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Actes Sud|Actes Sud-Papiers
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A Vérone, Roméo et Juliette tombent éperdument amoureux malgré la rivalité intransigeante de leurs deux familles.
Leur quête de liberté pour vivre ensemble les conduira à la mort. Mais n'est-ce pas parce qu'ils s'aiment envers et contre tout que leur amour est si tort
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«Je ne peux plus me contenter de ce que les gens disent ni de ce qu'il y a dans les livres. Je dois penser par moi-même et tâcher d'y voir clair», dit Nora, avant de prendre la porte. Celle qui semblait avoir tout misé sur le compromis tourne le dos à la mascarade de sa vie conjugale. Pour mieux renaître à elle-même, peut-être. Cette porte qui claque à la fin du drame fit scandale à l'époque et continue, aujourd'hui encore, de résonner à nos consciences.
Cette nouvelle traduction, au plus près de l'original, tente de ressaisir ce que fut l'apport rythmique d'Ibsen au théâtre : une écriture laconique, économe et précise, agencée comme un théorème.
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Et aussitôt elle bande avec la force des déments Son arc, en sorte que les extrémités se touchent Et elle relève l'arc et vise et tire, Et lui décoche la flèche dans le cou ; il tombe : Un cri sauvage, triomphal, monte du peuple. Mais cependant, il vit encore, le plus pitoyable des hommes, La flèche saillante dans la nuque, Il se relève dans un râle et tombe Et se relève encore et veut s'enfuir ; Mais, hardi ! crie-t-elle : Tigris ! Hardi, Leäne ! Hardi, Sphinx, Mélampus ! Dirké ! Hardi Hyrkaon ! Et elle se rue - se rue avec toute la meute, ô Diane ! Sur lui, et le tire - le tire par le cimier Comme une chienne parmi les chiens, L'un le saisit à la poitrine, l'autre à la nuque Et le jette au sol qui tremble de sa chute ! Lui, qui se traîne dans la pourpre de son sang, Touche sa douce joue et l'appelle : Penthésilée ! Ma fiancée ! Que fais-tu ? Est-ce là la fête des roses que tu m'avais promise ? (Fragment de Penthésilée)
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Les fonctionnaires d'une petite ville de province tremblent, la rumeur persistante de la visite d'un revizor risque de faire éclater au grand jour la vérité sur leurs corruptions, leurs malversations.
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Dans une société polie où règnent l'ordre et la morale religieuse, les secrets d'une famille, en apparence bien sous tous rapports, éclatent et révèlent la cause des non-dits et des absences.
3 hommes, 2 femmes / 1 h 30.
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Quelques heures avant l'aube, George et Martha rentrent chez eux après une réception bien arrosée.
Mais la soirée, qui semblait finie, ne fait que commencer : l'arrivée de Nick et Honey va déclencher une série de scènes stupéfiantes, après lesquelles rien ne sera plus tout à fait comme avant... A l'occasion d'une nouvelle production en 2005, Edward Albee a apporté à son chef-d'oeuvre, né en 1962, quelques retouches décisives. Le texte de cette version définitive est ici traduit pour la première fois.
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Les frères Tomas et Peter Stockmann se ressemblent comme le jour à la nuit. Ensemble, ils ont pourtant fondé l'"établissement des bains" d'une petite ville portuaire du sud de la Norvège. Tomas, médecin intègre, mesure la qualité des eaux. En tant que maire, Peter compte sur la prospérité de la station thermale pour asseoir son pouvoir. Quand les eaux s'avèrent contaminées par la tannerie locale, les masques tombent. Le médecin croit devoir la vérité au peuple quand le politicien ne songe qu'à défendre ses intérêts. Le socle d'une pure tragédie ? Henrik Ibsen maintient sa fable sur une crête plus ambigüe. Autour de la fratrie déchirée, les citoyens papillonnent, hésitent et bifurquent jusqu'à la bouffonnerie. Quant à nous, c'est entre la consternation et le rire franc que nous balançons.
Dans une mise en scène de Jean-François Sivadier.
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Comédie d'intrigues, attaquant de front la haute société d'une époque, Un mari idéal est le dernier aveu, l'ultime révolte d'un homme dont l'honnêteté et l'audace vont briser la vie.
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Gregers Werle, homme idéaliste, revient dans sa ville natale après un long exil, et se trouve mêlé aux affaires d'une étrange famille, causant des résultats désastreux. Les secrets qui se cachent derrière la façade du foyer apparemment heureux des Ekdal se dévoilent peu à peu à lui...
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«Au théâtre, l'ennui, tel le diable, peut surgir à chaque moment. Il suffit d'un rien et il vous saute dessus. Il guette, il est vorace ! Il cherche le moment pour se glisser de manière invisible à l'intérieur d'une action, d'un geste, d'une phrase. Au théâtre, dès qu'apparaït en moi l'ennui, c'est un clignotant rouge !» PETER BROOK
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«Moulins à paroles (3)» rassemble cinq monologues tous plus déraisonnables les uns que les autres. Chacun d'eux met en scène des per sonnages attachants et impertinents. Tous se débattent, à leur façon, avec leurs failles et leurs anomalies, remettant en question les normes imposées par la société.
