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Arts de l'image
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L'art de Benoît Jacquot ; les entretiens de Zeuxis
Gisèle Breteau skira
- Atlantica
- 14 Décembre 2010
- 9782840496205
Reflet artistique du monde contemporain, Zeuxis accueille réflexions et questionnements sur la place de l'art au sein des images cinématographiques.
L'Art de Benoît Jacquot évoque au travers d'entretiens à propos de trois films, Tosca, Adolphe et Au fond des bois, l'intention artistique du réalisateur dans son oeuvre cinématographique.
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César Ancelle-Hansen a grandi dans le nord de la France : c'est là qu'il fit ses premiers clichés dès la fin des années 1990. En s'installant à Biarritz quelques années plus tard, le jeune médecin a pu poursuivre sa passion de la photographie en prenant pour sujet principal l'océan et les formes infinies qu'il revêt. Le surf, bien sûr, mais aussi la plage et ses nombreux personnages où le beau ne s'oppose pas forcément au laid, où les corps vieux ne sont pas la beauté négative de la jeunesse. Toute la vie estivale intéresse le photographe. Les silhouettes, les détails, le vendeur de gaufre, la nature, ses paquets de sable et d'écume. Il faut à César Ancelle-Hansen un authentique sens du cadre et de la composition pour souligner aussi bien l'insolite, et restituer le monde balnéaire autour de lui. En ce compris les couleurs éternelles du soleil, de la mer et du vrai.
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À la fin de l'été 1966, René Bégué rêve d'acheter la belle planche d'un surfeur australien, Morrie Marcobello, mais ce dernier vient tout juste de la vendre avant son retour vers Sydney.
Alors, avec les mille-quatre-cents francs qu'il a réussi à amasser, René se rabat sur l'appareil photo du même Marcobello : un Exakta Varex, made in Allemagne de l'Est, et son téléobjectif de 300 mm.
Une véritable passion naît et, au fil des saisons, le jeune biarrot immortalise sur pellicule son proche environnement : le quotidien de la plage de la Côte des basques. Surfeurs étrangers et leurs combis Volkswagen décorés, jeunes locaux et leurs 2 CV améliorées, sessions de free surf et compétitions acharnées, copains lézardant sur les marches ou sur le muret, copines aux looks de pin-up et pin-up se faisant passer pour des copines.
Sans oublier les virées surf à Anglet et Hendaye, les parties de ski nautique sur l'Adour, les sorties pilotage sur le circuit de Nogaro ou encore le trip à Jersey pour les championnats d'Europe de surf : tout y est.
Dans ce recueil de photos inédites flotte l'effervescence des années soixante, un vent tenace d'insouciance et de liberté. On y surprend René Begué devenir un authentique photographe : parfois ses clichés tiennent de la photographie de mode (à venir) et parfois son regard sur les autres laisse une empreinte humaniste. Témoignage unique sur un âge d'or, un mode de vie, voire une esthétique, Biarritz Sixties est le reflet fidèle d'une génération.
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Armelle Corre nous offre ici le fruit de son travail de photographe réalisé sur les Kaolins de Ploemeur. Elle a passé plusieurs mois au sein de cette fabrique à laquelle elle rend aujourd'hui hommage grâce à cet ouvrage.
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Descriptif : « Ce qui fascinait l'artiste, dans cette architecture littéralement "ouverte", c'est que les carcasses imposantes faisaient le cadre - l'écrin labyrinthique et décharné - d'un "spectacle vide", un spectacle du vide. Perchées en haut de la falaise, les trois demeures ne donnaient à voir, pour qui y pénétrait, que leur propre déréliction architecturale et le plan frontal d'un ciel mêlé d'océan. Ne voir à travers ces fenêtres sans vitres que le bleu-vert océan, c'etait, dans les propres termes de Pascal Convert, ne voir qu'un "plan vide, sans aucun effet de perspective". La trouée du lieu, étrangement, frontalisait le vide. Il n' y avait à voir qu'un fond, qu'un front d'azur évoquant, imposant - aussi bien verticalement qu'horizontalement, là réside une grande part du trouble suscité par cette expérience - la perte à perte de vue. Puis les villas ont été détruites, érasées, écrasées dans le plan de la falaise. Ne resteront à jamais que des traces - vestiges, fragments prélevés à temps, images, croquis, notes écrites, souvenirs - témoignant de ces demeures chues, de cette chute témoignant elle-même, mais muettement, d'une faute ou d'un drame dont nous ne saurons jamais rien. » Georges Didi-Huberman Trois maisons en ruine situées sur la falaise de la Côte des Basques ont été entre 1985 et 1996 un point nodal du travail de l'artiste Pascal Convert. À l'origine des procédés mis en oeuvre, le dessin mural à l'échelle architecturale, la gravure sur verre, l'empreinte en cristal, se trouvaient une série de photographies prises par l'artiste quelques jours avant la destruction des villas. Elles sont publiées ici pour la première fois en trois volumes : « Villa Belle Rose », « Villa Itxasgoïty », « Villa Argenson ».
