Filtrer
Éditeurs
- Albin Michel (21)
- Puf (16)
- Le Livre De Poche (9)
- Vuibert (7)
- Hermann (3)
- Que Sais-Je ? (3)
- Stanke Alexandre (3)
- Cerf (2)
- Hachette (2)
- L'Herne (2)
- Le Livre de Poche (2)
- Paroles D'Aube (2)
- Plon (2)
- Robert Laffont (2)
- Albin Michel Jeunesse (1)
- Amalthee (1)
- Audiolib (1)
- Carnets Nord (1)
- Classiques Garnier (1)
- Ecole Nationale Superieure Des Techniques Avancees (1)
- Editions De L'Atelier (1)
- Editions Le Fennec (1)
- Felin (1)
- Honore Champion (1)
- J'Ai Lu (1)
- J'ai Lu (1)
- Livraphone (1)
- Marabout (1)
- Mordicus (1)
- Pointdeux (1)
- Points (1)
- Renaissance Du Livre (1)
- Seuil (1)
- Skira Paris (1)
Langues
André Comte Sponville
-
La clé des champs et autres impromptus
André Comte-Sponville
- Le Livre de Poche
- Documents
- 9 Octobre 2024
- 9782253249221
« Les douze articles ici rassemblés entrent dans la série de ce que j'appelle, pensant à Schubert, mes "impromptus" : des textes brefs, résolument subjectifs, qui s'adressent au grand public et sont le plus souvent, malgré l'éventuelle légèreté de l'écriture, d'une tonalité quelque peu grave ou mélancolique. C'est encore le cas dans ce recueil, d'autant que la plupart de ces minuscules essais (pour reprendre le mot de Montaigne) portent sur des sujets sombres ou douloureux : l'euthanasie, le pessimisme, le tragique, la mort des enfants, le handicap, l'agonie, le bagne, le suicide... J'ose croire qu'ils ne seront pas pour autant causes de tristesse, mais aideront plutôt à accepter, aussi joyeusement que possible, la part en toute vie de deuil, de chagrin ou de détresse. C'est la joie qui est bonne, mais d'autant plus belle et méritoire qu'elle est souvent difficile. Quant au dernier texte, "Maman", qui est sans doute ce que j'ai publié de plus intime, il ne doit d'exister qu'aux lecteurs (et plus souvent aux lectrices) qui m'ont expressément demandé de l'écrire. Qu'ils en soient remerciés. » A. C.-S.
Un recueil de courtes méditations au plus près de la vie réelle, de ses échecs, de sa fragilité, rédigé sur un ton résolument consolateur et inspirant. William Bourton, Le Soir. -
Petit traité des grandes vertus
André Comte-Sponville
- Le Livre de Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 19 Septembre 2018
- 9782253257523
Mieux vaut enseigner les vertus, disait Spinoza, que condamner les vices. Il ne s'agit pas de donner des leçons de morale, mais d'aider chacun à devenir son propre maître, comme il convient, et son unique juge. Dans quel but ? Pour être plus humain, plus fort, plus doux, plus libre. Les vertus sont nos valeurs morales, mais incarnées : toujours singulières, comme chacun d'entre nous, toujours plurielles, comme les faiblesses qu'elles combattent ou redressent. Il n'y a pas de Bien en soi. Le bien n'existe pas ; il est à faire, et c'est ce qu'on appelle les vertus. Ce sont elles que je me suis données ici pour objet : de la politesse à l'amour, dix-huit chapitres sur ces vertus qui nous manquent (mais point totalement : comment pourrions-nous autrement les penser ?), et qui nous éclairent. A. C.-S.Un beau livre d'éthique pour notre temps. Jean Blain, L'Express.
-
Le plaisir de penser : une introduction à la philosophie
André Comte-Sponville
- Vuibert
- 12 Janvier 2022
- 9782311150087
Une anthologie accessible à tous des textes indispensables de la philosophie, pour redonner du sens à la période actuelle.
Philosopher, c'est penser par soi-même. Mais nul n'y parvient valablement qu'en s'appuyant d'abord sur la pensée des autres, et spécialement des grands philosophes du passé.
Sont rassemblées ici quelque six cents citations des plus brillants esprits de la pensée occidentale, regroupées en douze thématiques majeures : la morale, la politique, l'amour, la mort, la connaissance, la liberté, Dieu, l'athéisme, l'art, le temps, l'homme, la sagesse. Chacune s'ouvre par une présentation admirablement claire et concise.
