Filtrer
Support
Éditeurs
Prix
Christianisme
-
Les Évangiles rendent compte de l'enseignement de Jésus de Nazareth, jeune rabbi qui vécut au Ier siècle en Judée et en Galilée. Ils nous ont été transmis en grec, la langue commune du monde méditerranéen au début de notre ère, qui était aussi la langue de la diaspora juive. Ils incluent des traductions de discours et de citations de l'araméen et de l'hébreu. La langue des Evangiles est donc forgée de plusieurs horizons linguistiques, culturels et religieux, ce qui en fait de véritables tours de force littéraires. Cette nouvelle traduction témoigne de l'inventivité linguistique et culturelle de ces textes, à la confluence de plusieurs mondes. Elle fait entendre, dans le texte évangélique, la pratique orale de la discussion, souvent vive et contradictoire, autour de l'enseignement de la Torah dans les synagogues et au Temple de Jérusalem. Elle revisite le vocabulaire traditionnel religieux, en revenant à la littéralité du grec ancien. Les Evangiles retrouvent ainsi leur dimension poétique et vivante. L'évangile apparaît comme une performance : il réalise par l'écrit «l'annonce heureuse». On découvre ici une autre représentation de Jésus et de sa parole. Jésus cherche moins à culpabiliser qu'à libérer (ainsi le péché est traduit par «manque»). Il ne fonde pas une nouvelle religion mais souhaite donner un écho à la parole de la Torah, en direction de toutes les classes sociales. Composés en temps de crise, ces textes dialoguent avec notre époque. Suivi d'un «Abrégé des Évangiles» résumant les épisodes.
-
La naissance du christianisme ; comment tout a commencé
Enrico Norelli
- Folio
- Folio Histoire
- 14 Février 2019
- 9782072798689
Cette synthèse, remarquable et accessible, sur les débuts du christianisme nous conduit des années de prédication de Jésus en Galilée et en Judée, de sa mort ignominieuse, et de la diffusion complexe et diverse de son souvenir et de son héritage dans l'Empire romain, jusqu'à la constitution d'une «mémoire officielle» et institutionnelle qui donnera un corpus canonique d'écritures.
Pour quelles raisons la mort infamante de Jésus n'a-t-elle pas mis fin à ce mouvement à l'intérieur du judaïsme de l'époque ni arrêté la diffusion de son message aux frontières d'Israël? Comment, à partir du second siècle, s'est constitué un système doctrinal et spirituel qui a pu s'imposer à l'Empire romain? Enrico Norelli montre la diversité étonnante des modèles de foi qui aura permis la naissance et surtout le développement de la doctrine chrétienne. Il explique pourquoi certains de ces modèles se sont imposés au détriment d'autres. Il aborde de nombreuses questions relatives à cette construction : la lecture de la Bible, la constitution de l'Église, Marcion, le judéo-christianisme, l'influence et le rôle de Paul, la constitution d'un canon écrit à la confluence de mémoires plurielles...
-
Coffret de quatre volumes vendus ensemble
-
Les rois sacrés de la bible ; à la recherche de David et Salomon
Israël Finkelstein, Neil Asher Silberman
- Folio
- Folio Histoire
- 29 Novembre 2007
- 9782070345533
L'archéologie biblique est devenue un champ de mines en passe de faire exploser toutes nos représentations traditionnelles et notre lecture de la Bible. Israel Finkelstein et Neil Asher Silberman ont, dans La Bible dévoilée, décrypté les découvertes les plus récentes qui bouleversent notre connaissance des origines de la Bible.
Avec ce nouvel ouvrage, ils rouvrent le dossier de la légende royale et messianique de David et de son fils Salomon qui s'est répandue dans l'ensemble du monde occidental, sous les traits de valeureux guerriers et conquérants, d'amants légendaires, de poètes visionnaires, de bâtisseurs pionniers et de modèles d'autorité politique.
Les dernières découvertes archéologiques ébranlent ces images. Le David de l'histoire, au Xe siècle avant notre ère, n'est que le chef de bande d'une petite localité appelée Jérusalem, Goliath pourrait avoir été un mercenaire grec, Salomon n'a probablement pas construit le célèbre Temple de Jérusalem... La légende de ces rois mythiques prend de l'ampleur à partir de la fin du VIIIe siècle, dans un monde tiraillé entre les nationalismes conflictuels et un empire mondialisé en pleine effervescence. David et Salomon deviennent alors des messies, des symboles d'espoir pour le judaïsme mais également pour le christianisme et toute l'histoire religieuse et politique de l'Occident.
-
Depuis un demi-siècle, la documentation tant archéologique que littéraire s'est enrichie, ouvrant des perspectives nouvelles : pour l'essentiel, sur le judaïsme, antérieur au christianisme ou son contemporain ; sur la pensée gnostique, postérieure aux écrits chrétiens qui deviendront canoniques ; sur l'environnement politique et religieux romain, au sein duquel s'est développée la pensée chrétienne jusqu'à ce qu'elle devienne la religion de l'Empire. En sorte que la trentaine de spécialistes français et étrangers - archéologues, historiens, exégètes biblistes - qui a rédigé cet ouvrage ne se pose plus la «question des origines». En lieu et place d'une fondation ou d'une création, l'historien du christianisme ancien n'observe qu'un ensemble de phénomènes ponctuels, fort divers. En les mettant en relation, il constate héritages et modifications, continuités et changements, permanences et transformations - voire de véritables métamorphoses -, mais, de son point de vue d'historien, jamais de novation radicale. Aussi l'ouvrage, se situant aux origines du christianisme, envisage-t-il d'abord le judaïsme au temps de Jésus, puis Jérusalem ou la propagation de la foi en Christ, Rome, enfin, ou l'expansion de la religion chrétienne.
