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Delphine Montalant
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C'est l'histoire de Mara, de Robert, de Sept Lieues, d'Henrique, de Bruce, de Clotilde, de cet homme qu'on appelle Le Breton, de Flora et d'Arpad.
Un retraité, un joueur de guitare, un cow-boy, un exégète de Claude Simon, une brunette maigrichonne, un taiseux, une grande bourgeoise fatiguée, un gars que la vie un jour a pris pour un punching-ball. L'histoire de gens qui dans leurs existences urbaines n'avaient aucune chance de se croiser, mais qui tous, un jour, enfilent de grosses chaussures, un sac à dos, et mettent le cap vers les confins de l'Espagne, le bout du monde, la fin de l'Europe : Saint-Jacques-de-Compostelle.
Sans se douter que ce chemin vieux comme les contes emporte ceux qui l'arpentent bien plus loin que ce qu'ils pouvaient imaginer.
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Ce roman prend racine aux quatre coins des côtes françaises.
De capbreton dans les landes, en 1972, à arromanches - calvados - en 2002, en passant par hyères et perros-guirec. rien ne relierait ces personnages s'ils n'avaient le goût des locations à la mer. ils se sont croisés dans l'épice particulière des soirs d'été. les couples, les familles, les célibataires qui nous ont précédés. ceux d'avant. ainsi le lecteur, avec jean-philippe blondel éprouve-t-il lui aussi le sentiment d'être à la suite de quelqu'un.
Il reste une empreinte qui s'attarde. ici, il y a eu des envies, et puis des bonheurs étrangers, tellement visibles qu'ils ressemblent aux nôtres.
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Il y a des soirs où rentrer chez soi fait comme une brûlure, une espèces de déchirure. Des soirs où l'air du dehors paraît doux, enveloppant, presque tendre, des soirs où l'on voudrait arrêter le temps, rester là, à regarder les gens, inventer leur vie, oublier la sienne.
Quand j'étais enfant, je n'ai jamais rêvé d'école buissonnière, j'y allais de bon coeur, sans me poser de questions : mais au retour...
Au retour, déjà, ce pincement au coeur.
J'aurais voulu faire maison buissonnière.
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En 1919, la France a plus que besoin de main-d'oeuvre étrangère. Elle a perdu plus d'un million d'hommes au combat et le pays doit faire face aux problèmes de la reconstruction.Au cours des années vingt, l'ère industrielle et le dépeuplement du milieu rural ont rendu nécessaire un recrutement à grande échelle. Jamais le nombre d'étrangers n'avait augmenté en aussi peu de temps.L'état français signe alors des conventions d'immigration avec des pays surpeuplés d'Europe : la Pologne, la Tchécoslovaquie, l'Italie. Ces conventions garantissent l'égalité des salaires et le bénéfice des lois de protections sociales.Pour le recrutement, l'Etat s'en remet à un acteur privé, la toute puissante Société Générale d'Immigration. Cette société joue un rôle majeur dans la recherche, la sélection, le transport et le placement des 500 000 ouvriers et ouvrières d'Europe centrale.De nos jours, pour son mémoire sur l'Immigration en France entre les deux guerres mondiales, une étudiante, la narratrice, est invitée à pénétrer par le biais de ses recherches, dans l'intimité d'une famille d'ouvriers polonais arrivés en France à la fin de la Première Guerre mondiale. Pour votre mémoire de master, lui avait expliqué son directeur de recherches, nous attendons de vous un véritable travail de terrain. Suivez une famille d'ouvriers, adoptez-les et vivez avec eux. La vérité vous rattrapera et vous surprendra, avait-il même ajouté.Mais à aucun moment il n'aurait pu imaginer à quel point l'histoire de ces hommes et de ces femmes influencerait, de façon inattendue, l'existence de la jeune fille. Le premier roman de Guillemette Resplandy-Taï explore avec habileté plusieurs territoires littéraires. Sur toile de fond historique, c'est d'abord le drame de cette famille accueillie à Couëron que l'auteur nous invite à découvrir.La démarche de l'étudiante, au début universitaire et froide, se transforme vite en une forme de tendresse pour ces personnes, ce qui la pousse naturellement à une enquête détaillée afin de comprendre la vérité.Et le dénouement inattendu déséquilibre de façon jubilatoire le lecteur.« L'exil, chérie, m'avait-il juste dit avec son humour élégant, c'est notre sort à tous. Regarde, moi je ne vais pas tarder à y partir... Alors, un peu plus tôt, un peu plus tard... L'important, c'est de savoir comment on sera accueilli parce qu'on en revient rarement. »
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Les oiseaux n'attendent rien de nousqui avons tout à apprendre d'eux.Ca commence par le chantdes signesl'alphabet.Alouette, je te plumerai,avec tes plumes te dessinerai,histoire de te voirenfin posée sur une plancheet t'entendre pépierdans le papier.