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Itxasgoïty, Biarritz ; (la maison là-haut) ; généalogie des lieux
Pascal Convert
- Atlantica
- 30 Juillet 2007
- 9782758800668
« Ce qui fascinait l'artiste, dans cette architecture littéralement "ouverte", c'est que les carcasses imposantes faisaient le cadre - l'écrin labyrinthique et décharné - d'un "spectacle vide", un spectacle du vide. Perchées en haut de la falaise, les trois demeures ne donnaient à voir, pour qui y pénétrait, que leur propre déréliction architecturale et le plan frontal d'un ciel mêlé d'océan. Ne voir à travers ces fenêtres sans vitres que le bleu-vert océan, c'etait, dans les propres termes de Pascal Convert, ne voir qu'un "plan vide, sans aucun effet de perspective". La trouée du lieu, étrangement, frontalisait le vide. Il n'y avait à voir qu'un fond, qu'un front d'azur évoquant, imposant - aussi bien verticalement qu'horizontalement, là réside une grande part du trouble suscité par cette expérience - la perte à perte de vue. Puis les villas ont été détruites, érasées, écrasées dans le plan de la falaise. Ne resteront à jamais que des traces - vestiges, fragments prélevés à temps, images, croquis, notes écrites, souvenirs - témoignant de ces demeures chues, de cette chute témoignant elle-même, mais muettement, d'une faute ou d'un drame dont nous ne saurons jamais rien. » Georges Didi-Huberman Trois maisons en ruine situées sur la falaise de la Côte des Basques ont été entre 1985 et 1996 un point nodal du travail de l'artiste Pascal Convert. À l'origine des procédés mis en oeuvre, le dessin mural à l'échelle architecturale, la gravure sur verre, l'empreinte en cristal, se trouvaient une série de photographies prises par l'artiste quelques jours avant la destruction des villas. Elles sont publiées ici pour la première fois en trois volumes : « Villa Belle Rose », « Villa Itxasgoïty », « Villa Argenson ».
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Multitudes
Carmen Arrabal, Genevieve Barbe-Coquelin De Lisle
- Atlantica
- 20 Octobre 2005
- 9782843948886
J'ai pris les photographies des marchandises sur le vif, dans notre environnement quotidien : dans des supermarchés, des magasins, dans la rue à Madrid, Malaga, Saint-Sébastien, Saragosse, Paris et Venise...
Dans cet environnement sursaturé d'images, certaines associations amènent à une réflexion sur la culture globale contemporaine.
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Les rencontres sont pour moi essentielles dans un voyage.
Les personnages croisés au hasard de ma route depuis plus de quinze ans, sont le reflet d'une aventure inoubliable. Emouvants, insolites, graves, souriants, ces portraits asiatiques ont tous un point commun une beauté et une authenticité que ni la misère, ni le poids des années, n'ont réussi à altérer.
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L'oeuvre photographique de Jacques Henri Lartigue est imprégnée de l'insouciance des villes balnéaires de la Belle Époque. La Côte d'Azur, la Normandie, mais aussi la Côte basque et son arrière-pays, l'ont inspiré.
Le Pays basque est saisi sans folklore excessif, avec l'impartialité d'un oeil qui n'accepte de cadrer que l'équilibre de la beauté et fort peu le pittoresque. Lartigue a trouvé dans Biarritz, la station la plus chic de l'Atlantique à cette époque, un terrain naturel pour des images sans façon, d'autant plus naturelles qu'elles étaient avant tout le souvenir de ses émerveillements quotidiens. Il a su figer des instants de bonheur avec une incroyable liberté de ton (et de formats).
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Ces douze diptyques, alliant des photographies de corrida et de nature, offrent un regard très personnel sur la tauromachie. Loin d'y voir un spectacle morbide, l'auteur de ces photos a voulu au contraire mettre en exergue l'extraordinaire élan vital qui s'y manifeste. C'est une vision taoïste de l'existence - fil conducteur des cycles de la vie éternellement recommencée - qui structure ces correspondances. Mais l'approche n'est pas intellectuelle : le spectateur peut donner libre cours à sa sensibilité et laisser s'exprimer son émotion grâce aux analogies thématiques et visuelles qui animent la série et sont là, avant tout, pour le plaisir de l'oeil.
