« Quel projet, depuis quarante ans, portent nos dirigeants ? Aucun, tout juste être "compétitif". Comment appeler ça un "projet" ? Comment espérer que notre peuple en sorte ranimé ? Comment être surpris de son état d'esprit, d'apathie, de jalousie ? Pour faire Nation, il y faut un destin. Ou du moins un dessein commun... »
Révolution numérique, transition énergétique, mutation écologique, etc... D'aucuns journalistes, politiques, chercheurs et prospectivistes, nous parlent d'un nouveau monde enfin affranchi des matières fossiles, des pollutions, des pénuries, des tensions politiques et militaires ... Eh bien cet ouvrage formidablement documenté, fruit de six ans d'enquête, nous montre qu'il n'en est rien ! Voici une version largement remise à jour et augmentée de plusieurs chapitre pour saisir au plus près ce sujet d'une actualité brulante.
Voici l'ouvrage de référence sur un phénomène stupéfiant et de plus en plus connu, devenu quasi consubstantiel de l'économie capitaliste : l'obsolescence programmée.
Considéré comme l'un des penseurs les plus importants de ce début de siècle, David Graeber revient après cinq ans d'enquête pour analyser la notion de Bullshit job ou « Jobs à la con », née sous sa plume et qui a fait le tour du monde. Poche + : parce qu'un livre n'est jamais clos, mais toujours dans le mouvement du monde, Bullshit Jobs sera précédé d'une nouvelle préface inédite de l'auteur.
Dans nos sociétés de contrôle, l'information est le moyen privilégié de surveiller, de normaliser et de donner des ordres. Les informations, molécules de la vie sociale, deviennent les sujets de l'existence, les véritables cibles des pouvoirs politiques et économiques. Avec le langage numérique, les subjectivités se trouvent enserrées dans un filet de normes de plus en plus denses et contraignantes. Les idéologies scientifiques viennent souvent légitimer ce « naturalisme économique » transformant le citoyen en sujet neuro-économique et son éducation en fuselage de ses compétences en vue des compétitions à venir.
L'auteure a créé pour vous le ludomètre, qui permet de comprendre et de prendre soin de l'équilibre et de l'évolution psychologiques et émotionnels de votre enfant. Comment ? En le regardant jouer.
L'humiliation est partout dans nos vies et elle est devenue le coeur sombre de nos sociétés. Elle offense et ridiculise, envenime la violence et l'injustice, et génère le ressentiment. Et pourtant, nous y sommes le plus souvent insensibles, et muets.
La pandémie de Covid-19 a levé le voile sur une nouvelle forme d'hégémonie qui ne cesse d'étendre son emprise aux États-Unis, au Brésil, au Royaume-Uni, en Italie... Elle a provoqué chez un grand nombre de chefs d'État une série de réactions irrationnelles allant du simple déni aux formes les plus archaïques de superstition, de pensée magique ou de religiosité. Devant une telle avalanche d'absurdités, l'attitude souvent adoptée est celle de la sidération : comment peut-on rester au pouvoir en faisant preuve de tant d'incompétence?
« Je suis, tu es, vous êtes, nous sommes Tisserands », c'est-à-dire de ceux qui oeuvrent aujourd'hui à réparer telle ou telle pièce du grand tissu déchiré du monde humain : fractures sociales, conflits religieux, guerres économiques, divorce entre l'homme et la nature, etc... Abdennour Bidar a décidé de mettre à l'honneur et de « relier tous ces relieurs » qui réparent et construisent le monde de demain.
Un simple citoyen peut changer le cours de l'histoire et du droit. La trajectoire de Cédric Herrou en est le plus bel exemple. Pourtant rien ne l'y prédestinait. Cet ouvrage est le témoignage exceptionnel et bouleversant d'un homme qui s'est révolté contre le cynisme des autorités et d'un État qui bafoue quotidiennement le droit. Il aurait pu, comme beaucoup, garder « porte close », mais a choisi d'aider, au nom de la dignité humaine, ces migrants expulsés et maltraités. Aujourd'hui, Cédric Herrou est devenu une icône dont le nom a largement dépassé nos frontières.
