Dans l'histoire du jazz, il a une place unique. C'est un génie, et un musicien inclassable qui dépasse le genre où il s'est illustré. C'est aussi un personnage énigmatique dont on n'a jamais fini de faire le tour...
Il y a quarante ans, le 17 février 1982, disparaissait l'une des figures essentielles du jazz : Thelonious Sphere Monk. Poète de l'essentiel, il a écrit quelques unes de plus belles pages du jazz moderne avec Charlie Parker, Miles Davis, Sonny Rollins et John Coltrane. Le pianiste est singulier, le compositeur, auteur du célèbre standard « Around Midnight », est l'un des plus prolifiques de l'histoire du jazz. L'homme est fantasque, mutique, mystérieux.
Dans Mystère Monk, Franck Médioni a rassemblé plus de cent-vingt contributions de par le monde. Ils sont musiciens (Sonny Rollins, Herbie Hancock, Chick Corea, Martial Solal, Archie Shepp, Bill Frisell, Joe Lovano, John McLaughlin, Laurent de Wilde, Yaron Herman, Henri Texier, Bernard Lubat, Jean-Claude Vannier, Alain Planès, Pascal Dusapin...), journalistes (Michel Contat, François-René Simon, Guy Darol, Edouard Launet...), musicologues (Leila Olivesi, Lewis Porter, Philippe Baudoin), écrivains (Jacques Réda, Yannick Haenel, Philippe Sollers, Jean Echenoz, Yves Buin, Zéno Bianu, Allen Ginsberg, Christian Bobin, Sylvie Kandé, Jack Kerouac, Thomas Vinau, Esther Tellermann, John Edgar Wideman, Julio Cortázar, Roberto Bolano, Nimrod, Eric Sarner, Marcuse Malte, Pacôme Thiellement...), photographes (Jean-Pierre Leloir, Guy Le Querrec, Bob Parent, Roberto Polillo, Marcel Fleiss, Christian Rose...), dessinateurs (Enki Bilal, José Muñoz, Cabu, Serguei, Willem, Blutch, Youssef Daoudi, Edmond Baudoin, Louis Joos, Jacques Loustal, Jacques Ferrandez, Serge Bloch, Jochen Gerner, Charles Berberian, Christophe Chapouté, Albin de la Simone...), peintres (Victor Brauner, Willem de Kooning, Miquel Barceló, Ben Vautier, Ernest Pignon-Ernest, Charlélie Couture...) ou réalisateurs (Bertrand Tavernier, Clint Eastwood).
Cet ouvrage collectif est kaléidoscopique. Il multiplie les angles (témoignages, analyses, récits, fictions, poésies, photographies, dessins, peintures). Un livre polyphonique qui est à la fois chronologique et thématique. Écritures variées, rythmes éclatés, images et couleurs démultipliées, un portrait saisissant de Monk s'esquisse.
Le jazz abonde d'artistes maudits, mais Albert Ayler en est un exemple à l'état pur, vivant dans le rejet, l'ostracisme et le sarcasme permanent, qu'il ne fait rien pour abolir : violence du son amplifié par l'utilisation d'anches très dures et par un jeu très physique mobilisant toute la puissance du souffle et de la bouche, vibrato hypertrophié, paroxystique, héritage plus des transes des negro spirituals originels que du chant des " blues shouters ".
Pas de complaisance dans ce discours, pas de recherche du joli, ni même de la beauté, sinon " convulsive ". La structure canonique de l'interprétation jazz est remplacée par une sorte de patchwork sonore truffé de citations, la bluette se résolvant en fanfare polyphonique, puis éclatant en stridences diverses.
«Pourquoi jouer tant de notes alors qu'il suffit de jouer les plus belles?»Miles Davis (1926-1991), trompettiste au son bouleversant, a profondément marqué l'histoire du jazz, de la musique. Sa vie, c'est la musique. Sa voix unique, fragile et puissante, intense, c'est la trompette.Son père l'éclaire dès le plus jeune âge sur le racisme auquel il sera confronté tout au long de sa vie. Son combat, Miles décide de le mener à travers la musique, en devenant un artiste noir respecté.Au fil de sa carrière, celui que l'on présente comme le «Picasso du jazz» n'a de cesse d'innover, de se réinventer:les albums se suivent mais ne se ressemblent pas. Même si l'homme derrière la trompette est réputé difficile et colérique, le musicien fascine et hypnotise, au point de devenir l'une des rares icônes du jazz au succès planétaire.