En réunissant ainsi en un volume ses « Carnets de philosophie », parus il y a plusieurs années et devenus introuvables, André Comte-Sponville propose une remarquable introduction à la philosophie. Elle intéressera aussi bien les lycéens que tous ceux, quel que soit leur âge, qui veulent « penser mieux, pour vivre mieux ». -
Présentations de la philosophie
André Comte-Sponville
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 23 Octobre 2002
- 9782253153320
André Comte-Sponville Présentations de la philosophie Philosopher, c'est penser par soi-même, chercher la liberté et le bonheur, dans la vérité. Mais nul n'y parvient sans l'aide de la pensée des autres, sans ces grands philosophes qui depuis l'Antiquité ont voulu éclairer les grandes questions de la vie humaine.
Pour nous aider dans nos premiers pas, André Comte-Sponville nous propose ici l'approche de douze thèmes éternels, tels que la politique et la morale, l'amour et la mort, la connaissance et la sagesse... Se référant aux grands courants philosophiques dans leur diversité, leurs convergences ou leurs contradictions, il nous invite à continuer ensuite l'exploration par nous-mêmes, en nous proposant un guide détaillé des oeuvres et des auteurs essentiels de la philosophie occidentale.
Donner l'envie à chacun d'aller y voir de plus près, l'aider à y trouver à la fois du plaisir et des lumières : telle est l'ambition de cet essai, oeuvre d'un spécialiste qui n'a pas oublié l'appel de Diderot : « Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire ! »
-
«Qu'est-ce que je serais heureux si j'étais heureux !» Cette formule de Woody Allen dit peut-être l'essentiel : que nous sommes séparés du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. La sagesse serait au contraire de vivre pour de bon, au lieu d'espérer vivre. C'est où l'on rencontre les leçons d'Épicure, des stoïciens, de Spinoza ou, en Orient, du Bouddha. Nous n'aurons de bonheur qu'à proportion du désespoir que nous serons capables de traverser. La sagesse est cela même : le bonheur, désespérément. André Comte-Sponville
-
Contre la peur et cent autres propos
André Comte-Sponville
- Le Livre De Poche
- 24 Février 2021
- 9782253078302
Qu'est-ce qu'un « propos » ? Un article de journal, souvent inspiré par l'actualité, mais à visée au moins partiellement philosophique. C'est confronter sa pensée au monde, dans ce qu'il a de plus changeant, de plus inquiétant, en s'adressant au plus vaste public. Et chercher un peu d'éternité dans l'histoire en train de se faire. Cela vaut-il la peine ? Il m'a semblé que oui. L'actualité, si souvent décevante ou effrayante, est aussi une incitation à penser. On n'en a jamais trop - et cela guérit, parfois, de la déception comme de la peur. Le réel est à prendre ou à laisser. La philosophie aide à le prendre. Mieux vaut penser que se lamenter. Mieux vaut agir que trembler.A. C.-S.Au milieu de la folie ambiante, le philosophe nous mène sur le chemin de la réflexion. C'est formidable, actuel et plus nécessaire que jamais. Christilla Pellé-Douël, Psychologies magazine.
-
Dictionnaire philosophique
André Comte-Sponville
- Puf
- Quadrige ; Dicos Poche
- 18 Août 2021
- 9782130804352
« J'aime les définitions. J'y vois davantage qu'un jeu ou qu'un exercice intellectuel?: une exigence de la pensée. Pour ne pas se perdre dans la forêt des mots et des idées. Pour trouver son chemin, toujours singulier, vers l'universel.
La philosophie a son vocabulaire propre?: certains mots qui n'appartiennent qu'à elle, d'autres, plus nombreux, qu'elle emprunte au langage ordinaire, auxquels elle donne un sens plus précis ou plus profond. Cela fait une partie de sa difficulté comme de sa force. Un jargon?? Seulement pour ceux qui ne le connaissent pas ou qui s'en servent mal. Voltaire, à qui j'emprunte mon titre, a su montrer que la clarté, contre la folie des hommes, était plus efficace qu'un discours sibyllin ou abscons. Comment combattre l'obscurantisme par l'obscurité?? La peur, par le terrorisme?? La bêtise, par le snobisme?? Mieux vaut s'adresser à tous, pour aider chacun à penser. La philosophie n'appartient à personne. Qu'elle demande des efforts, du travail, de la réflexion, c'est une évidence. Mais elle ne vaut que par le plaisir qu'elle offre?: celui de penser mieux, pour vivre mieux. C'est à quoi ces 2 267 définitions voudraient contribuer. »
-
L'esprit de l'athéisme ; introduction à une spiritualité sans Dieu
André Comte-Sponville
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 1 Octobre 2008
- 9782253124665
Peut-on se passer de religion ? Dieu existe-t-il ? Les athées sont-ils condamnés à vivre sans spiritualité ?
