Trois moments ont marqué la relation artistique entre le Proche-Orient ancien et l'art occidental moderne et contemporain. L'apparition au XVIIIe siècle de l'opéra, ce nouveau genre artistique qui joua un rôle particulièrement important. Plusieurs livrets et leur mise en scène se nourrirent de thèmes « orientaux » et des reproductions des premières antiquités. Ces dernières avaient été rapportées en Europe après la découverte et les fouilles des ruines dans les plaines mésopotamiennes, ce qui marqua une deuxième étape captivante. Des missions archéologiques les identifièrent dès la première moitié du XIXe siècle. Enfin, à partir des années1920, cette relation sera mise en exergue par la fascination exercée par l'art proche-oriental antique sur certains artistes surréalistes et quelques architectes d'avant-garde.

À une époque marquée par des défis juridiques et moraux complexes, l'exploration des fondements philosophiques du droit de punir devient plus pertinente que jamais. Le présent ouvrage s'engage dans une analyse profonde et rigoureuse des principes kantiens appliqués à la justice pénale contemporaine.
Ce livre a pour ambition d'offrir aux lecteurs une compréhension détaillée et nuancée de la manière dont les principes kantiens sont appliqués au sein des systèmes modernes de justice pénale. Grâce à une approche interdisciplinaire, l'ouvrage explore les intersections entre la philosophie morale, le droit pénal et la politique, offrant des perspectives critiques sur les défis et les possibilités de réforme dans ce domaine essentiel.
Nous vous invitons à parcourir ces pages avec l'ouverture d'esprit nécessaire pour reconsidérer et approfondir votre compréhension de la justice pénale, en réfléchissant aux valeurs fondamentales qui devraient nous guider dans la création d'un système juridique équitable et humain. Lire la suite Fermer

Découvrez la philosophie inspirante de Vaclav Havel pour transformer l'inquiétude face à l'avenir en une force pour changer le monde.
Sa vie hors du commun démontre en quoi notre responsabilité définit notre identité et façonne le monde. Les métamorphoses de Havel, de dramaturge à dissident, et de prisonnier politique à président, soulignent l'importance de l'intégrité, quel que soit le rôle que nous assumons.
Explorez comment une philosophie fondée sur des valeurs transcendantes peut nous offrir des réponses concrètes face au réchauffement climatique, à la perte de sens et aux menaces pesant sur nos démocraties. Ce livre aide à affiner les valeurs qui nous guident au quotidien et dans notre engagement envers le monde.

Le dialogue entre disciplines s'impose de plus en plus au sein de toute recherche en Sciences Humaines et Sociales (SHS). Cela se joue dans l'empruntSde problématiques et dans le choix des méthodologies. Comment s'assurer que ce dialogue soit fécond ? Au

Comment l'ancienne Folle du logis ose-t-elle venir frayer dans les salles de classe avec l'apprendre ? La partie théorique tente de débusquer l'art caché des profondeurs. Les surprises viennent du parcours d'Éthique puis de la 3e Antinomie, quand la phantasia devient imaginatio avant d'être liée à la conscience, enfin variation imaginative. L'enjeu est de fonder la pédagogie sur l'imagination pour des apprentissages féconds. Quand l'enseignement autorise le jeu de l'imagination dans ce qui a été mis en signe, alors l'à-prendre conjugue certitude et hypothèse, quand audace et prudence établissent les règles pour ne plus les subir, alors la schématisation écrit les linéaments de la liberté en salle de classe : un vrai programme démocratique...

Pourquoi y a-t-il le pouvoir plutôt que rien ? À qui revient le droit d'exercer le pouvoir dans une communauté humaine ? Que penser et que faire du pouvoir quand il ne se manifeste que par la cruauté, la violence, la duplicité et le mensonge ? À quoi sert le pouvoir, à quoi sert l'État, à quoi sert le droit, et que signifie la démocratie ? Ces questions sont celles mêmes de la philosophie politique telle qu'elle s'est déployée depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Elles deviennent plus existentielles quand on les applique aux trajectoires politiques que parcourent nos sociétés, avec leurs ruses, leurs crises, et leurs impasses, afin de chercher à comprendre ce qui s'y joue relativement à notre patrimoine d'humanité, à notre droit d'être traités comme des sujets et non comme des objets, d'être traités comme des humains tout court.
Dans cet ouvrage, on s'intéresse notamment aux formes et aux enjeux de légitimité du pouvoir dans l'Afrique traditionnelle, au cinquième pouvoir que constitue la société civile, aux crises du pouvoir et aux mécanismes de refondation du lien social et politique, aux rapports entre la religion, le pouvoir et le terrorisme, aux conditions de possibilité d'un État juste et efficace en Afrique, au pouvoir du droit et à la question de la crise de l'autorité. Lire la suite Fermer

