Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Véronique Perriot
-
Le meilleur à venir : parler d'effondrement avec ses enfants
Véronique Perriot
- Dandelion
- Racines
- 31 Janvier 2022
- 9782491364151
" Maman, ça va ressembler à quoi, le monde, s'il s'effondre? " Au travers de dialogues avec ses quatre filles, Véronique Perriot sème avec clarté et délicatesse des éléments de réponses à leurs questionnements, comme une invitation à esquisser un avenir qui nourrisse l'envie de grandir de nos enfants.
-
Né de l'expérience de terrain, cet ouvrage est une rencontre joyeuse avec soi et avec l'autre. Au-delà des systèmes de dons-dettes et d'échange, la gratuité ouvre un espace de libre contribution au commun. Avec la remise en circulation de l'inutile s'invitent le sentiment de satiété, le plaisir du partage et de la trouvaille. L'autre n'est plus concurrent ou instrument, mais allié. La gratuité se joue avec l;'autre plutôt que face à lui. Finie l'ère des relations duelles:la gratuité génère un rapport pacifié au vivant. Et si elle était une clef ouvrant sur un autre rapport aumonde ? Le fil pour coudre une autre société ?
-
« LEO : Tout est jetable, tout est rachetable, tout est maintenant. C'est tellement facile qu'on ne sait plus comment se lever, comment faire l'effort de se lever. Alors on reste, on attend la chute - on espère la chute. Elle seule nous libérera dans le fond. » Ray Thorpe, Les derniers jours du bail, Acte III, scène III.
Hong Kong, 1996. Le territoire vit ses dernières heures coloniales. Dans la ville la plus densément peuplée au monde, un typhon menace, contrariant les retrouvailles de Ray et Rosa, un expatrié britannique et sa domestique philippine.
Roman à la fois poétique et apocalyptique, Les derniers jours du bail fait le portrait sans concession d'une fin d'époque.
-
Qu'elle soit spontanée ou pas, l'amitié fonde un rapport affectif à autrui - et c'est toute sa force. Elle repose sur l'empathie et la chaleur. Elle a ce souci intrinsèque de l'autre. Elle le prend « à coeur », cherchant moins à contractualiser la relation qu'à trouver le point d'accord : qui vient du coeur et crée de l'harmonie, en incluant toutes les voix. Elle permet d'élaborer des « accords » équilibrés, adaptés à la diversité du vivant, loin des lois tribales ou réglementations bureaucratiques qui conduisent à l'aliénation des singularités. L'amitié permet même de se prémunir contre cette aliénation : si je me pose honnêtement la question de savoir si je traite cette personne, cet animal, cette plante, en ami, je me prémunis d'en faire un usage consommatoire. Je peux certes prélever quelques oeufs, quelques fruits, un peu d'aide à un ami, mais pas au point de le laisser pour mort. Pour Erich Fromm, et je le suis volontiers, la liberté fondamentale de l'humain se réduit à cette seule option : choisir la direction. Aller vers ce qui me grandit ou me fait régresser. Je n'ai que ce choix-là. Mais ce choix-là m'appartient. Serai-je un ogre ? Ou un ami ? La posture d'amitié construit avec l'autre. Elle préfère l'amour à la guerre. Elle substitue au pouvoir sur autrui la coopération entre personnes s'étant reconnues comme pleinement souveraines et responsables : on agit ensemble parce qu'on a l'élan, ici et maintenant, de bâtir ensemble, mus par une confiance mutuelle dans le meilleur de l'autre et la conviction que nos différences seront nos forces. En cela, l'injonction de Nathan le Sage est plus que jamais d'actualité : « nous devons être amis ». Pas si le coeur nous en dit mais par nécessité de survie : nous n'avons plus d'autre choix que d'être amis avec nous-mêmes, avec l'autre et avec le vivant. Allons-nous opter pour l'amitié pour avancer en humanité ?