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Philippe Simonnot
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Nouvelles leçons d'économie contemporaine
Philippe Simonnot
- Folio
- Folio Actuel
- 4 Janvier 2018
- 9782072718434
Voilà vingt ans paraissaient les 39 leçons d'économie contemporaine de Philippe Simonnot. Malgré leur succès jamais démenti, il fallait tenir compte des changements stupéfiants qui se sont produits depuis lors. Le propos demeure : il s'agit de rendre compte le plus clairement et le plus complètement possible des questions brûlantes que se posent nos contemporains sur ce qu'ils vivent hic et nunc, et de tenter d'y répondre avec les possibilités certes riches, mais non infinies, qu'offre la science économique lorsqu'elle est clairement enseignée. Dix leçons supplémentaires ont été rajoutées sur : l'incapacité de l'économiste à livrer des prévisions chiffrées ; le pourquoi et le comment de la méga-crise de 2008 ; les relations curieuses de la religion avec l'économie ; l'épuisement supposé du pétrole et des autres matières premières ; les migrations de masse et leur rapport avec la liberté et le droit de propriété ; le retour éventuel à la monnaie-or ; enfin l'avenir même de l'économie de marché.
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Le brun et le vert : quand les nazis étaient écologistes
Philippe Simonnot
- Cerf
- Societe
- 17 Novembre 2022
- 9782204152402
C'est une page d'histoire oubliée ou méconnue qu'exhume ici Philippe Simonnot. Celle des liens que, à l'entour des années 1930, le nazisme ascendant a entretenus avec l'écologie émergente. Comment expliquer ce rapport troublant ? Quelle conception le Troisième Reich prônait-il de la nature ? Quelles lois édicta-t-il en faveur de l'agriculture, de la création de parcs nationaux, de la protection des forêts ou des animaux ? À quelle représentation de l'environnement se référait-il ?
À travers un examen minutieux des théories et des mesures nazies dans ce domaine, mais aussi à travers un décryptage inédit des thuriféraires de cette tendance, Ernst Haeckl, Walther Schoenichen ou Richard Walther Darré, Philippe Simonnot démêle les fils de toute une généalogie idéologique. L'écologisme dont se revendiquait le nazisme reposait sur l'idéalisation d'une nature sauvage mâtinée de darwinisme social, porteuse d'une exaltation de la force et d'une aspiration païenne à la volonté de puissance. Elle participait en fait de l'antihumanisme fondamental de ce totalitarisme.
Une contribution à l'histoire des idées sur une appropriation qu'il faut connaître pour pouvoir mieux la critiquer et la contester. -
Mitterrand et les patrons, 1981-1986
Yvon Gattaz, Philippe Simonnot
- Fayard
- 1 Octobre 1999
- 9782213602769
L'un des faits majeurs du premier septennat de François Mitterrand (1981-1988) fut, on s'en souvient, la surprenante réhabilitation de l'entreprise. C'est ainsi qu'en quelques années celle-ci, lieu par excellence de la lutte des classes et de l'oppression de l'homme par l'homme selon la gauche, fut présentée par les socialistes (bientôt suivis par les leaders d'opinion) comme un cadre adapté à la réussite personnelle et au bonheur collectif.
Comment s'est opéré ce revirement ? Sous l'empire de quelle nécessité ? Quel rôle ont joué les hommes dans ce bouleversement culturel ?
Yvon Gattaz fut élu président du CNPF en décembre 1981. Dans l'exercice de son mandat, il a rencontré à quatorze reprises le chef de l'Etat, dont treize fois en tête-à-tête. Ces entretiens inédits sont d'une extraordinaire richesse documentaire : on y découvre un François Mitterrand tour à tour doctrinaire et pragmatique, menaçant et enjôleur, ignorant des détails et conscient des enjeux. Chacun des grands moments qui ont marqué l'histoire économique du septennat s'en trouve éclairé : les choix initiaux (les 39 heures, la cinquième semaine de conges payés, la retraite à 60 ans), le coup d'arrêt d'avril 1982, le tournant de la rigueur, le rejet de l'"autre politique", la mise en place du gouvernement de Laurent Fabius, la conversion au réalisme du parti socialiste, et, avec lui, de la gauche française.
