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Serge Joncour
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La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois soeurs, semble redouter davantage l'arrivée des gendarmes. Habité par ses plus tendres souvenirs, il va revivre les années flamboyantes de cette vie paysanne qui lui paraissait immuable enfant. Dans ce grand roman de «la nature humaine», Serge Joncour orchestre presque trente ans d'histoire nationale où se répondent jusqu'au vertige les progrès et les luttes qui ont jalonné la fin du XX? siècle. Une instruction magnifique sur notre humanité en péril, à moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits...
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Franck et Lise avaient décidé de passer l'été au calme, dans une maison perdue dans le Lot. Ils ignoraient qu'elle avait abrité un dompteur allemand et ses fauves pendant la Première Guerre mondiale, et qu'une bête, entre chien et loup, les y attendait. Franck croyait encore que la nature n'avait plus rien de sauvage ; il pensait que les guerres du passé, où les hommes s'entretuaient, avaient cédé la place à des guerres plus insidieuses, moins meurtrières.Ça, c'était en arrivant.Serge Joncour déterre un passé peuplé de bêtes et anéanti par la guerre, comme pour mieux éclairer notre monde contemporain où la sauvagerie est toujours prête à surgir au coeur de nos existences civilisées, tel un chien-loup.
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Palmarès des libraires - Livres hebdo 2023Ceci est un roman total. Entrelaçant l'histoire du monde et une histoire de famille, il embrasse notre présent et nos fautes passées. En quelques semaines, du début du mois de janvier 2020 à la fin du mois de mars, le quotidien d'une famille française va basculer en même temps que l'humanité. Fuyant le confinement urbain, Vanessa, Caroline et Agathe se réfugient aux Bertranges, une ferme du Lot entre les collines et la rivière, où leurs parents vivent toujours. Les trois soeurs y retrouvent Alexandre, ce frère si rassurant avec qui elles sont pourtant en froid depuis quinze ans, ainsi que des animaux qui vont resserrer les liens du clan. Tandis que, du dérèglement climatique aux règlements de compte, des épidémies aux amours retrouvées, la nature reprend ses droits, ces hommes et ces femmes vont vivre un huis clos d'une rare intensité.Avec Chaleur humaine, Serge Joncour nous tend un miroir vertigineux et, ce faisant, il ajoute une pierre essentielle à son oeuvre. Coup de coeur de la rentrée littéraire de Pèlerin Magazine Une belle oeuvre universelle. Télérama
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Aurore est une styliste reconnue et Ludovic un ancien agriculteur reconverti dans le recouvrement de dettes. Ils n'ont rien en commun hormis un problème de corbeaux qui ont élu domicile dans la cour de leur immeuble parisien. Elle en a une peur bleue, lui sait comment s'en débarrasser. Cette rencontre improbable les éloignera peu à peu de leur routine et les conduira sur le chemin périlleux de la complicité jusqu'à l'égarement amoureux.Dans ce grand roman de l'amour et du désordre, Serge Joncour nous rappelle qu'aimer reste la plus belle façon de résister à l'hostilité du monde.
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Franck retourne dans la ferme de ses parents, qu'il n'a pas vus depuis dix ans.
Louise est là, avec son petit garçon. Entre elle et Franck, le souvenir d'Alexandre, mari de Louise et frère cadet de Franck, mort accidentellement quelques années plus tôt.
Dans le silence de cet été chaud et ensoleillé, autour d'un enfant de cinq ans, la vie pourrait bien se réinventer pour ces deux êtres abîmés par la vie.
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En résidence d'auteur à Donzières, dans le centre de la France, un écrivain apprend la disparition d'un vieux maraîcher. Un couple de jeunes néoruraux, Aurélik et Dora, est soupçonné de l'avoir assassiné. Fasciné par Dora, l'écrivain sillonne la région à la recherche de pistes susceptibles de faire la lumière sur cette affaire. Prix des Deux Magots 2015.
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Dix-sept histoires d'amour. Ces deux-là s'écrivent par mail depuis des semaines et ce soir enfin ils se sont donné rendez-vous. Ces deux autres se voient tous les jours depuis dix ans, et pourtant il n'a jamais été question de se toucher. Ceux-là ont soixante ans de vie commune et ont décidé de se séparer... Version audio MP3 téléchargeable sur le site.
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"J'ai compris que j'étais devenu célèbre le jour où Naomi Machin s'est retournée sur moi dans la rue.
