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Gaëlle Josse
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Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père décline, il entre dans les brumes de l'oubli. Après de longues années de séparation, il s'agit peut-être de l'ultime possibilité de comprendre qui était cet homme destructeur, si difficile à aimer - et qui n'aura cessé de se dérober aux siens pour partir obstinément arpenter la montagne. Sur une poignée de jours, l'histoire familiale se noue et se dénoue. Quel drame s'est-il joué autrefois pour faire planer sur eux trois l'ombre des silences jamais percés ? À travers leurs voix qui se succèdent affleurent l'ambivalence des sentiments filiaux et les violences invisibles, ces déchirures qui poursuivent un homme jusqu'à son crépuscule.
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Ce matin-là, la voiture de Clara refuse de démarrer. Cette jeune femme compétente, investie dans son métier, ne retournera pas travailler. Un événement infime à partir duquel tout se délite : amis, amours, famille... Des semaines, des mois de solitude, de vide, s'ouvrent devant elle.Pour relancer le cours de son existence, il lui faudra des ruptures, de l'amitié, et aussi remonter à la source vive de l'enfance.C'est l'histoire simple d'une vie qui a perdu son élan et qui cherche comment être enfin à sa juste place. Une vie sur le fil, qui pourrait être la nôtre, et que Gaëlle Josse saisit avec la plus grande délicatesse.
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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ?
Gaëlle Josse
- Noir Sur Blanc
- Notabilia
- 1 Février 2024
- 9782889830008
« Quelques éclats demeurent au milieu des heures profondes, en veille. Parfois une silhouette immobile se détache sur le rectangle éclairé. À quoi songent-ils, tous ceux que le sommeil fuit ? À quelle part de leur histoire, de leur mémoire, à quels absents parlent-ils en silence ?
C'est l'heure des aveux, des regrets, des impatiences, des souvenirs, de l'attente. Ce sont les heures où le coeur tremble, où les corps se souviennent, peau à peau avec la nuit. On ne triche plus. Ce sont les heures sentinelles de nos histoires, de nos petites victoires, de nos défaites.
Que racontent ces silhouettes silencieuses à la grande nuit bleue ? ».
On rencontrera ici des femmes, des hommes, des couples, des enfants, portraits intenses de vies ordinaires, tous reflets de notre humanité et de nos vacillements.
à travers ces microfictions, Gaëlle Josse poursuit cette écoute ultrasensible de nos vies qu'elle nous offre de livre en livre, au plus juste des émotions qui les traversent. -
« Raconter Vivian Maier, c'est raconter la vie d'une invisible, d'une effacée. Une photographe de génie qui n'a pas vu la plupart de ses propres photos.»Disparue dans la solitude et l'anonymat, Vivian Maier, Américaine d'origine française, a arpenté inlassablement les rues de New York et de Chicago pour photographier, avec une profonde sensibilité, les plus démunis, les marginaux, ceux qui, comme elle, ont été oubliés par le rêve américain.Dix ans après sa mort, Gaëlle Josse nous livre le roman d'une vie, un portrait d'une rare empathie, d'une rare acuité sur ce destin troublant, hors norme, dont la gloire est désormais aussi éclatante que sa vie fut obscure.
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Le dernier gardien d'Ellis Island
Gaëlle Josse
- J'ai Lu
- Litterature Generale
- 6 Janvier 2016
- 9782290109441
New York, 3 novembre 1954. Dans cinq jours, le centre d'Ellis Island, passage obligé depuis 1892 pour les immigrants venus d'Europe, va fermer. John Mitchell, son directeur, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie dans un journal intime. Liz, l'épouse aimée, Nella, l'immigrante sarde porteuse d'un étrange passé, hantent ses souvenirs. Un moment de vérité où il fait l'expérience de ses défaillances à la suite d'événements tragiques.Même s'il sait que l'homme n'est pas maître de son destin, il tente d'en saisir le sens jusqu'au vertige.
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Ce soir-là, Louis, seize ans, n'est pas rentré à la maison. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans un village de Bretagne, sa mère Anne voit sa vie dévorée par l'absence, qui questionne la vie du couple et redessine celle de toute la famille. Chaque jour, aux bords de la folie, aux limites de la douleur, Anne attend le bateau qui lui ramènera son fils. Pour survivre, elle lui écrit la fête insensée qu'elle offrira pour son retour. Telle une tragédie implacable, l'histoire se resserre sur un amour maternel infini.Un bouleversant portrait de femme, secrète, généreuse et fière.
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Delft, novembre 1667. Magdalena Van Beyeren se confie à son journal intime. Mariée très jeune, elle a dû renoncer à ses rêves d'aventure sur les bateaux de son père, administrateur de la Compagnie des Indes orientales. Là n'est pas la place d'une femme... L'évocation de son enfance, de sa vie d'épouse et de mère va lui permettre l'aveu d'un lourd secret et de ses désirs interdits. Inspiré par un tableau d'Emmanuel De Witte, ce premier roman lumineux, coup de coeur des lecteurs et de la presse, dessine le beau portrait d'une femme droite et courageuse dans le peu d'espace qui lui est accordé.
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Au détour d'une salle de musée, une femme est saisie par une toile de Georges de La Tour, Saint Sébastien soigné par Irène. Face à ce tableau, elle va revivre les égarements d'une histoire d'amour passée.Parallèlement, nous suivons Georges de La Tour dans son atelier, puis à Paris où, accompagné de son fils et de son apprenti, il s'apprête à présenter son Saint Sébastien au roi de France.Entre les doutes du peintre, les écarts du fils et les découvertes du jeune apprenti, c'est un monde fait de silences, d'ombres et de passions qui s'ouvre, donnant à l'histoire de la narratrice un écho contrasté, comme dans un clair-obscur.
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François Vallier, jeune pianiste célèbre, découvre un jour que Sophie, qu'il a aimée passionnément puis abandonnée dans des circonstances dramatiques, est internée depuis plusieurs années. Il quitte tout pour la retrouver. Confronté à un univers inconnu, il va devoir se dépouiller de son personnage, se regarder en face. La musique de nos vies parfois nous échappe. Comment la retrouver ?
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« J'ai écrit ces textes dans des carnets, des cahiers, sur des pages volantes, des agendas, des tickets, des listes, des enveloppes, des marque-pages ou dans mon téléphone ; je les ai écrits dans les gares, les trains, les hôtels, les cafés, chez moi, dans le métro, en ville et en d'autres lieux.
La poésie demeure pour moi comme une apparition, une attention portée à l'infime, comme le surgissement d'un éclat fugace au coeur de nos vies. L'éclosion d'invisibles soleils. Peut-être, à cet instant-là, les mots peuvent-ils saisir quelque chose de ce jaillissement.
Elle est le regard nu, débarrassé de ce qui pèse, de ce qui encombre, elle est le retour à la source, la lumière qui s'attarde sur un mur, le frémissement qui parcourt un visage, la chaleur d'un corps aimé, elle est le mot que l'on attend et qui nous sauvera peut-être.
J'ai eu envie de vous offrir aujourd'hui cette moisson de mots cueillis jour après jour, qu'ils aient été d'orage ou d'allégresse. Mais vivants. Vivants, oui, et vibrants, toujours. » Gaëlle Josse
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Plus d'un siècle les sépare, mais leurs histoires sont liées à jamais. Anna, jeune aristocrate russe, rebelle, souffre du peu d'amour que sa famille lui témoigne. Quand, en mars 1881, elle prend le train à Nice pour regagner Saint-Pétersbourg, elle rêve de retrouver Dimitri, le jeune officier dont elle est éprise. En mars 2012, Irina prend le Riviera Express, en sens inverse, pour fuir un destin misérable. Sur la Côte d'Azur l'attend Enzo, un jeune banquier rencontré par Internet. Deux huis clos où les passions vont s'exacerber et remettre en cause les projets de chacune...
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« Dans l'infinité des sons qui constituent une large part de notre expérience sensorielle et sensible : la voix.
La première que nous percevons n'est-elle pas, in utero, celle de notre mère ? Première expérience sonore, première perception du bruit du monde et d'une altérité. Voix première entendue, écoutée. Tatouée en nous à jamais.
D'autres nous parviennent ensuite. Innombrables. Confuses, précises, proches, lointaines, aimées, redoutées, rassurantes, hostiles. Voix fugitives, entr'entendues, ou présentes à jamais. Voix d'enfance, voix rêvées aussi. Instant ou persistance. Offrande furtive d'une rencontre entre le monde et nous, trace d'une intersection entre autrui et nous-même.
Difficile d'exister sans voix. Qui ne dit mot consent. À tout, au pire, à l'inacceptable. Le silence nous fait victime, ou complice. Notre voix, invisible, impalpable. Signe de présence au monde, signe d'un possible vers autrui. »
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Franz Schubert, compositeur déjà reconnu mais désargenté, a été invité comme maître de musique de deux jeunes filles de la haute aristocratie viennoise, dans leur somptueuse résidence d'été en Hongrie.
Franz reconnaît bientôt en l'une des deux comtesses, Caroline, la plus jeune et la plus talentueuse, son âme soeur. Cet amour, cependant, va se briser sur les conventions et les interdits de caste.
