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Cefal
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La ceramique en belgique : de la prehistoire au milieu du xixe siecle
Mordant Robert
- Cefal
- 7 Avril 2009
- 9782871302254
Au VIe millénaire dans nos régions, l'homme se sédentarise. Il maîtrise progressivement l'agriculture et l'élevage. Il se heurte alors à un nouveau défi. Comment préserver le produit de ses récoltes et le rendre propre à son alimentation ? La solution viendra de l'argile modelée et durcie au contact de la flamme : la céramique. Elle fournit des récipients adéquats pour conserver les denrées et aussi pour les cuire.
Bien des progrès techniques ont été accomplis depuis les premières poteries rugueuses, fragiles, poreuses, aux coloris sombres et la vaisselle de porcelaine, solide malgré sa délicatesse, aussi lisse et polie qu'un miroir, aussi sonore que le cristal, d'une blancheur immaculée ou agrémentée de ravissants décors peints.
C'est ce long parcours qui est raconté dans ce livre. Dans un style clair, servi par une abondante illustration, l'auteur décrit les techniques inventées au fil des siècles par les hommes pour se doter de poteries toujours plus élégantes et mieux adaptées à leurs besoins.
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« A Florence, quand j'étais enfant, des dames anglaises dispensaient des cours particuliers. L'une d'elles, Miss Mary O'Neal, m'a fait découvrir les merveilles de la littérature anglaise. Je n'avais que dix ans quand j'ai lu pour la première fois Shakespeare et Charlotte Brontë. Jane Eyre était le livre favori de ma charmante préceptrice, et je continue à considérer ce roman comme l'un des plus beaux jamais écrits. [...] Ce roman si moderne et si profond constitue à mon avis un événement marquant dans l'histoire des femmes du monde entier. Jane, sans être une véritable féministe, estime qu'elle n'est pas inférieure aux hommes. » (Franco Zeffîrelli, « Interview with the director », p. 5) Quelques lignes de l'entretien de Zeffîrelli suffisent pour entendre l'admiration qu'il voue depuis toujours à Charlotte Brontë et l'intérêt qu'il porte à la condition des femmes. Il n'est donc pas étonnant qu'il octroie une telle place à Jane et à ses revendications féministes, démarche qui inscrit son adaptation dans la catégorie du woman'sfilm. Parallèlement, il offre au public un costume drama aux images élégantes derrière lesquelles s'effacent l'aspect révolutionnaire du roman à l'époque de sa publication (1847) - le temps s'en était déjà chargé auprès des lecteurs - et le discours religieux peu susceptible de séduire un public contemporain. Etroitement lié à la vague de héritage films des années 1990 souvent produits par des réalisateurs étrangers conscients des clichés de l'Englishness, Jane Eyre met en valeur les beautés du patrimoine, les costumes, les paysages, les demeures qui participent au surgissement du gothique rattaché à l'univers patriarcal.
Après avoir dressé un rapide état des lieux des diverses adaptations de Jane Eyre, en s'attachant à six d'entre elles, Lydia Martin explore celle de Zeffirelli : promotion du film, apports des procédés cinématographiques, scènes inventées-supprimées-modifiées, étude de la musique, influence de la peinture romantique. Elle étudie également la part allouée aux domaines qui font la richesse du roman : l'autobiographie fictive, le Bildungsroman, le romantisme, le réalisme, le gothique, le conte de fées, auxquels se joignent des angles d'approche correspondant à l'époque du tournage, comme le féminisme ou le post-colonialisme.
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L'auteur s'emploie à rendre au film, au delà de sa réputation liée à son interdiction par la censure, son étendue créatrice. Dans cette perspective, l'essai, replace dans un premier temps, La Religieuse dans le mouvement de la filmographie.
