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Les débats sur l'usage de produits phytosanitaires dans l'agriculture défraient régulièrement la chronique. Qui a raison ? Les paysans, pris en étau entre urgence écologique et impératifs de rentabilité, que l'on soupçonne d'empoisonner la terre, pourtant leur principal outil de travail ? Ou les citadins qui exigent l'interdiction des pesticides mais ne savent pas distinguer un épi d'orge d'un épi de blé ?
Fils et petit-fils de paysans, Blaise Hofmann décide, au tournant de la quarantaine, de revenir vivre à la campagne. L'écrivain voyageur emprunte les voies du reportage sur le terrain et de la réflexion personnelle pour partir à la rencontre d'un monde agricole qui se révèle, contre les idées reçues, en constante réinvention de lui-même. -
Le temps d'un été, Blaise Hofmann est devenu berger. Son troupeau, mille brebis, « mille machines à vie » imprévisibles, il a dû l'apprivoiser, tout comme le climat, la solitude et la nature. Reportage dans les Alpes et quête identitaire, Estive est surtout un véritable récit de voyage, manifeste sur le dépaysement à une heure de chez soi.
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Japon, Cambodge, Laos, Birmanie, Thaïlande, Sri Lanka, Inde. En septembre 2019, l'écrivain-voyageur Blaise Hofmann s'en va sept mois en Asie, pour la première fois en famille. Ce sont de nouvelles contraintes, un temps constamment anticipé, des précautions, des routines, des frustrations ; c'est surtout l'émerveillement de voir le monde à quelques centimètres du sol, voyager lentement avec les yeux de deux petites filles qui sont à la maison où qu'elles se trouvent.
C'est l'occasion aussi de retrouver un continent standardisé, peuplé de gens comme lui, des touristes hypermodernes. Voici le récit d'un anti-héros faisant l'éloge de l'ennui, du détour. Blaise Hofmann livre un texte introspectif, aussi critique qu'ébloui, même quand un virus s'impose comme personnage principal de ce qui est peut-être le dernier récit de voyage d'avant la pandémie de Covid-19.
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Juillet 2014 - juillet 2018 : le récit de quatre années dans la fabrique de la Fête des Vignerons 2019. En marge du gigantisme de cet événement, ce livre donne le point de vue intime de Blaise Hofmann, l'un des deux librettistes du spectacle. Voici dévoilées les coulisses à hauteur d'homme : de la première audition aux répétitions, en passant par les lectures, les archives, les rencontres avec les vignerons, les collaborations artistiques, la lente maturation des textes... C'est également durant cette période que l'écrivain voyageur reprend le petit domaine viticole de son père. Blaise Hofmann ouvre grands les yeux et les oreilles, tout autour comme à l'intérieur de lui-même. On assiste à une forme « d'exotisme du proche », un genre dans lesquel excelle l'auteur depuis Estive.
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Ce pourrait être un scénario de road movie, c'est le chemin choisi un beau matin par la narratrice qui décide d'une rupture dans sa vie, d'un départ sans objet ni moyens. Dès lors un long ruban d'asphalte se déroule devant sa bicyclette, chaque tour de roue la mène un peu plus loin, les campagnes et les bourgs défilent comme un monde irréel tandis que quelques mots échangés avec les habitants l'ancrent dans la réalité. L'arrivée à Paris se transforme en un séjour d'une saison où gravitent, dans une ivresse de rencontres, des gueux, des amicaux, des indifférents, des malheureux, un monde où elle pratique l'autodérision et la compassion. Un nouveau départ l'emmène à la mer, là où se dissolvent toutes les volontés. Dans une écriture brillante, l'auteur fait vivre une héroïne qui s'échappe de sa vie comme un électron échappe à son orbite pour devenir libre.