Comme une participation en marge des célébrations solennelles des centenaires de la naissance, de la mort et de la canonisation de Saint Thomas d'Aquin, cette Petite métaphysique thomiste s'attache aux pas de Thomas d'Aquin afin de suivre un chemin aussi simple et assuré que possible vers la découverte de la métaphysique.
Certes, les itinéraires thomistes sont déjà nombreux, certains altiers et d'autres tortueux. Nous en croiserons sur notre route, parfois à angle droit et peut-être en sens inverse. Nous essaierons de montrer comment une approche nouvelle et pourtant si traditionnelle de saint Thomas permet de bousculer en profondeur la pensée aujourd'hui dominante sur les questions du sens de l'être, de la création de l'Univers ou des preuves de l'existence de Dieu... et quelques autres encore.
Point de vue iconoclaste ? Pavé dans la mare aux thomistes ? Redécouverte d'une tradition perdue ? Au lecteur de porter un jugement.
Mais la polémique n'est pas le but poursuivi, seulement un détour hélas obligé. L'intention du livre est de reprendre une à une les problématiques fondamentales de la métaphysique, afin de leur rendre leur respiration mentale que des siècles de scolastique et de contre-scolastique ont parfois asphyxiée. Faire de la métaphysique thomiste un art de vivre selon l'esprit. Lire la suite Fermer

La politique paraît bien embarrassante, difficile de savoir comment l'aborder. En l'abordant comme construction philosophique, il est possible de la transformer, et, la transformant, d'en produire une explication. Cette dernière s'avère théorie des liens entre le domaine qui ressort de la politique et de celui sur quoi elle porte, la non politique.
Dès lors s'ouvre une sorte de chemin en fonction de diverses occasions, à la rencontre de thématiques variées. Ces thématiques font l'objet de traitements expérimentaux grâce auxquels il est permis d'obtenir une sorte d'amplification théorique.
Si les liens entre la politique et la non-politique s'avèrent ceux d'une hiérarchie au profit de la seule politique, laissant ainsi à désirer d'un point de vue démocratique, l'ambition ici est de pratiquer d'emblée la démocratique et d'en constituer le sujet. Lire la suite Fermer

Comment peut-on ne pas penser à la " crisologie " ? Indice par excellence des savoirs modernes, de l'avenir de la raison et du devenir des rationalités, la crise n'engendre pas seulement la montée des incertitudes ; elle est aussi l'une des barbaries du contemporain qui exposent les sociétés libres à la difficulté du surgissement de l'humain et aux paradoxes de l'irrationalité.

À la manière de Sartre, qui renonce à la question de l'essence de la littérature et lui préfère celle de son utilité, Deleuze interroge, non l'essence de l'art, mais son usage pour le philosophe. Selon Deleuze, l'art est nécessaire au philosophe pour penser sa propre condition. En effet, pour échapper à la représentation qui dénature et assujettit la pensée, la philosophie exige un détour par l'art qui transforme à la fois l'exercice de la pensée et les conditions de l'expérience. L'usage de l'art, c'est ce que fait l'art. L'art capte des forces (il rend visibles des forces invisibles) et transforme, à la fois, l'artiste et le corps social (il bouleverse les manières de sentir et de penser). Cette nouvelle manière de penser et d'user de l'art déborde le cadre habituel des études esthétiques. Il s'agit ici d'établir une périodisation de la question de l'art dans l'oeuvre de Deleuze, en fonction des problèmes qu'il pose. On retiendra trois périodes qui sont trois philosophies de l'art : la première accorde la priorité à la littérature ; la deuxième opère le passage du littéraire au sémiotique, en mettant en lumière le rôle politique de l'art ; et la troisième élabore une sémiotique de l'image, à partir de la peinture et du cinéma. Lire la suite Fermer

