Filtrer
Éditeurs
- Dalloz (20)
- Seuil (6)
- Renaissance Du Livre (5)
- Cairn (3)
- Points (3)
- Carnets Nord (2)
- Desclee De Brouwer (2)
- Ellipses (2)
- Empecheurs De Penser En Rond (2)
- Equinoxe (2)
- Flammarion (2)
- Hachette BNF (2)
- Hachette Bnf (2)
- L'Harmattan (2)
- La Decouverte (2)
- Aoc (1)
- Atlande Editions (1)
- Books On Demand (1)
- Bruylant (1)
- Calmann-Levy (1)
- Droz (1)
- Economica (1)
- Editions Sutton (1)
- Editions des Régionalismes (1)
- Grasset (1)
- Hermann (1)
- Images En Manoeuvres (1)
- La Martiniere (1)
- Mille Et Une Nuits (1)
- Pedone (1)
- Pluriel (1)
- Quae (1)
- Seine (1)
Langues
Jean Pierre Dupuy
-
La guerre qui ne peut pas avoir lieu : essai de métaphysique nucléaire
Jean-pierre Dupuy
- Points
- Points Essais
- 28 Octobre 2022
- 9782757896914
La guerre qui ne peut pas avoir lieu.
Avec la guerre qui se dessine entre la Russie et les puissances de l'OTAN, nous sommes plus près d'une guerre nucléaire que nous ne l'avons jamais été pendant la guerre froide, pourtant la plupart des gens sont aveugles à ce danger. Comme si l'arme nucléaire n'avait qu'une seule fonction : dissuader l'autre de s'en servir et ainsi maintenir l'équilibre mondial. Mais quelle est la nature de cet équilibre ? Pour les partisans de la dissuasion, aucune puissance ne serait assez folle pour tenter une attaque, risquant du même coup son anéantissement. Ainsi, la possibilité d'une apocalypse serait la condition de la paix durable. Revenant sur cette thèse, Jean-Pierre Dupuy s'interroge sur cette paradoxale menace protectrice et sur l'efficacité réelle de la dissuasion, entre défiance stérile, erreur de calcul et automatisation des dispositifs. -
Pour un catastrophisme eclaire. quand l'impossible est certain
Jean-pierre Dupuy
- Points
- Points Essais
- 16 Avril 2004
- 9782020660464
Ce livre est une réflexion sur le destin apocalyptique de l'humanité. Celle-ci, devenue capable d'autodestruction, soit par l'arme nucléaire, soit par l'altération des conditions de survie, se doit de regarder avec sérieux les menaces qui pèsent sur elle. Il nous faut croire à la réalité de la catastrophe et non à sa simple éventualité pour la prévenir efficacement.
L'impossible de demain, l'improbable futur, se font présent et la « précaution » ne suffit pas : elle décide pour le présent dans l'incertitude des conséquences futures, mais elle ne va pas jusqu'à penser l'impossible comme certain, jusqu'à nous en donner l'évidence.
S'appuyant sur l'exemple de la dissuasion nucléaire, Jean-Pierre Dupuy donne ici une réflexion fondamentale sur le changement d'attitude vis-à-vis de l'avenir qui devrait être le nôtre si nous ne voulons pas sombrer dans la catastrophe.
Une réflexion fondamentale sur la catastrophe et notre aveuglement face à sa possibilité et même sa certitude.
-
Simplismes de l'écologie catastrophiste ; contre les collapsologues et les optimistes béats, réaffirmer le catastrophisme éclairé
Jean-pierre Dupuy
- Aoc
- 15 Mars 2021
- 9782956720164
« Entre les collapsologues et les anti-catastrophistes, un jeu de miroirs s'est formé. Tout se passe comme si les collapsologues donnaient raison aux critiques les plus radicales du catastrophisme. S'ils n'existaient pas, les anti-catastrophistes les auraient inventés. L'homme de paille que ces derniers ont construit pour mieux l'incendier est devenu réel. Mais, comme toujours avec les extrêmes, des points de contact apparaissent. » Jean-Pierre Dupuy - Dans un texte important pour AOC, le philosophe Jean-Pierre Dupuy s'en prenait vertement à tous les « collapsologues » qui le citent de travers et prophétisent l'effondrement certain de nos civilisations. Mais, dans un second texte confié au même quotidien d'idées, il mettait également en garde contre les « optimistes béats », et choisissait de poursuivre dans la voie qu'il a tracée en précurseur, celle d'un « catastrophisme éclairé ».