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«Para» sera jouée à partir du 15 novembre 2018 au KVS de Bruxelles. David Van Reybrouck rappelle, dans cette pièce, un chapitre oublié de l'histoire récente : l'intervention militaire belge de grande envergure en Somalie entre 1992 et1993. Le personnage, un ancien commando parachutiste, donne une conférence qui tient autant du récit historique que de la confession intime. Il raconte l'arrivée en Somalie, la rencontre avec la population locale, entre idéal de diplomatie et violence parfois inévitable, la difficulté de ramener la paix dans un territoire aussi vaste, la violence du retour à la normale après la guerre. «Para» n'est ni ode à l'armée ni un réquisitoire, c'est un texte tout en nuances, à la fois la revendication d'une mission menée à bien et un aveu de culpabilité car une guerre, même gagnée, n'est jamais tout à fait propre.
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«De Shakespeare, le théâtre de Peter Brook est indissociable. Il l'a mis en scène et commenté tout au long de sa vie et il y a fait constamment retour. Si l'on paraphrasait le goût brookien pour les métaphores du vivant, il va de soi que ce fut son "engrai" privilégié. Brook s'est nourri de Shakespeare. Comme de la vie. Brook les a rapprochés, écoutés et explorés avec une égale attention. Il ne s'en est jamais détaché. Ces textes tardifs publiés ici le confirment : le lien de jadis persiste, le dialogue se poursuit et le voyage continue.» GEORGES BANU, extrait de la préface.
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Un homme, fonctionnaire à la retraite, vit seul dans un appartement quand une suite d'événements concernant sa précédente femme vient troubler sa quiétude.
Depuis qu'il a quitté femme et enfant, Le Monsieur se satisfait de sa solitude loin des responsabilités d'un ménage. Il mène une existence tranquille et rangée en compagnie de son frère, une domestique et son voisin, un pâtissier malchanceux qui tient sa boutique au rez-de-chaussée de l'immeuble.
Mais le passé ressurgit au moment où Gerda, son ancienne épouse, et son enfant emménagent avec Fischer, son nouveau mari, dans l'appartement du dessus. Le couple se dispute, et l'orage éclate : Fischer enlève l'enfant en s'enfuyant avec la fille du pâtissier. Le respectable monsieur va devoir alors se confronter à son passé et bouleverser son paisible quotidien afin d'aider Gerda à retrouver leur enfant.
Une pièce dramatique mettant en scène des thèmes chers à Strindberg tels que la difficulté des relations conjugales, le poids des souvenirs et les représentations de la vieillesse.
PERSONNAGES : Trois femmes et sept hommes (dont un personnage muet).
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Aristophane dans les banlieues : pratique de la non-école
Marco Martinelli
- ACTES SUD-PAPIERS
- Apprendre
- 21 Octobre 2020
- 9782330134402
Avec la « non-école » qu'il a développée depuis 30 ans dans la banlieue de Naples et dans de nombreuses villes du monde, Marco Martinelli a créé une nouvelle pédagogie visant à rendre accessible à la lecture et au jeu les textes classiques aux adolescents.
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Raz de marée ; marée basse
Paul Verrept
- ACTES SUD-PAPIERS
- Au Singulier
- 14 Octobre 2020
- 9782330140717
Dans une maison sur la plage habitent une femme et un homme. Leur vie semble parfaitement harmonieuse jusqu'au matin où des corps échouent sur le rivage. La quiétude à laquelle ils étaient si attachés se transforme en un abîme d'incompréhension... Ces deux monologues forment un dyptique à deux voix, «Raz-de-marée» donnant la parole à la femme, «Marée basse» à l'homme. Traduit du néerlandais par respectivement Monique Nagielkopf et Emmanuèle Sandron.
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Une trilogie fantastique : rencontre avec Dieu, rencontre avec les extra-terrestres, rencontre avec des figures surgies du passé. L'auteur aborde différents thèmes de l'actualité uruguayenne (la religion, l'éducation, la dictature militaire) de façon ubuesque ou surréaliste.
Voici trois textes drôles et puissants proposés par un jeune auteur prometteur qui nous rappelle Alfred Jarry. Une trilogie où chaque personnage offre une matière étonnante à qui voudrait l'interpréter.
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Allez, Ollie... a l'eau !
Mike Kenny, Aude Poirot
- ACTES SUD-PAPIERS
- Heyoka Jeunesse
- 2 Avril 2014
- 9782330030728
Mamie Olive doit passer quelque temps dans sa famille, suite à un problème de hanche. Ollie, qui déjà souffre d'avoir déménagé loin de ses camarades, doit en plus céder sa chambre à son arrière-grand-mère qui ne peut plus monter les escaliers. Ni jouer au foot ni faire du vélo, d'ailleurs. Mais il y a une chose qu'elle sait faire : nager. Chaque jour, elle va à la piscine et demande à Ollie de l'accompagner. Assis au bord du bassin, il la regarde, médusé, enchaîner les longueurs. Mamie Olive lui explique qu'elle a participé au Jeux olympiques de Londres. Pas ceux de 2012... non, ceux de 1948 !