-
Le temps de la Bible
Pierre Bordreuil, Françoise Briquel-Chatonnet
- Folio
- Folio Histoire
- 27 Février 2003
- 9782070424177
C'est à relire la Bible en la confrontant aux découvertes de l'archéologie et aux inscriptions que nous invite cet ouvrage. Déluge, exil en Égypte, conquête de Canaan, formation des royaumes d'Israël, destruction du temple et déportation des Juifs à Babylone : tous ces récits ont des échos dans l'histoire du Proche-Orient. Mais la Bible ne se soucie pas de relater les faits et les mentalités selon une chronologie cohérente, elle les inscrit et interprète dans la perspective de l'alliance entre Yahweh et son peuple. En ce sens, la Bible hébraïque révèle d'abord l'état d'esprit de la communauté qui lui a donné sa forme définitive à l'époque perse : de retour à Jérusalem, les Judéens, qui n'ont plus ni roi ni terre, se définissent par rapport à Yahweh, roi de l'univers et Dieu unique. Toute l'histoire du peuple - qui remonte à la création du monde et se reconnaît dans un ancêtre, Abraham - est alors réécrite à la lumière de l'exil à Babylone, ultime châtiment que Dieu lui a imposé pour le punir de son infidélité. La repentance seule permettra de renouer l'alliance. La Bible, histoire sainte, est une «théologie de l'histoire».
-
La Bible : Lévitique ; Nombres ; Yhwh convoque ; dans le désert
Collectif
- Folio
- Folio
- 4 Décembre 2003
- 9782070301867
«Que ne sommes-nous morts de la mort de nos frères devant Yhwh ? Pourquoi nous faire venir dans ce désert pour y mourir nous et nos bêtes ? Pourquoi nous avoir sortis d'Égypte ? Nous mettre dans ce lieu de malheur ? Sans terre pour semer sans figuier sans vigne sans grenadier et sans rien à boire.»(Nombres, 20, 3-5).
-
«sans forme et sans beauté sans rien qui plaise à l'oeil méprisé, rejeté des hommes un homme tourmenté, souffrant un visage voilé pour nous méprisé, pour nous négligeable - or il porte nos maladies il porte nos tourments.» (Isaïe, 53, 2-4).
-
La Bible : Evangiles, lettres de Jean, actes des apôtres
Collectif
- Folio
- Folio
- 14 Octobre 2004
- 9782070301799
«Au commencement, la parolela parole avec DieuDieu, la parole.Elle est au commencement avec Dieu.Par elle tout est venuet sans elle rien n'a été de ce qui fut.En elle, la viela vie, lumière des hommeset la lumière brille à travers la nuitla nuit ne l'a pas saisie.»Jean, 1, 1-5.
-
Conversations chrétiennes ; entretiens sur la métaphysique, sur la religion et sur la mort
Nicolas Malebranche
- Folio
- Folio Essais
- 3 Janvier 1995
- 9782070392445
«Comme il est bon de convaincre toute sorte de personnes des vérités de la religion, je ne crois pas qu'on puisse trouver mauvais que dans ce petit ouvrage je parle aux philosophes modernes le langage qu'ils entendent, et que j'y suive les principes qu'ils reçoivent. Saint Thomas s'est servi des sentiments d'Aristote, et saint Augustin de ceux de Platon ; pour prouver, ou plutôt pour expliquer, aux sectateurs de ces philosophes les vérités de la foi et si je ne me trompe, il est permis à la Chine de tirer de Confucius philosophe du pays, des preuves de la vérité de nos dogmes. La charité veut qu'on persuade en toutes les manières possibles les vérités qui conduisent à la possession des vrais biens. [...] Être péripatéticien ou platonicien, gassendiste ou cartésien, c'est là un défaut ; car ce n'est pas assez craindre l'erreur que de se rendre à l'autorité des hommes qui y sont sujets : mais c'est un défaut que l'Église souffre dans ses enfants, pourvu qu'ils reçoivent avec respect les vérités catholiques. Ce sont ces vérités essentielles au salut, qu'il faut tâcher de répandre dans tous les esprits. On les a expliqués aux sectateurs de Platon et d'Aristote par les principes de ces philosophes ; et je veux essayer de les démontrer aux cartésiens, et même à ceux qui ne sont prévenus d'aucune opinion, en me servant des principes que ces philosophes reçoivent, et des raisons qui ne dépendent, ce me semble, que du bon sens.»
-
La Bible : lamentations - comment, Jérémie - paroles de Jérémie
Anonyme
- Folio
- Folio
- 1 Avril 2004
- 9782070301836
«Écoutez donc, vous peuples, et voyez ma douleur,Mes filles et mes garçons emmenés en captivité.J'ai appelé mes amants,Eux m'ont abandonnée.»(Lamentations, I, 18-19).