-
Comment penser le mal au XXIe siècle ? Le tsunami du 26 décembre 2004 et la commémoration en 2005 de trois grandes catastrophes qui ont marqué l'Occident dans sa manière de se représenter le mal - Auschwitz ; Hiroshima et Nagasaki ; le tremblement de terre de Lisbonne de 1755 - mettent à l'épreuve la pensée de la catastrophe. Le mal « naturel » est-il contingent ? L'homme est-il responsable du mal ? À en juger par les réactions au tsunami, tout se passe comme si, de 1755 à aujourd'hui, le mal soulevait les mêmes interrogations. Cependant, quand le mal moral rejoint les sommets qu'a connus le XXe siècle, on ne sait plus l'évoquer qu'en termes d'atteintes à l'ordre naturel du monde. Cela augure mal de notre capacité à faire face aux catastrophes futures.
-
Nous sommes tous religieux sans le savoir : Pire encore : parce que nous ne voulons pas le savoir : c'est cet aveuglement paradoxal qui tonde la raison contemporaine. ce livre, conçu comme mi polar métaphysique et théologique, traque la marque du sacré dans des textes ou des arguments qui se prétendent uniquement rationnels. Avec la rigueur du logicien. mais aussi la passion du polémiste, Jean-Pierre Dupuy réveille les esprits empêtrés dans leur idéologie. La catastrophe (écologique, nucléaire, biotechuologique -.) a commencé mais notre refus du religieux nous empêche de la voir. Seule une perspective apocalyptique nous permet de comprendre que c'est le sacré qui trous a constitués. La désacralisation du monde nous apparaît ainsi pour ce qu'elle est : un processus inouï qui peut nous laisser sans protection face à notre violence, mais également déboucher sur un monde où la raison ne serait plus l'ennemi de la foi. Autobiographie intellectuelle, mais aussi analyse lucide (les détraquements en cours, ce livre s'ouvre par une interprétation de la panique financière de 2005 : il se poursuit par une démystification des grandes formes de la rationalité moderne. incapables de gérer ce sacré qu'elles refoulent ; il se clôt, enfin, dans une mise en abyme vertigineuse, sur une méditation autour du Vertigo. le chef-d'oeuvre d'Alfred Hitchcock.
-
La catastrophe ou la vie ; pensées par temps de pandémie
Jean-pierre Dupuy
- Seuil
- Debats
- 4 Mars 2021
- 9782021476934
Jean-Pierre Dupuy a tenu pendant la pandémie un « journal de pensée » d'un genre spécial : il réagit moins aux événements que nous avons tous vécus depuis le mois de mars 2020 qu'à la manière dont ces événements ont été analysés, discutés. Il le fait à la lumière de sa contribution majeure à la pensée de la catastrophe développée dans un livre fameux et souvent mal compris, Pour un catastrophisme éclairé. Quand l'impossible est certain (Seuil, 2002 ; 2004).
Voici un livre de combat mû par la colère. La colère de voir des intellectuels relativiser la gravité de la pandémie en cours, s'engager dans une critique virulente de sociétés et de gouvernants qu'ils jugent obsédés par la « protection de la vie », au point de sacrifier l'avenir du monde, de l'économie et des libertés publiques. Avec rigueur et détermination, Jean-Pierre Dupuy leur répond et met au jour les erreurs logiques - et scientifiques - qui sous-tendent ces raisonnements, et propose par là même une réflexion passionnante et passionnée sur la mort et la vie au temps de la pandémie.
-
Ce livre prend acte de l'échec de la pensée économique, incapable de tenir le rôle du politique qu'elle a détrôné : les gouvernements se font les laquais des marchés financiers, et nos sociétés découvrent qu'elles n'ont plus d'avenir. C'est au sein de cette « économystification » qu'il faut être capable d'opérer un sursaut moral et politique.
