mazzucotelli à Milan et de Giuseppe Michelucci à Florence, de Jan Eisenloe$el aux Pays-Bas, de Julia Keilowa à Varsovie, de Gyula Jungfer à Budapest est aussi présenté. De même que les oeuvres d'après les dessins des architectes Jan Kotera et Josef Gocár à Prague, de Fyodor Schechtel à Moscou, de Gunnar Asplund à Stockholm et de Raimondo d'Aronco à Istanbul.
-
Le goût pour les porcelaines de Chine et du Japon à Paris au XVII et XVIIIe siècles
Stéphane Castelluccio
- Monelle Hayot
- 1 Mai 2013
- 9782903824785
Cet ouvrage, réalisé à partir d'archives inédites, retrace les circuits commerciaux, l'évolution du goût et des usages de la porcelaine de Chine et du Japon aux XVIIe et XVIIIe siècles à Paris, sujet jamais traité en France.
Les contemporains privilégiaient l'effet d'ensemble à la qualité individuelle de chaque pièce.
À table, les porcelaines du Japon étaient utilisées pour le service du dessert, apothéose du repas.
À partir de la fin du XVIIe siècle, les importations se diversifièrent et les nouvelles générations rejetèrent l'accumulation des bleus et blancs pour préférer les pièces polychromes et les céladons, présentées en moins grand nombre dans les appartements. Les amateurs les mêlaient avec leurs collections de peintures et de bronzes, appréciant le contraste des matériaux. Le développement des montures de bronze doré fit des porcelaines orientales montées de véritables objets d'art. Par le rôle important qu'elles jouèrent dans l'histoire du décor intérieur, les porcelaines de Chine et du Japon constituent un élément capital dans l'histoire du goût et des arts décoratifs européens aux XVIIe et XVIIIe siècles.
-
Paris, la quintessence du meuble au XIXe siècle
Christopher Payne
- Monelle Hayot
- 15 Juin 2018
- 9782903824921
Malgré les bouleversements du début du XIXe siècle, Paris redevient vite le centre européen du mobilier et du design, position qui va se renforcer au cours du siècle. Encouragé par les régimes royaux et impériaux, exposé dans les plus grands salons internationaux, et collectionné par des aristocrates de tous pays, des banquiers et des industriels nouvellement fortunés, le mobilier parisien est, durant la seconde moitié du XIXe, synonyme de luxe et de savoirfaire rané.
Les fabricants de meubles s'inspirent de di?érentes périodes historiques et sources culturelles pour créer de nouvelles formes qui à la fois correspondent aux goûts éclectiques des amateurs du XIXe et répondent aux exigences de confort et de commodité des amoureux du luxe. S'appuyant sur le talent et les techniques de leurs prédecesseurs, qui ont façonné le mobilier français pendant l'Ancien Régime, les créateurs exploitent aussi les avancées techniques et de nouveaux matériaux. Ils produisent ainsi quelques-unes des oeuvres les plus créatives et inventives jamais réalisées, surpassant souvent en qualité les générations passées.
Néanmoins, beaucoup de ces créateurs et leurs oeuvres ont sou?ert d'une mauvaise réputation dans l'histoire de l'art du XXe siècle et restent méconnus. Ce livre veut redonner ses lettres de noblesse au mobilier de luxe parisien du XIXe à travers les heures de gloire du Second Empire et de la Belle Époque jusqu'aux années 1920 et l'avènement du modernisme. -
Porcelaines de meissen et de Chantilly, la fabrique de l'extravagance
Mathieu Deldicque
- Monelle Hayot
- 10 Septembre 2020
- 9791096561254
La porcelaine fut l'or blanc du XVIIIe siècle, recherché avec avidité par les princes éclairés. Deux d'entre eux, Auguste le Fort, électeur de Saxe et roi de Pologne, et Louis-Henri de Bourbon, prince de Condé, premier ministre du roi Louis XV, mirent leur fortune au service de leur passion et fondèrent deux prestigieuses manufactures, à Meissen et à Chantilly. Pour la première fois, une grande exposition et son catalogue se proposent d'éclairer le dialogue entre ces productions qui ont marqué les arts décoratifs du Siècle des Lumières. Les fondations des manufactures de porcelaine de Meissen et de Chantilly reposent sur les collections princières dans lesquelles elles purent régulièrement puiser des modèles. Auguste le Fort et Louis-Henri de Bourbon-Condé partagèrent en effet un enthousiasme pour la porcelaine asiatique. Les manufactures qu'ils fondèrent imitèrent la production de style japonais kakiemon, avec une grande précision, tout en s'adaptant souvent aux formes et usages occidentaux. Le XVIIIe siècle était de fait celui de l'attrait de l'exotisme. La statuaire, autant à Chantilly qu'à Meissen, en témoigne?: les amusants magots chinois répondent aux petites statues animalières de Chantilly où le singe est roi, faisant écho aux décors peints des «?singeries?» du château de Chantilly. À Dresde, Auguste le Fort rêva de pousser jusqu'au bout les limites techniques de la porcelaine en créant une fragile ménagerie, impressionnante par ses dimensions et sa technique. Cette histoire est également celle des rivalités et échanges commerciaux, tout comme celle du goût. Le rôle central des marchands-merciers parisiens, important des pièces de Saxe, les dotant de montures orfévrées et les mélangeant à des porcelaines françaises, sera largement étudié. Ce catalogue, réunissant des spécialistes français et allemands, permettra de faire état des dernières recherches sur des chefs-d'oeuvre souvent extravagants, témoins de savoir-faire remarquables, conservés en mains publiques et privées.
