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Les monstres envahissent nos rêves : effrayants, laids, narquois ou sympathiques, ils peuplent notre inconscient. Même s'ils appartiennent à un monde différent, ils ne cessent de nous rendre visite, de se tenir à nos côtés. L'engouement de plusieurs générations pour Star Wars, Harry Potter ou pour toutes les épopées qui reviennent en force dans les romans, les films de science-fiction ou la bande dessinée témoigne que ces créatures, qui ont donné lieu à des oeuvres d'une richesse inouïe et d'une imagination débordante au Moyen Âge, continuent à fasciner, à nourrir notre soif de fantastique. Les manuscrits médiévaux regorgent d'enluminures prodigieuses où les artistes ont donné libre cours à leur créativité pour donner corps à ces êtres légendaires, dragons, hommes à têtes de chien, licornes, sirènes et autres démons. Ces oeuvres nous apportent un éclairage précieux sur la société médiévale - sa conception de la nature et du monde, de la religion et des moeurs, et son imaginaire, dans lequel les monstres occupent un rôle central. Il était grand temps de faire sortir de bibliothèques parfois inaccessibles au public toutes ces images de monstres qui ont fait partie intégrante de la culture médiévale, où se mêlaient crainte de Dieu, peur de l'enfer, mais aussi un goût pour le surnaturel et pour des mondes inconnus. Doit-on vraiment s'étonner que nombre d'entre eux nous paraissent étrangement familiers ?
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Dans les années 1960, on prédisait la mort du carnaval, réduit à une fête bon enfant ou à une démonstration folklorique. Soixante ans plus tard, le carnaval se porte bien : partout mascarades rurales et parades urbaines renaissent et se réinventent, renouant avec des rites ancestraux. L'époque s'y prête. En prenant part au carnaval, on échappe aux injonctions sociétales, on questionne et on efface les différences en les surlignant à outrance, on renverse les rôles. Emmanuelle Rochard nous emmène aux quatre coins de la planète découvrir autant de formes multiples d'une fête universelle. Une première partie explore les origines tant historiques que spirituelles du carnaval, rappelle son rôle en tant que fédérateur de communautés. Puis l'on découvre neuf carnavals aux traditions variées, de Besançon à Fort-de-France en passant par l'inoubliable Rio ou la glaciale Québec. La dernière partie nous plonge dans l'envers du décor du carnaval de Nice, dans les ateliers des carnavaliers.
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La S.A.P.E. est le premier ouvrage monographique consacré au travail d'Héctor Mediavilla sur les dandys de Brazzaville, ces ambassadeurs de l'élégance au Congo.
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Damien Kempf est depuis de nombreuses années un chasseur de monstres médiévaux. Il s'agit là d'un travail bizarre qui consiste à traquer les monstres dans l'art médiéval, et plus particulièrement les manuscrits. Il s'y exerce ici avec un humour à toute épreuve.
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Resonant ! Tambour battant, l'esprit de cette revue est de faire vibrer des idées, des sujets qui amorcent ou actent des changements de société. Nous nous engageons dans une partition collective et ouvrons le dialogue avec des acteurs du futur. Ils sont activistes, astres de l'art, à l'intersection de l'écriture, des sciences, des savoir-faire. Le motto ? Sortir de l'ego et des récits préfabriqués. Proposer des visions du monde plus disruptives. Resonant est né de la phrase «un tambour, c'est fait pour résonner* .» Le son du tambour vibre et se charge des mains et des esprits. Les musées, gardiens du Beau ont pour mission de conserver et mettre en scène des objets. Un tambour, cependant dans un musée, perd de sa puissance. En s'affranchissant de pratiques figées nous voulons faire vibrer et résonner les tambours du cÅ'ur.
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Italian gentleman ; éloge de l'élégance à l'italienne
Hugo Jacomet, Lyle Roblin
- Intervalles
- 4 Octobre 2019
- 9782369560838
Dans le monde de la mode masculine, l'Italie est une référence.
Londres possède Savile Row, Paris ses groupes de luxe et New York Madison Avenue, mais le génie de l'Italie en matière d'élégance masculine est incontestable.
Bien au-delà de ses marques mondialement célèbres, l'âme du style italien se niche dans les ateliers et les salons de vénérables artisans qui, depuis des générations, créent les plus beaux vêtements qui soient.