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« Au moment d'embarquer, Éléonore s'était efforcée de maintenir la tête basse pour éviter des yeux qu'elle imaginait connus ; pas maintenant, pas déjà. Pour les questions et les explications, on verrait plus tard, beaucoup plus tard - peut-être. Pour l'instant, il lui fallait se réconcilier avec l'océan, se laisser embrasser par les flots ; les êtres humains, c'était autre chose. (...) - Dis, on dirait pas la petite Prigent là, pour la 22 ? T'as vérifié sa carte ? »
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Voici un puzzle où chaque pièce est une tranche de vie, finement observée puis assemblée jusqu'au dernier morceau posé qui donne sa cohérence au tout, au grand tout que l'on nommerait humanité.
C'est un peu des autres et aussi un peu des nôtres. Et c'est naturellement réussi qu'on se surprend à penser : 1979, moi j'avais 16 ans, c'est l'année où je... Jean-Marc Brunier, librairie le Cadran Lunaire, Mâcon.
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Elle fait des galettes, c'est toute sa vie
Karine Fougeray
- Delphine Montalant
- 1 Février 2005
- 9782915779004
Karine Fougeray est graphiste. Elle est née à Saint-Malo le 1er septembre 1963, où elle a vécu toute son enfance et son adolescence. Après 17 ans de vie parisienne, elle a décidé de revenir s'installer en bretagne, et d'écrire les histoires qui l' attendaient.
Elle a une petite fille amoureuse des poneys, un homme fou de mer et de nature, un chat, une chienne, et une jument qui l'emmène voir le monde d'un peu plus haut. Dans sa maison on trouve pêle-mêle des pots de confiture, des couteaux pour ouvrir les huîtres, des jouets, des sabots de jardins, des selles de cheval, des bottes de bateau, des cannes à pêche et des crochets pour attraper les étrilles les jours de grande marée. des livre et un ordinateur.
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Il y a longtemps, il s'est produit quelque chose.
Tu préférerais ne pas en parler. Les saisons ont passé.
De l'enfance, tu voudrais ne garder que la forêt.
Tu te souviens. Tu es arrivée dans la grande maison au milieu des bois un peu avant les grandes vacances. C'est ton père qui vous avait conduites, tes soeurs et toi, chez tante Lucie. Il t'importait peu alors que ta garde soit confiée à cette tante inconnue
plutôt qu'à ton père, à peine plus familier. C'était un été très chaud, très sec. Des feux partaient spontanément dans les champs et les consumaient jusqu'aux racines.
Vous étiez ensemble : Rose, Léonie, Hortense. Tu avais confiance. Tu ignorais encore que
le passé résiste au feu et à la chance.
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Vingt rencontres sur vingt terroirs distincts.Autant de femmes et d'hommes aux parcours singuliers qui ont choisi leur voie et pratiquent une agriculture engagée.Des céréales, des légumes, des herbes, la recette tout près de la cueillette.Un livre qui dessine la passerelle entre ceux qui sèment et nos assiettes.
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C'est l'histoire d'un marin amoureux d'une Marie.Des suzannes aux yeux noirs semées dans les jardins.?Deux cent deux peupliers, la lumière de Brémeuse, une naissance dans la nuit.C'est une histoire de soeurs, de fils, de pères, d'autres encore, Théodore, Gianna, Marcello, Céleste, Rachel, Samuel, Betty. Et Ondine, se souviendra-t-elle de la rivière ?Ici, 18 nouvelles abritent peupliers, maisons, chaises, soeurs, rivière, marin. Curieusement et sans y prendre garde, l'alchimie d'une émotion s'invite dans ses pages.
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Invisible, tranquillement, j'exerce mon art, le vol. Un petit casse par là, une bricole et puis il y a ceux qui, plus sérieux, étaient il n'y a pas si longtemps encore à la une des journaux. Ces vols aux revenus élevés me permettent d'échapper à toutes formes d'ondes sociales, les hais.Raflant tout ce qui passe, entre dans une boutique, repère la caméra puis une vendeuse qui, les ongles en l'air, souffle dessus, ne me voit pas, et le truc qui sonne à la sortie y en a pas, pique utile avant qu'elle n'ait levé la tête.
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Nous sommes au bout du monde, à la pointe ultime du Médoc : Saint-Christoly-du-Médoc, 1919. A son retour de la guerre, qu'il a subie plus qu'il ne l'a faite, Henri perd pieds et s'enferme dans son mutisme. Sa culpabilité et son traumatisme ne lui permettent pas de retrouver auprès de sa famille la vie apaisée et sereine dont il a tant rêvé au front. C'est finalement un évènement tragique qui va l'extraire de sa solitude immense et l'aider à recouvrer sa liberté. Pierre Attrait nous emporte à la découverte du Médoc (pittoresque) des années d'après guerre. A la manière d'un tableau de Courbet, c'est l'histoire d'un drame familial, de la reconstruction d'un homme profondément blessé dans d'un monde rural bien éloigné de la réalité de la guerre.
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Irène sur le plancher des vaches
Frédéric Michaud
- Delphine Montalant
- 10 Septembre 2009
- 9782915779127
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Catalogue raisonné de l'oeuvre peint de Berthe Morisot
Alain Clairet, Delphine Montalant, Yves Rouart
- Delphine Montalant
- 1 Janvier 1998
- 9782951039506
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