- Le saxophoniste John Coltrane est l'un des musiciens majeurs de la musique noire-américaine. En douze ans seulement, entre 1955 et 1967, il aura traversé le jazz, le bebop, le hard bop et le free jazz. Il s'est imposé comme une figure majeure du jazz de l'après Charlie Parker.
- Franck Médioni analyse ici ses rencontres avec Miles Davis ou Thelonious Monk et ses albums les plus importants dont Giant Steps, My Favorite Things, A Love Supreme. Il inscrit John Coltrane dans son époque, dans l'histoire du jazz, et questionne son message, son héritage.
- Cette biographie comprend des entretiens inédits avec Alice Coltrane, Ravi Coltrane, Archie Shepp, Dave Liebman, Jean-Louis Chautemps, Daniel Humair, Thomas de Pourquery, Émile Parisien, Jacques Schwartz-Bart, Dominique Cravic, Pascal Dusapin, Alain Gerber, Yves Buin et Marie Darrieussecq.
"Il n'y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain" écrit Henri Bergson.
Les histoires juives qui forment ce recueil révèlent l'être juif dans sa complexité et sa singularité. Dans leur désenchantement joyeux, leur autodérision enjouée, leur désillusion sans ressentiment, leur lucidité sans haine, elles sont profondément humaines. Irrésistibles et pétillantes d'intelligence.
« Sound of surprise », c'est ainsi que le chef d'orchestre américain Leonard Bernstein a défini une des inventions culturelles marquantes du début du XXe siècle : le jazz. Cette anthologie se présente non seulement comme un guide d'écoute, une discothèque idéale du jazz mais aussi une sélection de cent disques qui ont profondément marqué l'histoire de la musique afroaméricaine.
Album après album, se dessine le portrait du musicien choisi, le récit de l'histoire du jazz, dans ses phases multiples, ses (r)évolutions successives. Louis Armstrong, Wayne Shorter, Ella Fitzgerald, Duke Ellington, Miles Davis, Billie Holliday, John Coltrane, Dave Brubeck, Charlie Parker, Sun Ra, Cecil Taylor, Joni Mitchell, autant de figures essentielles dans un ouvrage qui l'est tout autant.
Contemporain des Beatles, de Bob Dylan, de John Coltrane, Jimmy Hendrix (1942-1970) tient dans l'histoire de la musique - notamment en raison de son approche unique de la guitare électrique et des techniques d'enregistrement en studio - une place à part.
A l'épicentre de ces années 60 marquées par les transgressions et les contestations de tous ordres, il a créé une sonorité qui fut celle de toute une génération en quête d'identité. Sa mort prématurée n'a fait qu'amplifier sa légende. C'est à la rencontre de celui que Frank Zappa considère comme « un des personnages les plus révolutionnaires de la musique pop, musicalement et sociologiquement parlant », que nous convie Frank Médioni, producteur de l'émission Jazzistiques sur France Musique et auteur de nombreux livres sur le jazz et la musique pop.
Bien que n'ayant enregistré que quatre albums, Jimmy Hendrix est, après Elvis Presley, le musicien qui vend le plus d'oeuvres posthumes.
«Il faut avoir une tendresse de pitié pour son prochain. Ça, je le crois tout à fait. Et avec peut-être une excessive fierté, orgueil, j'ai voulu, moi, étincelle entre deux éternités, j'ai voulu laisser ce que je crois être un vrai cadeau à ceux qui viendront après moi.» Homme sombre auteur d'une oeuvre solaire, humaniste ne cachant pas sa misanthropie, chantre de la vie obsédé par la mort, amateur de femmes foncièrement misogyne, apologiste de l'amour et implacable observateur des misères de la vie conjugale, pourfendeur de l'hypocrisie sociale mais avide d'honneurs, athée en quête de Dieu, Juif tenté par l'antisémitisme, doux et tyrannique, Albert Cohen (1895-1981) est, comme il le dit lui-même un «mariage miraculeux de contradictions». Ce livre part à la recherche de cet homme ambivalent, personnage haut en couleur du roman de sa vie.
