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En 1811, au Siam, deux frères jumeaux naissent unis par le sternum. Grâce à l'amour inconditionnel de leur mère, ils grandissent à l'abri du rejet et de l'exclusion. Leur intelligence et leur agilité hors du commun attirent bientôt la convoitise d'un marchand qui leur promet un prestigieux avenir en Occident. Jeunes adultes, Chang et Eng sont alors exhibés tels des animaux de foire en Europe et en Amérique. Inexorablement liés, ils affrontent la cupidité et l'obscurantisme, surmontant les préjugés pour s'émanciper de leurs protecteurs et épouser deux soeurs audacieuses avec qui ils ont vingt et un enfants. Leur notoriété planétaire est à l'origine de l'expression frères siamois .
De la révolution industrielle à la guerre de Sécession, leur épopée mêle les figures de la reine Victoria, de Geoffroy Saint-Hilaire, de Barnum et d'Abraham Lincoln. Ce formidable plaidoyer pour le droit à la différence, résonne aujourd'hui avec plus d'actualité que jamais. -
De son grand-père enterré à Cuba et de son père né là-bas, Laurent Bénégui ignorait presque tout. Jusqu'à ce que le destin s'en mêle et le conduise à enquêter. Il se souvient alors de Raúl Castro tirant à la kalachnikov sur des noix de coco dans la propriété familiale pour l'amuser ou de cette jeune Russe rencontrée au bord de la piscine d'un palace cubain à la fin des années soixante. De révélations en coïncidences, entre Paris et La Havane, l'auteur tire les fils de l'histoire qui a mené sa famille, des cultivateurs désargentés, à quitter au début du XXe siècle son Béarn natal pour cette lointaine île des Caraïbes...
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Elle est là, Muriel. Au fond du panier. Incinérée ce matin. Maxime a décidé d'emmener sa mère au marché, une dernière fois. Bottes de radis et tome de brebis rejoignent bientôt l'urne funéraire, au fond du cabas... Elle l'aimait tant, Muriel, ce marché de Saint-Jean-de-Luz. Pourvu que son fils ne fasse pas l'idiot. S'il y croise Maylis, son ancienne infirmière, qu'il lui parle, au moins. Ces deux-là, elle les verrait bien ensemble, et elle ne s'abstient pas de le lui dire... Un peu d'amour au temps du deuil, ça ne fait de mal à personne. Encore faudrait-il que Maxime écoute enfin ses conseils. Les vivants peuvent-ils encore entendre les morts ?
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Vous êtes-vous déjà approché d'une harpe ? L'instrument est magnifique, mélodieux, mais n'entre pas dans les ascenseurs, ne supporte ni le froid ni le chaud, coûte plus cher qu'une voiture, a plus de cordes qu'un régiment d'archers, plus de pédales qu'un peloton de cyclistes, et si vous n'en jouez pas tous les jours, vous perdez vos doigts. En toute franchise, une harpe, c'est le bazar dans votre vie. Mon problème, c'est que je suis tombé amoureux d'une harpiste...
Avec un humour irrésistible et une tendresse contagieuse, ce roman revisite l'éternelle situation du triangle amoureux, sauf que cette fois, le rival possède quarante-sept cordes et sept pédales...
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Alors qu'une tempête s'abat sur la ville, Romain vit son propre tremblement de terre : sa compagne, Louise, va accoucher d'un instant à l'autre. Dans la salle de travail, le couple rencontre Sandrine, une jeune femme venue seule à la maternité, et pour qui tout ne se déroule pas comme prévu. Deux femmes, deux accouchements et deux naissances en quelques heures : c'est beaucoup pour un homme. Lui qui a peu connu son père doit désormais apprendre à le devenir pour sa fille. D'autant qu'un lien très particulier les unit...
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Lundi, 9h30, je me fais voler mon portable.
9h45, mon fils disparaît.
10h, ma maison brûle.
10h15, ma femme me quitte.
À cet instant, j'étais persuadé d'avoir touché le fond. Mais honnêtement, si j'avais su comment allait se dérouler la suite de la semaine, j'aurais pris ça pour un échantillon de bonheur...
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C'est ce qu'on appelle une mauvaise passe. Surpris par sa femme en plein pelotage de stagiaire, viré de la série télé qu'il scénarise, méprisé par ses filles adolescentes et molesté par un truand slave, Laurent Labarrère vit les heures les plus délicates de son existence. Seul rayon de soleil dans ce ciel lourd de ruines : ledit mafieux russe prétend connaître personnellement une célébrissime actrice d'Hollywood et lui fait - voilà qui tombe à pic - une offre qu'il ne pourra pas refuser.
