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La Tour Verte
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Mario Bava ; un désir d'ambiguïté
Alberto Pezzotta
- La Tour Verte
- La Muse Celluloid
- 8 Mars 2018
- 9782917819432
Chef opérateur réputé, Mario Bava (1914-1980) se fait connaître en 1960 dès son premier film, Le Masque du démon, qui révèle Barbara Steele. En vingt ans et une trentaine de films, ce réalisateur un peu vite classé « habile artisan du cinéma d'épouvante » s'illustre avec brio, et non sans un certain humour autodestructeur, dans des domaines aussi divers que fantastique, western, péplum, comédie, science-fiction, et giallo, genre qu'il crée et que développeront son fils Lamberto Bava, et Dario Argento.
Son oeuvre inspire Federico Fellini, Ridley Scott, Martin Scorsese ou Tim Burton. Chez Bava, maître de l'angoisse, coloriste hors pair, le scénario n'est souvent qu'un prétexte à une recherche formelle novatrice. Grâce à des documents inédits, l'historien rend enfin justice à Bava, auteur à part entière. Parmi ses chefs d'oeuvre : Le Masque du démon, Les Trois visages de la peur, Six femmes pour l'assassin et La Baie sanglante.
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En 1966 sort En Angleterre occupée (It Happened Here), fiction historique tournée par deux jeunes Anglais, Kevin Brownlow et Andrew Mollo, racontant l'invasion et l'occupation de l'Angleterre par les nazis en 1940. Tourné à peu de frais en dehors du système classique de production, En Angleterre occupée suscite les réactions les plus vives et diverses, avant de s'imposer auprès de la critique et du public. Ce livre est le récit d'un tournage mouvementé, qui prit huit ans à deux cinglés de cinéma.
On verra comment, à travers de multiples péripéties, ce qui était à l'origine un film d'amateur, passa du 16 au 35 mm et fut présenté au London Pavilion, l'un des plus grand cinémas de Londres, et dans plusieurs festivals.
Kevin Brownlow fait preuve d'un vrai talent de conteur et nous livre un document passionnant, non dépourvu d'humour britannique, sur la genèse d'un film hors normes, au sujet brûlant, qui témoigne de l'incroyable inventivité du jeune cinéma anglais au détour des années 1960. Le DVD du film, accompagné de plusieurs bonus, est disponible en France chez Doriane Films.
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Arletty ; paroles retrouvées
Robert de Laroche
- La Tour Verte
- La Muse Celluloïd
- 11 Septembre 2012
- 9782917819197
En 1984, Arletty accepte de raconter quelques épisodes de sa vie et de sa carrière à un journaliste avec lequel elle a sympathisé.
Ces conversations informelles nous entraînent de l'enfance à Courbevoie aux débuts de mannequin de Léonie Bathiat, devenue Arletty au boulevard, puis vedette à l'écran.
Arletty évoque les personnages qui marquèrent sa vie - dont Ève Lavallière, Paul Poiret, Rip, Dranem, Guitry, Cocteau, Jacques Prévert, Marcel Carné, Colette, Michel Simon, Robert Le Vigan, Céline - et les films dont elle fut la protagoniste pendant trente ans : "Pension Mimosas", "Désiré", "Hôtel du Nord", "Le Jour se lève", "Fric-Frac", "Madame Sans-Gêne", "Les Visiteurs du soir", "Les Enfants du paradis".
Sur cette carrière exceptionnelle, Arletty promène un regard amusé, toujours vif. « L'important, disait-elle, c'est le scénario. Le verbe est tout. Garance, c'était un rôle si bien écrit que cinquante actrices auraient pu le jouer aussi bien que moi ! »
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Marcel Carné ciné-reporter (1929-1934)
Marcel Carné
- La Tour Verte
- La Muse Celluloid
- 10 Mars 2016
- 9782917819388
Avant de devenir réalisateur, Marcel Carné fut journaliste de cinéma. En cette année 2016, cent-dixième anniversaire de sa naissance, et vingt ans après sa mort, découvrez ces textes révélant un jeune Carné passionné par le Septième art, s'échinant à distinguer « ce qui est cinématographique de ce qui ne l'est pas ». Où l'on comprend comment le « môme;», comme l'avait surnommé Jean Gabin, a pu devenir « le plus grand des jeunes metteurs en scène », quand "Le Quai des Brumes" remporta le prix Louis Delluc en 1938.
Les articles rassemblés ici le prouvent : Carné est l'un des « premiers réalisateurs français dont la vocation soit née directement de la cinéphilie ». Du haut de ses vingt-trois ans, comme plus tard les Jeunes Turcs de la Nouvelle Vague, Marcel Carné ne va cesser de célébrer cet art qu'il vénère. Son jugement est toujours juste et souvent visionnaire.