Suite à un accident de voiture en 2008, Vincent Lambert vit en état de conscience minimale. Lorsque les médecins proposent d'arrêter ses traitements, en 2013, sa famille se déchire. Six ans plus tard, au terme d'une gigantesque bataille judiciaire, l'arrêt des soins est ordonné.
Devenue une « affaire », cette histoire particulière, qui a passionné et divisé le pays, touche à l'intime, à la famille, à la vie politique et religieuse. Elle suscite des questions fondamentales concernant la définition de la dignité humaine, la responsabilité des concitoyens et celle des proches. Qu'aurait voulu Vincent Lambert qu'il ne pouvait plus dire ? Qui devait décider de son sort ? Au nom de quelle conception du bien ?
Véritable enquête au coeur de douloureux dilemmes, la riche réflexion d'Olivier Peterschmitt mobilise philosophies morales, analyses juridiques et aperçus psychologiques. Elle invite le lecteur à l'introspection et à l'empathie, pour avancer avec vigilance et lucidité vers l'élaboration de sa propre conviction, qui ne lui sera jamais imposée. C'est à ce prix qu'une affaire tragique peut permettre la formation d'un jugement éthique. Lire la suite Fermer

Jusqu'au IVe siècle avant l'ère commune, la littérature grecque décrit les sons et les nomme en créant un vocabulaire abondant et souvent expressif. Des philosophes de la nature et quelquesanatomistes s'intéressent à l'ouïe et parfois à son objet : le son. Avec Aristote (mort en -324), les savants tentent de comprendre comment le son se produit, comment il se propage, s'il se réfléchit comme la lumière... Ils écrivent que le son est produit par un choc, puis s'interrogent : le son est-il corporel, subit-il un déplacement ? Pour les atomistes, c'est un flux de corpuscules, pour les stoïciens, le son se propage comme les ronds dans l'eau. Mais comment expliquer le grave et l'aigu ? Et l'écho ?Les philosophes grecs, qui tentaient de comprendre les phénomènes naturels et leurs causes, éprouvent des difficultés à aborder cette entité si commune et pourtant impalpable et fugitive. Lire la suite Fermer

"Cet ouvrage illustre le dynamisme du marketing. Le garder dans son seul domaine qu est l économie, c est pécher contre sa révolution. Il s est immergé d abord, dans le domaine marchand, puis dans le domaine non marchand. Dans ce sens, il est compris actuellement comme une science de la totalité. L auteur tente de le faire migrer des sciences économiques vers une science autonome en proposant des bases théoriques justifiant cette migration."

Cet essai, consacré à l'oeuvre artistique de Paul Ahyi, a une visée, tout à la fois, esthétique et éminemment pratique. D'une part, la réflexion philosophique que l'auteur propose sur le plasticien togolais et son oeuvre, se focalise sur les principales techniques esthétiques nouvelles, la signification des thèmes des oeuvres dans leurs rapports avec les traditions orales africaines, leur enracinement dans le terroir, etc. Et d'autre part, une telle réflexion présente l'intérêt d'être empiriquement documentée. Elle s'appuie en particulier sur la Révolution, une oeuvre sculpturale de Paul Ahyi, et procède à un décryptage de sa vérité immanente. Elle ambitionne d'arracher le voile idéologique qui dissimule son contenu de vérité et de dévoiler sa vérité. L'auteur de cet essai est pleinement conscient que, chez l'artiste qu'il a étudié, il y a incontestablement un pont entre l'ordre des techniques esthétiques nouvelles et l'ordre de la conscience ou de la représentation de la révolution. Lire la suite Fermer

Simone Rabatel a traversé le xxe siècle. Très vite indépendante, née dans l'une des vingt grandes familles dauphinoises dont elle se détache très jeune, élève de Jacques Chevalier et d'Henri Bergson, elle fut la première femme à enseigner la philosophie à Fort-de-France. Amie de Césaire et Senghor, puis de Monnerville, elle participe activement au courant identitaire et anticolonial de la Négritude.
Ce sera au Zaïre, République démocratique du Congo, qu'elle proposera son enseignement universitaire et créera l'enseignement de «l'indépendance ménagère, éducative et libre» aux épouses des étudiants.
Succédant à Aron et à Sartre comme professeur de philosophie au Lycée du Havre en 1939, c'est en banlieue parisienne qu'elle s'engage comme porteuse de messages pour la Résistance où elle pense être sa place dès 1941. Féministe, engagée dans le combat pour la Liberté et la promotion du savoir pour tous, on la retrouve dans les années 60 philosophe à la prison de Fresnes et professeur de la discipline à l'Opéra de Paris. Lire la suite Fermer

Il existe mille façons de devenir minoritaire - en y travaillant activement ou en le subissant comme un destin, en le désirant ardemment ou en le redoutant, en y voyant un passage obligé vers une condition de majorité ou bien, au contraire, en associant le Bien, le Vrai, le Juste à la marginalité...
Ce livre collectif, issu d'un séminaire entre amis dépaysés en Haute-Loire, explore le devenir-minoritaire dans tous ses états et sous les angles les plus variés dans la perspective générale d'une ontologie du présent affranchie des contraintes disciplinaires. Il en sonde les promesses comme les impasses.