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Lubitsch, les voix du désir ; les comédies américaines, 1932-1946
Natacha Thiéry
- Cefal
- Grand Ecran Petit Ecran
- 24 Avril 2002
- 9782871300847
Ernst Lubitsch fut le maître de la comédie américaine des années 1930 et 1940. Ses films sont marqués par une grâce, une ironie souriante, une fluidité formelle, autant de traits qui définissent la fameuse Lubitsch touch.
La mise en scène des films de Lubitsch est indissociable de l'usage d'une parole à la fois drôle et élégante et des trajets inattendus suivis par les mots et les sons. La fantaisie malicieuse de ce cinéma repose sur la structuration de l'espace par la parole et sur l'inventivité d'une réalisation rythmée par les dialogues. Elle est également tributaire des jeux de séduction, de l'émotion érotique des voix et de la sensualité des corps.
Une analyse nouvelle du rapport singulier entre l'image et la parole dans les films de Lubitsch est proposée dans ce livre. Elle invite à partager le désir et le plaisir qui circulent en permanence entre le cinéaste, les personnages et le spectateur.
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Le cinema et l'imaginaire : propositions pour une theorie du cinema narratif
Michel Serceau
- Cefal
- Travaux Et Theses
- 10 Septembre 2009
- 9782871302704
Le système de représentation du 7e art articulant de façon inédite le réel, le symbolique et l'imaginaire ne s'y confond pas plus avec l'invention formelle qu'avec la thématique du film ou l'imagination d'un auteur. Lieu de réception du mythe et revivification des « structures anthropologiques » de l'imaginaire, adjuvant de la structuration du Moi, le cinéma classique est au cinéma ce que le roman est à la « littérature ». Incontournables faits de réception, le triomphe de la fiction et la marginalisation du cinéma expérimental témoignent, contre les utopies de la modernité artistique, d'un persistant appel du sujet. Il ne suffit donc pas de dire que l'image cinématographique est venue confirmer des structures mentales préexistantes : cette thèse qui veut que le médium ait en lui-même une spécificité confond le langage et le récepteur. On ne peut évaluer la place de l'imaginaire dans le cinéma sans interroger ses relations avec le symbolique.
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Les ecrans meutriers : essais sur les scenes speculaires du thriller
Denis Mellier
- Cefal
- Travaux Et Theses
- 1 Mars 2002
- 9782871300977
Essai sur les scènes fantastiques où apparaissent des figures en excès, où disparaissent, aux limites du cadre, les ombres et les corps ; scènes policières où se joue la perte d'un sens que l'enquête restaure le plus souvent. D'où vient que ces formes du thriller se déploient si souvent en scènes spéculaires : jeu de miroirs, reflets déformés, citations et métadiscours en tous genres ? Autant de dispositifs réflexifs par lesquels la forme devient son propre objet, se signalant à l'attention du spectateur, pour finalement exhiber sa performance.
Il ne s'agit cependant pas là d'un défaut du spectacle qui ruinerait, dans la conscience des formes, le plaisir simple qu'on peut y prendre : c'est peut-être une des caractéristiques essentielles du thriller que de manifester ainsi une telle propension réflexive.
De Hitchcock à Verhoeven, de Craven à Mankiewicz, de Carpenter à Minnelli, du cinéma de Stone à celui de Wise ou de Wyler, du visage des monstres aux métamorphoses des corps, ce livre veut interroger les dimensions réflexives du thriller, leurs possibilités mais aussi leurs limites, afin de mesurer, dans un âge de généralisation - de dévitalisation ? - absolue des procédés spéculaires, la vanité ou la pertinence encore possible de tels dispositifs.
