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Peinture / Arts graphiques
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Un livre sur le parcours et la vie de l'illustre peintre basque. Infatigable voyageur, Pablo Tillac s'installe définitivement à Cambo-les-Bains pour raisons familiales et de santé en 1919. De la date de son arrivée jusqu'à sa mort en 1969, l'artiste n'aura de cesse de traduire la culture d'une région et la spécificité de l'âme basque.
En déroulant la chronologie d'une vie, Pierre Minvielle retranscrit en filigrane les étapes et l'évolution de sa création artistique. Ainsi Pablo Tillac s'était-il pris d'une passion pour l'origine mystérieuse des Basques ; il avait su capter les caractères propres à la singularité vasconne. Puis, petit à petit, ce portraitiste ne se contenta plus de reproduire les traits d'une physionomie typique, il commença à traquer toutes les attitudes des Basques, à l'église, au cabaret, au trinquet, au cours d'une distraction culturelle ou d'une activité laborieuse.
Cet ouvrage richement illustré de croquis, dessins, peintures, gravures rend hommage à l'immense talent d'un peintre et à l'apport ethnographique inestimable de son oeuvre. Mais surtout il vient combler le peu de documents que nous avons aujourd'hui à notre connaissance sur cet artiste qui toute sa vie s'est consacré à la recherche de l'art sous toutes ses formes.
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Le séjour de Picasso à Biarritz, pendant l'été 1918, eut lieu dans des conditions très particulières, celles de la fin de la guerre ; ce que l'on sait moins, c'est qu'il fut d'une grande importance pour la suite de sa carrière. Il faut s'imaginer l'étrange désordre qui régnait dans l'ancienne cité impériale, cet été-là.
Les grands blessés étaient les nouveaux pensionnaires de quelques palaces de la ville, tous réquisitionnés et transformés en hôpitaux. Les rapatriés, poussés en chaises roulantes ou déambulant avec des béquilles, croisaient une foule cosmopolite plus habituelle, celle des étrangers de toutes nationalités, des marchands d'art, des antiquaires, des aristocrates attirés par Biarritz en raison de sa situation géographique, ses vertus thérapeutiques et balnéaires.
Madame Errázuriz, passionnée d'art et collectionneuse, se trouvait elle aussi à Biarritz ; elle avait d'ailleurs du mal à contenir sa joie à l'idée de recevoir chez elle Pablo et Olga, en voyage de noces, le 30 juillet.
Très amoureux d'Olga, Picasso observait avec son regard d'artiste aiguisé les changements du monde de demain, la vie sous le soleil, remarquant tout particulièrement ces costumes de bain que portaient les femmes, maillots collants sans manches, dont les jambes s'arrêtaient bien au-dessus du genou, avec un décolleté très arrondi et de simples bretelles...
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Lorsque les grandes cités avoisinent les zones rurales, elles perdent leur homogénéité et se métamorphosent en territoires incertains, fissurés d'intervalles, de parenthèses, de vides où prolifèrent des terrains vagues et des constructions basses édifiées sur des parcelles irrégulières aux limites douteuses.
En 1964 j'étais élève à l'école des beaux-arts de Bordeaux et j'utilisais mon peu de temps vacant à déambuler près des rives de la Garonne. Face à la ville, sur l'autre rive, il y avait entre des collines calcaires et des quais disparates sillonnés de voies ferrées erratiques, des friches industrielles, des terrains abandonnés et des regroupements de petites maisons blotties le long de rues étroites ou d'impasses hésitantes. Elles étaient prolongées par des cours intérieures bordées de murettes ou de clôtures fragiles qui peinaient à enclore des jardins exigus envahis d'appentis, de vérandas et d'auvents presque impraticables tant ils étaient encombrés de cages vides, de chaises longues bancales, de cyclomoteurs et d'une multitude d'autres objets difficiles à identifier et dont l'état d'empoussièrement et d'abandon laissait penser qu'ils n'avaient jamais été utilisés et peut- être même jamais neufs. Ces maisons ni riches ni misérables étaient fermées dans la journée. Les ouvriers, les employés de bureau, les agents de service et les femmes de ménage travaillaient dans la ville et ne les habitaient que le soir et la nuit.
Ces groupes de maisons étaient accolés à des terrains vagues et des jardins sans cultures, parsemés de cabanes et d'abris précaires presque abandonnés, témoignant d'une capacité à inventer, à recycler et à utiliser avec astuce ou incongruité des matériaux récupérés, qui ainsi détournés de leur usage ordinaire pouvaient rappeler des temps plus anciens où on ne jetait pas et où l'imagination et la nécessité suffisaient à donner une nouvelle vie à des planches...
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D'un réalisme saisissant, les tableaux de Christian Gaillard impressionnent autant par leur noblesse, leur rigueur que leur abondance (à ce jour plus de cent cinquante toiles ont été peintes sur le seul thème tauromachique qui n'est d'ailleurs pas le seul sujet du peintre). Le livre « De luz (De lumière) », dans un bel et grand format (les toiles originales réparties ici et là dans le monde dans des collections privées sont elles-mêmes d'un assez grand format), nous donne à voir l'essentiel de ce travail . Aux limites de l'hyperréalisme, la facture de l'artiste, apparemment matiériste, est en fait économe de matière ; dans le traitement des dorures on pense à Velázquez, dans le traitement de la lumière - puisqu'il est bien question ici de lumière -, on pense à Zurbaran. Des peintures de Gaillard sourd une attente tissée de solitude et d'angoisse, celle du matador à l'heure du paseo... On trouvera également dans « De luz » les portraits de quelques grandes figures de la tauromachie contemporaine.