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Maurice Tourneur réalisateur sans frontières
Christine Leteux
- La Tour Verte
- La Muse Celluloïd
- 25 Janvier 2015
- 9782917819333
En 1914, un cinéaste français inconnu arrive à New York. Quatre ans plus tard, Maurice Tourneur est devenu l'un des plus grands réalisateurs américains avec D. W. Griffith et Cecil B. DeMille. Celui qui a dirigé les plus grandes stars françaises et américaines était un personnage complexe autant haï qu'admiré. Pour la première fois, la vie et l'ensemble de la carrière de Maurice Tourneur (L'Oiseau bleu, Les Gaîtés de l'escadron, Justin de Marseille, Avec le sourire, Katia, Volpone, La Main du diable, Impasse des Deux-Anges) ont fait l'objet de recherches approfondies.
De ses débuts comme peintre à sa carrière dans le cinéma parlant, c'est un des cinéastes phares du XXe siècle qui a formé deux grands réalisateurs, son fils Jacques (La Féline) et Clarence Brown. Des archives et des photos inédites illustrent sa riche carrière et jettent un jour nouveau sur ce grand créateur méconnu.
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Federico Fellini ; six ans avec le maestro
Dominique Delouche
- La Tour Verte
- 4 Mars 2019
- 9782917819470
Venise 1954. À l'issue de la projection de La Strada, le jeune cinéphile Dominique Delouche s'arme de courage et d'audace pour dire au réalisateur italien son éblouissement. Six mois plus tard, il reçoit un télégramme de Federico Fellini l'invitant à Rome à venir l'assister. C'est le début d'une aventure professionnelle où s'affirme une complicité affective de maître à élève, et que raconte avec ferveur l'auteur dans ce livre, véritable journal de bord du tournage de ces trois chefs d'oeuvre que sont Il Bidone, Les Nuits de Cabiria et La Dolce Vita.
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Georges Méliès, l'enchanteur
Madeleine Malthête-méliès
- La Tour Verte
- La Muse Celluloïd
- 28 Novembre 2011
- 9782917819128
Amoureux du cinéma, du rêve et de la magie, faites connaissance avec Méliès, caricaturiste, illusionniste et génie du 7e art naissant.
Assistez à la création des premiers studios de cinéma, à Montreuil, à l'équipée de la Star-Film, dont Méliès imagine toutes les féeries, aux séances fantastiques de son Théâtre Robert-Houdin.
La renommée de Méliès, qui pressent l'incroyable pouvoir suggestif du spectacle cinématographique et en invente grammaire et trucages, dépasse bientôt les frontières, en pleine folie 1900.
Inventif, généreux, désintéressé et orgueilleux, Méliès, après avoir enchanté son époque, préfère affronter la ruine plutôt que de composer avec une industrie peu accordée avec ses rêves d'artiste.
Pudique et tendre, très documenté, le témoignage irremplaçable de Madeleine Malthête-Méliès sur un créateur hors pair fait revivre l'homme Méliès et toute son époque, dans une version revue et augmentée.
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François Truffaut en toutes lettres
Claude Gauteur
- La Tour Verte
- La Muse Celluloïd
- 18 Août 2014
- 9782917819319
Début septembre 1958, Claude Gauteur reçoit une lettre, à laquelle il ne s'attendait pas du tout, signée François Truffaut, qui s'apprête à tourner son premier film, "Les Quatre cents coups". Vingt-cinq ans plus tard, il reçoit un ultime billet « de la part de François qui renaît à la vie et vous remercie pour le dernier album. À bientôt, j'espère, amitié ». Entre temps ce sont quelque vingt-cinq lettres qui sont révélées pour la première fois, et qui ajoutent, ici et là, une touche au portrait du célèbre cinéaste.
Il y parle de la préparation de ses films, de la presse de l'époque, de ses confrères cinéastes et de leurs oeuvres en gestation, de ses lectures, des films qu'il voit, et aussi de ses amis Jean et Dido Renoir, à qui il rend visite en Californie. Cette correspondance apporte un supplément d'éclairage sur la curiosité toujours en éveil de François Truffaut et sur son sens de l'amitié.
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Albert Capellani, cinéaste du romanesque
Christine Leteux
- La Tour Verte
- La Muse Celluloïd
- 23 Février 2013
- 9782917819227
Aux temps héroïques du cinématographe, ce cinéaste oublié a joué un rôle majeur dans le développement du long-métrage et de l'adaptation littéraire. Chez Pathé, Albert Capellani réalisa les premières versions de "L'Assommoir" (1909), des "Misérables" (1912) et de "Germinal" (1913), qui connurent un succès international. Considéré comme l'un des plus grands cinéastes de son époque, il partit en 1915 pour l'Amérique, et dirigea de grandes stars du muet comme Clara Kimball Young, Alla Nazimova et Marion Davies.
