Coups de coeur
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L'Art et la beauté pour panser les plaies, survivre à la barbarie. Daï Sijie s'inscrit parmi les auteurs qui démontrent la puissance de ces recours face à l'insoutenable. Très pictural, ce roman déploieune palette de couleurs sur une page sombre de l'histoire tibétaine et suscite l'émerveillement par son talent d'écriture.
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Mère-fille
Maya Angelou rend hommage à sa mère, et dévoile une relation qui s'est construit dans un respect mutuel aux démonstartions parfois surprenantes. Ajoutons à cela la force de ces femmes, leur élan vital, deux vies incroyablement romanesques, leur intelligence et leur humour.
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Mot du libraire
Un beau roman d'apprentissage sous forme de road trip à travers l'Allemagne, une héroïne courageuse qui devra se reconstruire à sa manière face aux aléas parfois tragiques de la vie et auxquels nous ne sommes jamais vraiment préparés. (Dès 14 ans)
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Mot du libraire
Eowyn Ivey décrit les paysages de l'Alaska comme personne et a le don de nous emmener là où on ne s'y attend pas, de faire de la dureté du réel jaillir de la magie, du mystère, tout en interrogeant notre rapport à la nature et à la civilisation. Un texte bouleversant et qui rend hommage à la capacité d'entraide des humains dans une terre hostile où ils n'ont pas leur place.
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LE NAGEUR UNIJAMBISTE
Chaque roman de Christophe Ségas est un voyage insolite dans des contrées littéraires peuplées de personnages hybrides où se mêlent le fantasque, le grotesque, le baroque, le rêve et le cauchemar. Sous couvert de fables extravagantes, crelles et à l'humour absurde irrésistible, la tétralogie des rêves dénonce une société gangrénée par la quête de pouvoir, le mercantilisme, le dogmatisme, l'obscurantisme, la manipulation et l'annihilation de l'individu (et de la culture). Des textes marquants qui mettent en lumière le caractère autodestructeur de l'homme qui semble errer dans une sorte de labyrinthe existentiel, et nous renvoient à notre fragilité et notre finitude.
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MOT DU LIBRAIRE
Chaque roman de Christophe Ségas est un voyage insolite dans des contrées littéraires peuplées de personnages hybrides où se mêlent le fantasque, le grotesque, le baroque, le rêve et le cauchemar. Sous couvert de fables extravagantes, crelles et à l'humour absurde irrésistible, la tétralogie des rêves dénonce une société gangrénée par la quête de pouvoir, le mercantilisme, le dogmatisme, l'obscurantisme, la manipulation et l'annihilation de l'individu (et de la culture). Des textes marquants qui mettent en lumière le caractère autodestructeur de l'homme qui semble errer dans une sorte de labyrinthe existentiel, et nous renvoient à notre fragilité et notre finitude.
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MOT DU LIBRAIRE
25 fragments de la vie d'une femme de l'enfance à l'âge adulte, 25 instantanés sur la difficulté à se construire dans une famille dysfonctionnelle au milieu d'une société normative, "toujours une fugue en poche quand ça fait mal". Fille mauvaise-herbe, fille-caillou, Amandine Dhée esquisse avec une sensibilité à fleur de peau un autoportrait et un tableau de famille sans concession qui se déploient dans la beauté de leur force évocatrice.
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MOT DU LIBRAIRE
Dépaysement garanti avec cette autobiographie romancée, véritable hymne à la culture tibétaine et à son peuple. Récit de l'enfance, la première partie marquée par les portraits très attachants de 4 enfants vifs et malicieux, est une immersion dans le quotidien d'une famille d'éleveurs de moutons au rythme des saisons et des traditions. La seconde partie questionne avec gravité et nostalgie la notion d'identité et le sentiment de déracinement de Gyal Lhasham qui travaille pour le Centre de recherches sur les études tibétaines de Pékin. Difficile de trouver meilleur ambassadeur pour découvrir la culture tibétaine. Une lecture inoubliable.
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MOT DU LIBRAIRE
Une grande saga familiale sur 4 générations doublée d'une fresque historique au souffle romanesque. De beaux portraits d'hommes broyés par les conflits, de la première guerre mondiale à la guerre russo-ukrainienne, et de femmes qui peu à peu prennent leur place et s'imposent sous la plume sensible et vive d'Anne-Laure Bondoux. A partir de 13 ans
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Mot du libraire
Illustrateur, poète et écrivain, Mervyn Peake (1911-1968) a eu une influence certaine sur la fantasy anglaise. "Titus d'enfer" est un récit surprenant et d'une grande richesse créative, tant pour les personnages que pour l'ambiance et le décor du château-monde de Gormenghast.
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Mot du libraire
Un bien étrange polar à l'atmosphère froide et humide (ça se passe en Angleterre...) dans lequel le lecteur aura la plaisir d'évoluer au gré des monologues farfelus et acérés de Herbert Jarrow, un vieillard franchement barré avec qui sa fille a le malheur d'habiter. Un récit à l'humour noir et décapant.