-
Ambroise Dubois, un maître de l'école de fontainbleau
Stanislas Wirth
- Monelle Hayot
- 16 Septembre 2022
- 9791096561377
Cet ouvrage se propose de renouveler la connaissance de la vie et de l'oeuvre d'Ambroise Dubois, et de s'interroger sur les modalités d'insertion dans la cour de France d'un artiste flamand. Un retour systématique aux documents d'archives originaux et les plus anciens a permis, outre de découvrir de nouveaux documents ou d'en améliorer la lecture, d'en reprendre l'analyse afin de proposer, entre autres, de nouvelles dates de naissance et de décès. Cette étude précise la position du peintre dans le jeu social et professionnel de Paris et de Fontainebleau à l'époque, que ce soit vis-à-vis de la cour, ou de ses co-religionnaires flamands ou natifs de France, afin de mieux apprécier le succès de l'insertion de ce peintre, étranger et inconnu au départ, dans le paysage artistique français sous Henri IV et Marie de Médicis.
-
Le goût pour les laques d'orient en France aux XVIIe et XVIIIe siècles
Stéphane Castelluccio
- Monelle Hayot
- 22 Novembre 2019
- 9791096561094
Au XVIIe siècle, les termes « lachinage » et surtout « verni » désignaient les objets laqués. Le mot « laque », bien que connu, commença à être employé dans l'acception actuelle à partir des années 1720, se développa à partir des années 1740, particulièrement dans les catalogues de vente, pour supplanter celui de verni, lequel resta toutefois en usage jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. De nos jours, le terme laque employé au féminin désigne la matière première non mise en oeuvre, tandis qu'au masculin il désigne un objet laqué.
Cet ouvrage offre une synthèse de l'histoire du goût pour les laques en France à l'époque moderne, depuis leur importation jusqu'à leur usage, soit pratique soit comme pièces de collection. Cela permettra de distinguer les convergences et les divergences avec le commerce des porcelaines, dues à la nature des objets, à leur technique, à leurs usages... Si l'appréhension des laques était différente de celle des porcelaines, l'intérêt suscité par ces objets témoignait de la fascination de l'Europe pour ces productions de la fabuleuse Asie.
Les sources d'archives demeurent riches et variées. La correspondance et les mémoires de commerce, rédigés par et pour les employés de la Compagnie française des Indes orientales, portent peu de jugement de valeur esthétique pour aborder les laques de manière pratique avec une approche essentiellement commerciale. Ces remarques apportent néanmoins des renseignements précieux pour connaître leurs conceptions des attentes du marché français.
Les inventaires après décès des marchands et des particuliers, collectionneurs ou non, apportent de nombreux renseignements sur l'état du marché, mais généralement sans description ni jugement de valeur. Ces derniers apparaissent dans les relations de voyageurs au Japon ou en Chine, dans certains traités techniques, dans les mémoires et les journaux des contemporains et surtout dans les catalogues de vente publiés dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Généralement, les commentaires sur les laques apparaissent bien moins abondants que ceux sur les porcelaines, peut-être en raison de leur relative rareté sur le marché. Cette recherche ne se veut pas une étude exhaustive de toutes les collections mais cherche à définir les grandes lignes qui caractérisaient le marché et le goût pour les laques et leur évolution sur deux siècles, afin de suivre l'évolution des sensibilités vis-à-vis de ces objets qui ont toujours fasciné les Occidentaux. -
Vivre à l'antique ; de Marie-Antoinette à Napoléon Ier
Renaud Serrette, Gabriel Wick
- Monelle Hayot
- 19 Mars 2021
- 9791096561315
Au cours des trois dernières décennies du XVIIIe siècle, une véritable fascination s'empara des élites d'Europe pour les découvertes extraordinaires révélées par les fouilles des cités enfouies, des tombes étrusques et des villas de l'Empire romain, en Italie. Le passé lointain resurgit brusquement dans le présent, et architecture, mobilier, objets du quotidien... furent réinventés à son image. Nul endroit en France n'incarna mieux cette révolution esthétique et culturelle que Rambouillet, domaine des chasses et refuge intime des cours de Louis XVI et de Napoléon Ier.
