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Jean Chalon
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"Dans Le lumineux destin d'Alexandra David-Néel, j'ai voulu surtout respecter le rythme de ce destin galopant. C'est d'ailleurs l'un des secrets de cette vitalité alexandrine qui tient du prodige : Mme David-Néel ne s'est jamais arrêtée. Comment en aurait-elle eu le temps ? Elle s'incarna, en une seule existence, en tant de personnages,: anarchiste, bourgeois, bouddhiste, cantatrice orientaliste, exploratrice (elle fut la première parisienne à pénétrer à Lhassa en 1924), journaliste, écrivain... Comment aurait-elle pu perdre un instant alors que sa vie, sa vraie vie selon ses plus profonds désirs, ne commença qu'à 43 ans? Quelle leçon de patience et d'endurance ! Bondissant sans cesse en avant, sans cesse en mouvement, même quand on la croit imobilisée à sa table de travail, celle qui, centenaire, faisait, à l'étonnement de son entourage, renouveler son passeport, n'a consenti à se reposer qu'en consentant à mourir, en 1969. Et encore, rien ne prouve que la mort, pour Alexandra, soit un repos éternel !" Jean Chalon
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Romancier, journaliste, critique littéraire influent, Jean Chalon a connu le succès avec une série de biographies consacrées à des femmes célèbres, de Natalie Barney à Colette en passant par Alexandra David-Néel, George Sand, Marie-Antoinette ou Liane de Pougy, ainsi que par la publication de plusieurs volumes de journaux intimes notamment son Journal de Paris, témoignage irremplaçable sur la vie mondaine et intellectuelle de toute une époque. Jean Chalon nous revient aujourd'hui avec ce livre plein d'esprit et de charme où il entreprend de faire le bilan tout ce qu'il doit aux femmes, proches ou lointaines, qu'elles aient été des rencontres marquantes de sa vie ou qu'elles l'aient accompagné depuis toujours dans ses lectures. Au-delà des anecdotes les plus savoureuses, il s'agit pour lui de cerner ce qu'elles lui ont appris, ce qu'il retient de leur fréquentation assidue. Aussi n'est-il pas étonnant que plusieurs inconnues voisinent, dans cette galerie de portraits, avec quelques-unes des femmes les plus célèbres du vingtième siècle. Au fil de ces pages attachantes où l'on croisera Marguerite Yourcenar, Violette Leduc, Simone Gallimard, Florence Jay-Gould, Anaïs Nin ou Louise de Vilmorin, le temps en vient à ne presque plus compter. Tant il est vrai que, dans la mémoire de Jean Chalon, toutes sont ses contemporaines par le coeur. Un livre profond dans sa légèreté, écrit dans un style brillant où l'érudition et l'humour font bon ménage, et qui par-delà la nostalgie des souvenirs nous donne une leçon de vie et d'optimisme. Une série de photos tirées des archives de l'auteur accompagne ce livre
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L'esprit des femmes ; Françoise Sagan, Marguerite Duras, Simone de Beauvoir, Colette, Madame de Staël
Myriam Thibault, Patrick Grainville, Bénédicte Martin, Jean Chalon, Lilian Auzas
- La Thebaide
- Duetto
- 12 Octobre 2017
- 9791094295137