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Chroniques du tour de la Méditerranée par voie de terre En 2008, durant six mois, l'écrivain Blaise Hofmann a fait le tour de la Méditerranée en livrant ses impressions (textes et photos) dans des chroniques hebdomadaires et un blog hébergé par le quotidien 24 Heures. Ainsi, de Lausanne à Lausanne, en passant par Marseille, Barcelone, Tanger, Alger, Tunis, Tripoli, Alexandrie, Beyrouth, Lattaquié, Anamour, Bodrum, Athènes, Tirana, Zagreb..., aller contre la balkanisation des rivages, l'Europe forteresse, l'islamisme obstiné, ce côte à côte devenu face-à-face, narguer les frontières, accoster ceux que l'on n'entend pas depuis l'autre rive et retranscrire le chant de la mer du « Milieu des Terres ». La Méditerranée incarne les plus grandes peurs comme les plus beaux espoirs. Elle mérite qu'on s'y attarde un peu. Descriptions et poésies se confondent pour un récit au plus près du réel EXTRAIT Comment intégrer deux jours d'autostop dans une telle interface ? Je n'y connais rien en cylindrées, n'ai jamais su raconter les paysages et n'aimerais pas trahir des discussions kilométriques. À défaut de mieux, dans cinq véhicules en migration, ne retenir que ce qui touche... à la migration. Marseille. Au rond-point de l'Arc de Triomphe, je tends le pouce, une Audi ouvre une portière. Nuque et crâne de légionnaire, Vincent est un pilote de char en stage à la base de Cassis. Il peut me pousser jusqu'à Nîmes. En mission en Côte d'Ivoire, il se souvient de croyances exotiques : les Africains croient que porter des bouts de cuir autour du cou suffit à faire fuir les balles. Le souvenir le plus marquant de la République centrafricaine ? Me faire tirer dessus. Ce sont les souvenirs africains de Vincent, qui, en dehors de ces deux missions, n'est jamais sorti de France. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE - « Blaise Hofmann, jeune écrivain lancé, pour six mois, dans un périple qui lui a fait faire le tour de la grande bleue a vu beaucoup de gens et de choses, saisies par une écriture claire et vive. » - Jean-Louis Küffer, 24 heures - « Dans ce panorama de 200 pages de textes et de photos, on peut retrouver une réalité bien vivante des régions de la Méditerranée. Des scènes spontanées, vraies, qui racontent le monde autour de la Méditerranée. Des textes descriptifs et poétiques avec à la fois des détails, des nuances et une grande sensibilité. Un voyage coloré et animé, riche d'enseignements et de partages. » - Jean-Marc Theytaz,Le Nouvelliste - « Blaise Hofmann trouve les mots justes pour dire la route, pour évoquer toutes ces rencontres, ces visages. Avec, toujours, un regard et un sens de la formule très affûtés. » - Eric Bulliard, La Liberté - « Blaise Hofmann a parcouru en 6 mois trois mille ans d'histoire. Un défi colossal. » - Eliane Hindi, L'omnibus A PROPOS DE L'AUTEUR Né en 1978, Blaise Hofmann a reçu le Prix Nicolas Bouvier 2008 à Saint-Malo pour Estive, carnet de route en haute vallée alpine. Il est également l'auteur d'un récit de voyage en Asie et en Afrique, Billet aller simple, et d'un roman, L'Assoiffée.
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« Cette femme a un visage caressé par les anges » disait de Capucine Cosmopolitan . Blaise Hofmann part sur les traces de ce mannequin adulé dans les années quarante et cinquante, ensuite actrice pour Fellini, George Cukor ou Mankiewicz. Il la cherche à Saumur, sa ville de jeunesse, puis à Paris, Hollywood et Lausanne pour mieux lui prêter sa voix. Ce livre est aussi le récit d'une enquête, du chemin vers une femme qui fascine un jeune homme né en 1978, c'est l'histoire du droit qu'il se donne à s'imaginer ce qu'elle pense et éprouve. Roman biographique, Capucine est l'histoire d'un faux conte de fée qui se terminera violemment à Lausanne. C'est aussi le portrait de l'écrivain au travail qui tricote entre réel et imagination.
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Depuis 1797, le temps d'un été par génération, la place du Marché de Vevey accueille la Fête des Vignerons : une arène de 20 000 places, 400 000 spectateurs, 5 000 figurants et 1 000 choristes. Pour la première fois de son histoire, le livret du spectacle a été écrit à quatre mains.
On retrouve dans les poèmes qui composent le spectacle 2019 le cycle des saisons, les hommes et les femmes qui travaillent la vigne. À la manière d'une treille, il entremêle le régional et l'universel, le traditionnel et le contemporain, le concret et l'onirique. C'est un éloge des sens, de la lenteur, du vivre ensemble, du retour à la nature, du « repaysement».