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Ludwig Hohl
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Deux hommes partent à l'assaut d'un glacier ; les conditions sont mauvaises. Le malaise de l'un s'intensifie devant la dureté des éléments, à tel point qu'il abandonne, et que l'autre entreprend une ascension solitaire folle, mais consciemment assumée. Lente ascension, ou lente agonie ?
On suit pied à pied les héros dans leurs trajectoires opposées, les accidents qui se multiplient, et les songes dont ils peuplent la montagne... Dans cet univers à la fois transparent et ténébreux, où la réalité tend à se dissoudre, peuvent surgir des événements décisifs et tragiques. L'écriture à ellipses de Ludwig Hohl fascine par sa minutie et sa sobriété. L'auteur tente de percer la personnalité de la montagne à travers ses couleurs, ses méandres, ses formes, son climat... Ascension s'inscrit dans la lignée du Vieil homme et la mer ou de Moby Dick.
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1941. Hohl a 37 ans et est retourné vivre à Genève. Un soir, il est arrêté pour scandale sur la voie publique et outrage à agent - un agent qui lui a adressé une mise en garde pour ivresse. Il va passer trois nuits au poste. Là, il note scrupuleusement, comme s'il rédigeait un rapport sur la police et la prison, le journal de cette attente, prétexte à une réflexion sur son art romanesque. Constante réflexion sur la mémoire, ce texte fait revivre chaque moment passé au milieu des « parias et humiliés de la terre » avec une rare intensité dramatique. Hohl décortique le moindre fait, et exprime un élan vers l'autre qui rappelle le Dostoïevski des "Carnets du sous-sol".
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Dans ces nouvelles écrites en France et en Autriche, on retrouve artistes fauchés, fantaisistes blêmes, prolétaires musclés ou fluets. En promeneur solitaire aux inflexions walsériennes, Ludwig Hohl puise dans son expérience pour dépeindre la vie animée des faubourgs. Parfois, il vient échouer sur la berge d'un fleuve ou au bord de la mer. Dans ces moments d'intense contemplation que la présence ou le mouvement de l'eau fait naître, Hohl donne alors libre cours à une émotion et à un lyrisme d'autant plus fort qu'il contraste avec la dureté de la vie du miséreux des métropoles.
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Le journal parisien des dérives nocturnes et éthyliques du futur auteur d'Ascension. Loin de toute bohème " dorée ", Ludwig Hohl, jeune poète suisse de 22 ans, arpente Paris avec une prédilection pour les quartiers mal famés, en compagnie d'autres artistes bohèmes crève-la-faim "ratés" convaincus de leur génie, qui passent leur temps à boire et à marcher. En banlieue, au milieu des fortifs, dans des dancings de troisième zone, aux Halles au petit matin... Paris 1926 est un document sur les coulisses d'un Paris méconnu, avec des croquis magnifiques d'une banlieue et d'une ville en friche ; mais c'est aussi le journal d'un artiste majeur, au style et à la pensée en formation, et une série de portraits-charges sur les types caricaturaux de la vie parisienne.
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