Autant de questions décisives en plein « choc des civilisations » et « retour du religieux ». André Comte-Sponville y répond avec la clarté et l'allégresse d'un grand philosophe mais aussi d'un « honnête homme », loin des ressentiments et des haines cristallisés par certains. Pour lui, la spiritualité est trop fondamentale pour qu'on l'abandonne aux intégristes de tous bords. De même que la laïcité est trop précieuse pour être confisquée par les antireligieux les plus frénétiques. Aussi est-il urgent de retrouver une spiritualité sans Dieu, sans dogmes, sans Église, qui nous prémunisse autant du fanatisme que du nihilisme.
André Comte-Sponville pense que le xxie siècle sera spirituel et laïque ou ne sera pas. Il nous explique comment. Passionnant. -
Bonjour l'angoisse ! et autres impromptus
André Comte-Sponville
- Puf
- Quadrige
- 9 Mars 2022
- 9782130835820
« Philosopher, c'est penser sa vie et vivre sa pensée. Entre les deux, un décalage subsiste pourtant, qui nous constitue et nous déchire. A quoi bon tant penser si c'est pour vivre si peu ? On voudrait ici essayer autre chose : une philosophie à découvert, au plus près de la vie réelle, de ses échecs, de sa fragilité, de sa perpétuelle et fugitive improvisation. C'est ce que le mot d'impromptus, emprunté à Schubert, a paru pouvoir désigner à peu près. »
-
Le goût de vivre et cent autres propos
André Comte-Sponville
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 7 Mars 2012
- 9782253166597
Philosopher pour tous, sans préparation, sans précaution, et dans la langue commune : tel était le pari d'Alain, dans ses célèbres Propos. Tel est celui d'André Comte-Sponville, dans les siens. La philosophie, pour lui, est le contraire d'une tour d'ivoire ; elle n'existe que dans le monde, que dans la société, et d'autant mieux qu'elle ne cesse de s'y confronter. Écrire dans les journaux, c'est penser dans la Cité, comme il convient, et pour elle. Ces 101 propos, le plus souvent inspirés par l'actualité, constituent la plus vivante des introductions à la philosophie, mais aussi davantage : un livre de sagesse et de citoyenneté.Une suite de courts textes toujours stimulants, à l'intérieur desquels le lecteur peut vagabonder « à sauts et à gambades » selon les mots de Montaigne, tout en en retirant quelque chose de neuf à penser. H. de M., Le Monde des religions.
-
Dictionnaire amoureux : dictionnaire amoureux de Montaigne
André Comte-Sponville
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 3 Septembre 2020
- 9782259277891
Le tour de force d'André Comte-Sponville est d'avoir réussi, dans le dialogue amoureux qu'il mène ici avec l'auteur des Essais, à rendre limpide et bouleversante l'incroyable richesse de la pensée de celui-ci, tout en nous rendant intimement témoins de ce qu'il en retire pour faire franchir à sa propre philosophie une nouvelle étape.
Il nous fait redécouvrir Montaigne, écrivain de génie, talentueux philosophe, humain d'exception que l'on aurait tant aimé connaître : « quel esprit plus libre, plus singulier, plus incarné ? Quelle écriture plus souple, plus inventive, plus savoureuse ? Quelle pensée plus ouverte, plus lucide, plus audacieuse ? Celui-là ne pense pas pour se rassurer, ni pour se donner raison. Ne vit pas pour faire une oeuvre. Pour quoi ? Pour vivre, c'est plus difficile qu'il n'y paraît, et c'est pourquoi aussi il écrit et pense. Il ne croit guère à la philosophie, et n'en philosophe que mieux. Se méfie de 'l'écrivaillerie' et lui échappe, à force d'authenticité, de spontanéité, de naturel. Ne prétend à aucune vérité, en tout cas à aucune certitude, et fait le livre le plus vrai du monde, le plus original et, par-là, le plus universel. Ne se fait guère d'illusions sur les humains, et n'en est que plus humaniste, Ni sur la sagesse, et n'en est que plus sage. Enfin il ne veut qu'essayer ses facultés (son titre, Essais, est à prendre au sens propre) et y réussit au-delà de toute attente. Qui dit mieux ? Et quel auteur, plus de quatre siècles après sa mort, qui demeure si vivant, si actuel, si nécessaire ? »
-
L'amour, la solitude
André Comte-Sponville
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 21 Janvier 2004
- 9782253066996
L'amour, la sexualité, le désespoir, la solitude, la sagesse... Pour André Comte-Sponville, proche en cela des dizaines de milliers de lecteurs qui ont plébiscité son oeuvre, la philosophie n'a d'intérêt que si elle reste au contact de la vie vécue, de l'expérience quotidienne, qu'elle nous aide à éclairer et à approfondir.