Parti d'Adam Smith, et de l'économie comme « mensonge collectif à soi-même », cet essai renoue avec la thèse de Max Weber sur le rôle de l'éthique protestante dans l'advenue du monde moderne. Il fait entendre ce qu'implique le « choix calviniste », irrationnel aux yeux des experts. Mais la rationalité de ces derniers ne mène qu'à la défiance généralisée et au repli sur soi, propices à tous les mouvements paniques.
Dénonçant les techniciens de l'économie, qui cherchent à remplacer le gouvernement des hommes par la gouvernance des choses, Jean-Pierre Dupuy réhabilite la dimension prophétique du politique. Ce n'est pas en déclarant la guerre aux marchés qu'on inventera l'avenir.
Création Studio Flammarion © Flammarion, 2012, pour l'édition originale © Flammarion, 2014, pour la présente édition en coll. « Champs »
-
La guerre qui ne peut pas avoir lieu
Jean-pierre Dupuy
- Desclee De Brouwer
- 20 Février 2019
- 9782220095691
Nous sommes plus près d'une guerre nucléaire que nous ne l'avons jamais été pendant la Guerre froide, mais la plupart des gens sont aveugles à ce danger. Ils ont appris que les armes nucléaires ne servent qu'à une chose : empêcher que les autres les emploient. C'est ce qu'on appelle la dissuasion. Ils pensent aussi que ces armes sont trop destructrices pour qu'on soit tenté de les utiliser. Telles sont les illusions qui leur permettent de dormir tranquilles.Entre l'été 2017 et janvier 2018, nous avons plusieurs fois frôlé une guerre nucléaire que ses protagonistes, Donald Trump et Kim Jong Un, ne voulaient nullement, pas plus que ne la voulurent Kennedy et Khrouchtchev pendant la crise de Cuba. Les intentions des acteurs comptent en effet très peu. Des « machines apocalyptiques » décident aujourd'hui pour nous, des systèmes de déclenchement semi-automatique où le faux calcul, la mauvaise interprétation ou l'accident jouent un rôle déterminant.On repose donc ici à nouveaux frais la question de l'efficacité et de la moralité de l'arme nucléaire.
Jean-Pierre Dupuy est professeur à l'Université Stanford. Il est l'auteur de très nombreux ouvrages, parmi lesquels : L'Enfer des choses. René Girard et la logique de l'économie (avec Paul Dumouchel, 1979) ; La Panique (1991) ; Le Sacrifice et l'envie (1994) ; Pour un catastrophisme éclairé (2002) ; Petite métaphysique des tsunamis (2005) ; La Marque du sacré (2010) ; L'Avenir de l'économie (2012) ou La Jalousie. Une géométrie du désir (2016). -
Le Sacrifice et l'envie : Le libéralisme aux prises avec la justice sociale
Jean-pierre Dupuy
- Calmann-Levy
- 1 Avril 1994
- 9782702118504
Individualisme libéral et justice sociale : c'est ce couple difficilement conciliable, véritable croix des sociétés démocratiques, qu'accompagne Jean-Pierre Dupuy au cours d'une exploration de la philosophie libérale d'inspiration économique, d'Adam Smith à John Rawls.
A l'heure où la voie « socialiste » vers la justice semble fortement hypothéquée, l'incapacité bien française à penser le marché dans ses dimensions morale et politique devient franchement préoccupante. Ce livre constitue une introduction critique à la tradition philosophique anglo-saxonne qui pense la société de marché comme ordre « spontané » ou « auto-organisé ». C'est sur cet arrière-plan qu'elle pose le problème de la société juste et bonne, et cela de multiples façons.
L'étude systématique à laquelle se livre Jean-Pierre Dupuy le conduit en particulier à proposer une interprétation originale de l'émancipation de l'économie par rapport à la morale dans l'oeuvre d'Adam Smith, et à articuler sa lecture des théories libérales de la justice (économie normative, John Rawls, utilitarisme, libertarisme, Friedrich Hayek, Robert Nozick, etc.) autour des catégories maîtresses du sacrifice et de l'envie. Partout où c'est possible, les liens avec la tradition philosophique française sont mis en lumière.