Jean Borella est le penseur intégral de notre temps. Attentif aux grandes ruptures culturelles, intellectuelles et religieuses de la modernité, il a construit son oeuvre autour de recherches aussi diverses qu'inédites sur la théorie et l'usage du signe symbolique, la philosophie de la religion et la métaphysique, offrant une conception renouvelée de l'Homme.
Étant « le plus grand philosophe chrétien de ce temps » (Jean Hani), Jean Borella s'est mis au service de la pensée humaine la plus haute, laquelle, lorsqu'elle est touchée par la grâce, ouvre les esprits à plus grand que soi. Si « l'homme passe infiniment l'homme » (Pascal), c'est peu dire que la pensée de Jean Borella passe infiniment Jean Borella. L'ensemble des contributions de ce livre d'hommage en témoignent, pour nous introduire à une sagesse qui est la véritable alternative au matérialisme, au nihilisme et aux fausses spiritualités dans lesquelles tend à s'abîmer la pensée occidentale. Lire la suite Fermer

La crise liée au covid-19 et ses conséquences ont plus que jamais mis en lumière les limites de notre système de santé, à bout de souffle. C'est dans ce contexte que la santé numérique, et en particulier l'Intelligence Artificielle (IA), nous donnent beaucoup d'espoir mais suscitent aussi de nombreuses craintes.
Afin de garantir que son développement dans le domaine de la santé nous apporte plus de bénéfices que de préjudices, le déploiement de l'éthique et de la bioéthique dans ce domaine sont indispensables. Néanmoins, comment s'en assurer ? Quel cadre proposer pour garantir les principes et les valeurs si chers à notre système de santé ?
Cet ouvrage propose de plonger au coeur des notions de numérique en santé, d'IA et d'éthique afin de proposer une méthodologie pour la construction d'un cadre éthique opérationnel de l'IA dans le domaine de la santé et d'apporter un éclairage sur les éléments importants à prendre en compte pour un usage acceptable par tous de l'IA en santé. Lire la suite Fermer

La question du jugement philosophique, en premier lieu sous sa déclinaison esthétique, doit aujourd'hui être posée dans le contexte d'une globalisation qui s'offre comme privatisation accélérée du monde et esthétisation pathologique du politique et de l'économie. La découverte de la dynamique dialogique de l'art, comme source de l'imagination, par l'idéalisme allemand, a également montré qu'elle était source de la vie mentale, et à l'origine de la vie sociale. Cette dynamique étant nécessairement présente en chaque culture, l'expérience de l'art et le jugement qu'elle instaure appellent la tenue d'un dialogue transculturel. Repenser le jugement esthétique dans ce contexte, c'est aussi faire place à l'hétérogénéité et la pluralité des diverses formes du dire philosophique et s'y montrer hospitalier, à travers la figure du philosophe-artiste tel qu'il défie par sa pratique la réduction de la pensée à la simple discursivité formelle, accueillant dans son propos les ressources de la métaphore, du symbole et de la narration au profit de la création philosophique.Dans ce dire, on découvre qu'une philosophie du jugement se soutient d'une philosophie de l'expression, et qu'elle ouvre l'horizon d'une reconstruction transculturelle de la justice. Lire la suite Fermer

Un livre de métaphysique?? D'écologie?? Encore un truc de bobo parisien... Et bien, détrompons-nous?! L'essentiel de nos fractures contemporaines sont métaphysiques et se heurtent aux différentes ontologies dans le monde. Écologie, climat, lien avec le vivant, l'animal et l'indigène sont des problèmes éminemment métaphysiques, comme l'affirme le philosophe anglais Timothy Morton : «?La menace du réchauffement planétaire n'est pas seulement politique, mais aussi ontologique?».
Ainsi, cet ouvrage dresse un état des lieux des vingt dernières années philosophiques autour des bousculements métaphysiques qu'opèrent les questions écologiques actuelles. À partir d'un constat d'un retour du «?réalisme?», de la fracture dans le rapport Objet/Sujet, il interroge la question de l'humanisme occidental et son dépassement.