Dans ces entretiens avec une romancière, un poète et un jeune philosophe, il aborde en toute liberté les grands thèmes qui charpentent son oeuvre, n'hésitant pas à dévoiler son parcours personnel pour montrer comment une existence peut être illuminée par la pensée des grands auteurs. Et c'est finalement une invitation à partir nous-mêmes à leur rencontre, de façon à la fois intime et libre, qui nous est faite dans ce petit livre, depuis longtemps devenu un best-seller. -
Que le meilleur gagne ! réflexions sur la place du sport dans nos sociétés
André Comte-Sponville
- Marabout
- 7 Septembre 2022
- 9782501167000
Le sport... Tout le monde en parle, mais sans vraiment le définir. Quel pan de nos activités humaines recouvre-t-il exactement ? Quel rôle joue-t-il dans le développement de chacun ? Quelle place occupe-t-il dans nos sociétés ? Sait-il justement rester à sa place ? Quelles valeurs véhicule-t-il ? Et que penser du sacro-saint football ?
Autant de questions auxquelles André Comte-Sponville s'efforce de répondre avec honnêteté et acuité dans cette série d'entretiens menés tambour battant. Il y expose ce qui, selon lui, constitue les vertus et les limites du sport, et analyse avec passion et humour les phénomènes et enjeux clés de cette thématique trop peu explorée. -
La philosophie intrigue ou effraie ceux qui ne la connaissent pas. Elle passionne, depuis vingt-cinq siècles, beaucoup de ceux qui ont pris la peine de l'étudier, à commencer par certains des plus grands génies de l'humanité, qui ont fait son histoire et sa grandeur. C'est cette passion que le présent ouvrage veut rendre compréhensible. Il explique ce qu'est la philosophie, comment elle a évolué à travers les siècles, enfin quels sont les grands courants, dans chaque domaine, qui la traversent ou s'y affrontent. L'ensemble constitue une introduction à la philosophie, donc aussi - mais c'est à chacun d'inventer la sienne - à la sagesse.
-
Le sexe ni la mort ; trois essais sur l'amour et la sexualité
André Comte-Sponville
- Le Livre De Poche
- Ldp Litterature & Documents
- 15 Janvier 2014
- 9782253194132
« Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement, écrit La Rochefoucauld. Cela fait au moins une différence avec le sexe : le regarder fixement, voilà ce que peu d'hommes et de femmes, de nos jours, s'interdisent ou redoutent. Pourquoi, s'agissant de sexualité, est-ce pourtant cette formule qui m'est venue, jusqu'à me fournir, ou peu s'en faut, mon titre ? Peut-être parce que l'essentiel, ici aussi, échappe au regard, ou l'aveugle, tout en continuant de le fasciner. Le sexe est un soleil ; l'amour, qui en vient, s'y réchauffe ou s'y consume. Les mortels, disaient les Anciens pour distinguer les hommes des animaux et des dieux. Nous pourrions, tout autant, nous nommer les amants : non parce que nous serions les seuls à avoir des rapports sexuels, ni à aimer, mais parce que le sexe et l'amour, pour nous, sont des problèmes, qu'il faut affronter ou surmonter, sans les confondre ni les réduire l'un à l'autre. Cela définit au moins une partie de notre humanité : l'homme est un animal érotique. » A. C.-S.
-
Le capitalisme est-il moral ?
André Comte-Sponville
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 10 Mai 2006
- 9782253117223
Le capitalisme est-il moral ? Nul ne peut se soustraire à la question puisque aucun d'entre nous n'échappe ni à la morale ni au capitalisme.
Par son travail, son épargne et sa consommation, chacun participe à un système économique que les uns justifient et que d'autres condamnent au nom de concepts éthiques. Deux démarches intellectuelles que le philosophe André Comte-Sponville passe au crible de l'analyse lucide.