Des auteurs prennent la plume à propos d'un grand aîné écrivain dans l'art du roman. «Françoise SAGAN fut de ces quelques écrivains qui m'ouvrirent la porte de la littérature et du théâtre. Grâce à elle, j'accédais à un nouveau monde. «Bonjour tristesse» et «Château en Suède» furent de véritables chocs littéraires. » Myriam Thibault «J'ose écrire ce portrait de Marguerite DURAS, autour de quelques promenades que nous avons faites en Normandie, mon pays natal. Elle connaissait la région comme sa poche... Marguerite me confiait mille anecdotes au débotté, intimes et féroces. Son vrai visage m'apparaissait : ses obsessions tragiques, ses peurs, ses décrets furieux, sa belle dinguerie littéraire.» Patrick Grainville «A votre Simone de BEAUVOIR, je dénouerai le chignon. Parce qu'elle chapitra à longueur de pages les femmes soumises, vassales, auxiliaires, dévouées, oublieuses d'elles-mêmes, on n'a pas voulu voir cette femme coquette qui se fendait de lettres d'amour sottement passionnelles. C'est cette Simone-là que j'aime : la grande amoureuse, la jolie capricieuse, la demanderesse d'affection.» Bénédicte Martin «Je me vois toujours en train de lire un livre de COLETTE. C'est ma drogue dont je prends, chaque matin, une dose en ouvrant, au hasard, un volume des oeuvres complètes de mon idole qui m'a aussi servi de guide pour explorer Lesbos.» Jean Chalon «Si je n'avais pas lu Madame de STAËL, ma vie aurait simplement été tout autre... Et puis cette phrase qui agit comme un précepte, une ligne de conduite littéraire : «C'est pour les malheureux qu'il faut écrire.»» Lilian Auzas
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George Sand, une femme d'aujourd'hui
Jean Chalon
- Fayard
- Litterature Francaise Fayard
- 3 Mars 2004
- 9782213619293
Née en 1804, George Sand est en 2004 la plus jeune de nos contemporaines. C?est une vraie femme d?aujourd?hui. Elle a vécu en plein XIXesiècle comme on vit maintenant au XXIe.
Dans sa vie comme dans son oeuvre qui en est l?exact reflet, George Sand donne l?exemple de la liberté dans tous les domaines. Ecologiste avant l?heure, elle lutte pour la protection des arbres et prédit que « la planète périra par déforestation ». Enfin, aux approches de la soixantaine, elle s?enchante des bienfaits de la vieillesse : Sand ou le triomphe d?un troisième âge sachant aimer jusqu?au dernier soupir ? lequel ne peut être qu?un soupir d?amour ! -
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Un roman incandescent paru en 1901, jugé comme l'oeuvre la plus scandaleuse écrite par une femme.
Deux femmes, Flossie, une jeune fille rêveuse et Nhine, une courtisane plus expérimentée se rencontrent dans le Paris de la Belle époque. Entre elles, c'est immédiatement le coup de foudre. Mais si Flossie est fascinée par la figure emblématique de Nhine, cette dernière traite leur liaison avec une certaine nonchalance et une légèreté bien difficile à cerner...
Dans cette autofiction, Liane de Pougy explore la passion, les tensions, les moments de doute, l'intimité féminine et le désir à travers un portrait de l'amour lesbien tout en profondeur et en complexité. Dans un monde où les conventions sociales niaient ces idylles atypiques, ce roman reflète les dilemmes engendrés par les relations entre femmes mais aussi le carcan qui les enfermait et qu'à force de talent et d'élégance Liane de Pougy parvient à détruire.
Ce roman a été publié pour la première fois par les éditions des femmes-Antoinette Fouque en 1987.
« Si elle livre son corps aux hommes, c'est son métier, elle n'aime que les femmes, et cela depuis son enfance, quand on la croyait dévotement prosternée à l'église alors qu'elle ne se penchait que pour mieux apercevoir les jambes d'une dame. Au printemps 1899, à Paris, Liane de Pougy va enfin rencontrer son double, Natalie Clifford Barney, une très belle Américaine de vingt-trois ans, blonde, tellement blonde que ses amies l'ont surnommée «Moon-Beam» («Rayon de lune»). » J. C.
À les voir, ne te semble-t-il pas que l'amour entre femmes est une douce chose ?
- Ah ! Floss..., chut ! Tais-toi, ne parle pas de ça.