Au printemps 2021, à Rambouillet, salons d'apparat, petits appartements et laiterie de la Reine vont renaître et se remeubler d'objets de fouilles, de maquettes et dessins du Grand Tour, de tableaux d'Hubert Robert, d'ensembles de mobilier et décors des XVIIIe et XIXe siècles de Jacob, Percier et Fontaine, de précieuses porcelaines de Sèvres et Wedgwood. Au travers des prêts du château de Versailles, de la Cité de la céramique de Sèvres, de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts, de la Bibliothèque des arts décoratifs et d'un certain nombre de collections privées, cette exposition va faire découvrir comment et pourquoi, à l'aube de l'ère moderne, la lointaine Antiquité captiva complètement l'imagination de ces souverains et de leur cour.
-
Imprésario visionnaire, russe, diaghilev porte au plus haut niveau l'art du ballet dans le Paris, catalyseur des talents, des années 1909 à 1930.
Sous la bannière des Ballets Russes, il capte le génie de danseurs, chorégraphes, peintres, musiciens et interprètes aux noms évocateurs : Pavlova, Karsavina, Fokine, Nijinsky, Massine, Picasso, Matisse, Cocteau, Man Ray, Bakst, gontcharova, Benois, Chanel, Paquin, stravinsky, debussy, Prokofiev...
Basés à Monte-Carlo, les Ballets Russes feront connaître et rayonner, en europe et en amérique, une Russie dans laquelle ils ne se produiront jamais.
Ce livre, fruit du travail scientifique de conservateurs passionnés fait connaître tous les aspects des productions de cette troupe mythique.
-
-
Des fastes des Valois aux séries du second Empire, les spectacles constituent, avec la chasse, l'un des principaux agréments des séjours au château de Fontainebleau. En 1725, la demeure royale est la première à être dotée d'une salle spécialement dévolue aux spectacles_ Aménagée et ornée sous la direction de Robert de Cotte et de Sébastien-Antoine Slodtz, la Comédie de Fontainebleau déploie sa délicate ornementation rocaille dans la salle tandis que les machines permettent de produire de féeriques effets sur la scène en multipliant les changements de décors pour les opéras. Sous l'impulsion de Mm- de Pompadour, de Mm- Du Barry puis de Marie-Antoinette, le voyage du roi et de la cour à Fontainebleau offre l'occasion de présenter pour la première fois sur les planches du théâtre les pièces données ensuite à Paris.
Restaurée sous le premier Empire puis sous la monarchie de Juillet, cette salle accueille les vedettes du moment, venues jouer devant les invités de l'Empereur et du roi des Français. Mais, jugée vétuste et peu commode, elle est soigneusement démontée en vue de remployer sa machinerie dans la nouvelle salle que Napoléon III fait aménager par Hector Lefuel dans l'aile sud de la cour d'honneur. Le chantier du théâtre impérial est amorcé en 1854 et intégralement achevé l'année suivante. Lefuel y décline avec élégance les courbes et adopte l'ellipse pour magnifier la salle de spectacles dont le décor emprunte à l'Opéra royal de Versailles ou le théâtre de Marie-Antoinette à Trianon certaines dispositions ou ornements. L'élégance du XVIII- siècle se double de l'opulence du Second Empire dans une débauche de moquettes, de soieries et de sièges capitonnés.
Inauguré en 1857, le théâtre est doté d'un ensemble important de décors de scène permettant d'y jouer un répertoire varié. Il accueille comédies et vaudevilles d'après Scribe, Legouvé ou encore Alfred de Musset, mais ne connaît qu'une dizaine de représentations jusqu'au dernier séjour impérial à Fontainebleau en 1868. Sombrant dans la poussière de l'oubli, il s'anime durant l'Occupation allemande entre 1940 et 1945, puis retrouve sa léthargie d'empire disparu. Sa restauration, engagée en 2007, permet aujourd'hui de découvrir l'histoire, la richesse et l'authenticité du dernier théâtre de cour français.