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En 1943, Sacha Guitry écrit et réalise "La Malibran", le seul de ses films où il s'efface devant son héroïne, Maria Malibran, cantatrice de l'époque romantique au destin tragique, immortalisée par Musset. Accueilli plutôt sèchement à sa sortie en 1944, le film est aujourd'hui considéré comme une oeuvre novatrice et audacieuse, notamment pour son enregistrement sonore en direct et sa narration résolument intimiste.
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Max et Danielle ; les années Darrieux de Max Ophuls
Dominique Delouche
- La Tour Verte
- La Muse Celluloid
- 20 Février 2011
- 9782917819081
Après avoir évoqué sa collaboration et son amitié avec Federico Fellini, dans "Mes felliniennes années" (2007), Dominique Delouche se souvient de ses rencontres avec le cinéaste Max Ophuls (1902-1957), au lendemain de l'échec de Lola Montès (1955). Leurs conversations donnent un éclairage passionnant sur ce chef d'oeuvre maudit, pour lequel Ophuls aurait songé, plutôt qu'à Martine Carol, à son interprète favorite Danielle Darrieux, qui illumina de sa présence "La Ronde" (1950), "Le Plaisir" (1952) et "Madame de..." (1953). Grâce à ce témoignage extrêmement vivant et sensible, nous voyons au travail - et aussi hors caméra - Darrieux et Ophuls, deux des plus grandes figures de l'âge d'or du cinéma français.
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Jean Epstein, une vie pour le cinéma
Joël Daire
- La Tour Verte
- La Muse Celluloïd
- 17 Mars 2014
- 9782917819289
Figure majeure de l'avant-garde française des années 1920, écrivain et cinéaste, Jean Epstein est mort en 1953 dans l'oubli quasi-général. Soixante ans après, aucune biographie ne lui avait encore été consacrée. S'appuyant sur les riches archives conservées dans les collections de La Cinémathèque française, l'auteur s'attache à décrire le parcours singulier de cet artiste né à Varsovie en 1897, qui sut s'imposer au sein de l'élite intellectuelle du Paris des lendemains de la Grande Guerre. Ami de Blaise Cendrars, Fernand Léger et Abel Gance, Epstein est l'auteur d'une trentaine de films (parmi lesquels Coeur fidèle, La Glace à trois faces, La Chute de la maison Usher, Finis Terrae).
Il n'a cessé d'affirmer l'autonomie du cinéma comme art et comme langage. L'un des premiers, il s'est efforcé d'élaborer une philosophie du cinéma à travers des ouvrages considérés aujourd'hui comme des classiques (Bonjour cinéma, L'Intelligence d'une machine, Le Cinéma du diable...).
Ce livre sort à l'occasion de la rétrospective Jean Epstein organisée du 30 avril au 25 mai à la Cinémathèque française ; un coffret 8 DVD Jean Epstein édité par Potemkine Films et la Cinémathèque française permet de découvrir quatorze films du cinéaste.
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Michel Lemoine gentleman de l'étrange
Lucas Balbo, Edgard Baltzer
- La Tour Verte
- 20 Septembre 2020
- 9782917819487
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Simone Simon la féline
Pierre Barillet
- La Tour Verte
- La Muse Celluloïd
- 11 Octobre 2013
- 9782917819272
Dans le coeur des cinéphiles, elle reste Irena Dubrovna, inquiétante séductrice au regard de chat, l'héroïne de Cat People (La Féline), le chef d'oeuvre de Jacques Tourneur. Mais le parcours de Simone Simon, piquante jeune première d'opérette devenue vedette de cinéma avec Lac aux dames (1934) de Marc Allégret, est celui d'une star française qui conquit aussi Hollywood, travaillant avec Guitry, Renoir (La Bête humaine), King, Dieterle, Ophuls (La Ronde, Le Plaisir), jouant avec Raimu, Tyrone Power, James Stewart et Jean Gabin.
Cette femme-enfant fut un vrai bourreau des coeurs : Marc Allégret, George Gershwin, Jean Gabin, Garson Kanin, et bien d'autres succombèrent à son charme irrésistible, avant qu'elle ne rencontre le grand amour auprès du séduisant Alec Weisweiller. La vie mouvementée et romanesque de Simone Simon, contée par Pierre Barillet qui fut de ses amis, est un vrai scénario de cinéma !