Hugo Jacomet, le célèbre « Parisian Gentleman », est parti à la recherche de cette âme et de cette main italiennes. Trois ans de voyages en Italie, du Piémont à la Sicile, ont permis de lever le voile sur ces artisans qui, trop souvent dans l'ombre, habillent les hommes les plus élégants de la planète.
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Imaginez un monde où vos émotions priment sur tout le reste.
Un monde où les villes sont façonnées par un urbanisme et une architecture non plus fonctionnels mais émotionnels.
Imaginez une nouvelle ère où les villes se préoccupent de ce que vous ressentez. Explorez les atouts et les limites de ce nouveau monde.
Imaginez deux émotionnautes traversant l'espace et le temps pour vous restituer cette fable.
Imaginez les villes émotionnelles.
Les Villes émotionnelles sont un catalogue d'utopies plus ou moins réalistes, un manuel de savoirressentir à l'usage de tous, un guide de voyage vers la beauté, une cartographie sentimentale, aussi, et peut-être surtout l'espoir de villes à forme humaine.
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Beyrouth, 2019 : des centaines de milliers de Libanais descendent dans les rues pour protester contre l'incurie de la classe politique. Du jamais vu dans le pays. Très vite, les protestataires appellent leur mouvement « révolution » et se donnent le nom de « révolutionnaires ». Ce qui a commencé par ressembler à un rêve devient en l'espace de quelques mois une descente vertigineuse vers le chaos, une banqueroute généralisée suivie d'une hyperinflation, jusqu'à ce que l'explosion du port dévaste une grande partie de la ville de Beyrouth, faisant des centaines de morts et de blessés. Ce livre relate, en images et en textes, trois années dans lesquelles un pays « qui a tout pour réussir » finit par être emporté dans l'oeil du cyclone. L'auteur écrit à la première personne et raconte son trajet personnel pour ne pas sombrer avec le pays.
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Le mot utopie vient de la combinaison de deux vocables issus du grec antique ou-topos (« lieu qui n'existe pas ») et eu-topos (« endroit heureux »).
Pendant plusieurs années, Carlo Bevilacqua est allé à la rencontre de groupes de personnes qui se sont mis en quête d'utopie et ont exploré les modes de vie et les formes de socialisation alternatifs, se détachant du monde tel qu'on le connaît.
Aux quatre coins de la planète, ces femmes et ces hommes venues d'Italie, du Danemark, de France, d'Inde et de beaucoup d'autres pays inventent au jour le jour un mode de vie communautaire heureux et durable.
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Pour échapper à la « mélancovid », ce climat de sidération et de morosité qui nous menaçait au début de l'année 2020, Sabine Pigalle s'est lancée dans un réjouissant Coronabécédaire.
Inventant des néologismes pour décrire les nouvelles situations nées de cette période si particulière, recyclant les tableaux de maîtres anciens en les liant aux nouvelles pratiques apparues avec la pandémie, Sabine Pigalle a voulu nous entraîner dans une catharsis pleine d'humour et de piquant.
Dans le droit fil de son vocabulaire plastique, l'artiste use d'un ton burlesque pour combattre l'anxiété et les incertitudes nées du confinement.
La truculence et l'humour noir mis en oeuvre ici opposent la dérision et l'ironie à l'absurdité des situations engendrées par la crise. À ce titre, le langage de Sabine Pigalle constitue une forme de résistance au climat d'incertitude ambiant, face à une épreuve collective mettant en jeu, outre les questions de santé publique, l'économie, le social, les mentalités.
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Quand, au mois de mars 2020, le premier confinement s'est abattu sur la France, telle une chape de plomb sur nos existences, un étrange phénomène s'est produit dans le quartier de Belleville Ménilmontant, au nord-est de Paris. Cela s'est passé dans une résidence composée de lourds immeubles des années 1960 séparés par de grands espaces verts : ''Le Pressoir''.
Alors que partout dans le pays ce mot hideux de «distanciel» s'est imposé dans notre grammaire collective, nous, les 2 000 habitants du «Pressoir», nous sommes retrouvés. Alors que partout le mot d'ordre était le repli sur soi, nous nous sommes découverts. Alors qu'il fallait s'auto-autoriser par attestation à sortir de chez soi, nous avons reconfiguré notre chez-nous, comme on le pouvait, sans prendre de risques inutiles face à la maladie qui, partout, guettait.
