Après "Dessiner d'après les maîtres" cette publication se propose de montrer comment les artistes français ont réinterprété la statuaire antique grecque et romaine dans leurs dessins choisis parmi l'exceptionnelle collection des Beaux-Arts de Paris.
Trente oeuvres d'artistes contemporains de Léonard de Vinci et qui ont joué un rôle déterminant dans l'évolution des pratiques graphiques dans les ateliers florentins. Des copies de maîtres, des exercices d'après modèle vivant, des répertoires de modèles ou encore des études préparatoires qui témoignent de l'histoire du dessin entre le XVe et le XVIe siècle.
Nouvelle expérience pour Jérôme Zonder, celle d'affronter le genre du portrait : il a pour cet exercice fait appel non pas, comme il en a l'habitude, à la photographie mais au modèle vivant (ses amis).
Un aperçu du regard des artistes français du XIXe siècle sur leur séjour pendant les fouilles archéologiques de Pompéi. On y découvre les décors, les fresques, les mosaïques. Avec de nombreuses feuilles et aquarelles inédites.
Une cinquantaine d'oeuvres rendant compte de l'essor architectural des deux premières décennies du pouvoir soviétique.
Jusqu'en 1968, l'École des Beaux-Arts de Paris organise les concours d'émulation en architecture. Cette sélection de 35 dessins, réalisés durant une seule séance sous le Second Empire, montre la richesse des créations, les matériaux utilisés ou encore les techniques à l'aquarelle.
Une sélection de dessins anciens émanant des collections des beaux-arts de Paris et réalisés par des Maîtres français entre le XVIIe et le XIXe siècle.
Henri Bellange, Alexis-Simon Belle, le Bernin, Philippe de Champaigne, Michel II Corneille, Daniel Dumonstier, Hendrick Goltzius, Bartholomaeus Hopfer, Lagneau, Ottavio Leoni, Claude Mellan, Jean-Baptiste Oudry, José de Ribera, Hyacinthe Rigaud, Elisabetta Sirani, Louis Tocqué, François de Troy, Antoon Van Dyck, Diego Vélasquez, ; Jan De Visscher, Jabob Ferdinand Voet et Simon Vouet : trente-trois chefs-d'oeuvre sont réunis dans l'exposition Portraits dans les collections de l'Ecole des Beaux-Arts.
Sous la direction d'Emmanuelle Brugerolles.
Page 1/5 Beaux-arts de Paris les éditions Apparu sur la scène artistique au milieu des années 1980, Philippe Cognée, enseignant à l'École nationale des beaux-arts de Paris depuis 2005, est essentiellement connu pour ses peintures à l'encaustique dont le fondu très particulier, obtenu au fer à repasser, constitue une véritable marque de fabrique et tend à résumer son travail aux yeux du public et d'une partie des critiques. L'oeuvre peint de Philippe Cognée est en fait beaucoup plus riche et complexe que ce que cette image simplifiée pourrait laisser supposer. Elle est présente dans de nombreuses collections renommées comme celle du Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, de la Fondation Cartier ou du Museum Ludwig à Cologne. Elle a fait l'objet, au cours des quinze dernières années, de nombreuses expositions, en France et à l'étranger, et de multiples publications, chacune abordant un pan ou une étape de son élaboration. L'importante exposition rétrospective que vient de lui consacrer le musée de Grenoble et la présentation, jusqu'au 23 février 2013, de ses peintures récentes à la galerie Daniel Templon à Paris témoignent de la diversité de sa production picturale.
Parallèlement, Philippe Cognée a élaboré une oeuvre graphique constituée de dessins, d'aquarelles et d'estampes. En dépit de l'importance qu'il lui accorde, cette oeuvre sur papier n'a été que très peu montrée. Elle est, de ce fait, largement méconnue du public et de la critique.
Ce carnet d'études vient compléter l'exposition présentée au Cabinet des dessins Jean Bonna de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, première à aborder spécifiquement ce volet de l'oeuvre de Philippe Cognée en proposant une sélection de dessins réalisés depuis 1996. Il nous y présente des oeuvres qui appartiennent à plusieurs séries thématiques et illustrent la diversité des matériaux et des techniques employés. Ces différents travaux nous permettent d'interroger les liens existants entre sa production picturale et graphique et d'inviter à une réévaluation de l'importance de celle-ci en montrant la façon dont le dessin constitue pour lui un territoire complémentaire à celui de la peinture, dans lequel il trouve à exprimer pleinement son énergie créative et sa soif d'expérimentations.