« Dans La Crise du sens à l'ère des révolutions biologiques et informatiques. Un défi aux humanismes, Grégoire Marie MEBE ZOA élabore une réflexion générale à partir de l'épistémologie dont il tire des conclusions éthiques et politiques, notamment la menace qui pèse sur la place de l'homme dans l'univers et dans l'histoire.Les questions qui parcourent ce livre sont les suivantes : est-il légitime de penser que le bonheur n'est possible que si la vie est éternelle ? À quel moment peut-on dire qu'un homme est mort, et que ses organes peuvent être prélevés pour permettre que la vie d'un autre se poursuive ? Cette dernière question peut s'ouvrir à la réflexion de Jean-Luc Nancy qui y a réfléchi après un don d'organe, mais aussi sur le consentement éclairé. La question est aussi de savoir si on doit accorder une valeur absolue à la vie végétative sans pensée. Le livre de MEBE ZOA s'inscrit par là dans une réflexion mondiale sur les technosciences, le transhumanisme et le posthumanisme comme on le voit avec Habermas, Fukuyama, Picavet, Michaud, et dans notre pays avec les travaux de Njoh-Mouellé suivi par Tsala Mbani, Mouchili Njimom, Yogno Tabeko, etc. »Extrait de la préface Lire la suite Fermer

La politique est-elle compatible avec les valeurs morales ? Voici la question à laquelle répond ce livre se référant à la « volonté générale » de Rousseau. En effet, la politique est l'art de diriger la société en assurant au peuple des conditions souhaitables.L'essence et le sens de la politique étant essentiellement éthiques, la politique ne peut outrepasser les valeurs morales. Un véritable acteur politique doit faire la synthèse de l'intelligence et de la morale, de la compétence et de l'humanité, du cerveau et du coeur. La morale sans la compétence politique est stérile, et la compétence politique sans la morale est préjudiciable à l'humanité. L'éthique ouvre les yeux des politiciens pour qu'ils voient la misère du peuple. Elle débouche leurs oreilles pour qu'ils entendent les cris de leur souffrance. Elle délie leurs langues pour qu'ils dénoncent haut et fort des manoeuvres machiavéliques de certains hommes politiques véreux qui outragent l'intérêt général. La morale politique est la soumission totale de l'homme à la « volonté générale », laquelle implique le bien-être de chacun. C'est grâce à cette soumission que les Africains bâtiront des pays plus beaux qu'avant. Lire la suite Fermer

Parler de l'écologie dans la pensée de Martin Buber peut paraître anachronique pour la simple raison que lorsque M. Buber écrit Ich und Du en 1922, la question écologique n'était pas encore posée avec acuité. Néanmoins, il y a des éléments qui permettent de poser les prémisses d'une éthique de la création ou d'une écologie dialogique dans son ouvrage.
Le présent volume est une tentative des réponses aux questions que pose la crise écologique à partir de la pensée bubérienne contenue dans son ouvrage majeur. Liant les présupposés de l'éthique de la création à partir de sa pensée dialogique, cet ouvrage parvient à élaborer une écologie dialogique dont les principes permettent de fonder une nouvelle vision du rapport de l'homme à la nature.
L'homme étant toujours et déjà situé dans un Welt, c'est-à-dire dans un réseau des relations, revêt la noble vocation d'entretenir un rapport avec la nature. Et cela, par le dialogue, la communication, la solidarité et la responsabilité envers son «Welt» qui définit ainsi les conditions de possibilité d'une existence authentique. Lire la suite Fermer

D'aucuns pensent que la démocratie est le seul régime politique capable de sortir les Africains de leur précarité et d'assurer la stabilité sociopolitique de l'Afrique. C'est justement cette idée qui est remise en question dans cet ouvrage. En effet, les systèmes dits démocratiques en Afrique ne parviennent toujours pas à répondre efficacement aux besoins réels des populations. Les Africains se contentent le plus souvent d'un semblant de démocratie caractérisé par l'organisation formelle des élections où prévalent, par ailleurs, la corruption, le mensonge et le clientélisme, au mépris de toutes les règles et de tous les principes d'une vraie démocratie. On peut dès lors se demander si la démocratie est vraiment adaptée aux réalités africaines et surtout aux besoins des Africains.
Ne faut-il pas inventer autre chose pour l'Afrique ? Quoi donc pour remplacer la démocratie que les politiciens et les intellectuels africains ne cessent d'exalter dans leurs discours et leurs écrits ? Pourquoi pas une « dictature éclairée » ? Il s'agit d'un modèle de gouvernance où un leadership fort et éclairé permettrait de prendre des décisions rapides et efficaces, tout en restant attentif aux besoins et au bien-être des citoyens. Un autre monde, un monde meilleur sans la démocratie, est donc possible. Lire la suite Fermer