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Une architecture nomade ; les gares belges en métal à travers le monde
Collectif
- Cefal
- 28 Mars 2017
- 9782390100744
Le présent ouvrage vous emmène à la découverte de gares emblématiques qui témoignent du savoir-faire belge en matière de conception, de production et d'exportation d'une architecture métallique, foncièrement nomade, à travers le monde. De Liège à Santiago, d'Alexandrie à Londres, de Séville à Bruxelles les gares Made in Belgium racontées dans cet ouvrage attestent des grandes mutations de ces édifices au cours du temps et de leurs ramifications avec l'environnement urbain. Porte d'entrée de la ville, ville à portée du quai, les gares sont l'atelier de la modernité. De lieux de passages, les gares sont devenues des plateformes multifonctionnelles dont l'architecture, hier comme aujourd'hui, suscite la fascination et l'interpellation sur l'évolution de nos villes. C'est au départ de cet aller-retour entre le passé et le présent que nous vous invitons à embarquer en parcourant le monde des gares et le monde à travers les gares belges à ossature métallique.
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Observateur passionné par sa ville, François-Xavier Cardon pose son regard et son objectif sur les différentes facettes des décors urbains, ainsi que sur ceux qui les habitent. Le fil l'Ariane de ces photographies est la recherche de moments de vie dans l'espace et les lieux publics, et le désir de figer l'instant présent tout en essayant de retranscrire la spontanéité à laquelle on ne prête pas toujours attention. Ruelles oubliées, silhouettes sous la pluie, jeux de regards ou compositions inattendues offertes par le bitume, les photos de Dans Liège dessinent un portrait par touches d'un Liège au quotidien.
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Artiste liégeois polyvalent, Fernand Flausch (1948-2013) est issu de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Liège pour laquelle il fut, entre autres, professeur de sérigraphie. Dès ses premières réalisations, Flausch a pratiqué un actif décloisonnement des genres artistiques (bande dessinée, peinture, néon...). Il a également favorisé l'insertion d'oeuvres dans notre environnement quotidien. La sculpture monumentale La mort de l'automobile au Musée en Plein Air du Sart-Tilman et la création de mobilier urbain (notamment celui de la place Saint-Lambert à Liège), la réalisation de néons et du vitrail du Cinéma Churchill, ou encore la réalisation de fresques en plexi lumineux à la station de métro Ribaucourt à Bruxelles.
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Que nous apprennent les oeuvres d'art sur les artistes qui les ont créées ? Comment celles-ci rendent-elles compte de l'évolution de l'homme à l'époque qui a vu naître ces mêmes oeuvres ? Quel est le regard de l'artiste - cet être humain doué de créativité - sur l'oeuvre qu'il a enfantée ? Traditionnellement, les livres sur l'histoire de l'art négligent cet aspect de la création artistique et se contentent d'analyser l'objet « oeuvre d'art ». À travers cet ouvrage, Guy Vandeloise relate les événements historico-artistiques présentés dans leur globalité, en évitant les classifications traditionnelles (par époque, localisation ou courant artistique), et ce afin de mieux reporter notre attention sur le créateur et le lien qui l'unit de manière indéfectible à son chef d'oeuvre.
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Nul doute que, parmi les films qui ont durablement marqué le cinéma de ces vingt dernières années, Blue Velvet figure en bonne place. Les sortilèges et le charme vénéneux du « velours bleu » sont restés intacts, et ni le temps ni les réalisations ultérieures de David Lynch ne sont venus en altérer les qualités ou en dissiper les effets. Après l'échec de Dune, Lynch reprend donc pleine possession de son style singulier et retrouve une matière toute personnelle, lesquels avaient été quelque peu tenus à distance par des inpératifs de production bien peu conformes aux exigences du cinéaste.
Dune aurait dû être le premier « vrai » film en couleur de David Lynch, pour lequel il souhaitait utiliser toute la gamme chromatique à des fins dramatiques et expressives, pour ainsi transformer la palette en véritable principe narratif. C'est ce que réalise entre autre Blue Velvet, où chaque décor, pensé avant même l'écriture du scénario pour la plupart, ne pourrait être soustrait à l'intrigue sans en compromettre les enjeux. D'emblée, le titre même du filtra ouvre à l'intriguant : couleur et matière, lumière et opacité, optique et haptique ; seuil de la fiction à venir qui déjà se charge et s'électrise, où il va s'agir de retrouver l'épaisseur et le bruissement du monde.
