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Peut-on imaginer aujourd'hui le château de Versailles et ses jardins grouillant de vie animale ? Et pourtant les animaux de compagnie se comptaient par dizaines dans les appartements des princes, et jusqu'aux antichambres des rois, encombrées de niches : braques, épagneuls, carlins, singes vervets, chats angoras, aras et perruches ; la ménagerie abritait les animaux les plus rares, du coati au couagga, du casoar à la grue couronnée, que l'on surnommait l'« oiseau royal » ; le gibier était abondant dans le petit et le grand parc ; 2 000 chevaux logeaient à la petite et à la grande écurie, 300 chiens de chasse dans le grand chenil...
L'ouvrage a pour ambition de faire revivre ce bestiaire, et de faire redécouvrir les hauts lieux de la vie animale versaillaise. Ainsi le merveilleux bosquet du Labyrinthe est évoqué par les fragments subsistants de ses fontaines sur le thème des fables d'Esope. Le décor du salon octogone de la ménagerie est lui aussi restitué.
Les animaux eux-mêmes reviennent en foule à Versailles, car ils n'ont pas disparu sans laisser de traces : les meilleurs peintres du roi, de Bernaerts et Le Brun à Desportes et Oudry, ont fait les portraits des animaux exotiques, sauvages et familiers.
Ils étaient tissés à la manufacture des Gobelins, mais aussi disséqués, gravés puis naturalisés à l'académie des Sciences et au Jardin du roi. On découvre ainsi le squelette du premier éléphant de Versailles, une éléphante offerte à Louis XIV par le roi du Portugal, qui vécut treize années à Versailles. Les chiens préférés des rois avaient aussi droit à leurs portraits avec leurs noms inscrits en lettres d'or : on fait connaissance avec Misse, Turlu, Tane, Blonde, Diane, Merluzine, Hermine et Cocoq... et même avec le Général, chat de Louis XV, portraituré par Oudry. Enfin on apprend la farouche résistance versaillaise à la théorie cartésienne des animaux-machines : dans le palais des rois de France, on n'a jamais douté que les animaux avaient une âme !
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Madame de Maintenon, dans les allées du pouvoir
Alexandre Maral, Mathieu Da Vinha
- Éditions Hazan
- Catalogue D'exposition
- 10 Avril 2019
- 9782754110723
Catalogue officiel de l'exposition Madame de Maintenon, dans les allées du pouvoir au château de Versailles du 15 avril au 21 juillet 2019.
Tant par le choix des oeuvres que par les contributions de spécialistes de cette période, cet ouvrage permet au lecteur de découvrir Mme de Maintenon sous toutes ses facettes.
Le tricentenaire de la mort de Mme de Maintenon est l'occasion de revenir sur la destinée d'une femme d'exception, née dans une prison et devenue l'épouse du roi le plus puissant du monde. Au terme d'une enfance pauvre et difficile, celle que l'on surnommait la Belle Indienne, se maria avec le poète burlesque Paul Scarron. Après son veuvage, son amie Mme deMontespan lui confia l'éducation des enfants qu'elle avait eues avec Louis XIV. Cette position de gouvernante ouvrit à Mme de Maintenon les portes de Versailles : accès privilégié au roi, ascension sociale et fortune. Son entreprise la plus éclatante fut sans doute la création de la maison royale d'éducation de Saint-Cyr, destinée aux jeunes filles pauvres de la noblesse. A l'ombre du Roi-Soleil, qui l'épousa en 1683, cette femme de pouvoir fut la presque reine de Versailles. -
Mort le même jour que Louis XIV, Girardon (1628-1715) fut le plus grand sculpteur de son temps. Originaire de Troyes, il connut une éclatante carrière officielle et fut présent sur tous les grands chantiers royaux, de la galerie d'Apollon du Louvre au Dôme des Invalides en passant par Versailles. En dehors du groupe d'Apollon servi par les nymphes, de l'Enlèvement de Proserpine et de la statue de Louis XIV à cheval pour la place Vendôme, son chef-d'oeuvre est assurément le tombeau de Richelieu à la chapelle de la Sorbonne. Ce Phidias du Grand Siècle, se distingue aussi par son activité de maître d'oeuvre, capable de concevoir d'ambitieux programmes, d'en définir les modèles et d'encadrer les équipes chargées de leur exécution. Girardon rassembla également une grande collection de sculptures, dont les planches gravées des plus belles pièces, publiées de son vivant, sont reproduites en intégralité dans l'ouvrage.
