De son grand-père enterré à Cuba et de son père né là-bas, Laurent Bénégui ignorait presque tout. Jusqu'à ce que le destin s'en mêle et le conduise à enquêter. Il se souvient alors de Raúl Castro tirant à la kalachnikov sur des noix de coco dans la propriété familiale pour l'amuser ou de cette jeune Russe rencontrée au bord de la piscine d'un palace cubain à la fin des années soixante. De révélations en coïncidences, entre Paris et La Havane, l'auteur tire les fils de l'histoire qui a mené sa famille, des cultivateurs désargentés, à quitter au début du XXe siècle son Béarn natal pour cette lointaine île des Caraïbes...
Vous êtes-vous déjà approché d'une harpe ? L'instrument est magnifique, mélodieux, mais n'entre pas dans les ascenseurs, ne supporte ni le froid ni le chaud, coûte plus cher qu'une voiture, a plus de cordes qu'un régiment d'archers, plus de pédales qu'un peloton de cyclistes, et si vous n'en jouez pas tous les jours, vous perdez vos doigts. En toute franchise, une harpe, c'est le bazar dans votre vie. Mon problème, c'est que je suis tombé amoureux d'une harpiste...
Alors le triangle amoureux, quand votre rival possède quarante-sept cordes et sept pédales, ce n'est pas de tout repos.
Elle est là, Muriel. Au fond du panier. Incinérée ce matin. Maxime a décidé d'emmener sa mère au marché, une dernière fois. Bottes de radis et tome de brebis rejoignent bientôt l'urne funéraire, au fond du cabas... Elle l'aimait tant, Muriel, ce marché de Saint-Jean-de-Luz. Pourvu que son fils ne fasse pas l'idiot. S'il y croise Maylis, son ancienne infirmière, qu'il lui parle, au moins. Ces deux-là, elle les verrait bien ensemble, et elle ne s'abstient pas de le lui dire... Un peu d'amour au temps du deuil, ça ne fait de mal à personne. Encore faudrait-il que Maxime écoute enfin ses conseils. Les vivants peuvent-ils encore entendre les morts ?
Alors qu'une tempête s'abat sur la ville, Romain vit son propre tremblement de terre : sa compagne, Louise, va accoucher d'un instant à l'autre. Dans la salle de travail, le couple rencontre Sandrine, une jeune femme venue seule à la maternité, et pour qui tout ne se déroule pas comme prévu. Deux femmes, deux accouchements et deux naissances en quelques heures : c'est beaucoup pour un homme. Lui qui a peu connu son père doit désormais apprendre à le devenir pour sa fille. D'autant qu'un lien très particulier les unit...
Lundi, 9h30, je me fais voler mon portable.
9h45, mon fils disparaît.
10h, ma maison brûle.
10h15, ma femme me quitte.
À cet instant, j'étais persuadé d'avoir touché le fond. Mais honnêtement, si j'avais su comment allait se dérouler la suite de la semaine, j'aurais pris ça pour un échantillon de bonheur...
C'est ce qu'on appelle une mauvaise passe. Surpris par sa femme en plein pelotage de stagiaire, viré de la série télé qu'il scénarise, méprisé par ses filles adolescentes et molesté par un truand slave, Laurent Labarrère vit les heures les plus délicates de son existence. Seul rayon de soleil dans ce ciel lourd de ruines : ledit mafieux russe prétend connaître personnellement une célébrissime actrice d'Hollywood et lui fait - voilà qui tombe à pic - une offre qu'il ne pourra pas refuser.
Laurent Steinitz a deux bonnes raisons de se souvenir du 5 mai 2002. Ce jour-là, alors qu'il est viscéralement à gauche, il doit voter pour J. Chirac et il a rencontré la femme de sa vie qui, elle, est sincèrement à droite et flic par-dessus tout. Leur histoire d'amour a-t-elle la moindre chance ?
Laurent vient de perdre son prestigieux poste de chercheur en génétique. Direction le chômage. En plus, son médecin lui a diagnostiqué une forte hypertension artérielle. Bienvenue dans la quarantaine ! Heureusement, il y a Juliette : drôle, belle, intelligente. et de vingt ans sa cadette. Pour ne pas la perdre, Laurent décide de lui mentir et se lance dans des larcins de proximité en attendant de retrouver du travail : vol de télé, trafic de Vélib'... qui vont vite l'entraîner sur le chemin du grand banditisme. Mais bandit, c'est comme tout, ça s'apprend.