[..] Oui, assurément j'étais devenu célèbre à ce point-là. Mais célèbre pourquoi je ne voyais vraiment pas. " Qu'est-il arrivé à Georges Frangin, grand anonyme devant l'Éternel, pour que tout le monde l'assaille de demandes d'autographes et suive avec ferveur son actualité - pourtant inexistante ? Il semble que, bien malgré lui, Georges Frangin soit obligé de goûter aux joies et aux peines de la notoriété dans une " société du spectacle " bien semblable à la nôtre...
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L'homme qui ne savait pas dire non
Serge Joncour
- J'Ai Lu
- Litterature Generale
- 18 Août 2012
- 9782290023969
Sondage. Grâce à un atelier d'écriture, il part à la recherche du mot perdu, quitte à remonter toute l'histoire. Avec la sensibilité qu'on lui connaît, Serge Joncour multiplie les scènes cocasses et compose un véritable roman des origines.
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Une villa, sur une île, au plus fort de l'été. Un jour, un inconnu surgit, il se prénomme Boris. Il vient rendre visite à Philip, son vieil ami de lycée. Seulement Philip n'est pas là. Il n'arrivera que demain, après-demain au pire, on ne sait pas. Courtois, homme avisé et sûr de lui, Boris s'installe. Rapidement. Très rapidement. Il se fond même tellement au décor qu'il s'avère vite le convive parfait, l'élément distrayant. Ravis, charmés, et même manipulés à leur insu, tous se laissent happer par son terrible pouvoir de séduction. Seul André-Pierre a décidé de se méfier. Il n'aime pas ce genre de type, balnéaire et bronzé. Et puis, pourquoi Philip n'arrive-t-il pas ? Pour lui tout alimente l'inquiétude, jusqu'à cette canicule qui entête, qui échauffe les corps avant les esprits. Jamais il n'a fait aussi chaud, jamais la mer n'est apparue aussi désirable et haute, juste là, en bas des marches, par où Philip arrivera.Patiemment, Joncour assemble ses pièces, maîtrise le volume des cris et les sautes de calmes. Highsmith rôde non loin. Chabrol rit dans le jardin d'en face.
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«La population a mauvais esprit. Ainsi quand les gens voyaient passer notre voiture, une vieille R 16 comme on n'en fait plus, on voyait bien qu'on les faisait rire. Cette ironie visait peut-être l'allure générale de l'attelage, ou le fait d'installer la grand-mère dans le hayon arrière, imperturbable sur son fauteuil, exposée comme une vitrine. C'était pourtant elle qui voulait qu'on l'installe là, avec la route qui se débine en point de mire. La vieille, elle ne supportait pas l'idée d'être à l'avant. De voir tous ces virages qui vous arrivent de face, tous ces poteaux qui vous foncent dessus et ces voitures à contresens, ça la remuait autant qu'un film à grand spectacle.»
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" le plus incongru c'est qu'ils te le fassent en anglais.
Tu n'as rien d'anglais, à part les chaussettes peut-être, et pourtant c'est en anglais qu'ils te célèbrent, à croire qu'happy soit plus festif que joyeux, et que le birthday sonne mieux. " c'est un ami de vingt ans. il est face à vous, son sourire béat vous avait inquiété : il vous annonce qu'il vient de rencontrer dieu. vous vous retrouvez dans l'espace exigu d'un ascenseur face à une parfaite inconnue.
Vous égrenez alors les secondes, ébauchant un sourire gêné et des mouvements gauches. vous adorez les échecs et vous acceptez de jouer avec ce gamin de neuf ans, qui vous bat en beauté. vous essuyez les commentaires de la belle-famille, vous enragez. en quarante-cinq tableaux précis et impitoyables, et sans jamais se départir d'un humour caustique, serge joncour débusque ces moments de gêne qui paralysent le quotidien.
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Deux frères vivent avec leur père, un flic, le "monoparental", dans un pavillon ordinaire avec un jardin pas terrible. Pour tenir, ils se tapent des somnifères, une canette ou un pétard, comme des grands.
En fait, ils rêvent d'une famille très précise, "celle qui trempe des tartines en attendant l'ami Ricoré". Une voisine, assistante maternelle, passe parfois chez eux et laisse un parfum de femme.
Cavales loufoques, bêtises diverses, au cours d'une fugue les gamins sont pris en stop par un jeune couple grunge. Ils croient enfin avoir trouvé une cellule familiale de substitution, mais c'est à eux de jouer les parents...
Désintoxication, repas à heures fixes, coupe de cheveux de rigueur, tout leur est bon. Réussiront-ils là où ,avec eux, on a échoué ?