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Giulietta Masina, la muse de Fellini
Zoé Valdés
- La Tour Verte
- La Muse Celluloïd
- 24 Mai 2013
- 9782917819180
Puisque Giulietta Masina était, comme l'écrit Zoé Valdés, "une femme-sonate", trois auteurs composent pour l'interprète de La Strada, Les Nuits de Cabiria et Juliette des Esprits une partition en trois mouvements...
La romancière cubaine évoque sa découverte de Giulietta et de Fellini dans un cinéma de La Havane, et l'influence de l'actrice sur son oeuvre littéraire ; puis Dominique Delouche, assistant du Maestro et cinéaste lui-même, parle des rapports aussi créatifs que douloureux du couple Fellini, et voit dans la technique de comédienne de Giulietta un héritage vivant des sculpteurs de l'art roman ; enfin Jean-Max Méjean, critique de cinéma, brosse un portrait intime de Giulietta dans le contexte du cinéma italien de l'époque, et nous offre en coda de cette « sonate à Giulietta » une interview inédite de celle qui demeura jusqu'à la fin, contre vents et marées, la muse et la compagne de l'immense Federico Fellini.
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Corinne Luchaire, un colibri dans la tempête
Carole Wrona
- La Tour Verte
- La Muse Celluloïd
- 11 Septembre 2011
- 9782917819111
En 1937, Prison sans barreaux de Léonide Moguy révèle une jeune actrice de seize ans, blonde, racée, à la fort personnalité. Pendant trois ans, Corinne Luchaire, parfois comparée à Greta Garbo, enchaîne plusieurs films, dont Conflit et Le dernier tournant, adaptation du Facteur sonne toujours deux fois. Atteinte de tuberculose, éloignée de l'écran pendant la Seconde Guerre mondiale, elle mène alors une « drôle de vie » (le titre de son autobiographie) de femme très libre. Son père est Jean Luchaire, patron de la presse collaborationniste, qui sera fusillé à la Libération. Frappée d'indignité nationale, oubliée, Corinne Luchaire meurt en 1950 à quelques jours de ses vingt-neuf ans. Cette biographie rappelle à notre mémoire une actrice hors pair, foudroyée en pleine ascension, qui hante notamment l'oeuvre de Patrick Modiano.
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Revoir Paris ; photographies, 1945-1958
Jacques Rouchon
- La Tour Verte
- 22 Septembre 2016
- 9782917819418
Ce beau livre présente pour la première fois 250 photographies en noir et blanc réalisées entre 1945 et 1958 par Jacques Rouchon (1923-1981). L'album se présente comme le récit chronologique d'une journée dans Paris. L'horloge tourne, des premières lueurs de l'aube jusqu'à la nuit et aux petites heures du matin, saisissant au fil des heures le Paris des travailleurs et des oisifs, des lève-tôt et des noctambules, où toutes les classes sociales se croisent et accomplissent leur travail quotidien, s'adonnent à la création ou au divertissement ; un Paris qui renaît au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, malgré la misère qui rôde encore dans certains quartiers, pour devenir, pendant la quinzaine d'années que décrit ce livre, une grande capitale artistique et culturelle, une métropole infiniment vivante et diverse, que l'objectif de Jacques Rouchon saisit avec un immense appétit, un enthousiasme jamais en défaut, un regard direct, humain, tendre, même s'il s'autorise parfois une pointe d'humour.
Les Parisiens, anonymes - commerçants, ouvriers, forains, artisans, fonctionnaires - ou célèbres - écrivains, musiciens, artistes, peintres, comédiens, grands couturiers - sont les acteurs de cette prodigieuse journée parisienne où l'on croise Gérard Philipe, Arletty, Mistinguett, Maurice Chevalier, Erich von Stroheim, Sacha Guitry, Orson Welles, Leslie Caron, Christian Dior, Jacques Fath, Ginger Rogers, Françoise Sagan et bien d'autres visages illustres. Une vision extraordinaire et très personnelle de la capitale et de ses habitants, à l'aube des Trente Glorieuses.
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Un encrier, un tableau de Longhi, une fresque de Tiepolo, une verrerie de Murano, un palais abandonné, une halte au Café Florian « sous le Chinois », une vieille clé, un masque de carnaval, une promenade sur les Zattere, une tasse de bois peint, un spectacle de marionnettes, le tintement des cloches de la Salute, entre autres : autant de points de départ que choisit Henri de Régnier, amant de la Venise du XVIIIe siècle, pour nous entraîner dans des récits qui sont autant de rêveries éveillées au coeur d'une cité lagunaire où le quotidien, subtilement observé, se teinte de mélancolie et d'une pointe de fantastique.