Miles Davis (1926-199 I) fut le Picasso du jazz : un artiste en mouvement permanent.
Du be-bop aux côtés de Charlie Parker, dans les années 1940, jusqu'au rap du début des années 1990, le trompettiste a traversé toute l'histoire du jazz moderne et l'a infléchie en profondeur Initiateur du jazz cool à la fin des années 1940, du jazz modal à la fin des années 1950 aux côtés de Bill Evans et de John Coltrane, et du jazz-rock à la fin des années 1960,"Miles est comme un homme qui aurait passé un pacte avec lui-même pour ne jamais se répéter", ainsi que l'affirmait le trompettiste Dizzy Gillespie.
Un son unique, en clair-obscur, qui se joue des silences, un son voilé, feutré, profondément teinté de bleu, celui du blues, son extraordinaire liberté de ton, la fluidité de son discours, sa puissance et sa forte assurance rythmique comme sa très grande finesse mélodique - la mélodie de la vibration humaine - en font l'un des plus grands musiciens de l'histoire du jazz. De toutes origines, de toutes générations, tous styles confondus, ils sont quatre-vingts musiciens de jazz à lui rendre hommage en se confiant à Franck Médioni.
Ils ont joué avec lui (Wayne Shorter, Herbie Hancock, René Urtreger, Lee Konitz, Roy Haynes, Dave Liebman, Marcus Miller...), ils sont trompettistes et ont été influencés par lui (Dave Douglas, Erik Truffaz, Wadada Leo Smith, Herb Robertson, Médéric Collignon...) : tous expriment une même admiration, une même fascination pour" le Prince des Ténèbres".
Né avec le XXe siècle à la Nouvelle-Orléans, Louis Armstrong est un pionnier du jazz. Grâce à lui cette musique est devenue un langage universel, une musique-monde.
«La musique doit refléter les pensées et les aspirations d'un peuple, de l'époque. Mon peuple, c'est l'Amérique. Mon temps, c'est aujourd'hui.» Né à Brooklyn, dans une famille juive originaire de Saint-Pétersbourg, Jacob Gershowitz, plus connu sous le nom de George Gershwin (1898-1937), fut une étoile filante dans la ciel de la composition musicale américaine. À la croisée de plusieurs influences - musiques klezmer et afro-américaine, musique moderne française -, cet ancien pianiste d'orchestre, ami de Ravel, de Berg, de Schönberg, fut un des plus grands compositeurs de chansons populaires et de partitions cinématographiques de son temps. Porgy and Bess, Rhapsody in Blue, Un Américain à Paris, etc., son oeuvre multiple et novatrice, contemporaine de celle de Fitzgerald, fait résonner l'histoire de l'Amérique des années 1930, d'un nouveau monde en pleine expansion, de toute une génération - celle du jazz.
«Oh, que de scènes mes propres aventures ne m'ont-elles pas fournies!».
Né à Venise en 1707 et mort à Paris en 1793, Carlo Goldoni est l'auteur d'une oeuvre de plus de deux cents titres empruntés à des genres aussi divers que la tragédie, l'intermède, le drame, le livret d'opéra, la saynète, sans oublier ses Mémoires. Continuateur de la commedia dell'arte, il est l'incontestable inventeur de la comédie italienne moderne dont les chefs-d'oeuvre ont pour titres : Les Rustres, La Locandiera, Arlequin serviteur de deux maîtres. Il écrivit en trois langues - l'italien, le vénitien, le français -, vécut les trente dernières années de sa vie à Paris, toujours à la recherche de ce qu'il appelait «la vérité au théâtre», toujours dans l'intention de «raconter le monde», prétendant que sa vie n'était pas «intéressante»...
« Le jazz ? C'est quatre mots, dit Miles Davis. Louis - Armstrong - Charlie - Parker. » Parker incarne le jazz dans sa liberté, son invention, ses beautés. Le saxophoniste alto originaire de Kansas City exerce une influence déterminante sur le jazz tel qu'on le connaît depuis ces 60 dernières années. Il innove sur tous les plans: le découpage rythmique, l'audace harmonique, l'invention mélodique. C'est un musicien en liberté, donc excessif, marginal, au parcours musical fulgurant (seulement vingt ans, de 1935 à 1955), troué d'envolées sublimes et de descentes aux enfers abyssales. Il est la figure centrale d'une révolution. L'éruption du bebop, son irruption fracassante dans les années 1940 à New York, est le grand tournant de l'histoire du jazz.