Progressivement se dégage la thèse de Jean-Pierre Dupuy : tout se passe comme si la tradition libérale considérée pensait la société marchande au plus près de sa décomposition toujours possible en foule panique. La société juste et bonne est celle qui contient (aux deux sens du mot) cette menace. -
Retour de tchernobyl. journal d'un homme en colere
Jean-pierre Dupuy
- Seuil
- 20 Avril 2006
- 9782020879699
Parti en mission sur le site de tchernobyl, jean-pierre dupuy, scientifique de haut niveau devenu philosophe, découvre ce qui se cache derrière ce nom devenu familier.
Il trouve là-bas ce qu'il appelle " l'invisibilité du mal " - la catastrophe n'a laissé derrière elle que le néant des champs dévastés, des villages ruinés, des maisons inhabitées. plus trace de vie. seul demeure le sinistre " sarcophage " - ce tombeau qui recouvre le réacteur - qui continue de délivrer ses radiations. de retour à paris, l'auteur est confronté à l'écart scandaleux entre le bilan officiel de la catastrophe, confirmé par un rapport de l'onu qui se veut définitif, et ce qu'il a cru voir ou apprendre sur place.
Le nombre de morts dus à tchernobyl se chiffre-t-il en dizaines ou en dizaines de milliers ? les bébés monstres sont-ils un fait ou une supercherie ? face à ces contradictions, jean-pierre dupuy a mené l'enquête sur l'univers mental de la technocratie mondiale. il montre que tout bilan de la catastrophe se doit de faire intervenir des dimensions éthiques et philosophiques qui échappent aux experts.
La question du mal se pose aujourd'hui de façon neuve. nous avons plus à craindre les industriels du bien que les méchants. ce témoignage très personnel est un livre de réflexion et d'engagement pour changer les choses vingt ans après.
-
L'incroyable violence du 11 septembre 2001 n'a provoqué à aucun niveau la panique que ses commanditaires probablement espéraient :l'évacuation des tours s'est faite sans débandade meurtrière.
C'est que le coup, par son énormité même et son caractère totalement inattendu, fut vécu comme provenant d'un dehors absolu. Or, la panique est un mal de l'intérieur et un système social a d'autant plus de propension à se décomposer en panique que le mal est déjà en lui, contenu. La panique boursière en est la démonstration. Quand la panique décide de manifester sa présence, elle surprend encore plus ses victimes qu'un coup venu d'ailleurs.
Comment les phénomènes de panique nous permettent-ils de comprendre ce qui fait " tenir ensemble " une société, ce qui lie les hommes les uns aux autres dans un contexte social ?
-
-
Introduction aux sciences sociales - logique des phenomenes collectifs
Jean-pierre Dupuy
- Ellipses
- 5 Mai 1998
- 9782729892265
-
-
Libéralisme et justice sociale ; le sacrifice et l'envie
Jean-pierre Dupuy
- Pluriel
- Pluriel
- 15 Octobre 1997
- 9782012788428
Cherchant à pallier l'incapacité bien française à penser le marché dans ses dimensions morale et politique, jean-pierre dupuy propose une relecture critique de la tradition libérale anglo-saxonne (d'adam smith à john rawls).
Cette synthèse passionnante d'un courant de pensée mal connu débouche sur une thèse audacieuse : le mérite du libéralisme est de concevoir la société marchande au plus près de sa décomposition toujours possible en foule panique. la société juste et bonne est celle qui contient (aux deux sens du mot) cette menace.
Il nous appartient donc aujourd'hui de prendre au sérieux les prémisses des théories libérales, cela afin de mieux en critiquer les conclusions : la compatibilité entre le libéralisme et une authentique justice sociale sera peut-être alors pensable.
Jean-pierre dupuy est professeur de philosophie sociale et politique à l'ecole polytechnique et à l'université stanford (californie). il dirige au sein de la première le centre de recherche en épistémologie appliquée (créa). auteur de nombreux ouvrages, il a fait connaître au public français l'oeuvre majeure de john rawls, théorie de la justice.
-
-
Les savants croient-ils en leurs théorie ? ; une lecture philosophique de l'histoire des sciences cognitives
Jean-pierre Dupuy
- Quae
- Sciences En Questions
- 3 Mai 2010
- 9782738009449
L'émergence des sciences cognitives aura représenté l'une des aventures intellectuelles les plus stimulantes de la seconde moitié du XXe siècle.