Une grille de lecture étonnamment claire, qui débouche sur un appel à la responsabilité. -
C'est chose tendre que la vie ; entretiens avec François L'Yvonnet
André Comte-Sponville
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 14 Juin 2017
- 9782253132127
« Citons une dernière fois la formule de Montaigne, qui pourrait servir de titre à notre livre : C'est chose tendre que la vie, et aisée à troubler... La philosophie, pour la plupart d'entre nous et quoi qu'ait pu prétendre Épicure, n'abolit pas ce trouble, toujours possible, mais rend cette tendresse-là un peu plus précieuse, un peu plus consciente, un peu plus réfléchie, un peu plus forte, un peu plus libre, un peu plus sage... Puis il y a le plaisir de penser (...). Penser sa vie, et vivre sa pensée, du moins essayer... C'est la philosophie même. » Stimulé par les questions de François L'Yvonnet, André Comte-Sponville revient sur son parcours personnel et professionnel, tout en abordant les grandes thématiques qui nous préoccupent tous - le bonheur, la politique, l'art, la morale...
Un ample tour d'horizon biographique et intellectuel. Où l'on saisit toute la complexité d'un penseur médiatique pour qui la lucidité est la première des vertus. Claire Chartier, L'Express. -
Au tir à l'arc, tant que j'espère atteindre la cible, j'ai peur de la rater : me voilà séparé du bonheur par l'espérance même qui le poursuit. La flèche n'est pas encore partie ; je voudrais être déjà sur le podium ! Le sage, lui, n'espère rien ; il veut seulement viser bien. Or c'est ce qu'il fait. De quoi aurait-il peur ? Il est sans pression, à fois concentré et détendu. C'est pourquoi, disent les textes zen, «il atteint un pou en plein coeur».
André Comte-Sponville traite dans ce livre des vertus et des limites du sport, ainsi que des valeurs qu'il peut incarner. Il s'agit de réconcilier l'idéal démocratique, qui suppose l'égalité de tous, avec l'idéal aristocratique, qui suppose au contraire leur inégalité, selon le principe : « Que le meilleur gagne ! » Car si nous sommes tous égaux en droits et en dignité, nous ne le sommes ni en fait ni en valeur. C'est ce qui distingue la démocratie du nihilisme, et le sport d'un simple divertissement.
-
Traité du désespoir et de la béatitude
André Comte-Sponville
- Puf
- Quadrige
- 31 Août 2016
- 9782130786108
« Nous sommes prisonniers de l'avenir et de nos rêves : à force d'attendre des lendemains qui chantent, nous perdons la seule vie réelle, qui est d'aujourd'hui.
«Ainsi nous ne vivons jamais, disait Pascal, nous espérons de vivre...» C'est le piège des religions, avec ou sans Dieu : l'espoir est l'opium du peuple.
Pourtant il faut vivre et lutter : monter «à l'assaut du ciel», même si ce ciel n'existe pas. Tel est le défi aujourd'hui du matérialisme philosophique, tel qu'Icare a paru pouvoir le symboliser. Matérialisme ascendant, donc. Il s'agit d'être athée sans être indigne. Il nous faut pour cela inventer - ou réinventer - une sagesse sans mystification ni lâcheté : une sagesse du désespoir. Ici, maintenant :
Une sagesse pour notre temps. »
-
« Ce recueil d'impromptus obéit aux mêmes principes que le précédent, Impromptus, publié chez le même éditeur, il y a une vingtaine d'années : il s'agit toujours de textes brefs, écrits sur le champ et sans préparation, entre philosophie et littérature, entre pensée et mélancolie, sous la double invocation de Schubert, qui donna au genre ses lettres de noblesse musicale, et de Montaigne, philosophe «imprémédité et fortuit». Je m'y suis interdit toute technicité, toute érudition, toute systématisation.
Ces douze textes, dans leur disparate, dans leur subjectivité, dans ce qu'ils ont de fragile et d'incertain, visent moins à exposer une doctrine qu'à marquer les étapes d'un cheminement. Un impromptu est un essai, au sens montanien du terme, donc le contraire d'un traité. Si vous n'aimez pas ça, n'en dégoûtez pas les autres. » André Comte-Sponville
-
Yves Clerc
André Comte-Sponville
- Skira Paris
- Art Moderne Et Contemporain
- 3 Janvier 2024
- 9782370742094
Yves Clerc a commencé sa carrière dans le dessin et la photographie., avant de se diriger vers la peinture et l'abstraction, puis la figuration.