Cette biographie est non seulement le livre le plus complet sur Charlie Parker publié en France (témoignages de musiciens : Sonny Rollins, Ornette Coleman, Joe Lovano, Steve Coleman, Martial Solal, Michel Portal ; un cahier photos), c'est aussi le récit précis de cette aventure musicale qui a défrayé la chronique et fait rupture dans l'histoire de la musique noire-américaine : le bebop.
Franck Médioni est journaliste et écrivain. Il a collaboré à Jazz magazine et a été producteur de l'émission « Jazzististiques » sur France Musique. Parmi une oeuvre foisonnante dont plusieurs livres d'entretiens (Martial Solal, Joëlle Léandre, Sonny Rollins, Daniel Humair), il est l'auteur de John Coltrane, 80 musiciens de jazz témoignent (Actes Sud), Miles Davis, 80 musiciens de jazz témoignent (Actes Sud), Jimi Hendrix (Gallimard), George Gershwin (Gallimard) et John Coltrane, l'amour suprême (Le Castor astral).
Tout jeune, Woody Allen se passionne pour la magie et pour un art qui, en 24 images par seconde et en technicolor, l'émerveille : le cinéma. Depuis 1977, il réalise un film par an, 47 à ce jour, et continue à nous faire rire et à nous étonner.
Miles Davis est le prince du jazz. Poète de la trompette, il a parcouru les territoires du jazz, transformant en profondeur la musique noire-américaine. Artiste en mouvement permanent, on a souvent présenté Miles Davis comme le « Picasso du jazz ».
Le bebop, son éruption, son irruption fracassante dans les années 1940 à New York est le grand tournant de l'histoire du jazz. Il marque un point de rupture déterminant dans son histoire. Lassés des rengaines à la mode et des formes rigides des grands orchestres, plusieurs jeunes musiciens de jazz se réunissent after hours,après leurs concerts, et inventent une nouvelle musique. La révolution bebop est en marche, totale, à la fois harmonique, rythmique et mélodique; elle fait passer le jazz du dancing à la salle de concert. « Les années 1940, ce fut l'une des périodes les plus intenses du jazz tel que nous le connaissons, explique le trompettiste Dizzy Gillespie, l'une des figures majeures du bebop avec Charlie Parker. C'était formidable. Comme une lumière qui resplendit. Incroyable. Et Charlie Parker était probablement la cause de tout cela. Une époque toute de feu ».
Une histoire du bebop est le récit précis, une étude détaillée, à la fois musicale, culturelle et politique de ce nouveau jazz qui a défrayé la chronique. Ce livre décrit le processus musical, présente ses figures majeures (Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Kenny Clarke, Charlie Christian, Thelonious Monk, Bud Powell...), et relate les moments forts de la guerre du jazz en France entre les « raisins aigres » et les « figues moisies », qui a opposé les traditionalistes (Hugues Panassié, les membres du Hot Club de France) aux modernistes (Boris Vian, André Hodeir, Charles Delaunay, Frank Ténot).
À l'occasion du quatre-vingtième anniversaire d'une légende du jazz Daniel Humair, le critique Franck Médioni réalise à partir d'entretiens de celui-ci un « abécédaire ». D'« Ambidextre » à « Zygomatique » en passant par la « Batterie » et le « Swing ». Il retrace d'une manière libre et impertinente sa vie d'un artiste helvétique ayant élu domicile en France. S'il a porté la batterie de jazz à son zénith, il est également un fin gourmet ainsi la « Gastronomie » à une place de choix dans cet Abécédaire. On y croise quelques maîtres queues venant faire contre-point à aux légendes du Jazz comme « Cannonball Adderley », « Chet Baker », « John Coltrane », « Miles Davis » ou « Michel Portal ». Il est aussi peintre, il étant aujourd'hui son expression artistique vers la gravure, la lithographie.
À bâtons rompus est un portrait d'un musicien aux nombreuses facettes, un portrait gourmant d'un passionné des sons et des couleurs, une personnalité sensible à fleur de peaux, mais surtout une légende qui a révolutionné la batterie.