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La chapelle royale de Versailles : le dernier grand chantier de louis XIV
Alexandre Maral
- Arthena
- 15 Novembre 2021
- 9782903239695
La magistrale restauration de la chapelle royale de Versailles a été achevée au printemps 2021 après plus de trois ans de travaux. Elle est l'occasion d'une nouvelle édition de l'ouvrage d'Alexandre Maral paru en 2011. Bénéficiant d'une campagne photographique de grande ampleur réalisée par les photographes du Château, le texte, mis à jour, est enrichi d'une présentation de ce chantier exceptionnel par les architectes qui l'ont conduit. Des dorures de la toiture retrouvées à la remise en état de la charpente, des vitraux et des sculptures, c'est l'édifice tout entier qui apparaît aujourd'hui dans sa splendeur initiale.
Testament religieux de Louis XIV, la chapelle, édifiée à partir de 1687, constitue un manifeste de l'architecture innovante de ce temps par Jules Hardouin-Mansart, puis Robert de Cotte. Par son extraordinaire décor, elle est aussi un chef-d'oeuvre artistique du Grand Siècle auquel ont participé plus de cent sculpteurs, dont les frères Coustou, et les peintres Jouvenet, Antoine Coypel, La Fosse ou les Boullogne. La présente édition rend compte de cette richesse par un répertoire exhaustif, en particulier des statues et bas-reliefs, restaurés mais d'origine, qui forment le plus important ensemble authentique conservé de l'époque classique. -
Alors que Versailles célèbre l'année Le Nôtre et ses jardins, aucun ouvrage n'avait encore été consacré au chantier considérable de la sculpture versaillaise dans sa globalité : celle des jardins, si importante pour comprendre le visage du Versailles de Louis XIV, celle du décor intérieur et des antiques. Des années 1660 à 1715, le patrimoine sculpté du palais est à l'origine de la réalisation et du rassemblement d'un nombre considérable d'oeuvres ; cet ensemble voulu par Louis XIV, qui constitue une part de son héritage, représente aujourd'hui encore un sommet inégalé dans le domaine de la commande publique.
Élaboré selon une logique de création continue, sans plan préconçu, il permet aux plus grandes personnalités de la sculpture du Grand Siècle de s'affirmer et de laisser leur empreinte : Girardon, les frères Marsy, Coysevox, Keller, etc., et vient révéler le génie, au sein de la maîtrise d'ouvrage, de Colbert, Louvois, Le Brun ou encore de Jules Hardouin-Mansart. -
Parcours mythologique dans les jardins de versailles - achille, apollon, diane, jupiter, venus...
Alexandre Maral
- Art Lys
- 5 Avril 2012
- 9782854954715
Découvrez Parcours mythologique dans les jardins de Versailles, le livre de Alexandre Maral
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L'ouvrage présente, sous la forme d'un album élégant et accessible, l'ensemble des sculptures commandées en 1674 par Louis XIV, pour le Parterre d'eau dans le parc du château de Versailles. Il comprend une introduction illustrée par les 5 dessins préparatoires de Charles Le Brun, les dessins du parterre d'eau et des gravures. Cette introduction raconte les circonstances de la commande et détaille la thématique et la réalisation de cet ensemble de sculptures ainsi que la façon dont elle s'est étalée sur une vingtaine d'années.
Viennent ensuite les photographies des 27 oeuvres, placées en pleine page de droite avec une légende en page de gauche.
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Le labyrinthe de Versailles ; mythe et jeu
Alexandre Maral, Elisabeth Maisonnier, Raphaël Masson
- Magellan & Cie
- Memoires D'institutions
- 20 Septembre 2013
- 9782350742632
À partir de septembre 2013, dans le cadre de l'année Le Nôtre, la bibliothèque municipale de Versailles organise une exposition sur le labyrinthe de Versailles . Magellan & Cie publiera le catalogue.
Le labyrinthe a été aménagé par André Le Nôtre à partir de 1668 dans les jardins du château, sur une idée de Charles Perrault, alors en charge de la définition de l'iconographie des programmes artistiques royaux. Les trente-huit fontaines qui le composent ont été construites entre 1672 et 1674 aux carrefours des allées, après la mise en place du réseau hydraulique. Chacune d'entre elles, ornée de sculptures animalières en plomb polychrome, de rocailles et de coquilles, illustre un épisode tiré des fables d'Ésope.