Ces échanges sont les points d'orgue d'un vaste récit mis en scène par Philippe Simonnot autour des acteurs de l'époque (Pierre Mauroy, Jacques Delors, Jean-Pierre Chevènement, Laurent Fabius, Pierre Bérégovoy, et bien d'autres avec eux), depuis le l0 mai 1981 jusqu'à 1986 - année qui fut marquée par le début de la première cohabitation et... le remplacement d'Yvon Gattaz par François Périgot à la tête du CNPF. Mais à cette date, les dés sont jetés : la gauche socialiste a perdu ses illusions.
Yvon Gattaz, ingénieur de l'Ecole centrale de Paris, créateur d'une entreprise industrielle, fut président du CNPF de 1981 à 1986. Il est membre de l'Institut depuis 1989, président de l'Académie des sciences morales et politiques en 1999.
Philippe Simonnot, docteur ès sciences économiques est chroniqueur au Monde depuis 1993. Il a publié une quinzaine d'ouvrages d'économie ou d'histoire. -
Homo sportivus : Sport, capitalisme et religion
Philippe Simonnot
- GALLIMARD
- Au Vif Du Sujet
- 25 Août 1988
- 9782070714049
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La montée du nazisme en Allemagne, puis son triomphe, restent une énigme qui hante la « civilisation » occidentale. Seize ans après avoir publié Juifs et Allemands, Préhistoire d'un génocide, Philippe Simonnot propose ici une deuxième clef d'interprétation : le Reich, depuis la fin du XIXe siècle, était largement en « avance » sur tous les autres pays, à la fois sur le plan des moeurs et sur le plan de la réflexion homosexuelle. Une grande partie de cette homosexualité était marquée de « caractères secondaires » : germanisme, hellénisme, paganisme, racisme, culte de la virilité, jeunisme, eugénisme, anti-christianisme et antisémitisme - autant de caractères qui seront repris par le nazisme d'autant plus facilement qu'ils avaient été acclimatés. D'autres pays étaient touchés, tels la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, par cet « homosexualisme »-là, ce qui a facilité le rayonnement international du nazisme. L'arrivée au Pouvoir d'Hitler a dès lors été perçue, par toute une partie de la société allemande et par certaines élites étrangères, comme le triomphe d'une révolution sexuelle qui ne disait pas son nom. Par une ruse dont l'Histoire est coutumière, pour consolider son pouvoir, Hitler a renié et même massacré par milliers une partie de ceux qui l'avaient aidé dans sa « résistible ascension », tout en récupérant les caractères secondaires précités.
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La monnaie ; histoire d'une imposture
Philippe Simonnot, Charles Le Lien
- Perrin
- 31 Mai 2012
- 9782262034658
A travers l'histoire "critique" de la monnaie, une analyse inédite et iconoclaste des causes de la crise économique et financière actuelle.
Pour Philippe Simonnot et Charles Le Lien, la crise économique actuelle ne trouve pas son origine dans les excès du marché ou la dérégulation de la finance, mais dans l'interventionnisme extrême d'Etats irrespectueux de la vraie nature de la monnaie.
Les racines de cet abus de pouvoir sont anciennes et profondément implantées, mais un pas a été franchi avec la création des banques centrales qui aujourd'hui émettent de la fausse monnaie à une échelle inégalée. L'imposture a connu une accélération décisive lorsque, le 15 août 1971, le dernier lien entre le système monétaire international et l'or a été rompu par Richard Nixon, alors président des Etats-Unis. La monnaie étant pour la première fois complètement déréalisée, la finance s'est déconnectée de l'économie. Depuis lors, les crises succèdent aux crises, toujours plus graves, toujours plus douloureuses pour ceux qu'elles privent d'emploi et de ressources.