Dans leur empressement à faire table rase de ce qui s'est pensé avant elles, les sciences cognitives bousculent en effet allégrement les frontières entre disciplines, entre philosophie et sciences, entre sciences de la nature et sciences humaines, entre sciences et techniques. Jean-Pierre Dupuy qui en fut l'un des acteurs, porte un regard critique sur l'histoire de l'aventure cognitiviste, encore grosse de révolutions conceptuelles et techniques à venir, mais déjà lourde de conséquences pour l'image que nous nous faisons de nous-mêmes et de notre place dans la nature.
-
La marque du sacré ; essai sur une dénégation
Jean-pierre Dupuy
- Carnets Nord
- 22 Janvier 2009
- 9782355360145
Ce livre part d'une thèse prise à la théorie mimétique de René Girard : c'est le sacré qui nous a constitués. Mais l'auteur montre que la pensée moderne, y compris la science, fait tout pour nier cette origine. Ce livre se lit donc comme une enquête policière. Il recherche des indices, des traces, des signes : la marque du sacré dans des textes, des analyses ou des arguments qui prétendent se fonder sur la seule raison humaine.
Comment le religieux se donne-t-il à voir lorsqu'il structure une pensée sans jamais y figurer comme thème ? La question se pose à propos des mythes. Tous les dieux fondateurs ont d'abord été des victimes, dont la mort ou l'expulsion a en retour fondé la cité. Ce bouclage est la signature du mythe. Dans de nombreux mythes, le destin se déroule, implacable, jusqu'à la catastrophe finale. Mais il doit, pour s'accomplir, s'appuyer sur un accident, un élément irréductible qui provoque la catastrophe. La dissuasion nucléaire a fonctionné quarante ans sur un récit de ce type : elle mettait ainsi à son insu le sacré au coeur de sa rationalité.
L'essai de Jean-Pierre Dupuy révèle cette insistance du religieux en critiquant cinq mystifications de la rationalité contemporaine : le « transhumanisme », l'évolutionnisme, l'électoralisme, l'économisme et le catastrophisme. Il s'ouvre par le récit du parcours de l'auteur, dont l'oeuvre tourne autour du destin apocalyptique de l'humanité. Il se clôt sur une méditation vertigineuse, à propos de l'oeuvre cinématographique qui a marqué de son empreinte la personne et la pensée de Jean-Pierre Dupuy - une oeuvre qui met en scène des cercles qui ne parviennent pas à se refermer sur eux-mêmes, dégénérant en une spirale descendante, une plongée tourbillonnante dans l'abîme : Vertigo, le chef d'oeuvre absolu d'Alfred Hitchcock.
-
Le présent ouvrage est issu d'une Décade de Cerisy tenue en juillet 2007. Il constitue le complément indispensable du livre de Jean-Pierre Dupuy qui l'accompagne : La marque du sacré. Les autres contributions, ainsi que les débats du colloque enregistrés, seront disponibles sur le site internet de Carnets Nord au moment de la sortie de deux ouvrages.
Le travail de Jean-Pierre Dupuy a été en prise avec les principales pensées novatrices de ces quarante dernières années, à la rencontre entre sciences formelles, littérature, philosophie et réflexion socio-politique, bref au croisement entre questions de société et tentatives d'y donner des réponses à l'aide de nouveaux concepts.
Repenser l'éducation et la communauté avec Ivan Illich, les liens entre littérature, anthropologie et religion avec René Girard, proposer une pensée de l'auto-organisation et de la complexité de concert avec Henri Atlan et Francisco Varela, ouvrir de nouvelles perspectives sur le fait de décider pour le futur en tenant compte du sens que cette décision redonnera à notre propre passé, penser dans cet esprit les possibles catastrophes technologiques, dramatiser notre morale pour nous rendre plus responsables - tels ont été les voies de recherche de Jean-Pierre Dupuy et les percées qu'il a ouvertes.
-
Trop souvent, on traite la jalousie et l'envie comme si elles étaient interchangeables. Rien n'est plus faux. Ce livre part de la théorie du désir mimétique de René Girard, qu'il tient pour la plus pénétrante analyse de l'envie qui ait jamais été proposée : le sujet envie le modèle qui a éveillé en lui le désir pour un objet que pourtant ce modèle se réserve. Il n'y a pas de désir sans rivalité ni de rivalité sans désir. Or cette théorie échoue à rendre compte de la jalousie. Élucider cet obstacle conduit à mettre en question le caractère universel du désir mimétique.
