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andre nolat
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Une même histoire pour deux traitements différents. Neuf films et huit romans qui les ont inspirés sont analysés et comparés dans ce livre : "L'Ange Bleu" (H. Mann - Sternberg), "Dr Jekyll et Mr Hyde" (Stevenson - Mamoulian et Fleming), "Pépé le Moko" (Ashelbé - Duvivier), "Panique" (Simenon - Duvivier), "Les Forbans de la nuit" (Kersh - Dassin), "L'Inconnu du Nord-Express" (Highsmith - Hitchcock), "Touchez pas au grisbi" (Simonin - Becker), "À l'est d'Éden" (Steinbeck - Kazan). Des oeuvres qui, selon la formule de Malraux, "rusent avec le mythe". Difficile, souvent dépréciée, parfois acclamée, l'adaptation cinématographique reste fascinante. En étudiant les rapports et les divergences qui se créent entre la littérature et son passage à l'écran, André Nolat se livre à une analyse aussi passionnée que passionnante de la démarche créatrice et narrative. D'un art à l'autre, d'un conteur à l'autre, il nous embarque pour un voyage à travers des classiques de l'âge d'or qui ravira à la fois lecteurs et spectateurs.
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« Van Gogh, après avoir menacé son compagnon, se tranche le lobe de l'oreille gauche qu'il offre à Rachel (Gaby, en fait), une des filles d'un bordel de la rue du Bout-d'Arles. À l'hôpital d'Arles où il a été isolé, les crises se succèdent. Vaincu, il demande à être interné à l'asile de Saint-Rémy, au pied des Alpilles. Dans le parc de cet ancien monastère et dans la campagne alentour, pendant ses périodes de lucidité, il dresse son chevalet contre la folie totale qui rôde et gronde. » Fasciné par le mythe de Némésis, figure divine qui punissait toute forme d'excès, André Nolat s'est intéressé à plusieurs hommes et femmes d'exception qui ont, à ses yeux, vécu une vie intense et exaltée. Aussi peint-il ainsi les portraits d'artistes divers - tels que Villon, Baudelaire, Rimbaud, Wilde, Toulouse-Lautrec, La Goulue, Van Gogh, Carco, Fréhel, Piaf - qui ont connu, tour à tour, la démesure et son châtiment. Cet essai enrichissant et original nous rappelle que les destinées frénétiques et créatrices se concluent souvent par la déchéance.
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Sept récits à l'encre noire ; nouvelles et faits divers criminels
André Nolat
- EDILIVRE
- Classique
- 17 Décembre 2010
- 9782812142406
Dans ces récits « à l'encre noire », André Nolat s'intéresse à l'histoire criminelle et, plus particulièrement, à des hommes et à des femmes qui en furent les acteurs terribles ou mystérieux. Ses personnages sont donc empruntés aux faits divers d'une ville où il a vécu, Clermont-Ferrand, ainsi qu'à la réalité historique. Au fil des pages, on retrouve la marquise de Brinvilliers - qui fut condamnée à mort pour avoir, entre autres, empoisonné son père -, les chauffeurs d'Orgères - qui brûlaient les pieds de leurs victimes afin de leur faire avouer où se cachaient leurs économies -, ou encore des bandits du Paris 1900, des rescapés de la collaboration, des gangsters new-yorkais. Aussi est-ce la présence du mal qui donne leur tonalité à ces mésaventures dominées par la cupidité et le vice.
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Ces cinq « histoires cruelles » mettent en scène - à la façon de certaines émissions télévisées - deux rescapés de la collaboration, aidés au départ de leur carrière, tout à fait ignoble, par Bibi Ricord dont on a dit qu'il avait emporté en Amérique du Sud une partie du trésor de la « Carlingue », une jeune femme prise au piège, par amour, d'une horde de brigands sanguinaires surnommés les « chauffeurs d'Orgères » parce qu'ils « riffaudaient les paturons » des fermiers de la Beauce afin de s'emparer de leurs magots, une femme et un homme qui cherchent la paix de la chair et sont victimes de leur sexualité despotique, ainsi qu'un fou criminel puni par une femme et trois hommes du milieu. Avec, en appendice, un tableau détaillé de la vie de l'empereur du crime, Lucky Luciano, le plus puissant des fondateurs de « Cosa Nostra », la branche américaine de la Mafia :
Modèle en Occident pour le crime organisé, un cancer social qui prolifère.
En somme, des récits brûlants dont les braises ne s'éteignent pas une fois le livre refermé.
Ils ont pour décor l'immense et épaisse forêt de Montargis à la fin de l'Ancien Régime et pendant le Directoire, le Paris et le Vichy de l'Occupation, les bas-fonds de Clermont-Ferrand entre 1945 et 1970, et le quartier fièvreux de la célèbre rue Saint-Denis et de ses affluents au début des années 1980. Des décors reconstitués avec minutie car, pour l'auteur sensible aux images, aux couleurs et aux sons, si le décor et le cadre temporel sont convaincants, les personnages vivent.