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Si le régionalisme pictural est en pleine vogue à notre époque, ventes et expositions le démontrent, pour quelles raisons y a-t-il eu une « peinture basque » ? Ce type d'étude et de recherches manquait. L'architecture et la sculpture de la première moitié du XXe siècle sont devenues des terrains d'investigation et de démonstration, voire de théorisation, pour les provinces septentrionales du Pays basque (Labourd, Basse-Navarre et Soule).
Liée à cette architecture et corollaire du même engouement de redécouverte, la peinture ne devait pas être oubliée.
La transcription picturale du Pays basque étant fort différente au nord et au sud de la Bidassoa - idéalisation ici et réalisme là-bas -, mes recherches se sont limitées à la partie nord.
Ma démarche universitaire aborde un sujet loin d'être épuisé puisque les monographies de certains peintres, à l'instar de celles effectuées notamment pour Arrue et Tillac, restent encore à écrire. Après l'étude de la production céramique du Pays basque, avec La Poterie de Ciboure, un sujet sur la peinture semble logique lorsque l'on pense au va-et-vient qu'effectuait le peintre Louis Floutier entre décor sur grès, pochoirs, fresques intérieures et oeuvres de chevalet.
Le titre de l'ouvrage est quant à lui suggéré par celui d'une exposition de 1932 qui s'est tenue à Paris à la Galerie d'Art du Bûcheron : Le Pays basque vu par les artistes (incluant ainsi peinture, sculpture, architecture).
D'autre part, le guide Gallimard de 1994 sur le Pays basque comporte un chapitre consacré à la peinture et rédigé par V. Ducourau, conservateur en chef du musée Bonnat à Bayonne : « Le Pays vu par les peintres ». D'ailleurs, depuis l'ouverture au public du Musée Basque en 1924, tout peintre était qualifié de Basque dès lors qu'il était inspiré par son pays de résidence ou de passage.
Ainsi se justifie la volonté d'apporter un jalon supplémentaire à l'ensemble des études consacrées aux arts basques.
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Adrien Lavieille (1848-1920) ; peintre de la campagne
Françoise Cambon, Henri Cambon
- Atlantica
- 17 Septembre 2008
- 9782351650820
Adrien Lavieille (1848-1920), fils du peintre paysagiste Eugène Lavieille, a été tout au long de sa vie un « peintre de la campagne ». Il aimait, en effet, profondément la nature, une nature calme et harmonieuse, que ce soit autour de Paris, en Touraine ou en Bretagne, dans une France encore très rurale. Cependant, des raisons matérielles l'ont contraint à exercer le métier de décorateur-restaurateur, avec d'ailleurs une compétence reconnue (Palais de Justice de Rennes, Basilique Saint-Martin de Tours, etc.). Il sera perpétuellement déchiré entre cette activité professionnelle et son amour pour la peinture, mais il a laissé derrière lui une oeuvre abondante (peintures et dessins), riche et attachante.
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Anne Broitman possède un vocabulaire créatif extrêmement vaste, explorant de multiples champs de la création artistique. Son travail couvre une large palette de disciplines : dessin, sculpture, gravure, collage, photographie et peinture, qu'elle aborde sous diverses formes. Elle explore une grande variété de techniques : huile sur toile, acrylique, collages, aquarelle, pastel. Sa recherche artistique est constante, guidée par une affection particulière pour les couleurs. Tout au long de sa carrière, elle a eu de nombreuses occasions de présenter son travail au public. Entre 2003 et 2025, elle a mené pas moins de vingt et une expositions, dont sept à l'étranger. Anne aime travailler par thème. Ses séries majeures incluent des portraits, des représentations de pottoks, des paysages d'Iguazu, ou encore des couchers de soleil, chacun abordé avec une sensibilité spécifique. Son oeuvre se caractérise par plusieurs séries traitant de thèmes variés, utilisant des techniques multiples, offrant ainsi un éventail de créations.
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Théophile-Jean Delaye ; illustrateur du Maroc, 1925-1960
Théophile-jean Delaye
- Atlantica
- 25 Décembre 2010
- 9789954103210
Du regard du photographe à celui de l'artiste.
Dans sa longue quête de paysages et de découvertes de nouveaux horizons, Th-J.Delaye soumet à la réflexion sa manière de saisir les réalités qu'il appréhende. Il montre la différence entre l'oeil du photographe et celui du peintre. Le regard de l'un est de l'autre diffère.
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Marie Adrien Lavieille (1852-1911) ; une époque vue par une femme peintre
Henri Cambon, Françoise Cambon
- Atlantica
- 30 Mars 2009
- 9782351650936
Du Second Empire à l'avant Première Guerre mondiale : une période très particulière pour la France, qui a connu alors des bouleversements politiques, la guerre de 1870, et les transformations d'une société se modernisant peu à peu, au rythme des découvertes technologiques. Marie Adrien Lavieille, artiste de grand talent née en 1852, peintre intimiste, mais ayant un don d'observation remarquable, nous fait voir nombre des aspects de cette époque, à travers ses portraits, ses intérieurs, ses vues de paysages dans une France encore très largement rurale, et ses scènes, où l'on retrouve les activités quotidiennes, notamment à la campagne, ou bien la vie bourgeoise et familiale, l'enfance, ou encore le milieu des peintres, sans compter des dessins faits lors du siège de Paris et de la Commune.
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