À la piscine, il y a aussi des enfants de l'école d'Ollie, mais il ne veut pas leur dire bonjour. Et refuse toujours obstinément d'apprendre à nager. Mamie Olive, qui est très rusée, va tout faire pour qu'il se jette à l'eau.
Cette pièce, à la fois tendre et ludique, invite à aller à la rencontre de l'autre et à dépasser ses peurs. Mike Kenny y aborde, comme dans nombre de ses autres textes, le thème de la transmission et l'importance du lien entre les générations.
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Le professeur Bernhardi, juif, libéral, directeur de l'Institut Elisabeth, interdit au prêtre d'apporter l'extrême-onction à une jeune mourante qui, euphorique, se croit guérie. Il ne veut, ne doit pas la priver de cette (dernière) heure de félicité et d'espoir. Les menées de certains de ses collègues, la campagne de presse déchaînée par les cléricaux et les conservateurs aboutissent à une interpellation parlementaire et à un procès. Le professeur est condamné à deux mois de prison ferme pour entrave à la liberté du culte.
Interdite par la censure en Autriche, cette pièce rend compte du milieu que Schnitzler connaissait peut-être le mieux, l'univers médical et hospitalier.
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Afin d'étendre son autorité, le mufti de Damas tend un piège à son principal rival, Abdallah, le prévôt des marchands, qu'il fait surprendre en flagrant délit d'adultère avec Warda, une courtisane. Pour obtenir définitivement son allégeance, il propose à Mou'mina, la femme du prévôt, d'éviter le scandale et l'humiliation en se substituant à la courtisane emprisonnée et de faire croire à une erreur policière. Cette dernière accepte à une condition déconcertante : être répudiée par son mari et devenir une courtisane à son tour. Avec l'aide de Warda, Mou'mina devient alors Almâssa (le diamant), la courtisane la plus séduisante de Damas, une métamorphose qui va profondément bouleverser l'ordre social de la ville. Ce choix d'Almâssa va remettre en cause les normes établies par la morale religieuse et la domination des hommes, et mettre ces derniers face à leurs contradictions les plus intimes. Malgré la protection du Mufti, devenu son amant, elle paiera de sa mort le chaos qu'elle a suscité.
Une pièce représentant des individus tourmentés par des désirs et des passions, qui ébranlent bienséance religieuse, hiérarchies sociales, et normes de genre. Alors qu'aujourd'hui encore aux quatre coins du monde les dérives religieuses sévissent, laissant à la femme un destin parfois tragique.
PERSONNAGES : Trois femmes, vingt-deux hommes, un groupe de femmes et un groupe d'enfants.
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«Le Mot pour dire neige». Dans des temps agités, le Pélerin rend visite au Lettré sur la montagne, au bout du monde, après un long voyage. Une pièce qui se saisit de la folie des temps, la peur et l'impossibilité du langage face à ces bouleversements. «La Salle de jour» est une pièce où cohabitent des fous et des artistes, dans des théâtres et des motels. L'enchaînement des scènes, les changements de décor et de rôles entraînent le lecteur dans une spirale étrange et une perte de repères qui interrogent la réalité-même de notre existence. Sommes-nous les acteurs d'une pièce à laquelle nous cherchons sans cesse à assister mais dont nous ne trouvons jamais la scène ?
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Rétrospective «Pippo Delbono la Mente che mente» du 5 octobre au 5 novembre 2018 Centre Pompidou (Paris). EXTRAIT : "Ce que je fais au théâtre, je l'ai pris sur ma vie, dans ma vie, j'ai erré dans des territoires que personne ne fréquentait. Je ne cherche pas à défendre une idéologie. Je cherche la rencontre avec l'être humain. Parce que je suis différent, moi-même je cherche l'autre, malade, d'une autre couleur, d'une autre culture. Et, à la fin je trouve. Sinon tout cela n'a pas de sens. Pour quoi faire ?"
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Avec Grotowski ; le théâtre n'est qu'une forme
Peter Brook
- ACTES SUD-PAPIERS
- Apprendre
- 5 Janvier 2009
- 9782742780044
Dès leur première rencontre, dans les années 1960, et jusqu'à la disparition de jerry grotowski (1933-1999), peter brook a saisi l'importance de cet homme extraordinaire et mis en valeur ses choix radicaux.
Grâce h des textes, des prises de parole, des témoignages, nous suivons dans ce livre de l'amitié la trajectoire du metteur en scène polonais, de la quête d'une forme " parfaite " à " l'art comme véhicule ". mais le metteur en scène anglais pointe aussi sa différence, son besoin du public et de l'impureté élisabéthaine. il ne commente pas, il dialogue avec grotowski. toute une vie.
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