Car, dans la petite ville de Lumberton, le dehors muet (le quartier résidentiel et sa surface étincelante de couleurs) voisine sans aucun commerce avec le dedans indicible (le centre ville et ses profondeurs ténébreuses). Point' de passage,,, faute d'échange. Comment, dès lors, organiser la circulation et retrouver le mouvement de la vie ? Suivre la trajectoire de Jeffrey Beaumont : sortir de la chromo-zone et de ses images usées, puis explorer l'organi-cité et ses variations de noir pour restaurer la possibilité du fantasme...
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Un siecle d'affiches politiques en belgique francophone
Mabille Xavier
- Cefal
- 1 Février 2005
- 9782871301301
"L'affiche politique reflète l'esprit et les préoccupations d'une époque donnée. Elle mobilise sur des sujets de société et tente de rallier à une cause. Mais, en tant qu'elle s'adresse à une frange de l'opinion publique, elle est conduite à en cibler les besoins et exprime ainsi indirectement les aspirations de la société. L'affiche politique constitue donc un outil majeur de compréhension d'une époque et des mouvements politiques, sociaux et culturels qui la composent. Une histoire de ce média nous informe ainsi nous-mêmes davantage sur ce que nous sommes.
Cet ouvrage représente donc une véritable oeuvre de sociologie politique de notre société, en nous emmenant au travers de notre propre histoire, et représente un précieux outil d'éducation à la citoyenneté." (Hervé Hasquin, extrait de la préface)
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Le surgissement dans l'univers cinématographique d'un nouveau Pride and Prejudice en 2005 a de quoi surprendre, après le succès remporté en 1995 par l'adaptation télévisée du célèbre roman de Jane Austen Pride and Prejudice (1813). Que va proposer Joe Wright dont il s'agit du premier film ? Une adaptation de deux heures seulement s'avérera-t-elle capable de transmettre la subtilité du texte austenien ?
Or, le film, déjà nominé dans quatre catégories aux Oscars, remporte plusieurs prix, récompensant d'une part le travail réussi de l'équipe, prouvant d'autre part combien ce type de production qualifié tour à tour de film historique, film d'époque, costume drama, heritage film, woman's film demeure ancré dans une conception de films de qualité. Pourquoi un tel engouement, à une époque où les superproductions américaines inondent le marché, où action, suspense et violence semblent être les ingrédients indispensables pour remporter l'adhésion du public ? La représentation d'une Angleterre révolue continue à séduire, et, de surcroît, ces adaptations sont placées au sommet d'une hiérarchie en raison de leur lien avec une source littéraire reconnue, que revendiquent l'équipe de tournage et la campagne promotionnelle des films. Leur vision de l'Angleterre correspond-elle pour autant à celle de Jane Austen ? Difficile de l'affirmer. Les films mettent le passé au goût du jour et se livrent à une re-présentation. L'hypotexte austenien se fait prétexte, et son ambiguïté justifie d'autant plus les écarts et les messages, voire les idéologies, revendiqués par les adaptations.
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Réalisé une année seulement avant la Fureur de vivre, son film le plus célèbre, Johnny Guitare est le premier des trois westerns qu'a tournés Nicholas Ray. Mais c'est celui qui prend le plus de distance avec les codes du genre. Non qu'il en évite les questions recurrentes : la propriété, la loi, la violence... mais c'est un des westerns qui, allant le plus loin dans l'élaboration symbolique, les approfondissent le plus. Du psychologisme à la psychanalyse, de l'historicisme à l'anthropologie, elles y prennent un retentissement quasi inédit.