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Laurent vient de perdre son prestigieux poste de chercheur en génétique. Direction le chômage. En plus, son médecin lui a diagnostiqué une forte hypertension artérielle. Bienvenue dans la quarantaine ! Heureusement, il y a Juliette : drôle, belle, intelligente. et de vingt ans sa cadette. Pour ne pas la perdre, Laurent décide de lui mentir et se lance dans des larcins de proximité en attendant de retrouver du travail : vol de télé, trafic de Vélib'... qui vont vite l'entraîner sur le chemin du grand banditisme. Mais bandit, c'est comme tout, ça s'apprend.
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Lorsque dérapant sous l'orage, la voiture de son père s'est élevée vers le ciel dans une cabriole meurtrière, Alicia a crié : " Je ne veux pas être là ! "
Ils venaient de rouler de longues heures sur l'autoroute du Sud et Fred avait raconté à sa fille Alicia comment il avait rencontré sa mère. C'était à Cuba, dix ans plus tôt. Fred était parti sur les traces d'un grand-père mythique qui avait fui la France avec pour tout bagage une grappe de raisin, un revolver et trois balles. Le jour où il repartait vers la France, sous une pluie battante, il avait croisé l'autobus de Claire qui venait de débarquer dans l'île. Soudain, la foudre avait frappé et un arbre était tombé en travers de la route, bloquant la voiture et l'autobus. Fred et Claire avaient ainsi fait connaissance et, de fil en aiguille, avaient conçu dans un vieil hôtel de la Havane une merveilleuse petite Alicia...
Alicia va mourir. Elle ne veut pas. Son père ne veut pas. Vous ne le voulez pas. Et s'il y a un moyen d'éviter cette fin horrible ? Et si on pouvait... changer l'histoire oe
Il aurait suffi que, dix ans plus tôt, l'arbre ne se soit pas déraciné et que la voiture et l'autobus se croisent normalement. Le destin étant ce qu'il est, Claire et Fred se seraient-ils quand même rencontrés ? Se seraient-ils mariés et auraient-ils conçu une adorable petite fille ? Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre ? Dix ans plus tard, Jean aurait emmené sa fille sur l'autoroute du Sud. Il lui aurait raconté.. Un orage aurait éclaté... La voiture aurait voltigé. Et les passagers, cette fois-là, auraient peut-être survécu.
Et si Fred et Claire ne s'étaient pas rencontrés, que se serait-il passé, ce jour-là, sur l'autoroute du Sud oe
Dans ce roman ludique et quasiment interactif, Laurent Bénégui pousse le lecteur à entrer dans un jeu fascinant et déconcertant où s'affrontent le hasard et le destin.
Faut-il se résigner à être le jouet de notre destin ou nous réjouir en inventant les multiples tournures qu'aurait pu prendre notre vie si le hasard en avait modifié un détail oe
Drôle et triste à la fois, le jeu auquel nous convie Laurent Bénégui nous renvoie inexorablement à notre propre histoire.
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Lorsqu'il apprend qu'il a un cancer, Laurent, chercheur en nanobiologie, dresse une liste des choses qu'il se promet d'accomplir dans les plus brefs délais : quitter Elizabeth (sa femme), dire ses quatre vérités à Manon et Baptiste (ses enfants), démolir Mac Cormak (son patron), soustraire des mains d'assureurs crapuleux sa découverte biologique révolutionnaire, séduire Amira (une collègue) si l'occasion se présente, puis, en dernier lieu, recourir au suicide afin d'éviter une longue agonie.
Le jour où, ayant réalisé la plupart de ses objectifs et alors qu'il s'apprête à se supprimer, sa femme lui apprend qu'il n'a pas de cancer, Laurent s'effondre. Puisqu'il n'est plus menacé d une mort affreuse, peut-il réparer les dommages irrémédiables qu'il a causés ou doit-il persister dans l'idée de mettre fin à des jours qui n'annoncent rien de bon ? Il n'a pas le loisir de réfléchir longuement à cette question car il est kidnappé et menacé de mort. Ainsi commence la folle journée qui va plonger le malheureux Laurent dans une succession de situations plus surprenantes et cocasses les unes que les autres.
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Tout avait commencé sur une plage de Cannes, lors du festival. Kromski clamait que, de tous les films qu'il avait produits, le mien était celui dont il était le plus fier. La démesure seyait à Kromski comme la rousseur à Rita Hayworth. Elle le rendait si convaincant que tout le monde finissait par y croire. Même Kromski. Même moi.
- Raphaël, vous êtes vraiment prêt à avoir du succès ? Vous en avez envie ? me dit-il.
- Je serais prêt à tuer pour ça.
Raphaël Pyral, le jeune réalisateur de La Fille de dos ne croit pas si bien dire.
Son film sera un flop. Mais à sa manière Raphaël est philosophe. Et puisque Dieu est trop paresseux pour s'occuper correctement du genre humain, autant faire une croix sur la justice divine. Il se débrouillera seul. Dût-il finalement, pour trouver les voies impénétrables du succès, signer son meilleur scénario, ourdir la plus cynique des machinations. Dût-il tuer...