Celui-ci prend au départ la forme d'un triangle : le sujet, le modèle et l'objet. La jalousie relève d'une tout autre géométrie : le sujet souffre d'être exclu d'un monde qu'il voit se clore sur lui-même non sans parfois prendre lui-même part à cette clôture. Dans la jalousie amoureuse, ce monde est formé par l'étreinte des deux amants. Don Giovanni n'imite ni n'envie le paysan Masetto, qu'il méprise. Mais il ne peut supporter le cercle amoureux qu'il forme avec Zerlina. Son désir commence par la jalousie. Celle-ci est, comme chez Proust, antérieure au désir.
Nourri de littérature, de philosophie et d'expériences personnelles, ce livre débouche sur une théorie générale de la jalousie, cette souffrance tenue pour élément indépassable de la condition humaine. Une postface d'Olivier Rey met cette théorie à l'épreuve de la psychanalyse.
-
Ordres et desordres. enquete sur un nouveau paradigme
Jean-pierre Dupuy
- Seuil
- 1 Janvier 1990
- 9782020109239
-
Christine Orsini : Introduction à la lecture de René GirardMichel Deguy : Onglets de la lecture, 1961-1981Pierre Pachet : "Merci"Lucien Scubla : Contribution à la théorie du sacrificeJean-Michel Oughourlian : La tarentelle, danse du désir mimétiqueEric Gans : Le {logos} de René GirardPaul Dumouchel : Différences et paradoxes : réflexions sur l'amour et la violence dans l'oeuvre de GirardJean-Pierre Dupuy : Mimésis et morphogénèseChristiane Frémont : Trois fictions sur le problème du malMichel Serres : L'homme est un loup pour l'hommeBiographie et bibliographie de René Girard.
-
Droit international public (17e édition)
Yann Kerbrat, Pierre-Marie Dupuy
- Dalloz
- Precis
- 5 Septembre 2024
- 9782247231850
Un panorama complet du droit international public !
Les sujets du droit international public, les modes de formation de ses normes, leurs conditions d'application, domaines d'intervention et leurs finalités sont les grands thèmes traités dans cet ouvrage, devenu une référence.
La 17e édition du Précis de droit international public intègre les apports de la jurisprudence internationale et de la pratique internationale des deux dernières années. En dépit d'un certain regain du multilatéralisme, illustré par la conclusion d'un accord international pour la protection de la biodiversité des espaces maritimes internationaux, la société internationale est plongée dans une crise de plus en plus profonde. Le mécanisme de sécurité collective mis en place par la Charte des Nations Unies, déjà profondément ébranlé par l'agression russe en Ukraine, est aujourd'hui mis à terre par le conflit au Moyen-Orient. La culture de la paix semble céder chaque jour plus avant devant les appétits territoriaux des uns et la volonté de vengeance des autres. Dans ce sombre contexte, le droit international, pourtant, résiste. Les acteurs de la société internationale le sollicitent constamment pour soutenir leurs prétentions ou dénoncer l'illicéité du comportement de certains. La justice internationale, et la Cour internationale de Justice en particulier, fait l'objet d'un engouement inégalé.
Ce panorama complet du droit international public pourra être utilement complété par le recueil des Grands textes de droit international public (des mêmes auteurs). -
Les grands textes de droit international public
Yann Kerbrat, Pierre-marie Dupuy
- Dalloz
- Grands Arrets
- 25 Août 2022
- 9782247215171
Ce recueil de Grands textes de droit international public réunit les instruments juridiques de référence qui, selon les cas, déterminent, reflètent ou sont censés inspirer la pratique des États et des autres sujets de l'ordre juridique international dans le cadre de leurs relations mutuelles. Son objectif est de fournir au lecteur, qu'il soit praticien, universitaire ou étudiant, un accès immédiat aux textes les plus importants et aux informations essentielles les concernant (en particulier la date d'entrée en vigueur de chacun d'eux, ainsi le texte des déclarations et réserves françaises).