- Oui, je te comprends. Tout amour te fait mal, car le passé survit. Je sais cela sans que tu me le dises. L.D.P. -
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Thérèse de Lisieux, une vie d'amour
Jean Chalon
- Flammarion
- Grandes Biographies
- 17 Octobre 1997
- 9782080672025
Grande épistolière, poète, auteur de pièces de théâtre dont une remarquable Jeanne d'Arc accomplissant, peintre de fleurs, sainte Thérèse de Lisieux est, comme le fait remarquer dédaigneusement l'une de ses compagnes du carmel, «une artiste». C'est surtout ce que l'on appellerait aujourd'hui une marginale, qui, pendant toute sa brève existence - Thérèse Martin naît à Alençon en janvier 1873 et meurt à Lisieux en septembre 1897 -, sera sans cesse montrée du doigt. Sa beauté, son hypersensibilité en font d'emblée une femme à part. À l'Abbaye où elle est écolière comme au carmel où elle est considérée comme une incapable, Thérèse paie cher sa différence, qu'elle explique ainsi : «Mon excuse, c'est que je suis une enfant». Grâce au ciel, elle gardera toujours l'esprit d'enfance dans lequel elle puisera l'inspiration de sa fameuse «petite voie» et sa volonté déclarée de devenir une sainte en menant une vie d'amour. Cette fille de feu aurait dû vivre en Espagne, du temps de Thérèse d'Avila et Jean de la Croix, qu'elle rejoint dans leurs plus sublimes élans. En son époque ravagée par la peur du péché mortel et la terreur de la damnation éternelle, Thérèse apporte l'apaisement d'un espoir en l'infinie miséricorde de Dieu... Jean Chalon
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Un arbre dans la lune
Martine Delerm, Jean Chalon
- Éditions du Rocher
- Jeunesse Rocher
- 2 Octobre 2003
- 9782268047751
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De sa naissance à Saint-Sauveur-en-Puysaye en 1873, à sa mort à Paris en 1954, Colette n'a cessé d'apprendre. À regarder le monde, à écrire, à éviter les pièges de la politique et de la mondanité, à partager « ces plaisirs que l'on nomme, à la légère, physiques ».
Car l'auteur de Chéri et Gigi, qui passe pour une femme libre, est asservie et contente de l'être à l'amour et à la beauté. Cette parfaite épicurienne sait en jouir comme personne et, quand vient le temps de souffrir, elle se change en stoïcienne exemplaire, apprenant à supporter d'insupportables souffrances. Et c'est ainsi que l'éternelle apprentie devient un maître !
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Qu'est-ce qu'on peut faire quand on ne fait pas l'amour ? Rien. Isis délaisse donc ses études pour se consacrer à l'amour et à Amour, son frère. Jeune provinciale venue conquérir Paris, Isis se contente d'être la proie bien¬heureuse de pharmaciens pensifs et velus, de bouchers sereins et chauves, et de tant d'autres corps de métier. Ce qui ne l'empêche pas de consentir aux désirs variés de ces voluptueux baptisés les Trésors et d'apprendre avec les beaux messieurs de Passy l'utilité des miroirs et des fourrures. Isis incarne joyeusement l'une des plus chères croyances de Jean Chalon : le plaisir mène à tout, même à Dieu. En attendant, pour trouver de plus terrestres paradis, Isis s'en va en Irlande, en Italie, en Espagne et finit par aborder aux rivages de Lesbos grâce à Rita B. dont les confidences ont permis à Jean Chalon d'inventer le chapitre-interview, c'est-à-dire une histoire très vécue et racontée par l'héroïne elle-même. Exemple suivi par d'autres personnages de ces bonheurs, pour le moment défendu.
Romancier par sa façon de dresser un minutieux cata¬logue des moeurs de nos contemporains, Jean Chalon, par la rapidité de son récit, s'apparente à la grande famille des conteurs picaresques.
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La volupté, les bonheurs ont-ils encore leur place dans un monde que tout menace ? Oui, si l'on en croit Amour, le héros des Couples involontaires. Il semble n'avoir été mis au monde que pour aller de rencontre en rencontre, de Hussarde en Hourie, de gitans en entremetteuse, de Grèce en Andalousie. Tous les personnages de ce roman existent et certains portent même leur vrai nom, comme Natalie Barney qui fut l'Amazone chère à Rémy de Gourmont.
Picaresque, ce roman à clefs déborde d'intrigues multiples et de plaisirs infinis.
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Florence et Louise les magnifiques ; Florence Jay-Gould et Louise de Vilmorin
Jean Chalon
- Rocher
- 5 Octobre 1999
- 9782268033624
Quand j'ai rencontré Florence Jay-Gould et Louise de Vilmorin dans les années soixante, Alexandra David-Néel ne m'avait pas encore appris l'impermanence des choses et des êtres.
