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Littérature
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«Il faut que je raconte cette histoire tant qu'il me reste de la peinture bleue sur les mains. Elle finira par disparaître, et j'ai peur que les souvenirs s'en aillent avec elle, comme un rêve qui s'échappe au réveil et qu'on ne peut retenir. Avec ce bleu, j'ai peint le cercueil de Papa.» Bernard Mélois est sculpteur. Il a consacré son existence à souder des figures spectaculaires dans le capharnaüm de son atelier, en chantant sous une pluie d'étincelles. Alors qu'il vit ses derniers jours, ses filles reviennent dans leur maison d'enfance. En compagnie de leur mère, des amis, des voisins, elles vont faire de sa mort une fête, et de son enterrement une oeuvre d'art. Périple en Bretagne pour faire émailler la croix, customisation du cercueil, préparatifs d'une cérémonie digne d'un concert au Stade de France : l'autrice raconte cette période irréelle et l'histoire de ce père hors du commun dont la voix éclaire le récit. D'une fantaisie irrésistible, Alors c'est bien offre un regard sensible et inattendu sur la perte et la filiation. C'est aussi l'hommage de l'artiste Clémentine Mélois à son père, ce bricoleur de génie qui lui a transmis son humour inquiet, son amour des mots et son vital élan de création.
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Voici un roman-photo comme vous n'en avez jamais vu. Jalousies, trahisons, bagarres, cafés gourmands, photocopieuses en panne et tendres baisers: Clémentine Mélois, plasticienne, écrivaine et membre de l'Oulipo, connue pour ses détournements de classiques de la littérature revus et passés à la moulinette de la culture pop (Cent titres, Grasset 2014) s'empare du très populaire roman-photo pour étudier le langage dans toutes ses fonctions. Au fil de dix-huit histoires hilarantes, on découvrira des hommes et des femmes en proie à toutes les dépravations lexicales, des employés de bureau désorientés, un agent immobilier malmené, un catcheur mexicain, des pantalons pattes d'éléphants et même un certain Roland Barthes.
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Par des allers-retours entre la vie des personnages et la sienne, Clémentine Mélois nous fait pénétrer avec humour et tendresse au plus près de cette expérience à la fois personnelle et universelle, la lecture. Pendant que dehors, soufflent les tempêtes, nous vivons dans les livres. Car tout commence par la lecture.
Née en 1980, Clémentine Mélois est plasticienne, écrivaine et membre de l'Oulipo depuis 2017. Autrice de Cent titres, Sinon j'oublie, Les six fonctions du langage, elle écrit aussi pour la jeunesse.
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Voici une étonnante bibliothèque. Clémentine Mélois y pastiche par l'image les classiques de la littérature. Lirons-nous aujourd'hui Maudit Bic, d'Herman Melville, ou Père et Gay, de Léon Tolstoï ? Au fait, quel philosophe a-t-il écrit le Crépuscule des idoles des jeunes ? Pour décrypter les anagrammes, contrepèteries, homophonies, permutations et autres astuces de ces cent titres, on passera de la culture classique à la culture populaire, puisant dans des souvenirs de lectures, de chansons, de publicités ou de films.
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Est-il permis de rire d'une tragédie ? Pour Clémentine Mélois, la réponse est oui. Pendant les deux mois du confinement entraîné par le Covid-19, au jour le jour, elle a fixé en images pleines d'humour et de poésie ses réactions face à l'actualité baroque de ce moment qui s'est cru scientifique.
Fameuse pour ses irrésistibles détournements de couvertures des classiques de la littérature revus et passés à la moulinette de la culture pop (Cent titres, Grasset 2014), la plasticienne et écrivaine nous livre une chronique irrésistible. On y rencontrera, entre autres, un Laurent Delahousse en détresse capillaire, un paquet de chewing-gums goût chloroquine, un ticket de concert pour assister au discours télévisé d'Emmanuel Macron ou un vinyle du célèbre Alain Gestes Barrière...
Drôle et décalé, inquiet et parfois mordant, tendre et toujours désopilant, ce Bon pour un jour de légèreté nous rappelle que l'humour est la meilleure façon de rapprocher les êtres humains en ne mettant à distance que l'angoisse !
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Depuis plusieurs années, Clémentine Mélois collectionne les listes de commissions. Tables de café, trottoirs, escalators, il n'est pas de lieu où elle n'en ait trouvé. Parmi les milliers de listes qu'elle a conservées, elle a fait un choix des plus drôles, des plus émouvantes, ou plus simplement, humaines. Une liste, c'est plus qu'une liste. « Une bouteille d'eau », c'est plus qu'une bouteille d'eau. Des « pistolets flèches » et des « Batman », ce sont plus que des pistolets à flèches et des Batman : c'est un rêve, une déception, un espoir, la vie.
Les listes de courses ont ceci d'émouvant et, parfois, de comique, qu'elles révèlent l'intimité de ceux qui les ont écrites. On y décèle leurs habitudes, leurs modes de vie, leurs manies. L'orthographe, la graphie, la qualité du papier révèlent l'appartenance sociale, le soin de soi et tant d'autres nuances. Mais qui en sont les auteurs ? A partir de chacune de ces 99 listes (reproduites en images et en couleurs), Clémentine Mélois imagine autant de fictions pleines d'humour et de tendresse. Voici que peu à peu prennent corps des personnages proches, si proches. Des hommes, des femmes, jeunes, vieux, étourdis, sophistiqués, riches, pauvres. Ils parlent et se confient à la première personne. Un homme rêve de faire un road-trip aux Etats-Unis, une petite fille a peur de se faire mordre les fesses par des alligators, une professeure peste et ronchonne. Grâce à la fiction, la réalité la plus prosaïque donne lieu à l'imagination la plus poétique.
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L'ivresse sans fin des portes tournantes
Eduardo Berti, Clémentine Mélois
- Le Castor Astral
- 10 Octobre 2019
- 9791027802418
La greguería est une figure littéraire inventée par l'écrivain espagnol Ramón Gómez de la Serna (1888-1936). Il s'agit de sentences brèves émanant d'un choc entre la pensée et la réalité. Selon Ramón Gómez de la Serna, ces « petites bulles » sont le fruit d'un mélange d'humour et de métaphore poétique.
Dans ce livre, on retrouve quelques greguerías traduites par Saint-Lu, mais surtout une série de greguerías inédites écrites en français ou traduites par Eduardo Berti ainsi que quelques unes « trouvées ici et là » et écrites par de nombreux écrivains.
Clémentine Méloi a quant à elle proposé une série de collages qui illustrent ce procédé littéraire, en assemblant des images plastiques.