Avec ce livre d'entretiens « à voix basse » avec la contrebassiste, improvisatrice et compositrice Joëlle Léandre, il s'agit de retracer les grandes lignes de son parcours musical exceptionnel entamé dans les années 1970.
Il s'agit aussi et surtout de s'entretenir avec elle de son art, des rencontres importantes qui ont jalonné sa carrière (John Cage, Evan Parker, Giacinto Scelsi, Philippe Fénelon, Betsy Jolas, Derek Bailey, George Lewis, Anthony Braxton, Steve Lacy.), de son instrument, de son rapport à la musique écrite (l'Itinéraire, 2e2m, l'Ensemble Intercontemporain,.), et à l'improvisation, mais aussi de sa discographie (près de 150 disques), bref de sa vie de musicienne engagée dans la création, ici et maintenant.
Qu'est ce que le droit d'auteur ?
Comment est--il né ?
A quoi sert-- il ?
Comment a--t--il évolué ?
Est--il menacé aujourd'hui ?
Quelles institutions le protègent ?
En quatre récits imagés, et avec la complicité humoristique de Mathieu de Muizon pour les illustrations, Franck Médioni raconte aux jeunes lecteurs la longue marche du droit d'auteur.
Une indispensable page d'actualité pour les jeunes qui aiment le cinéma, les livres, la musique.
Et pour tous ceux qui s'intéressent à la culture.
Django Reinhardt ? "Le plus grand guitariste du siècle", "le seul créateur original du jazz européen". Le guitariste manouche est une légende... "Je réveille", c'est le sens du prénom de Django. Django met le monde en éveil.
Anthologie l'une des plus complètes , qui réunit les meilleures histoires juives qui se transmettent par la tradition orale, et rassemble des citations d'humoristes, de figures historiques mais aussi c'est l'originalité de ce livre des répliques de cinéma et des extraits de romans et de livres.Difficile de citer le quart de la moitié des auteurs réunis dans cette foisonnante anthologie de l'humour juif, qui en autant d'éclats de lire rassemble les meilleures histoires juives transmises par la tradition orale, mais aussi Pour la première fois, l'auteur a réussi à regrouper des humoristes reconnus, Groucho Marx, Woody Allen, Pierre Dac ou Tristan Bernard, avec de moins évidents tels que S. J. Perelman, Lenny Bruce, Larry David ou David Letterman Pour la première fois, on retrouve aussi des figures historiques, Disraeli, Golda Meir, Henry Kissinger, Albert Einstein et des artistes tels que Isaac Stern, Arthur Rubinstein, Serge Gainsbourg, Leonard Cohen, Bob Dylan Pour la première fois, on y trouve des répliques mythiques de cinéma tirées de films de Billy Wilder, Ernst Lubitsch, George Cukor, Roman Polanski, Georges Lautner, Max Ophuls, Gérad Oury, les frères Coen ou David Fincher Pour la première fois enfin, l'auteur nous livre en prime originalité de ce livre des extraits de livres de Kafka, Proust, Schnitzler, Jankélévitch, Wiesel, Perec, Albert Cohen, Romain Gary, Saul Bellow, Jonathan Safran Foer ou Philip Roth, de bandes dessinées de Goscinny, Gotlib pour n'en citer que quelques-uns.
Bref L'humour juif raconté à ma mère, c'est « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'humour juif sans jamais avoir osé le demander »Soit, le meilleur de l'humour juif.