Plutôt que de représenter le réel, il se saisit de ce qui est à la frontière entre imaginaire et réalisme. Il nous offre ainsi une vision du monde poétique, où les couleurs chatoyantes côtoient les aplats de noir. Yves Clerc ne veut pas raconter, mais montrer.
La transparence et sa mise en scène sont ses thématiques de prédilection. Ses oeuvres représentent souvent des portraits de femmes, le regard masqué et l'expression neutre, pour laisser l'ensemble de la composition s'exprimer. Yves Clerc aime la texture et se joue des frontières : il peint de longs drapés froissés qu'il crée avec une juxtaposition de couches de peinture, mais aussi de techniques - huiles sur toile, acrylique, dessin, peinture sur photo.
L'artiste accorde aussi beaucoup d'importance aux résonances entre les oeuvres. Il a ainsi repris certains grands tableaux à sa façon, comme La Jeune Fille à la perle de Vermeer, et collabore avec des personnalités d'autres milieux artistiques, comme Irina Vitjaz (styliste de renom à Moscou) ou Leïla Menchar (scénographe pour Hermès).
Yves Clerc expose principalement à la Bailly Gallery de Genève, mais ses oeuvres sont également régulièrement montrées dans le monde entier : Paris, Mexico, Moscou, Genève, Londes, Bruxelles, Lisbonne, New York et Miami. -
Ce texte, André Comte-Sponville l'a conçu quand il avait 26 ans. L'oeuvre est une méditation de jeunesse. Elle se présente à bien des égards comme un exercice d'admiration (Montaigne et Pascal, Épicure et Lucrèce, Spinoza et Descartes, Marx et Freud...) mais relève aussi d'une déprise radicale d'avec la modernité littéraire et intellectuelle (Foucault, Deleuze, Barthes, Derrida...). Une douzaine de sections aborde quelques grands thèmes philosophiques, l'art, la liberté, la vérité, la religion..., dans un style libre et concis, proche de l'aphorisme qui fascinait déjà le jeune écrivain. Vingthuit ans plus tard, au moment de publier ce texte de jeunesse, l'auteur a à peine révisé son manuscrit. Il lui reconnaît un caractère certes juvénile et imparfait mais en endosse la paternité avec le regard mûr de l'homme accompli. « Il faut savoir penser contre son temps » : telle était déjà la ligne de conduite que s'était fixé l'écrivain.
-
J'ai cru que c'était un homme ; Alain, les religions, la laïcité, l'antisémitisme
André Comte-Sponville
- L'Herne
- Carnets L'herne
- 15 Janvier 2020
- 9791031902630
Alain, philosophe athée, s'intéressait passionnément aux religions. C'est qu'il y voyait comme des miroirs, où l'humanité, qui les a produites, se projette et se reconnaît. Aussi en parle-t-il avec empathie et profondeur : je n'ai rien lu de plus beau sur les religions de la nature (« Pan »), de l'homme (« Jupiter ») ou de l'esprit (judaïsme, christianisme). Et rien de plus juste, sur la laïcité. Mais comment celui qui écrivait qu' « il n'est permis d'adorer que l'homme » put-il tomber - tout en se le reprochant - dans l'antisémitisme que révèle son Journal inédit ? C'est ce que j'ai voulu essayer de comprendre.
-
Le miel et l'absinthe
André Comte-Sponville
- Le Livre De Poche
- Biblio Essais
- 19 Mai 2010
- 9782253129288
Lucrèce, philosophe épicurien, est aussi un immense poète, comme en témoigne son De rerum natura, qui reste le chef-d'oeuvre d'un certain matérialisme. Or, il y a un paradoxe : c'est que sa poésie semble prendre perpétuellement l'épicurisme à rebours, comme si le poète, chez lui, donnait tort au philosophe - à moins que ce ne soit l'inverse. C'est ce que j'ai essayé d'exprimer [.] et de comprendre. De la philosophie d'Épicure, [.] peut-être la plus heureuse de toute l'Antiquité, Lucrèce a tiré le poème le plus sombre, [.] le plus tragique. Cela nous dit quelque chose sur l'homme qu'il fut, certes, mais aussi sur l'épicurisme, sur la philosophie, et sur nous-mêmes. Si nous étions des sages, nous n'aurions pas besoin de poètes. Mais aurions-nous besoin de philosophes ? A. C.-S.