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Le roi de Thèbes découvre l'amère vérité : la peste sur sa ville a pour origine un parricide suivi d'un inceste. Aveuglé par cette avalanche de vérités, oedipe se crève les yeux et se condamne à l'exil. Sans doute la pièce la plus célèbre de Sophocle, ici dans une nouvelle traduction.
La ville de Thèbes est ravagée par la peste. D'après les oracles, cette malédiction vient du meurtre non élucidé de l'ancien roi, Laïos. Le nouveau roi, oedipe, s'engage à mener une enquête pour découvrir et punir les coupables. Hélas, l'investigation révèle qu'oedipe est lui-même le coupable qu'il cherche... Quelques années auparavant, les oracles avaient prédit à Laïos que son fils le tuerait puis épouserait sa propre mère. A la naissance d'oedipe, Laïos l'abandonna à la mort pour conjurer ce funeste destin. Mais le nouveau-né fut recueilli par Polybe, roi de Corinthe, et sa femme Mérope qui l'élevèrent comme leur propre enfant. Quand il attint l'âge d'homme, oedipe quitta Corinthe. En chemin, il rencontra, Laïos, qu'il prit pour le chef d'une bande de voleurs et qu'il tua. Arrivé à Thèbes, il vint à bout du Sphinx qui assiégeait la ville et obtint la main de la reine veuve, Jocaste, en réalité sa mère biologique. Lorsqu'il comprend qu'il a bel et bien assassiné son père et que sa femme-mère s'est pendue, oedipe, au comble de la souffrance, se crève les yeux et demande à être exilé, abandonné à son sort maudit.
Le projet Sophocle est une collaboration entre l'auteur et metteur en scène Wajdi Mouawad et le poète Robert Davreu, le premier ayant commandé au second la traduction en français des sept tragédies de Sophocle. La nouvelle traduction de Robert Davreu et la vision résolument contemporaine de Wajdi Mouawad donnent une dimension inédite au tragédien grec.
PERSONNAGES : 7 hommes, 1 femme et le choeur des vieillards de Thèbes.
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Je marche dans la nuit par un chemin mauvais
Ahmed Madani
- Actes Sud-Papiers
- 15 Janvier 2014
- 9782330026912
Alors que son petit-fils s'installe chez lui, un vieil homme se retrouve confronté à sa propre jeunesse et aux souvenirs traumatisants qu'il a vécu pendant la guerre d'Algérie.
Après s'être violement disputé avec son père, Gus est envoyé pour l'été chez son grand-père à Argentan. Chez Pierre, le mode de vie est différent : pas de télé, pas d'internet, ni de consoles vidéos. Il faut se lever tôt, se nourrir à heures fixes et surtout passer ses journées à débroussailler le jardin à la faux. Gus ne rêve que de s'échapper de cet enfer pour retrouver sa vie d'adolescent moderne. Entre les deux personnages, il y a conflit de générations. Mais progressivement, chacun va apprendre à vivre avec l'autre. Gus fait découvrir à son grand-père les joies du Coca-Cola et des séries américaines, et ce dernier lui apprend à pêcher à la torche et à apprécier le café goutte. Au fil des conversations sur la famille, l'amour et le temps qui passe, Pierre retrouve à travers son petit-fils sa propre jeunesse, et malgré la maladie d'Alzheimer qui guette, les souvenirs interdits commencent à ressurgir : la guerre d'Algérie, les atrocités auxquelles il a assisté, et celles qu'il a commises.
À travers une pièce sur les incompréhensions générationnelles et familiales, Ahmed Madani évoque les horreurs de la guerre d'Algérie et son empreinte sur les mémoires actuelles.
PERSONNAGES : 1 vieil homme, 1 jeune homme.
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C'est la rencontre à Vienne, en 1938, entre Freud et... Dieu, peut-être ?
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Vers toi terre promise ; tragédie dentaire
Jean-Claude Grumberg
- Actes Sud-Papiers
- 10 Octobre 2006
- 9782742763214
Qui aime aller chez le dentiste ? Un choeur, hérité des tragédies classiques, nous fait pénétrer dans l'intimité du cabinet du Dr Spodek. Un petit garçon, devenu narrateur, se souvient des séances trop fréquentes après-guerre chez le dentiste où l'emmenait sa mère. Mais à douleur, douleur et demie, le dentiste et sa femme vivaient une tragédie personnelle autrement plus pénible. Avec émotion, humour et tendresse, Jean-Claude Grumberg évoque ces parents orphelins de leurs enfants, face à leur deuil impossible.
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