Ce catalogue présente une soixantaine de dessins de Vincent Bioulès, exposés du 17 mai au 15 juillet 2011 au Cabinet des dessins Jean Bonna de l'Ecole des beaux-arts. En 2007 et 2008, Vincent Bioulès séjourna pendant six mois à la villa Médicis, sur l'invitation de Richard Peduzzi. Il y réalisa une série de 90 dessins figurant Rome et la Villa, avant d'en faire don en 2010 à l'Ecole des beaux-arts qui en présente aujourd'hui une sélection. De grands formats colorés utilisant le pastel et la gouache voisinent avec des croquis extraits de ses carnets.
C'est avec Paul Baudry (La Roche-sur-Yon, 1828 - Paris, 1886) que le cabinet des dessins Jean Bonna poursuit son cycle de présentation de l'oeuvre dessinée d'artistes du XIXe siècle, entamé l'année dernière avec l'exposition consacrée au sculpteur James Pradier. Organisée de février à avril 2008, cette manifestation prend la suite de celle du musée de Vendée à la Roche-sur-Yon intitulée Les Portraits de Paul Baudry (novembre 2007 - février 2008). Notre publication s'attache à mettre en valeur le travail de dessinateur de cet artiste décorateur comptant parmi les plus reconnus de la deuxième moitié du XIXe siècle. Plusieurs aspects de sa carrière sont abordés : tout d'abord ses participations au concours du Prix de Rome, évoquées par les calques de 1848, 1849 et 1850. Lauréat du Grand Prix en 1850, il séjourne comme pensionnaire à l'Académie de France à Rome, où il se livre à la pratique du portrait-charge, comme en témoignent quelques exemples du fonds de l'École des beaux-arts ici reproduits. Mais c'est principalement autour de l'ensemble des dessins préparatoires au décor de l'Opéra de Paris, son chef d'oeuvre que s'articule l'ouvrage. Pour ce chantier, (1866 - 1874) l'architecte Charles Garnier confie à Paul Baudry les peintures du grand foyer (3 plafonds, 30 panneaux d'encadrement). Inscrit dans cette prestigieuse tradition des Grands décors, cet ensemble connut un immense succès. Révélatrices de la méthode et des influences de Baudry, les nombreuses feuilles préparatoires sont exécutées au crayon, à la pierre noire ou à la sanguine. Plus d'une dizaine de feuilles inédites issues d'une collection particulière étoffent cette publication, complétées de la correspondance entretenue par l'artiste avec l'épouse de Charles Garnier, et dans laquelle
il évoque notamment son voyage à Londres en juillet 1868 et la découverte des cartons de Raphaël.
Du 16 mai au 18 juillet 2008 est organisée dans le cabinet des dessins des Beaux-arts de Paris, l'exposition « Mélo-Méli», consacrée à un ensemble de dessins d'Annette Messager qui sont réunis dans cet ouvrage de la collection Carnets d'études.
Annette Messager, considérée comme l'une des actrices majeurs de la scène artistique contemporaine et Lauréate du Lion d'Or de la Biennale de Venise en 2005 pour son intervention dans le
Pavillon français, enseigne aux Beaux-arts de Paris depuis 1992. Très souvent complice d'une pratique du détournement et du « trucage », le dessin d'Annette Messager prend la forme de mots dessinés, de « tatouages » aquarellés sur photographies ou de mises en image de peintures populaires. Préférant les caoutchoucs découpés et les tissus au papier, support classique traditionnel du dessin, elle se joue des catégories esthétiques instituées.Tour à tour conçu comme « délassement » ou « exécutoire », selon les mots de l'artiste, le dessin confie l'intimité des recherches, ses tâtonnements et lève le voile sur la naissance de l'oeuvre. Cet ouvrage présente six ensembles dessinés récents, créés entre 2000 et 2006.