« À mes yeux, dit André Nolat, certains de ses personnages sont des monstres, d'autres des jouets du destin et des circonstances. Cependant, il me semble préférable de laisser au lecteur le soin de porter un jugement plus objectif et de faire, ici, la part de la vérité et de la fiction. »
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Coups d'oeil sur l'oeuvre romanesque de Mac Orlan ; " le voyaguer et son ombre "
André Nolat
- De L'Onde
- 1 Décembre 2016
- 9782371580633
Cet essai n'est pas un ouvrage universitaire, un travail de spécialiste, mais celui d'un lecteur attentif désireux de faire pénétrer dans l'oeuvre de Mac Orlan ceux qui ne la connaissent que superficiellement, mais qu'elle intrigue. On peut, pour cela, choisir un seul thème (« La Ville dans les récits, les souvenirs, et les chansons de Mac Orlan », par exemple) et l'approfondir... En ce qui me concerne, j'ai préféré jeter des « coups d'oeil » sur les romans les plus importants de cet auteur pour essayer de voyager dans ce monde imaginaire de la façon la plus agréable possible sans tenter d'épuiser la question. J'ai donc traité du « fantastique social » chez Mac Orlan ; traité aussi de ses portraits des filles d'amour et d'un quartier réservé, de sa conception de l'aventure comparée à celle de Malraux et de ses propos sur la chanson et sur la guerre. Par ailleurs, j'ai ajouté à cette plaquette un entretien avec la chanteuse Monique Morelli qui fut l'interprète de Mac Orlan et de Carco, entre autres.
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Aux marches de la nuit ; poèmes en vers libres et en prose
André Nolat
- La Bartavelle
- Modernites
- 2 Novembre 2001
- 9782877446730
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Au sujet de ces Trois entretiens, l'auteur s'explique brièvement : « J'ai eu la chance d'avoir des correspondances, des conversations avec des personnalités singulières. Entre autres, quelques peintres, des écrivains, des chanteuses... Pour ce livre, j'ai choisi d'abord deux entretiens : l'un avec Auguste le Breton («Monsieur Rififi»), l'autre avec Alphonse Boudard. Deux hommes peu communs que j'ai connus et beaucoup appréciés. À cela, j'ai ajouté une entrevue avec Monique Morelli, une chanteuse - interprète, entre autres, de Mac Orlan, de Carco et d'Aragon - que j'admire et que, hélas, j'ai rencontrée trop tard. »
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Redécouvrez la vie et l'oeuvre de Malraux :
Pour ce livre, l'auteur a voulu montrer des visages de Malraux. L'homme d'action (l'affaire indochinoise : la prise de blocs de pierre ornés de deux bas-reliefs dans les ruines d'un temple khmer, le procès, et l'anticolonialisme, la lutte contre le fascisme terminée en 1945, la lutte contre le stalinisme et pour l'action du général de Gaulle qui veut redresser la France (voir ses Discours), la lutte pour la culture et sa foi en l'art comme anti-destin) traduisant ses expériences en conscience dans des romans (La Voie royale, La Condition humaine, Le Temps du Mépris, L'Espoir, Les Noyers de l'Altenburg), lesquels, en même temps, le consolidaient (contre son côté Clappique). Des romans qui l'égalent aux grands écrivains de l'aventure, du combat politique et du combat contre le destin dont la forme ultime est la mort subie : Kipling, Conrad, Saint Exupéry, un peu Camus (il y a plus de Malraux en Camus que l'inverse), Koestler, Hemingway, Faulkner, entre autres. -
Figures du destin dans les romans de Malraux
André Nolat
- L'HARMATTAN
- Espaces Litteraires
- 16 Juin 2014
- 9782343036960
En 1938, Malraux définit ce que signifie pour lui le mot destin : "La conscience qu'a l'homme de ce qui lui est étranger et de ce qui l'entraîne ; du cosmos dans ce qu'il a d'indifférent et dans ce qu'il a de mortel ; l'univers et le temps - la terre et la mort". Ainsi, grâce à des grilles de lectures multiples et en répertoriant les mots-clés et en analysant les scènes capitales des romans de Malraux derrière lesquelles se dessinent l'image de la prison, l'auteur s'efforce de cerner le concept de destin tel que le conçoit l'auteur de /La condition humaine/.
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Cet essai explore les multiples facettes d'un écrivain à la fois mélancolique, complexe et intemporel.
Cette étude est un hommage à Francis Carco, poète, essayiste et romancier original dont, comme l'écrit Aragon, le souvenir, hélas, « se mélancolise ». Il est pourtant l'auteur de romans qui mériteraient d'être sans cesse réédités. Parmi lesquels : Jésus-la-Caille, L'Homme traqué, L'Équipe et Brumes.
Cet essai se divise en sept parties dans lesquelles André Nolat s'efforcer de cerner différentes facettes de l'homme et de l'écrivain plus complexe qu'il n'y paraît aujourd'hui. Bien sûr, Carco est un romancier de la pègre, mais, souvent, à la manière, toute proportion gardée, du Dostoïevski de Crime et Châtiment.
C'est aussi un styliste, témoin des « envoûtements » du Paris de son temps, un poète des filles de la rue, de la pluie et du vent qui « décervelle », comme la machine du père Ubu.