«Où passe l'argent des femmes, celui qu'elles ont et celui qu'elles n'auront jamais ? À force d'écrire sur la vie des femmes, leur travail, leurs enfants, leur corps, leur vie affective, leur argent depuis des années, j'ai réalisé tout ce que l'idéal du couple hétéronormé leur coûtait. Et me suis demandé : le couple est-il une arnaque ?».
La société dans laquelle nous vivons est traversée par des crises économiques, sociales et écologiques qui se co-déterminent et s'en tremêlent. La crise sanitaire n'a fait que rendre encore plus visibles la fragilité des systèmes de production et la direction insoutenable de nos économies. Mais comment bifurquer démocratiquement vers une société plus écologique et solidaire ?
François Couplan, ethnobotaniste de renom, nous invite à un fascinant voyage avec les plantes, à travers les lieux et les cultures. Depuis de nombreuses années il parcourt la planète, et explore les différentes manières d'entrer en relation et de vivre avec elles. Voici une odyssée précieuse qui nous entraîne de découverte en surprises dans le monde fascinant des végétaux. «« »«Sincèrement, que pensez-vous des plantes ? Vous les aimez ? Vous les détestez ? Vous les mangez ? Elles vous laissent indifférent ? Quoi qu'il en soit, elles sont là, partout autour de vous - et je pense qu'elles peuvent changer votre vie. » «Comment ? Laissez-moi tout d'abord vous emmener à leur rencontre. Et ouvrez grand vos oreilles... car les plantes parlent à ceux qui savent les entendre.» «Le monde végétal est fascinant : je l'explore depuis toute une vie sans cesser un instant de m'en émerveiller. Je vous propose ici de découvrir les extraordinaires secrets des plantes et la longue et tumultueuse relation que l'homme entretient avec elles. Une aventure commune qui façonne son histoire depuis la nuit des temps...» François Couplan
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l'humain qui ont fondé et inspiré les sociétés therm o-industrielles se sont effondrées. Comme en attestent nos malheurs actuels, - pandémie, crise climatique, crises sociale et psychique -, symptôme de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s'est dérobé, nos fondations s'effondrent, comment alors penser l'avenir ?
Ce livre remarquablement documenté - tant par ses idées et propositions que par les pratiques qui essaiment déjà dans certaines villes ou certains pays - dessine le monde tel qu'il devrait être pour répondre aux grandes crises sanitaires, climatiques, sociales, économiques ou psychiques. En ces temps de graves périls, il nous faut bifurquer : il n'y a pas d'alternative.
La croissance et le PIB ne sont pas, ne sont plus la solution : ils sont devenus le problème.En effet, nous vivons une révolution des données, un nouvel ordre empirique: jamais les données n'ont été aussi nombreuses et accessibles et jamais elles n'ont été aussi puissantes dans l'organisation des sociétés et des vies humaines. Mais nous utilisons de mauvaises données pour nous gouverner. Alors que la crise des inégalités bouleverse nos démocraties et que les crises écologiques ravagent nos écosystèmes, le débat démocratique et les politiques publiques demeurent obsédés par la croissance.
Depuis plusieurs décennies, Joseph E. Stiglitz développe une critique forte du néolibéralisme. Dans ce livre, il analyse en finesse les grands problèmes actuels occidentaux : l'anémie de l'économie, le pouvoir des monopoles, la mondialisation mal gérée, la financiarisation abusive, le changement technologique mal maîtrisé et le rôle de l'État. Stiglitz propose un tournant radical, un programme économique et politique progressiste.
Pour l'éminent économiste, il faut notamment instaurer une grande politique sociale autour d'une idée forte : « l'option publique ». Car c'est en s'attaquant de front au pouvoir et aux profits des grandes compagnies qui l'exploitent que le peuple pourra obtenir ce qu'il veut : vivre décemment.
Si les yeux sont une fenêtre sur l'âme, alors le regard que pose Mama - la matriarche de la colonie de chimpanzés du zoo d'Arnhem ?, au crépuscule de sa vie, sur Jan van Hooff, un professeur de biologie qui l'a côtoyée pendant plus de quarante ans, en dit long sur la sensibilité animale. C'est le point de départ du voyage auquel nous convie Frans de Waal. Une véritable plongée au coeur de l'émotion animale qui nous invite à reconsidérer toutes nos certitudes.