La solution est pourtant à portée de main : rétablir une monnaie ancrée dans la réalité économique. L'obstacle est seulement politique : ceux qui nous gouvernent n'y ont pas intérêt. En enracinant l'actualité dans l'histoire, les deux auteurs révèlent la précarité du capitalisme mondial.
Economiste indépendant, Philippe Simonnot a publié de nombreux ouvrages, dont, récemment, Le jour où la France sortira de l'euro. Professionnel de la finance et spécialiste des questions monétaires, Charles Le Lien enseigne en milieu professionnel et universitaire et il publie dans diverses revues financières. -
Le 14 juillet 2012, Dominique Strauss-Kahn, président de la République, annonce que la France sort de l'euro. Depuis son élection triomphale en mai 2012, le nouvel élu n'avait rien laissé transpirer de ses intentions dans ce domaine - pour des raisons évidentes : la moindre allusion, le plus petit soupçon auraient entraîné des mouvement désastreux sur les marchés des changes.
Comment cette décision a-t-elle été prise ? Comment DSK a lui-même été élu ? C'est cette histoire extraordinaire que nous conte Philippe Simonnot dans ce roman de politique fiction, qui se lit comme un polar.
Grâce à ce guide, à la fois sérieux et amusant, on pénètre dans les arcanes les plus secrets non seulement du pouvoir monétaire, mais aussi du pouvoir tout court et de la lutte féroce qui fait rage en France pour le conquérir. Beaucoup d'informations inédites y sont livrées, par exemple la manière calamiteuse - et non fictive - dont Nicolas Sarkozy a puisé dans les réserves d'or de la Banque de France.
L'informateur du livre surnommé Deep Pocket (Poche Profonde), en référence à la célèbre "taupe" des journalistes du Washington Post dans l'affaire du Watergate, Deep Throat (en français, Gorge Profonde), milliardaire, spéculateur de haut vol, lié à la grande banque, connaît tout de la crise économique mondiale qui a débuté en 2008 et des hommes qui l'ont gérée.
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L'Invention de l'état : Économie du droit
Philippe Simonnot
- Belles Lettres
- 4 Avril 2003
- 9782251442266
Selon l'idée convenue, l'État, quel qu'il soit, est préférable à l'anarchie, réputée être une guerre de tous contre tous conduisant à l'anéantissement de toute civilisation. État et état de droit sont ainsi confondus.Pour Philippe Simonnot, l'État est le premier système d'exploitation de l'homme par l'homme, et il a été inventé à cette fin. Cette invention, l'économie du droit l'explique mieux que ne peuvent le faire les considérations traditionnelles de sciences politiques, sociales ou juridiques.Par rapport aux États-Unis, notamment, où l'analyse économique du droit est enseignée depuis quarante ans, la France a un immense retard, et la littérature dans ce domaine est quasi-inexistante. L'auteur de 39 leçons d'économie contemporaine (Folio) et des 21 siècles d'économie (Les Belles Lettres) commence à combler ce retard dans cet ouvrage. On y trouvera les principaux outils dont l'économiste se sert pour analyser le droit et qui sont indispensables à la compréhension de l'invention de l'État. De plus, Philippe Simonnot apporte sa propre contribution théorique: si le droit est indispensable, l'État, quant à lui, n'est pas nécessaire.Docteur ès sciences économiques, chroniqueur au journal Le Monde, Philippe Simonnot enseigne l'analyse économique du droit dans les Facultés de Droit de Paris X (Nanterre) et de Versailles.