Condamnés au dedans, nous avons donc inventé notre dehors. Des petites choses. Des concerts improvisés, mêlant des musiciens professionnels et des amateurs. Des cours collectifs, sous l'arbre, pour les petits. Des leçons de sport pour les plus grands. Une entraide entre tous pour les courses alimentaires. Des petites solidarités entre générations. Des désagréments aussi, bien sûr, comme dans un village...
Et, au milieu de ce drôle de laboratoire existentiel, sorte de kibboutz urbain placé sous la cloche d'une pandémie, il y avait Magali Delporte, ''notre'' photographe, qui a saisi ces instants uniques qui ont fait du ''Pressoir'' l'un des secrets les mieux gardés de Paris.
Fabrice Arfi -
Jour après jour, Marseille se transforme. Immense chantier à ciel ouvert, la ville est remodelée par une foule d'ouvriers anonymes qui construisent les quartiers de demain. Jérôme Cabanel a arpenté la plupart de ces grands chantiers et a photographié ces femmes et ces hommes qui, que ce soit dans la boue, face au mistral, sous l'orage ou en équilibre au-dessus du vide, bâtissent le futur. Ses photos sont un hommage splendide à tous ces anonymes du bâtiment qui en sont les héros.
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Personal tattoo ; sous l'épaisseur des traits
Sophie Le Berre
- Intervalles
- 21 Novembre 2018
- 9782369560722
Personal Tattoo est une déambulation fascinante dans le domaine du tatouage, pratique à la fois tendance et réprouvée, aux adeptes aussi ordinaires qu'insolites.
Laissant de côté l'effet de mode, Sophie Le Berre plonge en apnée dans ces peintures cutanées, dans ces âmes tatouées à même les corps.
Ses sujets, sur lesquels elle pose un regard empreint d'une grande bienveillance, ont choisi de raconter leur histoire sur leur peau. Récits de reconstruction, de transition ou bien d'un moment précis, sous forme d'hommages, d'odes à la vie ou à l'instant.
Si les tatouages sont comme des livres ouverts, Sophie Le Berre a voulu aussi en connaître les écrivains. Dans une seconde partie, elle recueille les parcours des artistes tatoueurs. Ces génies charismatiques livrent avec une belle générosité leur expérience et leur passion.
Pietro Sedda, Tin Tin, Teresa Sharpe, Morg Armeni ou encore Violette Chabanon sont souvent eux-mêmes marqués - littéralement - par la vie. L'aiguille et l'encre retracent un mythe personnel conjugué à la créativité de ces artistes mondialement connus.
Le tatouage est un art vivant, éloquent et mystérieux. Tantôt recouvrant le corps, tantôt dissimulé sous des vêtements, il semble veiller sur son porteur.
Ce sont ces anges gardiens que Sophie Le Berre veut nous présenter, à travers un ouvrage qui est la quintessence de sept années de rencontres.
Tatoueurs ou tatoués, photographe ou modèles, cette écriture de l'intime dépeint des personnalités attachantes. Les tatoués ont bravé la douleur comme un rite de passage, et nous font partager ce qu'ils ont de plus précieux. Au fil des pages, même les plus profanes finissent par se reconnaître en eux.
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Mékong écoportrait est une immersion dans les mutations de la péninsule indochinoise.
Pendant sept mois, Martin Bertrand a parcouru l'Asie du Sud-Est, traversant le Vietnam, le Cambodge, le Laos et la Thaïlande avec le mythique fleuve Mékong comme colonne vertébrale. Il témoigne des conséquences de l'expansion des grandes mégapoles gourmandes en énergie et en ressources sur les zones rurales et en particulier sur les ressources naturelles du Mékong, déjà mises à rude épreuve par le dérèglement climatique.
En plaçant les questions environnementales au coeur de ce voyage, Martin Bertrand parvient à embrasser les enjeux les plus cruciaux pour l'avenir de la région, comme la montée des eaux dans le delta du Mékong et la modification du rythme des crues, qui mettent en péril une grande partie de la population.
D'Hô-Chi-Minh Ville à Bangkok, de Phnom Penh à Vientiane en passant par les replis les plus reculés du Mékong, c'est un territoire en mouvement que donne à voir Martin Bertrand, dans ce livre conçu comme un carnet de voyage, avec cartes et croquis, anecdotes de terrain et digressions.