L'ouvrage comprendra :
- une préface de Sophie Danis, conservateur générale des bibliothèques de Versailles ;
- une introduction de Monique Mosser, historienne de l'art spécialiste des jardins, sur l'histoire du labyrinthe (ses inspirations, ses particularités, sa création et son évolution) ;
- des collaborations d'Alexandre Maral, conservateur en chef au Musée des châteaux de Versailles, sur les bronzes du labyrinthe ; d'Élisabeth Maisonnier, commissaire de l'exposition, sur la relation entre labyrinthe et fables - quatrains à l'appui -, mais aussi sur la postérité et la représentation gravée du labyrinthe ; de Raphaël Masson, directeur adjoint au Centre de recherche du château de Versailles, sur la destruction du labyrinthe et la création du Bosquet de la Reine ; enfin d'Annick Heitzmann, chargée de recherche pour les fouilles archéo logiques, sur les fouilles du bosquet de la Reine ;
- un catalogue des oeuvres exposées, parmi lesquelles le manuscrit du Labyrinthe de Versailles de Charles Perrault, illustré par les gravures de Sébastien Le Clerc et enluminé par Jacques Bailly.
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La chapelle royale de Versailles sous Louis XIV (nouvelle édition)
Alexandre Maral
- Éditions Mardaga
- 23 Avril 2010
- 9782804700553
Traditionnellement associé à la fête profane de cour, Versailles fut aussi le cadre privilégié de la dévotion publique de Louis XIV et de sa conception sacrale de la monarchie. Dans l'espace des cinq chapelles qui se sont succédé à divers emplacements à l'intérieur du palais, le service divin fut confié à deux institutions distinctes : celle des officiers ecclésiastiques de la Maison du roi et celle des Lazaristes, qui étaient affectés à la desserte permanente du lieu. Parmi les nombreuses cérémonies célébrées chaque jour à la chapelle, la plus éclatante était assurément la messe en musique du roi, durant laquelle le corps de la Musique de la Chapelle exécutait un répertoire de grande qualité. Le panorama de la vie quotidienne à la chapelle royale de Versailles constitue ainsi une clef supplémentaire pour mieux comprendre les méandres de la société de cour et pour dépeindre plus précisément le portrait religieux de Louis XIV, jusque dans sa sensibilité artistique et musicale.
Issu d'une thèse de doctorat soutenue en juillet 1997 à l'Université de Paris IV-Sorbonne, publié une première fois en 2002, cet ouvrage a pour ambition de donner une vision d'ensemble de la chapelle royale, dont tous les aspects, si divers au regard de l'histoire de l'art, de la musicologie, de l'histoire des institutions ou de l'histoire culturelle, ne forment en définitive qu'une seule réalité. La seconde édition proposée ici, revue et mise à jour, coïncide avec le tricentenaire de l'achèvement de la chapelle définitive du château de Versailles en 1710. -
Louis XIV ; l'homme et le roi
Nicolas Milovanovic, Alexandre Maral
- Skira Paris
- 15 Octobre 2009
- 9782081228092
L'image du roi, façonnée par le souverain et son entourage, devint plus que jamais sous Louis XIV un enjeu d'importance.
Matière vivante sans cesse transformée, elle précisa peu à peu les contours subtils d'un portrait symbolique. Et tous les arts furent mis à contribution. Non content de favoriser leur développement à l'instar des autres souverains d'Europe, Louis XIV fut un collectionneur averti. Son propre goût se forma au contact d'artistes de grand talent et rivalisant d'excellence, qu'il s'agisse de Charles Le Brun, Jules Hardouin-Mansart, André Le Nôtre ou Jean-Baptiste Lully.
De cette époque de faste et de magnificence restent aujourd'hui des chefs-d'oeuvre que cet ouvrage permet de réunir. Joyaux, camées, médailles, tableaux, sculptures, objets d'art, ce sont les fleurons des collections royales qui témoignent du goût personnel du monarque. Louis XIV fut animé du souci de porter les arts à leur plus haut degré de perfection. Son image n'en ressort à quelques siècles de là qu'avec plus d'éclat.
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