C'est l'enjeu paradoxal de ce roman cousu main. Les digressions s'y mélangent pour dessiner un portrait criant de vérité de la "France d'en bas". En disciple déjanté de Diderot, Serge Joncour invente deux neveux de Rameau qui se font la malle, explosent les lieux communs et multiplient les fariboles.
©Pierre Ferbos
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Roman «Le drame, tout de même, pour la maison Combi, serait bien que sous couvert d'authenticité cette bonne vieille plume aille jusqu'à tout consigner, qu'il restitue tout dans l'aspect du réel.» Poissonniers de père en fils, les Combi portent en eux l'histoire de leurs origines et l'amour du grand large. Un jour, l'un des fils a une idée de génie : réaliser une brochure, pour se faire connaître à plus grande échelle et pouvoir vendre plus, toujours plus. Il faudra la rencontre improbable avec un prix Nobel de littérature et tout son talent pour transposer l'entreprise commerciale en un plus vaste projet. Mais attention ! Tout cela pourrait bien finir en queue de poisson !
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" Le soir, on allume sa télé comme on demande de l'aide, et souvent c'est l'inverse qui se produit.
Pour une fois, le journal de la nuit s'étire bien au-delà de l'horaire habituel. Une édition spéciale parle d'armes de destruction massive dissimulées par un furieux dictateur, d'une guerre probable entre les Etats-Unis et l'Irak, une guerre mondiale pourquoi pas. Je regarde ça comme les prémices d'un film à grand spectacle, j'oscille entre panique et fascination. Dans le fond, je ne serais pas contre un grand chaos généralisé, si le monde s'emballait dans un dérèglement total je m'y sentirais bien plus à ma place.
Rien n'explique mieux sa peur que d'en voir la cause étalée partout, dans les journaux, à la radio, à la télévision, partout. " S.J.
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sur fond de tour de france, serge joncour narre les tribulations tantôt drôles, tantôt cruelles de personnages auxquels le lecteur n'a aucun mal à s'identifier: la clef des mots je.
le narrateur, en route vers cholet pour assister à l'étape du tour de france, se trouve embarqué dans un rond movie au cours duquel il rencontre un poisson nommé pascale, pinky le lapin nain, un cow-boy qui trinque avec son cheval, des chats qui posent pour une artiste-peintre, un cycliste qui va plus vite que son vélo et, en apothéose, un sosie de johnny qui allume le feu de la fête. les collègues.
depuis l'école, alexandre et p'tit louis sont en rivalité permanente, tout en étant inséparables. si l'un gagne un concours de poésie, l'autre pêche un saumon géant. alexandre est un as du vélo, p'tit louis est un supporter de l'équipe de france de foot et a pour idole lance armstrong. tous les deux essaient de séduire sybille, la fille du châtelain. et lorsque l'un part en week-end amoureux avec elle, l'autre ourdit un attentat ignoble qui fait perdre le tour de france à armstrong.
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En pleine faillite, harcelé par les créanciers et les liquidateurs judiciaires, Philippe a décidé d'aller prendre un grand bol d'air chez ses parents, des agriculteurs avec lesquels il pense plus rien avoir en commun.
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Paris, 2003. Un homme sent sa solitude troublée par une double invasion : la guerre en Irak qui se profile sur son écran de télévision et les échos d'une présence inquiétante sur le palier de son studio, un nouveau voisin ?
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Vu de la Lune : Nouvelles optimistes
Philippe Claudel, Alexandre Zanetti, Vincent Ravalec, Catherine Locandro, Thomas Gunzig, Serge Joncour
- Gallimard
- 1 Décembre 2005
- 9782070776542
Ce recueil de nouvelles est né d'une initiative personnelle : celle de la comédienne Sylvie Loeillet («Caméra Café») qui, après son expérience de la maladie et de la guérison, a rêvé d'un livre qui serait un hymne à la vie. Vu de la Lune...parce que si l'on se donne la peine de voir les choses avec du recul, nos tracas quotidiens nous sembleront infimes... Peut-être même disparaîtront-ils. Optimiste, direz-vous ? Vingt et un écrivains l'ont été, affirmant chacun à sa manière que la vie vaut la peine d'être vécue. L'Association Pour la littérature, en partenariat avec les Éditions Gallimard, a parrainé le projet de Sylvie Loeillet et permis la parution de ces textes inédits, illustrés par le story-boarder Maxime Rebière (La reine Margot, Sept ans au Tibet, Oliver Twist...)