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Les Landes ; eaux, sables, lumières
Ludovic Cazenave, Jean Peyresblanques
- Atlantica
- 5 Février 2008
- 9782758800699
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Ici se rencontrent les mots et les images dans la réalité d'une émotion qui transcende le flamenco. Les aficionados et le festival Arte Flamenco de Mont-de-Marsan ont invité et laissé en liberté le regard d'un immense artiste venu élargir la sensibilité flamenca et créer le débordement de la rencontre forte entre deux arts qui s'échappent l'un à l'autre. La passion et la persévérance de la danse, la voix inaudible et pourtant présente dans l'image, les mains qui créent l'univers d'un échange de sensualité et de lutte d'une authenticité ancrée dans les origines mêmes du flamenco réinterprétées devant l'objectif « ignorant » de Peter Knapp. C'est son « innocence » face aux codes infaillibles de cette danse qui crée la rareté de l'ouvrage où les mots des uns et des autres viennent papillonner sur les photographies flamencas d'un monde au-delà du monde flamenco. Peter Knapp offre son regard sur un art qui lui échappe et permet aux textes initiés de Manuela Papino, journaliste et danseuse, de glisser entre les images pour renforcer le trait d'un livre résolument penché sur les hommes et les femmes. L'humain capable par le corps, par la transpiration et le déchaînement, de nous amener dans un lieu de vie saisie dans l'instant de l'étonnement.
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Coffret de trois livrets édités à l'occasion de l'exposition à la Base sous-marine de Bordeaux du 9 octobre au 5 décembre 2010. Ils sont composés de deux séries des photographies présentées au public et d'une série de clichés de l'atelier de l'artiste dans son appartement parisien. Un sentiment de mystère et d'intemporalité, c'est ce que dégage l'oeuvre du photographe et plasticien Jean-Michel Fauquet qui expose dans un lieu tout aussi énigmatique et étonnant, la Base sous-marine de Bordeaux. Ses travaux ressemblent plus à des peintures à l'huile qu'à des photographies. Il utilise des sujets qu'il crée lui-même, ce sont des constructions fabriquées avec des cartons, papiers récupérés dans la rue, coupés, assemblés, agrafés, collés, enduits et peints. Ces matériaux éphémères constitutent une archéologie photographique dans laquelle l'intervention plasticienne se mêle à la matière. Les maquettes, mises en scène dans un coin de l'atelier, sont photographiées et finalement transfiguées dans la pénombre du laboratoire photographique. Archéologue rêveur ou constructeur de mythes, Jean-Michel Fauquet fait émerger de l'ombre un monde imaginaire, étrange et poétique...
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Le galet est un témoin du passé, témoin des phénomènes qui façonnent notre planète, l'outil et l'arme des premiers hommes, l'objet sensuel et initiatique de la perception du monde extérieur, la forme universelle qui contient la vie et la reproduit, un objet symbolique à la fois de l'individu et de la société. Ce livre se propose de présenter le galet sous ces multiples aspects. Témoin de l'histoire géologique des Alpes et des Pyrénées, premier outil de l'homme, matériau de base dans l'architecture traditionnelle, le galet est aussi un élément essentiel de l'écosystème.
Faire découvrir ou redécouvrir les galets autrement, pour le plaisir... tel est l'objectif de l'ouvrage.
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Dans la série de photographies publiée aux Éditions Atlantica-Séguier en 2010, sous le titre "4 tatamis 1/2", Jean RAULT a réuni depuis l'année 2000, en vingt séjours, quelques dizaines de portraits, essentiellement des portraits de femmes japonaises plus ou moins nues, réalisés le plus souvent chez elles.
Ainsi, cette entreprise intéressante de portraits nus commencée au début des années 80 a été par lui poursuivie avec un dispositif assez proche et la même discipline qu'en occident (France, Etats-Unis), mais avec des modèles dont les corps sont façonnés par une culture autre. En effet, les postures, les vêtements, le sol, l'architecture et notamment l'architecture intérieure (4 tatamis et demi = un tout petit "studio") lui ont fourni des occasions inédites de prolonger et valider une oeuvre déjà reconnue dans le domaine du portrait, en même temps que de développer une vision très personnelle dans un registre trop souvent marqué par une forme d'exotisme folklorique.
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Les entretiens de Zeuxis ; peinture et cinéma
Gisèle Breteau skira
- Atlantica
- 25 Mai 2010
- 9782840496014
" Zeuxis ", dont l'étymologie en grec ancien signifie le lien entre les choses, est un magazine de cinéma consacré aux relations du cinéma avec les autres arts.
Reflet du monde artistique contemporain, " Zeuxis " accueille réflexions et questionnements sur la place de l'art au sein des images cinématographiques, comme il interroge le statut de l'image animée considérée comme oeuvre d'art, dans les installations et les expositions.