Publiées pour la première fois en 1906, ces Esquisses vénitiennes annoncent déjà L'Altana ou la Vie vénitienne (1928) et témoignent d'un regard aigu et original qui nous communique l'amour de l'auteur pour une Venise loin des clichés attendus.
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Mag Bodard ; portrait d'une productrice
Martin Philippe
- La Tour Verte
- La Muse Celluloïd
- 14 Mars 2013
- 9782917819234
Première femme productrice de cinéma en France, Mag Bodard travaille avec les plus grands réalisateurs des années 1960 : Robert Bresson, Jean-Luc Godard, Agnès Varda, Alain Resnais, Jacques Doniol-Valcroze, Michel Deville, André Delvaux, et Jacques Demy dont elle produit Les Parapluies de Cherbourg, Les Demoiselles de Rochefort et Peau d'Âne. La plupart des productions de Mag Bodard sont considérées comme des chefs d'oeuvre. Dès 1977 elle produira de nombreux films pour la télévision, dont Les Dames de la Côte et L'Allée du roi de Nina Companeez.
Portrait captivant de la plus grande productrice française, c'est sous la forme d'une conversation avec un producteur d'une nouvelle génération que nous est racontée la vie de cette femme d'exception qui traversa le XXe siècle les yeux grands ouverts, accompagnant les créateurs de la Nouvelle vague, et partageant sa vie avec le journaliste Lucien Bodard, puis avec le patron de presse Pierre Lazareff, l'un des hommes les plus fascinants de son temps.
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Si le chat est pour bien des artistes une source d'inspiration inépuisable, il est pour Bernard Vercruyce sa véritable raison de peindre. Issu de l'art naïf, tôt remarqué par le critique Anatole Jakovsky, ce peintre autodidacte prend dès lors le chat pour modèle, bâtissant autour de felis cattus une oeuvre emportée par un idéal de beauté et de sérénité, riche de symboles.
Cet album présente quatre-vingt-cinq oeuvres de l'artiste où Vercruyce, avec la patience d'un artisan médiéval, compose d'étonnants paysages de fantaisie, véritables fêtes de la couleur, donnant au chat la place royale au sein de la création animale.
Ses chats sont réellement en majesté, à l'instar des divinités mythologiques et des madones de la Renaissance, apportant à nos yeux beauté, grâce et cet éclair de magie que dispense leur regard indéchiffrable.
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Pour mieux comprendre l'image qu'un artiste nous donne à voir et en dévoiler les mystères que trop souvent elle recèle, ne faut-il pas introduire d'autres éléments pour apprécier un tableau ? En s'appuyant sur une analyse iconographique et iconologique, À quels saints se vouer ? se propose donc de relire quelques oeuvres majeures de la Renaissance vénitienne. Partant de Giovanni Bellini pour aboutir à Palma le Jeune, en passant par Cima da Conegliano, Carpaccio, Titien, la célèbre Tempête de Giorgione, Lotto, Pordenone, Bordone, Tintoret, Véronèse, le livre apporte aux nombreux amoureux de la peinture vénitienne, qui viennent régulièrement à l'Accademia, et dans les nombreux musées et églises de la Cité des Doges, pour y revoir leurs toiles favorites, une nouvelle lecture pour contempler ces oeuvres.
Vous pourrez donc utiliser cet ouvrage autant comme une base de réflexion sur l'art vénitien que comme un guide pour agrémenter vos visites dans les lieux de Venise où sont exposés ces chefs-d'oeuvre.
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Continental Films - Cinéma français sous contrôle allemand
Christine Leteux
- La Tour Verte
- La Muse Celluloid
- 9 Octobre 2017
- 9782917819425
Octobre 1940. Un producteur allemand, Alfred Greven, crée dans Paris occupé une société de production cinématographique, la Continental Films, où il enrôle les plus célèbres vedettes (Danielle Darrieux, Fernandel, Raimu, Harry Baur) et des cinéastes de renom (Marcel Carné, Maurice Tourneur, Henri Decoin, Henri-Georges Clouzot). Durant les quatre années d'Occupation, la Continental produit trente films, dont certains chefs d'oeuvre, comme Les Inconnus dans la maison et Le Corbeau.
Pour la première fois, l'histoire de cette société de production, de son fondateur et de celles et ceux qui y ont travaillé est racontée de l'intérieur, grâce à des archives allemandes et françaises inédites. On verra sous un éclairage nouveau le climat délétère au sein de la Continental, le voyage des artistes à Berlin en mars 1942, ainsi que la mort mystérieuse d'Harry Baur.