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Avec des chefs-d'oeuvre comme « Rendez-vous de juillet », « Casque d'or », ou encore « Touchez pas au grisbi », Jacques Becker (1906-1960) est un des cinéastes-auteurs les plus importants du cinéma français. Influencé par Jean Renoir, dont il fut l'assistant dans les années trente, il impose un style personnel après-guerre pour devenir un des « pères spirituels » de la Nouvelle Vague. En s'interrogeant, de film en film, sur cette pesanteur de l'instant investi psychologiquement, Jacques Becker fait preuve d'une réflexion esthétique originale et proprement cinématographique.
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Les recherches sonores dans Applause, les transformations dans Docteur Jekyll et Mister Hyde, la construction musicale dans La Reine Christine, le premier «Technicolor» avec Becky Sharp : l'histoire du cinéma garde de Rouben Mamoulian la trace d'un technicien novateur. Pourtant, le style n'est jamais chez lui un simple exercice. Eclectique, praticien de tous les grands genres (fantastique, film musical, mélodrame, film d'aventures, comédie, western), dirigeant la plupart des grandes stars de l'âge d'or hollywoodien (Greta Garbo, Marlene Dietrich, Gary Cooper, Maurice Chevalier, Frédric March, Tyrone Power, Miriam Hopkins), refusant de tourner les sujets qui lui déplaisent, Mamoulian n'a cessé de poursuivre et d'approfondir un motif unique. Personnages partagés entre la spiritualité et l'animalité, entre des aspirations contradictoires, images menacées de scission, l'univers du cinéaste ouvre sur une galerie des doubles.
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Sous forme d'étude des films du grand cinéaste-réalisateur italien et des différentes facettes de son oeuvre, l'ouvrage est enrichi par une biographie, une filmographie et par la reproduction de 27 affiches.
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En route vers le parlant : histoire d'une evolution technologique, economique et esthetique du cinem
Martin Barnier
- Cefal
- Travaux Et Theses
- 9 Juin 2002
- 9782871301332
Le livre de Martin Barnier appartient à la «nouvelle histoire du cinéma». D'abord parce qu'il se caractérise par un recours systématique à des sources de première main, jusqu'ici fort peu explorées par les historiens antérieurs, ensuite parce qu'il renouvelle notre connaissance d'une période critique de cette histoire, celle du passage au parlant. L'auteur prend le contrepied des idées reçues considérant les années 1928-1932 comme des années de régression esthétique qui ont vu sombrer corps et âmes les chefs d'oeuvre du cinéma muet.
[...] Le mérite principal de ce travail, c'est qu'il relie trois perspectives : une histoire des techniques, une histoire des relations commerciales, donc une histoire économique, une histoire des formes enfin. [...] L'Histoire esthétique met en valeur les innovations stylistiques. Le cinéma sonore intègre très rapidement les modèles qui l'environnent : la radio, le phonographe et le disque. La caméra ne reste pas très longtemps immobile et elle enregistre aussi bien les bruits de la ville que les courses automobiles et les conversations téléphoniques. L'oreille de Martin Barnier écoute de manière originale la bande sonore des premiers films sonores de Jean Renoir et de Julien Duvivier [...]. Mais elle sait être aussi attentive à des bandes sonores d'oeuvres plus anonymes [...]. Pour l'auteur ces cinq années de transition sont des années de liberté pendant lesquelles toutes les expériences semblent possibles avant la standardisation imposée vers 1934. [extraits de la préface de Michel Marie]
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Charlot : au coeur de l'ecriture cinematographique de chaplin volume 1, le muet
Ramozzi-Doreau Maria
- Cefal
- 20 Février 2003
- 9782871301240
Cet ouvrage en deux tomes - Le Muet et le Parlant - interroge l'écriture cinématographique de Chaplin, dont l'oeuvre compte pas moins de quatre-vingts films, réalisés de 1914 à 1967.
La critique ayant généralement négligé le travail du réalisateur proprement dit, il a paru judicieux à l'auteur de se demander comment Chaplin concevait sa démarche, et comment il composait ses films, à partir de la figure qu'il invente: Charlot.