J'imaginais que Florence et Louise seraient toujours là pour me raconter leurs passés très composés, leurs belles amours de sirènes cosmopolites qui avaient retenu dans leurs filets des proies aussi variées qu'un milliardaire américain ou un comte hongrois, un Pierre Benoit ou un André Malraux, un Marcel Jouhandeau ou un Antoine de Saint-Exupéry. Chacune, à sa façon, était magnifique. Florence avait été surnommée " Florence la Magnifique " et Louise, au sommet de son éclat, s'était surnommée elle-même " Marilyn Malraux ".
Toutes deux ont disparu. Le passé, chaque jour, s'éloigne. Il faut, à tout prix, essayer d'en garder le meilleur. De ces deux femmes qui avaient en commun un extraordinaire pouvoir de séduction, j'ai voulu retenir leurs histoires, leur quotidien. Des gestes, des attitudes, des paroles, des confidences, un air, un son, des songes. Autant en emportent les songes...
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Qu'est-ce qu'on apprend à cette École des arbres? Une écologie sensuelle et mystique dont l'un des maîtres serait saint Bernard qui disait:«Vous trouverez plus de choses dans les forêts que dans les livres; les arbres vous apprendront ce que les maîtres ne sauraient enseigner.» À l'école des arbres, on apprend aussi à aimer les arbres pour ce qu'ils sont vraiment:des personnes à part entière à qui il ne manque même pas la parole. Car les arbres parlent. C'est vrai. Parole d'arbre:un arbre ne ment jamais. C'est ce qui le distingue des hommes, uniquement. Pour le reste, il est aussi fragile et son écorce porte autant de cicatrices que le coeur des humains.
L'arbre, c'est la vie, c'est le sang. Dans les veines de certaines gens, coule un sang vert qui ressemble à de la sève. Avoir du sang vert, c'est d'avoir du sang bleu. -
Journal de paris journal d'espagne 1963-1983 1973-1998
Jean Chalon
- Best
- 3 Mai 2001
- 9782266107143
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L'amant des arbres, l'amateur de vins, le collectionneur, le chômeur, le fou de femmes, le lesbien, le fumeur, l'intellectuel, l'impatient, le menteur, le méchant, le motocycliste, l'ours, le passéiste, le petit garçon, le nouveau Narcisse, le prétentieux, le quinquagénaire, l'octogénaire, le radin, le râleur, le rêveur, le sage, le seigneur des taches, le retraité, le snob, le xénophile, le zèbre de la sieste, ils sont tous là, de A jusqu'à Z, nos chers contemporains en qui chacun ne manquera pas de s'identifier ou de reconnaître un ami, un copain, un voisin...
Et chaque femme ne manquera pas non plus d'y retrouver son séducteur, son coiffeur, son brocanteur, enfin tous ces hommes dont elle prétend pouvoir se passer et qui appartiennent pourtant à son quotidien. Quand Jean Chaton se prend pour La Bruyère, cela nous donne cette galerie de savoureux portraits...
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L'adorable, l'amoureuse, l'arriviste, la conquérante , la croqueuse, la délicieuse, la divorcée, l'effrontée, la fragile, l'inconstante, l'indiscrète, l'insomniaque, la solitaire, la lunatique, la raseuse, la reine des chats et la reine des Batignolles, la fille de l'air et la fleur de peau, la rustique et la mondaine, la sainte et la fée...
Elles sont toutes là, ces femmes en qui la Femme éternelle se reflète comme en autant de miroirs. Car, contrairement à ce que l'on pourrait penser, rien n'a changé depuis Eve qui, elle aussi, s'est libérée de l'homme en croquant la pomme et a montré le chemin aux femmes d'aujourd'hui et de toujours. L'auteur a passé sa vie en compagnie de celles qu'il nomme ses " déesses ". Mais cette adoration perpétuelle ne l'a pas empêché d'observer ses contemporaines dont il trace, avec humour et tendresse, de saisissants portraits où chacun reconnaîtra une manie, un sourire, une curiosité, une beauté...