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Arts et spectacles
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Des peintures de l'Inde ancienne (avant le Ve siècle), ne subsistent que des descriptions littéraires. L'ensemble de peintures murales des grottes d'Ajanta (Ve-VIe s.), donne néanmoins une idée de ce qu'a pu être la peinture antérieure.
Cette tradition de la peinture indienne trouve un prolongement avec la miniature, d'abord dans les manuscrits de l'époque pâla (VIIIe-XIIe s.), puis dans la peinture jaïne du XIe au XVIIe siècle.
Avec l'Empire moghol, à partir de 1526, se développe une brillante école de peinture. Cet art moghol va faire la synthèse de l'influence persane et des styles indiens locaux.
L'empereur Akbar fait traduire et illustrer les grands textes de l'Inde brahmanique pour familiariser l'élite musulmane avec la culture des Hindous.
À côté de l'illustration des manuscrits historiques, l'iconographie privilégie les scènes de genre (batailles, chasses) et surtout le portrait qui va devenir le genre dominant au XVIIIe siècle.
Cette riche tradition picturale va connaître un lent déclin simultané à celui de l'Empire moghol et à la prise de pouvoir par les Britanniques au milieu du XIXe siècle.
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La Bhagavadgita illustrée par la peinture indienne
Amina Taha Hussein-Okada, Marc Ballanfat
- Diane De Selliers
- 20 Octobre 2016
- 9782364370678
Le texte La Bhagavadgita, littéralement " Chant du Bienheureux ", est le passage le plus célèbre du Mahabharata - la grande épopée guerrière indienne composée vraisemblablement autour du IIe siècle avant notre ère. Composé de 18 chapitres, ce texte fondateur de la philosophie et de l'enseignement du yoga est centré sur le dialogue entre le guerrier Arjuna, assailli par le doute avant la bataille fratricide à laquelle il doit prendre part, et le dieu Krishna, qui se révèle à lui pour lui enseigner les valeurs du renoncement et de l'ascèse. Près de 100 chefs-d'oeuvre de l'Inde classique illustrent la Bhagavadgita et éclairent sa lecture et sa compréhension. Ils proviennent de prestigieuses collections muséales et privées : Dublin, San Diego, Philadelphie, Londres, Bénarès, Merhangar, Hyderabad, New Delhi.
La traduction La traduction de Marc Ballanfat s'appuie sur la grande édition indienne du texte sanscrit, accompagné de onze commentaires ( The Bhagavad-gita with eleven commentaries, The Gujarati Printing Press, Bombay, 1938).
Sa traduction, publiée initialement en 2007 aux Éditions Garnier-Flammarion, où elle a rencontré un franc succès, a été entièrement revue pour cette édition illustrée afin d'allier encore davantage rigueur scientifique, poésie, limpidité et plaisir de lecture. Son introduction " Le Chant du Bienheureux " explique la pluralité de la nature du texte, à la fois épique et sacré. Il le contextualise et nous apprend de quelle façon il a influencé les grands intellectuels et philosophes modernes, de Goethe, Hegel à Simone Weil et Gandhi. Enfin, sa postface " Yogarasa, la saveur du yoga " nous initie aux fondements de cette discipline corporelle et spirituelle.
Une iconographie somptueuse et choisie Près d'une centaine de miniatures indiennes illustrent le texte, elles en éclairent les passages clés ; le dialogue entre Arjuna et Krisna, les armées en ordre de bataille, l'être divin protéiforme Visvarupa, des figures d'ascètes. " Ainsi, guidé par le regard visionnaire des peintres, le lecteur de la Bhagavadgita sera-t-il en mesure d'associer, aux vers fulgurants du poème, les saisissantes et troublantes visions d'artistes inspirés " nous dit Amina Taha-Hussein Okada dans son introduction. Conservateur général au musée national des arts asiatiques-Guimet, elle accompagne chacune des miniatures d'un commentaire sur l'image, le texte et sa symbolique. Ces oeuvres proviennent des plus prestigieuses collections ; New-Delhi, Bénarès, Hyderabad, San Diego, Philadelphie, Dublin, Londres.
" Ainsi, guidé par le regard visionnaire des peintres, le lecteur de la Bhagavadgita sera-t-il en mesure d'associer, aux vers fulgurants du poème, les saisissantes et troublantes visions d'artistes inspirés. " Amina Taha-Hussein Okada Après l'audace du Ramayana En 2016, les Éditions Diane de Selliers proposent avec conviction en 2016 avec un ouvrage de grande ampleur sur la culture indienne, après le Ramayana de Valmiki illustré par les miniatures indiennes du XVIe au XIXe siècle paru en 2011 et unanimement salué par la critique. En 2012, ce livre de référence a reçu le prix Hirayama décerné par l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
" Que la Gita vous soit une mine de diamants, comme elle l'a été pour moi ; qu'elle soit toujours votre guide et ami sur le chemin de la vie. " Gandhi -
Hoysala ; dieux de l'inde et beautés célestes
Amina taha-husseil Okada, Gérard Degeorge
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 28 Septembre 2013
- 9782330019136
Moins fréquentés par les touristes que ceux de Khajurao, de Bubaneshwar ou de Konarak, les temples Hoysala du Karnataka, au sud de l'Inde, sont remarquables par l'exceptionnelle finesse de leurs bas-reliefs qui illustrent les récits du Ramayana et du Mahabharata. Parmi une centaine de temples, ceux de Belur, Halebid et Somnathpur, bientôt classés au patrimoine de l'Unesco, sont les plus célèbres.