L'exceptionnelle carrière de Chaplin, qui débute quasiment avec l'histoire du cinématographe, lui permet de connaître le passage du muet au parlant. Ce bouleversement technique révolutionnaire rencontre d'abord ses farouches réticences, mais il le contraint finalement à repenser son écriture et son personnage mythique.
Mariange Ramozzi-Doreau s'efforce de saisir les liens qu'entretiennent, dès l'origine, Charlot et l'esthétique chaplinienne, et d'analyser les métamorphoses auxquelles on assiste lorsque Chaplin écrit pour le cinéma parlant, à partir de 1940. Elle tend à montrer la compétence technique du cinéaste: l'originalité de Chaplin est d'avoir pensé son art en le fondant sur le persona unique de Charlot, dont lui seul était à même de réaliser les avatars les plus insoupçonnés.
L'ouvrage voudrait aussi faire partager au lecteur l'engouement de son auteur pour cette figure haute en couleurs d'un cinéma drôle et pétillant d'intelligence.
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Charlot : au coeur de l'ecriture cinematographique de chaplin volume 2, le parlant
Ramozzi-Doreau Maria
- Cefal
- 20 Février 2003
- 9782871301257
Cet ouvrage en deux tomes - Le Muet et le Parlant - interroge l'écriture cinématographique de Chaplin, dont l'oeuvre compte pas moins de quatre-vingts films, réalisés de 1914 à 1967.
La critique ayant généralement négligé le travail du réalisateur proprement dit, il a paru judicieux à l'auteur de se demander comment Chaplin concevait sa démarche, et comment il composait ses films, à partir de la figure qu'il invente : Charlot.
L'exceptionnelle carrière de Chaplin, qui débute quasiment avec l'histoire du cinématographe, lui permet de connaître le passage du muet au parlant. Ce bouleversement technique révolutionnaire rencontre d'abord ses farouches réticences, mais il le contraint finalement à repenser son écriture et son personnage mythique.
Mariange Ramozzi-Doreau s'efforce de saisir les liens qu'entretiennent, dès l'origine, Charlot et l'esthétique chaplinienne, et d'analyser les métamorphoses auxquelles on assiste lorsque Chaplin écrit pour le cinéma parlant, à partir de 1940. Elle tend à montrer la compétence technique du cinéaste : l'originalité de Chaplin est d'avoir pensé son art en le fondant sur le persona unique de Charlot, dont lui seul était à même de réaliser les avatars les plus insoupçonnés.
L'ouvrage voudrait aussi faire partager au lecteur l'engouement de son auteur pour cette figure haute en couleurs d'un cinéma drôle et pétillant d'intelligence.
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Cauchemars americains : fantastique et horreur dans le cinema moderne
Frank Lafond
- Cefal
- 22 Août 2003
- 9782871301226
Le fantastique et l'horreur occupent au sein du cinéma une place dont l'importance n'a d'égale que la déconsidération dont ils sont généralement les victimes. Or, depuis 1968, ces deux genres incestueux sont entrés aux États-Unis dans une nouvelle phase et ont souvent engendré des films de tout premier ordre. C'est sur cette période moderne que porte Cauchemars américains.
Dans cette collection de onze essais, issus de la plume d'universitaires tant francophones qu'anglophones, se succèdent écrits théoriques, analyses d'auteurs et de séries, ainsi qu'études détaillées d'oeuvres particulières. Afin de mettre en évidence la richesse du corpus, des approches très diverses ont été retenues : psychanalyse, philosophie, histoire, sociologie notamment viennent éclairer les deux genres.
Rosemary's Baby, La Nuit des morts vivants, les Massacre à la tronçonneuse, Shining, la série des Vendredi 13, The `Burbs, et Incassable figurent parmi les films qui sont abordés dans ce volume, au même titre que l'oeuvre d'un cinéaste tel que Wes Craven.