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L'Erreur économique : Comment économistes et politiques se trompent et nous trompent
Philippe Simonnot
- Denoel
- 15 Janvier 2004
- 9782207253144
Les économistes et les politiques sont peu portés à l'autocritique. Pourtant, la liste de leurs erreurs en matière économique est édifiante. Et l'impact de ces erreurs souvent considérable. Huit jours avant l'effondrement de Wall Street en octobre 1929, le célèbre économiste Irving Fischer était formel : pas de krach boursier en vue, tout va bien ! Quant aux prédictions apocalyptiques du Club de Rome dans son célèbre rapport «Halte à la croissance» à la fin des années 1970 ou, plus récemment, aux certitudes des uns sur les immenses vertus du «franc fort» et de tant d'autres sur l'essor irrésistible de la «nouvelle économie», qui ne s'en est moqué... après coup ? Erreurs de prévision, bien sûr, mais aussi erreurs de diagnostic, erreurs de jugement, erreurs de raisonnement, voire erreurs volontaires pour tromper l'opinion... L'histoire ancienne ou récente fourmille d'exemples frappants de ces «ratages» des gouvernants, des experts et même des théoriciens dès qu'il est question d'économie. Comment et pourquoi se trompe-t-on si souvent dans un domaine où l'on prétend découvrir des lois et cultiver la rigueur ? Ce livre d'enquête et de réflexion raconte et analyse les grandes erreurs économiques et met en cause bien des idées reçues.
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Le marché de Dieu ; l'économie du judaïsme, du christianisme et de l'Islam
Philippe Simonnot
- Denoel
- Mediations
- 24 Janvier 2008
- 9782207257272
Pour la première fois, les textes fondateurs du judaïsme, du christianisme et de l'islam sont lus par un économiste. Une lecture enrichie par un recours aux découvertes les plus récentes des historiens et des archéologues qui permet de rendre compte de la construction et de l'évolution des trois grands monothéismes. C'est en effet un authentique marché que Dieu aurait conclu avec Abraham, le père fondateur revendiqué par ces trois religions. D'où la constitution de la Terre promise, aujourd'hui encore âprement disputée. Paradoxe : le monothéisme tend à la destruction de la concurrence sur le marché des religions, puisqu'il implique la croyance à un dieu unique, exclusif de tous les autres, donc un monopole. Ainsi s'est trouvée facilitée la perception des dîmes, dons et offrandes, ces «impôts volontaires» qui financent le quotidien des religieux et leurs investissements parfois somptueux. Est alors apparu le risque que ce monopole religieux, comme tout monopole, abuse de sa position : échappant à la concurrence, il augmente les «prix» de son «produit» alors même que la qualité de ses «services» se dégrade... jusqu'à ce qu'une religion concurrente réussisse à entrer sur le «marché». L'histoire des croyances se retrouve en fin de compte singulièrement éclairée par cette lecture du phénomène religieux du point de vue de l'économiste.
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Chômeurs ou esclaves ; le dilemme français
Philippe Simonnot
- PIERRE-GUILLAUME DE ROUX
- 14 Février 2013
- 9782363710598
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Memoire adresse a monsieur le premier ministre sur la guerre, l'economie, et les autres passions
Philippe Simonnot
- Seuil
- 1 Février 1981
- 9782020057639
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Le marché de l'art s'affole. La spéculation sur les objets d'art n'est pas nouvelle mais elle met désormais en mouvement des capitaux gigantesques. Derrière la médiatisation du «doll'art», se cachent de grandes affaires et de petites lâchetés où se croisent compagnies internationales de ventes aux enchères, magnats japonais liés au syndicat du crime, officines de blanchiment de narco-dollars, muséocrates et experts, ministres et commissaires-priseurs au-dessus de tout soupçon. De Paris à Londres, en passant par New York et Tokyo, de salles des ventes en musées, Philippe Simonnot nous fait découvrir les coulisses du marché de l'art, ses secrets et ses impostures. La hausse sera-t-elle indéfinie ? Le krach est-il à l'horizon ? Pourquoi le «doll'art» est-il le pivot d'un nouveau système monétaire ? Comment définir la valeur de ce qui n'a pas de prix ? Devant ce marché aberrant et imprévisible, les financiers déclarent d'ordinaire forfait. Multipliant les révélations, cet essai iconoclaste démontre que leur faiblesse est de croire à la rationalité de l'économie.