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Raphaël Meltz
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Il y a Gabriel, opérateur de cinéma qui a parcouru le XXe siècle l'oeil rivé derrière sa caméra : de l'enterrement de Sarah Bernhardt au tournage du Mépris, du défilé de la paix de 1919 au 11 septembre 2001, il aura été le témoin muet d'un monde chaotique et de ses vertiges. Il y a Adrien, son petit-fils, journaliste spécialisé dans les choses numériques qui envahissent désormais nos vies. Et il y a le roman qu'Adrien a décidé d'écrire sur son grand-père.
En vingt-quatre chapitres comme les vingt-quatre images qui font chaque seconde d'un film, raconter une vie, et tenter de saisir la vérité : que reste-t-il de ce qui n'est plus là ? Que connaît-on de ce qu'on a vu sans le vivre ? Que faire, aujourd'hui, de tant d'images ?Le talent de l'écrivain fait de ce texte polymorphe, existentiel, philosophique, l'un des plus stimulants de la rentrée. Stéphanie Dupays, Le Monde.Un tour de force littéraire. Anne Kiesel, Ouest France.Roman abyssal à la croisée du cinéma et de la littérature. Catherine Fruchon, RFI. -
Quoi de plus simple - et de plus génial - qu'une roue ? Et pourtant il aura fallu des centaines de milliers d'années après la fabrication des premiers outils pour que l'homme ait l'idée de concevoir cet objet qui allait changer sa vie. Et encore... Les Égyptiens n'utilisaient pas la roue lorsqu'ils construisirent les grandes pyramides. Plus étonnant, aucune civilisation du continent américain ne l'a jamais utilisée avant le débarquement des Européens - alors que la roue n'y était pas inconnue.
Et si la maîtrise de la roue, bien plus qu'une question technique, était une question politique ? Grâce à la roue, l'humanité a pu abolir les distances et le temps. Avec l'ajout du moteur, la fuite en avant ne s'est plus arrêtée, au risque de nous emporter vers notre propre destruction.
C'est cette histoire que raconte Raphaël Meltz en nous montrant que, sans la roue, un autre monde aurait été possible.