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Pierre devreux : sculptures : exposition, liege, grand curtius (liege), 2010
Hupkens Jean-Pierre
- Cefal
- 9 Septembre 2010
- 9782871302902
L'art pour changer le monde, donner l'espoir, rêver de paix, de solidarité, d'égalité. Ces premières sculptures de Pierre Devreux, qui s'inscrivent dans la ligne de son oeuvre picturale, sont posées ici comme un vrai manifeste. Au-delà de leur caractère plastique, elles interrogent notre société et se posent comme de véritables acteurs des débats qui la traversent.
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Autopsie d'un meurtre : le crime de monsieur lange : un film de jean renoir
Alain Keit
- Cefal
- 1 Mai 2010
- 9782871302896
Partie prenante de l'agitation du monde, d'une séduisante énergie où se mêlent politique, histoire, trahisons, conquêtes émancipatrices ; Le Crime de Monsieur Lange donne à chaque vision l'impression de faire corps par contagion avec la troupe activiste des blanchisseuses et des ouvriers de l'imprimerie Batala. D'approcher au plus près leur aventure toute humaine.
Ce film «touché par la grâce» - comme l'écrivait François Truffaut - a engendré depuis sa sortie un engouement, une admiration sincère de la part de critiques, journalistes, cinéastes. Pourtant Le Crime de Monsieur Lange reste souvent réduit à une oeuvre soi-disant visionnaire, légère, anticléricale et bon enfant...
La réalité de l'aventure est heureusement plus riche. Le contenu, les mobiles et enjeux de ce crime - et de ce film - moins évidents.
La forme et le rythme du récit ne reflètent pas uniquement l'air du temps. Ils répondent à bien d'autres dispositifs formels et affectifs où se joignent la parole, la justice, la loi, la politique. Et les rapports entre Prévert et Renoir ; leurs visions de l'humain et de la société.
Cet essai est construit comme une petite enquête. Une fouille sous les pavés d'une cour.
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De tous les films, et ils sont nombreux, réalisés à ce jour par Clint Eastwood, Mystic River est certainement l'un des plus accomplis et des plus sombres à la fois. Joyau noir dans l'oeuvre du cinéaste, ce film y occupe une place singulière en ce qu'il apparaît en même temps comme l'aboutissement d'une série de motifs et de préoccupations qui travaillaient déjà cette oeuvre en profondeur, dès les commencements, et qu'il détermine en bien des aspects les films ultérieurs d'Eastwood.
Si la référence à la dimension tragique, dimension qui a souvent été évoquée pour saluer le film à sa sortie en salles, peut pour partie convenir à définir Mystic River, on préfère néanmoins dans cette étude l'envisager au prisme d'une autre entrée : celle du conte. Le conte qu'Eastwood livre à ses spectateurs est certes noir. En cela il se distingue de l'ordinaire du genre bien sûr. Pourtant, c'est bien une histoire d'enfance que propose ce film, une histoire qui ne prend sens qu'au regard de l'état d'enfance qui la fonde comme au regard du statut de ses trois principaux protagonistes quand le récit débute. Cette histoire, qui commence comme n'importe quel conte, pourrait s'ouvrir par la formule traditionnelle : «il était une fois...».
Il était une fois donc... quelque chose par quoi nécessairement tout commence, quelque chose qui en cela relève des origines, origines d'un récit particulier, origines aussi d'un monde, sinon du monde. Clint Eastwood revisite dans son film lesdites origines, celles de la nation, celles d'un univers comme celles des êtres qui essaient de l'habiter.
L'entreprise de ces êtres est ardue, le territoire qui leur est consenti est mesuré, on ne saurait plus, et il est bien possible que la formule magique, ce «il était une fois...» qu'institue à son commencement Mystic River, achève de fermer le monde et de le rendre inhabitable aux humains dans le temps même où elle fait mine de l'ouvrir...