« Quand je vois une jolie fille, j'ai envie de fonder une famille. Lorsque j'ai lu le livre de Franck Médioni, j'ai tout de suite eu envie de rencontrer sa mère. » Groucho Marx « Les Juifs vont se reconnaître en ce miroir déformant, tendre et drôle. » Rabbin Salomon Hirsch « Je n'ai pas lu ce livre, mais je le trouve très excellent. » Ruth Médioni (mère de Franck Médioni)
Ils sont 80 écrivains, romanciers, poètes, auteurs de polar, essayistes, philosophes, hommes, femmes, toutes générations et genres confondus. Chacun d'entre eux a choisi un album de jazz qui l'a marqué et a écrit un texte libre dessus. A la manière d'un big band, ce livre collectif inédit, à la fois singulier et pluriel, réunit 80 auteurs qui, en toute liberté, expriment leur amour du jazz. "Ah, l'" amateur de jazz " ! Au moins sa figure nous fournit-elle une première entrée dans la très riche et très éclectique anthologie réunie à l'initiative de Franck Médioni, écrit Yannick Séité dans la préface du livre. À côté de retrouvailles avec des écrivains mélomanes connus comme connaisseurs du jazz (le jazz lui aussi a ses Nietzsche, ses Jouve et ses Quignard et l'on croisera même ici quelques intimidantes autorités critiques), à côté de la confirmation de telle ou telle intuition (" Je me disais bien aussi, que X ne pouvait qu'aimer le jazz. "), My Favorite Things, le tour du jazz en 80 écrivains ménage à son lecteur le plaisir, la surprise, de découvrir la prédilection de tel écrivain, de tel poète dont l'oeuvre fait à peu près complètement silence sur les musiques de jazz, pour tel musicien, pour un disque donné. Autrement dit, on trouvera dans ces pages autant et plus d'amoureux du jazz que d'amateurs de jazz. " Franck Médioni : Journaliste, écrivain, producteur de l'émission "Jazzistiques" sur France Musique, Franck Médioni est l'auteur de plusieurs livres sur la musique: John Coltrane, 80 musiciens de jazz témoignent (Actes Sud), Miles Davis, 80 musiciens de jazz témoignent (Actes Sud), Le goût du jazz (Le Mercure de France), Martial Solal, ma vie sur un tabouret (Actes Sud), A voix basse, entretiens avec Joëlle Léandre (Editions MF), Albert Ayler, témoignages sur un Holy Ghost (Le mot et le reste), Jimi Hendrix (Gallimard), La voie des rythmes, avec le peintre Daniel Humair (Editions Virgile), Louis Armstrong, enchanter le jazz, avec le dessinateur Michel Backès (A dos d'âne). "De ce qu'il est un maître dans le maniement du langage, on infère souvent que l'écrivain aurait, sur toute chose, son mot à dire - à écrire. Baudelaire, lui, n'attribue pas à leur aisance avec le verbe la capacité des poètes à produire des vues intéressantes sur les divers objets du monde, mais à l'imagination, cette " reine des facultés " qui, " grâce à sa nature suppléante ", permet à un Alexandre Dumas qui ne s'y entend guère et que l'on n'attend pas sur ce terrain, de rendre le plus spirituel, le plus pertinent des hommages à Delacroix. Virtuosité avec les mots ? Imagination ? Toujours est-il qu'à peine né, le jazz a suscité l'attention des écrivains." (Yannick Seité)
Le propre de l'expérience poétique est bien de mettre des mots sur le mystère, notamment l'amour. Question de rencontres, de hasards, d'affinités (s)électives, l'amour et la poésie s'inventent, s'étreignent, et convolent en justes noces. La voix du poète est plus que toute autre tributaire d'une expérience qui, au fil des années et des pages, l'impose avec une force, une gravité de plus en plus poignante, prégnante. Le cours du langage se resserre et rive le poème à l'essentiel, quand l'embouchure de l'existence se rapproche irrémédiablement de sa source. " Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir " écrit précisément René Char. Balade en compagnie de William Shakespeare, Pierre de Ronsard, Jean de La Fontaine, Friedrich Hölderlin, Alphonse de Lamartine, John Keats, Victor Hugo, Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, Arthur Rimbaud, Rabindranath Tagore, Paul Valéry, Louis Aragon, Paul Éluard, Jacques Prévert, Pablo Neruda, Yves Bonnefoy, Adonis, François Cheng, Joseph Brodsky, Nimrod et bien d'autres...
Martial solal, né en 1927, est pianiste. selon alain gerber, il est "l'un des plus grands musiciens du monde, tous styles, tous genres et toutes cultures confondus". solal a "stupéfié" sviatoslav richter, ébloui duke ellington par "sa sensibilité, sa fraîcheur, sa créativité et une technique extraordinaire", et bill evans le plaçait "au premier rang des pianistes de jazz". egalement compositeur, notamment pour le grand orchestre et pour le cinéma, il a collaboré avec jean-luc godard pour a bout de souffle ou avec orson welles pour le procès.