Les entretiens publiés ici sont réalisés auprès des réalisateurs des films entre 2000 et 2006 et regroupés suivant le thème croisé de la peinture et du cinéma, et inscrits dans le genre du Biopic (Biographical Picture).
" Zeuxis ", créé en octobre 2000, a publié 33 numéros jusqu'en juin 2007, date de suspension des parutions.
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En 1960, je faisais mon service militaire en Algérie.
L'armée française avait décidé que les autochtones devaient avoir une carte d'identité française pour mieux contrôler leurs déplacements dans les " villages de regroupement ". J'ai ainsi photographié près de deux mille personnes, en grande majorité des femmes, à la cadence de deux cents par jour. J'ai reçu leur regard à bout portant, premier témoin de leur protestation muette, violente. Je veux leur rendre témoignage.
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Jean-louis sarranss eye quai gagarine ou la traversee du ciel
Jean-louis Sarrans
- Atlantica
- 10 Juin 2003
- 9782843946233
Souvenirs de voyage en Mongolie et dans les steppes d'Asie, mêlant poésies et photos d'artiste. "Le travail du photographe a dès lors consisté à ne plus satisfaire à un carnet de voyage où brilleraient évènements, monuments, repères et compassions, mais à déceler la trace, l'émanation d'une réalité qui nous révèle tous. Un gamin dans la steppe, homme en devenir, des arbres où s'affiche une écriture invisible, un reflet assourdissant saisi dans une flaque immobile, la beauté absolue, l'éphémère d'un bal au coeur de l'été, ont d'eux-même emboîté le pas, pris avec moi le chemin de la vie. (... ) J'ai tenté avec ce livre, arrêté au coeur de l'été sibérien, arrivé en plein ciel dans la steppe mongole, d'explorer le lyrisme, l'exceptionnelle rémanence d'un ralenti transcendant qui déborde chaque instant de nos vies, nous traverse et nous échappe." Jean-Louis Sarrans
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Le regard de Frédéric Desmesure, les mots de Patrick Espagnet.
Une complicité sûrement. Une connivence. Deux visions qui se posent là. Face à face. Côte à côte. Différentes. En noir et blanc les deux. Ils ne voient pas la même chose. Mais ils acceptent le regard de l'autre. Deux imaginaires qui se rencontrent à travers des images. Des femmes que la lumière a crues. Des madones comme au fond de basiliques intemporelles ; des Vénus de Brassempouy comme des créatures de Play Boy.
Des saintes ensuées de sensualité et de rage. Des garces aux sourires d'anges. Des vierges sans péché. Des catins aussi sans doute. Marie-Madeleine de tous les désirs, de toutes les rédemptions. Fumées de plaisir pour le tabernacle des songes. Prière de prier pour la beauté des femmes.
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Une série d'autoportraits aux miroirs, aux psychés, révélant au travers des multiples reflets des visages de l'auteur et de l'enfant, la petite fille, un voyage intérieur au coeur de l'identité et de la féminité. La beauté de ces photographies, et le jeu entre ombre, lumière et clair-obscur, transcendent le questionnement que nous évoquent ces images. Dolorès s'y donne et s'y absente à la fois. Dolorès est invisible, seule. Son visage s'évanouit et traduit l'incarnation de ses émotions, de son intériorité psychique.(...) La mise en lumière éclaire ces portraits d'une proximité et d'une distance particulières, traduit le voyage, charnel et psychique à la fois, qui habite Dolorès et nous permet d'y inscrire notre propre rêverie. Ces photographies évoqueraient des "icônes" au sens sâcré du terme, les images d'une souffrance ou d'une extase, sur lesquelles la lumière, l'ombre et la déformation dans le reflet se font interrogations, énigmes, créations.
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Si vous la rencontrez, Lisula vous dira que chacun d'entre nous a la possibilité de saisir les moments et de les photographier, parfois simplement avec le regard qu'il faut savoir poser...
Qui n'a jamais observé une goutte de pluie, une fleur où une toile d'araignée, le soir quand les couleurs s'étreignent au coucher du soleil, ou le matin, à l'heure ou la rosée cristallise la pureté de la lumière ? Lisula s'adresse à la nature avec des mots simples et authentiques. Quand l'oeil saisit la vie, c'est la Nature dans toute sa poésie qui est happée.
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Cinéastes de la mélancolie ; les entretiens de Zeuxis
Gisèle Breteau skira
- Atlantica
- 14 Décembre 2010
- 9782840496199
Reflet artistique du monde contemporain, Zeuxis accueille réflexions et questionnements sur la place de l'art au sein des images cinématographiques.
Cinq réalisateurs européens, Béla Tarr, Aki Kaurismäki, Théo Angelopoulos, Reha Erdem et Henry Colomer répondent au thème de la mélancolie au cinéma. La mélancolie, créatrice de pensée et d'art.