Les recherches récentes sont en effet sans appel : les mammifères et la plupart des oiseaux ressentent des émotions ? joie, peur, colère, désir, tristesse, besoin d'intimité, deuil, soif de pouvoir, sens de l'équité... Aux accusations d'anthropomorphisme ? cette tendance à assimiler l'attitude des animaux à celle des hommes ? Frans de Waal oppose l'« anthropodéni », c'est-à-dire la croyance vaniteuse des hommes en l'incomparabilité de leur espèce.
Le primatologue américano-néerlandais apporte son expérience aux grands débats éthiques et philosophiques contemporains. Il conteste la séparation entre corps et esprit, entre émotion et raison, ainsi que la rupture humain-animal. Tout au long de cet ouvrage fascinant, il montre comment l'intelligence émotionnelle structure la vie des animaux sociaux. Frans de Waal met ici à bas les évidences et prend volontiers le contrepied d'un consensus scientifique trop souvent sûr de lui.
Comment les savoirs des peuples racines peuvent-ils nous inspirer dans notre approche de la santé, et dans nos façons de nous mettre en lien, à nous-mêmes, aux autres, et au monde qui nous entoure ? Dans tous les systèmes traditionnels de représentations du monde, santé et guérisons ne sont pas des cibles à atteindre et les maladies des ennemis à combattre, mais des indicateurs, des symptômes, qui renseignent sur la qualité de la relation de l'homme à son histoire et au monde. Dans cet enquête fouillée, Frederika Van Ingen est allée à la rencontre des chaman Catawba, des hommes-médecine Kogis ou des guérisseurs Massaï pour découvrir leurs savoirs ancestraux...et ce qu'ils ont à nous apprendre.
Après le succès et la mobilisation massive qui ont suivi la parution de Nous voulons des coquelicots (plus de 35.000 exemplaires), Fabrice Nicolino commet ici un véritable livre-enquête dans les arcanesdes lobbyes de l'industrie des pesticides. Un ouvrage aussi révoltant que fascinant qui se lit comme un polar !
Pour la première fois des intellectuels et des écrivains prennent partis pour la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ils expliquent que la « zone à défendre » est bien plus qu'un bout de bocage. Dans un monde où tout doit être normé, catalogué, mesuré, homogénéisé, s'y inventent de nouvelles formes de vies et de liberté. C'est un carré de mauvaises herbes dans un paysage artificialisé, calibré, et bétonné.
Sur la ZAD, on existe en commun et on cohabite avec la nature. On partage des rêves et des outils. On sort de l'emprise du marché en construisant sa cabane en terre-paille. On redonne du sens au travail en élevant des vaches et en prenant soin de la forêt. On échappe au couperet de l'Etat en cultivant les solidarités et l'accueil. On lutte en dormant et on prépare les alternatives en occupant des terres. Ce n'est pas une utopie, c'est notre réalité de demain qui prend formes sous nos yeux.
Ont contribué à cet ouvrage : Olivier Abel, Christophe Bonneuil, Patrick Bouchain, Alain Damasio Virginie Despentes, Amandine Gay, John Jordan, Bruno Latour Wilfried Lupano, Geneviève Pruvost Nathalie Quintane, Kristin Ross Pablo Servigne, Vandana Shiva et Starhawk.
Le première enquête sur le consentement dans le couple.
L'Art d'être oisif est un véritable manuel pratique de la paresse. Car l'oisiveté, loin d'un vulgaire abandon à ses propres instincts, est une discipline quotidienne. Tom Hodgkinson nous propose un traité du plaisir, en se nourrissant de réflexions à la fois historiques, métaphysiques et littéraires. 24 chapitres, un pour chaque heure de la journée, où s'élabore une véritable contre-hygiène de vie, aux antipodes des habitudes de labeur et de consommation de nos sociétés occidentales. La jouissance ne peut pas se limiter aux jours de fête : elle doit devenir l'alpha et l'oméga de nos existences !
Ces derniers mois, la moitié des gouvernements de la planète faisaient le choix de préférer la santé de leurs populations à la croissance de leurs économies faute d'avoir pris soin de la vitalité de leurs écosystèmes. La leçon est implacable : détruire la Nature est un suicide social et accessoirement une folie économique dont nous n'avons pas les moyens. Ce livre soutient que l'espérance de vie et la pleine santé doivent désormais devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle.