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Didier Martz
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Vieillir comme le bon vin : pour une vieillesse effervescente ou pétillante
Collectif
- Erès
- L'age Et La Vie
- 2 Septembre 2021
- 9782749271101
Et si la métaphore du vin qui vieillit en disait plus long qu'il n'y paraît ? Pour le vin, vieillir exige des interactions avec des conditions environnementales... Ne serait-ce pas la même chose pour l'homme ?
Le vin vieillit-il comme nous ? Vieillissons-nous comme le vin ? Est-ce que nous nous bonifions ou au contraire nous gâtons-nous ? Est-on bien sûr que le vin ou les hommes s'améliorent toujours avec l'âge ?
Médecin, oenologue, psychanalyste, sociologue, philosophe en disent quelque chose et s'intéressent évidemment à ce lien possible entre la vieillesse des humains (hommes et femmes) et celle du vin, comme si cette dernière, peut-être, pouvait nous guider, nous donner des repères, des idées, nous aider à penser notre vieillesse, notre avancée en âge, et pourquoi pas à la penser comme une bonification continue.
« Vieillir comme le bon vin » pourrait devenir alors une sorte de défi à relever, pour celles et ceux qui semblent parfois douter de ce qui pourrait leur arriver de bon dans l'avancée en âge. Il se pourrait même que cette réflexion nous conduise à ouvrir, avec le sourire mais très sérieusement pourtant, des questions sur le sens de ce que nous vivons en vieillissant et faisons vivre parfois à celles et ceux qui vieillissent, des questions éthiques finalement !
Vivre, acquérir de la maturité, devenir meilleur, « prendre de la bouteille », tout simplement...
Alors, vieillir comme le bon vin et avec le bon vin, avec du bon vin pour sentir, goûter, partager, savourer, déguster, apprécier, s'émerveiller, et vivre, vivre, vivre encore...
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Journal d'un consentant : Autobiographie philosophique
Didier Martz
- L'Harmattan
- Rue Des Ecoles
- 21 Mars 2024
- 9782336431550
Docile, tu t'arrêtes à un feu rouge arrogant;
Indifférent, tu passes ton chemin devant la misère étalée sur le trottoir;
Joyeux, tu te soumets librement à l'injonction de confinement;
Éclairé, tu acceptes les consignes du médecin homologué;
Souple, tu t'adaptes à l'heure à l'humeur changeante;
Volontaire, tu consens à prendre pour épouse.
C'est fou le nombre de choses que tu acceptes, auxquelles tu consens et auxquelles tu t'adaptes, à ton insu, parfois de ton plein gré, le crois-tu. Rares sont les moments où tu dis non «pour de vrai». Dans un réel face-à-face où il va de toi, de ton intégrité. Un face-à-face en direct dont tu sortiras grandi, ennobli ou pas.
Une autobiographie philosophique. -
Controverse sur le consentement : cinq auteurs à l'épreuve du dissensus
Michel Bass, Michel Billé, Didier Martz, Alain Jean, José Polard
- L'Harmattan
- Questions Contemporaines
- 30 Mars 2023
- 9782140342370
L'objet de ce livre est le consentement. Si « MeToo » a permis de s'interroger sur le consentement dans nos rapports amoureux, nous restons perplexes sur la signification réelle du consentement. Consentir est-ce accepter ? Peut-on refuser de consentir ? Cette publicité faite au consentement n'aboutit-elle pas à une insuffisante compréhension de ses enjeux, de son caractère paradoxal dans une société structurée par la violence (femmes/hommes, médecins/patients ou électeur/politique.) ? Voilà donc un travail d'approfondissement de la notion plus générale du consentement sur les plans philosophiques, psychologiques et sociologiques.
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La tyrannie du bienvieillir
Michel Billé, Didier Martz
- Erès
- L'age Et La Vie
- 22 Mars 2018
- 9782749257990
Bien vieillir... Évidemment chacun le souhaite pour soi-même et pour ses proches. Mais l'idéologie du « Bienvieillir » vient manipuler nos esprits pour nous faire accepter une normalisation de nos comportements au moment de l'avancée en âge.
Cette injonction vient normaliser nos comportements tant dans notre rapport à la médecine que dans nos rapports à l'alimentation, à la consommation... Normalisation qui réduit au silence et culpabilise les « vieux » qui deviennent « une charge », un poids économique. La peur de la mort et la peur de la dépendance servent de terreau à cette idéologie du « Bienvieillir » qui remplit alors sa fonction d'asservissement quasi volontaire...
« Dans la première édition de cet ouvrage (Le bord de l'eau, 2010), nous voulions montrer combien la vieillesse, sollicitée - assaillie - de toute part allait avoir des di?icultés à se vivre tranquillement ou sereinement. Cette hypothèse ou ce sentiment se confirme avec l'arrivée sur le «marché» de la Silver économie et du transhumanisme. Subjuguée, la vieillesse s'est trouvée de nouveaux tyrans : cela méritait bien d'y revenir.
Paradoxalement, c'est en e?et au moment où nous atteignons, nombreux, des âges auxquels les générations précédentes ne pouvaient même pas songer que l'on nous enjoint de ne vieillir qu'à la condition que ça ne se voit pas, que ça ne se sache pas, que ça ne coûte pas... Le message implicite du discours ambiant sur la vieillesse nous adresse une intolérable injonction paradoxale : vous avez le droit de vieillir à condition de rester jeune... » M.B. & D. M.
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- Le philosophe : « Te plains pas, tu restes libre. » - L'handicapé : « Même en fauteuil ? » - Le philosophe : « Oui, parce que l'essentiel est ce que tu fais de ce qui t'a fait. Considère donc ton handicap comme une ressource ». - L'handicapé désappointé : « Je voudrais bien t'y voir ! » « S'y voir ! ». Le philosophe est ici sommé de quitter le monde métaphysique des Idées pour aller « se faire voir ailleurs », devant la vie de Jérôme, de Samuel, de Brigitte..., et de tous les éclopé (e)s de la vie. Dans ce face-à-face, ses idées sonnent mal. La Liberté, la Personne, le Désir... en majuscules et majesté sont impotentes ramenées à la liberté, la personne, le désir... en minuscules, clouées sur un fauteuil. Cet abécédaire est le fruit de la confrontation entre la vie de personnes handicapées et la vie d'un philosophe. Elle est ici mise à l'épreuve.
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La lumière noire du suicide
Hélène Genet, Didier Martz
- Erès
- L'age Et La Vie
- 20 Septembre 2012
- 9782749233666
Loin des interprétations hâtives, dictées par la culpabilité ou la peur, les auteurs réactivent ici la complexité de cet acte radical et sidérant qu'est le suicide, ses liens intimes avec la question de la liberté humaine, sa profonde subversivité, à tous les âges de la vie et notamment quand il concerne les personnes âgées.
S'il n'y a pas d'âge pour mourir, on meurt à tout âge ; il n'y a pas non plus d'âge pour se suicider. Le suicide des plus âgés de nos concitoyens n'est en soi pas moins terrible que celui des jeunes, même s'il nous révolte moins... Le suicide, cet acte qui condense nos peurs et notre liberté, résiste à nos tentatives d'interprétation ; il reste éminemment énigmatique, insaisissable et finalement humain. Dans un dialogue ouvert, les auteurs mettent au travail la difficile question du sens de cet acte radical.
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Dépendance, quand tu nous tiens !
Michel Billé, Françoise Bonicel, Didier Martz
- Erès
- L'age Et La Vie
- 20 Février 2014
- 9782749240282
Et si la dépendance n'était pas seulement l'affaire des vieux mais bien celle de la communauté humaine ?
Les trois auteurs, avec trois lectures de la même réalité, trois registres d'analyse et trois référentiels différents, refusent la notion de dépendance telle qu'elle est ordinairement admise en particulier dans le monde professionnel de l'action sociale et médicosociale. Cette analyse sociologique, philosophique et psychologique permet de construire un regard critique sur nos pratiques sociales et de donner des bases pour penser autrement notre rapport personnel, professionnel et citoyen aux personnes dont on a vite fait de dire qu'elles sont devenues dépendantes.
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La tyrannie du "bien vieillir"
Michel Billé, Didier Martz
- Le Bord de l'eau
- Clair & Net
- 25 Août 2010
- 9782356870773
Voilà bien un paradoxe ! Comment une aspiration largement partagée et souhaitée, vieillir et vieillir bien, pourrait-elle devenir tyrannique ? En devenant une injonction, discrète voire sympathique.
L'injonction à " bien vieillir " s'insinue progressivement dans nos mentalités au point de donner forme à notre rapport individuel et collectif à la vieillesse. Vieillissez, mais vieillissez bien ! II faut alors chercher à débusquer cette idéologie du " bien vieillir " là où elle se cache : chez le médecin et dans notre assiette, dans nos vêtements et dans le rapport que nous avons avec notre propre corps, dans les multiples publications sur la vieillesse et dans les médias, dans la peur que nous avons de la mort et dans l'idéologie dans laquelle nous baignons...
Si " bien vieillir " devient le projet personnel et politique auquel nul ne saurait déroger, vieillir mal devient une erreur, une faute, presque un délit vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis de ceux qui auront à en assumer les conséquences. Il est alors urgent de mettre en question ce que recouvre cette construction idéologique porteuse d'un sens presque invisible tant elle est liée au désir humain. Tyrannie douce qui a pour effet d'asservir nos contemporains et d'exercer une contrainte sur les années de vie qu'ils ont à vivre en vieillissant...