Cette passion fut-elle partagée ? Certains gestes, même les plus ténus, ne sont-ils pas, parfois, des aveux ?
Un été à quatre mains explore les invisibles mouvements du coeur, et le mystère d'une histoire entre deux êtres qui rêvent d'un monde où ils trouveraient enfin leur place.
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Au Metropolitan Museum de New York, Gaëlle Josse s'interroge devant l'énigmatique Jeune fille assoupie (vers 1657-1658) de Vermeer et tente de déchiffrer tous les possibles qu'elle suggère. Mais c'est au cours d'une errance urbaine dans cette ville de New York que l'oeuvre va prendre tout son sens, en trouvant un écho troublant et inattendu au coeur de la cité. L'art et la vie. L'art dans la vie. Et toujours cette question qui poursuit l'auteur : qu'est-ce qu'une oeuvre d'art a à nous dire, de nos vies, par-delà les siècles ? Et pourquoi celle-ci, parmi tant d'autres, vient-elle nous obséder ?
Ici, l'art du peintre, fait de silence, d'instant arrêté et de geste suspendu, est au centre d'un mystère, celui du rapport unique entre l'oeuvre et celui qui la reçoit.
Familière de la peinture hollandaise du XVIIe siècle, explorée déjà dans Les heures silencieuses, l'auteur fait ici se répondre deux univers : l'espace fermé et statique de la peinture, d'une part ; l'espace ouvert et en mouvement de la mégapole, d'autre part.
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De nos blessures un royaume
Gaëlle Josse
- Buchet/Chastel
- Litterature Francaise
- 9 Janvier 2025
- 9782283039717
7 jours, 1000 kilomètres. Agnès, danseuse, tourne un jour le dos à sa vie. Elle part. Un périple lent, un itinéraire sans logique apparente. Dans quel but ?
Dans son sac, il y a un livre. Il est la raison de ce voyage qui la conduit à l'autre bout de l'Europe. Continuer à vivre exige parfois d'étranges détours.
Dans ce nouveau roman, on retrouve la sensibilité de Gaëlle Josse. Elle signe ici un texte bouleversant et lumineux sur la quête de soi. C'est aussi une déclaration d'amour aux livres, à la littérature, et à toutes les vies de papier qui nous rendent un peu plus vivants.
De nos blessures un royaume est le premier roman de Gaëlle Josse publié chez Buchet/Chastel. -
Un fil entre nos coeurs
Gaëlle Josse, Wei Middag
- La Joie De Lire
- Albums
- 13 Septembre 2024
- 9782889086856
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L'eau forte n.12 : le désir
François Bégaudeau, Gaëlle Josse, Jean de La Fontaine, Iliana Holguín teodorescu
- Sambuc
- L'eau Forte
- 8 Mars 2021
- 9782491181505
Douzième numéro de la revue L'Eau-forte, Le Désir propose une plongée dans le monde d'Éros, regroupant les participations de poètes et de romanciers au fil d'une méditations sur l'énergie et la vie. - Ce numéro clôture la publication de la revue, qui signe son dernier numéro avec, au sommaire, les écrivains François Bégaudeau, Gaëlle Josse, et Iliana Holguín Teodorescu. Aux côté des contemporains, le sommaire de ce numéro regroupe des textes classiques de La Fontaine, Xavier de Maistre et de la poétesse Renée Vivien (1877-1909), traductrice des fragments de Sappho.
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Petits vices et gros défauts ; 7 péchés capitaux vus par 7 romancières
Delphine Bertholon, Ariane Bois, Sophie Carquain, Dominique Dyens, Agathe Ruga, Marie Sellier, Gaëlle Josse
- Charleston
- 11 Mai 2021
- 9782368126615
L'avez-vous remarqué ? Au début, tout est beau, en couple, en famille, au boulot. Et puis très vite, la nature revient au galop. La colère se révèle, la paresse s'installe, la luxure se débusque.
Quant à l'orgueil ou à l'envie, ils se cachent de moins en moins. Sans compter la gourmandise si fréquente, ou l'avarice, encore taboue. Les péchés capitaux existent depuis la nuit des temps pour une bonne raison : ils sont inévitables.
Sept romancières d'aujourd'hui ont choisi de s'en inspirer, de s'en moquer et d'en rire. Suivez-les sur la route de nos petits défauts et de nos grands vices : dangereux, séduisants, pardonnables ou au contraire rédhibitoires, ils sont surtout humains. Si humains qu'on risque tous et toutes de s'y retrouver un peu, beaucoup, à la folie !