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Ces mémoires exceptionnels retracent le parcours d'un homme hors du commun. Dans une langue claire et élégante nourrie des témoignages des nombreux musiciens qui ont croisé sa route, Shankar se souvient de son enfance à Bénarès, de ses tournées en Europe à l'époque où il dansait dans la troupe de son frère Uday, de son engagement auprès du maître Allaudin Khan qui lui enseigna l'art du sitar.
Viennent les années 1950 et 1960 où il commence à populariser la musique indienne en Occident et fait la rencontre décisive de George Harrison. On plonge alors dans les coulisses de ses plus mythiques performances, comme à Woodstock ou à Monterrey.
Car Shankar a toujours voulu faire partager au public occidental les principes de la musique indienne et particulièrement son lien au sacré.
On apprend comment Shankar a aussi composé de nombreuses musiques de films, en particulier pour Satyajit Ray, fondé des écoles de musique en Inde et en Californie, formé plusieurs disciples et même été élu député.
On rencontre aussi toutes les personnalités qu'il a côtoyées au cours de sa riche existence : ses filles Anoushka Shankar et Norah Jones, les Beatles, Gene Kelly, Richard Burton, Peter Sellers, Marlon Brando, etc.
Cette autobiographie comprend aussi des photos exceptionnelles tirées de ses archives personnelles.
La vie de Ravi Shankar résume à elle seule la rencontre entre Orient et Occident. Cette autobiographie est à l'image de son auteur, l'un des plus grands musiciens du XXe siècle : pleine de charme, de dignité, d'esprit et d'humour.
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Entre histoire poétique et botanique, l'auteur présente des arbres fantasmatiques, imaginaires et pourtant familiers.
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Lutte Continue (La) : Voyage dans les Communismes du Xxie Siec
Tomas Van Houtryve
- Intervalles
- 25 Avril 2012
- 9782916355641
Dans quelques pays, le communisme a réussi à survivre à la fin de la guerre froide, à muer et à s'adapter au XXIe siècle. Qu'il constitue une réponse à des inégalités criantes, qu'il repose sur la nostalgie d'une époque de stabilité ou qu'il déraille vers le totalitarisme le plus violent, le communisme dans ces pays continue de résister au tsunami de l'Histoire récente. Pendant sept ans, Tomas van Houtryve a arpenté comme nul autre avant lui la Corée du Nord, Cuba, la Chine, le Népal, le Vietnam, le Laos et la Moldavie.
Il y a découvert un monde souterrain fait d'espions, de révolutionnaires, d'opposants et d'ouvriers. A travers ses photos, c'est l'écart entre l'idéal communiste et sa mise en oeuvre contrastée dans le monde actuel qu'il a tenté d'explorer.
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En 2014, Tomboy, Tous à poil, Tragédie, Zazie et Max, ou encore Papa porte une robe furent l'objet d'attaques virulentes de la part de responsables politiques, d'associations ou de divers tenants autoproclamés d'un certain ordre moral.
En 1997 sortait Ma vie en rose, fi lm d'Alain Berliner qui met en lumière la même thématique que Tomboy, qui fut majoritairement applaudi par la critique de l'époque et qui reçut de nombreux prix.
Que s'est-il donc passé entre 1997 et 2014 ?
L'intelligence collective et la tolérance ontelles reculé à tel point en moins de vingt ans qu'une oeuvre artistique est désormais vue comme pouvant dépraver ou changer l'identité profonde de son public ?
Les diptyques de la série Rhizome abordent la question du genre sous l'angle de l'humour et de la malice.
Le masculin et le féminin s'y confondent au point que les modèles eux-mêmes y perdent parfois leur latin.
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Parisian Gentleman : Eloge de l'élégance à la française
Hugo Jacomet, Andy Julia
- Intervalles
- 2 Décembre 2022
- 9782369563235
La bible de l'élégance masculine parisienne. Écrit par le gentleman parisien par excellence, dont la présence active sur la toile a influencé des centaines de milliers de passionnés de mode masculine à travers le monde. Plus de vingt-cinq des plus grandes marques de luxe, avec des photographies exceptionnelles et inédites. Un rare aperçu de l'héritage et du patrimoine des grandes marques, mais aussi des meilleurs artisans du monde, du tailleur au fabricant de chemises, en passant par la confection de chaussures, la maroquinerie, la parfumerie, les malletiers, lunetiers, etc.
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À l'occasion du vingtième anniversaire de la fin de la guerre de Bosnie-Herzégovine, Ici prochainement Sarajevo aborde la question du temps en architecture et de la mémoire des lieux à partir de l'histoire récente de Sarajevo.
Son ambition est de rendre compte du rapport des individus à leur territoire et de la reconstruction de la ville à travers le prisme de l'habitat collectif, emblématique de l'ex-Yougoslavie et d'une guerre qui s'est immiscée dans les espaces les plus quotidiens (immeubles, appartements, rues commerçantes, etc.). Le propos s'étend aussi aux lieux de pouvoir économique et politique (le siège du gouvernement bosniaque, le parlement, les tours jumelles, etc.) dont la reconstruction contraste avec l'état de délabrement de l'habitat collectif.
Ici prochainement Sarajevo s'inscrit dans la continuité d'une démarche entamée il y a 2 ans par Alban Lécuyer dans différentes villes (Paris, Bilbao, La Havane, Santiago de Cuba, Nantes, etc.) et qui consiste à extrapoler les stéréotypes des images virtuelles que produisent les architectes ou les urbanistes pour promouvoir leurs projets immobiliers.
Cette série d'images est séquencée avec des planches thématiques sur le modèle des banques d'objets et de textures pour signifier à quel point les stigmates de la guerre apparaissent aujourd'hui comme des artefacts anachroniques à la surface de la ville. Il s'agit ici de dresser un portrait plus large de la ville et de ses habitants, à la recherche de l'identité politique, culturelle et sociale de la capitale bosniaque.
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Depuis plus de cent ans, l'architecture est reconnue comme un signe distinctif de la photographie allemande. D'Albert Renger Patzsch à Karl-Hugo Schmölz ou Hilla et Bernd Becher, les photographes d'architecture novateurs sont souvent allemands. Ils sont importants non seulement en tant qu'artistes mais aussi en tant qu'ils témoignent d'une époque, de tendances, d'évolutions.
La tradition allemande est omniprésente dans l'oeuvre de Matthias Heiderich, avec ses typologies de bâtiments et de structures. Bien qu'apparemment absent de toutes ses photos, l'humain y est pourtant omniprésent.
Spektrum Berlin n'est rien de moins qu'une invitation à reconsidérer notre vision de Berlin. C'est surtout l'oeuvre d'un jeune et néanmoins grand nom de la photographie européenne.
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Eurobus est une série comprenant plus de deux cents photographies, en forme d'hommage aux artistes anonymes dont les oeuvres ornent les bus qui sillonnent Paris en provenance de toute l'Europe.
Toutes les photographies ont été prises à hauteur de bicyclette à Paris entre mars 2011 et mars 2015.
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Qu'est-ce que le travail à l'aube du troisième millénaire ?
Plus que jamais, cette question est au centre des débats politiques, économiques et sociaux. Dimension incontournable de la vie des individus, source de savoirs, de développement de compétences ou encore créateur de lien social, il est aussi porteur d'obligations et de contraintes.
Et même si on en parle chaque jour davantage, les images qui l'entourent semblent de plus en plus brouillées.
Tandis que les crises récurrentes qui secouent l'économie mondiale dessinent une nouvelle physionomie du monde et nous obligent à réinterroger les modèles qui ont longtemps sous-tendu le travail, une opportunité se profile pour le ramener au centre de la réflexion collective.
Comprendre le travail contemporain, se préoccuper de son devenir est aujourd'hui plus que jamais une urgence absolue. Mais de quoi parle-t-on au juste lorsque l'on parle du travail ?
La photographie donne à voir le travail sous un angle original, singulier, novateur et constitue un moyen d'inviter les citoyens à une réflexion sur les questions qu'il soulève.
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« Voyager m'exaltait, me stimulait, me donnait à penser, me faisait vivre. L'arrivée dans un nouveau pays, dans un endroit lointain, était toujours un coup de foudre, un état amoureux. » Tiziano Terzani
Sans doute le plus grand photographe indien en activité, membre de l'agence Magnum depuis 1977, Raghu Rai nous livre sa vision de l'Inde à travers tous les excès de cette terre de contrastes, sur le tempo des odes composées par Tiziano Terzani, l'un des rares auteurs occidentaux à avoir approché de façon aussi intime la réalité du sous-continent.