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Mot du libraire
Eowyn Ivey décrit à merveille les paysages de l'Alaska tout en nous rappelant à notre place d'êtres humains naïfs et, à force d'injonctions à la "civilisation", plus que vulnérables. Une histoire d'ours captivante et mystérieuse où chacun reste libre de sa propre interprétation de la violence.
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MOT DU LIBRAIRE
Ce qui frappe dans les romans d'Anne Tyler, c'est l'intelligence du coeur qui anime ses personnages. Avec tendresse et pudeur, elle explore les relations humaines par le menu et tisse des portraits profondément attachants. Une chronique familiale touchante de sincérité et de résilience.
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MOT DU LIBRAIRE
Voici l'histoire drôle et terrifiante à la fois d'une famille d'origine russe dans un immeuble collectif polonaise à la fin de l'ère communiste. Vu à travers le regard lucide et malicieux d'un enfant, le quotidien triste et sans perspective devient une véritable métaphore de la vie de l'homme moderne. Comme dans une fable, T. Rozycki créé un monde magique et poétique élevant ainsi le récit au-delà de la réalité brute.
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MOT DU LIBRAIRIE
Dans cette langue follement inventive qui la caractérise, Beatrix Beck nous régale cette fois-ci à travers l'observation à la fois drôle, tendre et naïve du monde à hauteur d'enfant. Une incarnation époustouflante.
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MOT DU LIBRAIRE
A la lisière du fantastique, ce court roman addictif semble tout droit sorti de l'époque victorienne dont les descriptions étonnent par leur précision et leur économie de mots. Le suspens grandit au fur et à mesure que la frontière entre rêve et réalité se brouille et que le cauchemar vécu par l'héroïne s'épaissit. Une héroïne soumise aux diktats sociétaux soulignés avec une ironie subtile par M. Laski.
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Un souffle épique puissant traverse sans faiblir ce roman d'amour flamboyant qui explore avec beaucoup de sensibilité les thèmes de l'enfance et de l'amitié, et les expériences humaines fortes. Sous sa plume très cinématographique, Jean-Baptiste Andrea fait naître des tableaux à l'atmosphère intense où évoluent des personnages à la vitalité incroyable. Des vies traversées par l'art, omniprésent.
« Il Francese. J'ai toujours détesté ce surnom, même si l'on m'en a donné de bien pires. Toutes mes joies, tous mes drames sont d'Italie. Je viens d'une terre où la beauté est toujours aux abois. Qu'elle s'endorme cinq minutes, la laideur l'égorgera sans pitié. Les génies naissent ici comme de mauvaises herbes. On chante comme on tue, on dessine comme on trompe, on fait pisser les chien sur les murs des églises. Ce n'est pas pour rien qu'un italien, Mercalli, donna son nom à une échelle de destruction, celle de l'intensité des tremblements de terre. Une main démolit ce que l'autre a bâti, et l'émotion est la même.
L'Italie, royaume de marbre et d'ordures. Mon pays. »
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Territoire à la beauté rude, le Jura est la source intarissable d'inspiration des fictions de Pierrick Bailly qui sans effet de style, avec justesse, sensibilité et simplicité, raconte la vie de ceux qui y vivent à travers des portraits saisissants de réalisme. Des êtres qui agissent avec le cœur, laissant les sentiments guidés leurs actes au risque de se perdre. Une profonde humanité se dégage de ce roman où l'on observe touchés par leur sincérité, les personnages lier leur destin pour le meilleur et pour le pire.
"Au collège, quand les premiers jours de l'année les profs nous demandaient quel travail on voulait faire plus tard, je ne répondais pas contrebandier mais plus modestement berger. Une fois, un prof a lu ma petite fiche à voix haute, et il a ajouté : 'Un beau métier, berger, mais il va falloir trouver autre chose, parce que ça n'existe plus.'
Ça serait marrant qu'il vienne pleurnicher ici avec sa gourde vide, celui-là.
Il aurait du mal à me reconnaître derrière ma barbe et sous mon gros bonnet."
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Entre une Milan contemporaine et le maquis calabrais, entre instants complices et réminiscence de la camaraderie salvatrice au cours des heures sombres, José Luis Sampedro nous offre un roman convoquant l'Histoire par le prisme d'une relation tendre entre un petit garçon et son grand-père, figure ô combien touchante.
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MOT DU LIBRAIRE
On retrouve dans cette satire antimilitariste, le goût de Maurice Pons pour l'étrange, l'absurde, la farce et le grotesque. A travers cette énigme au dénouement hallucinatoire, il nous convie à un voyage totalement fantasmatique "où les hommes entrent à genoux dans un temple de paix et de joie, voués à tous les délices."
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Polar historique et roman d'une vengeance dont la construction alternant passé et présent (1956 ; 2011) donne du relief à la narration et maintient une parfaite continuité entre les scènes pour une lecture captivante. Une plongée macabre au coeur de l'ère communiste de l'ex-Tchécoslovaquie.
Encore une belle découverte aux éditions Agullo !
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La scène inaugurale au décor athénien estival donne le ton de ce nouveau roman de Deborah Levy dont la lecture procure une sensation similaire au sortir d'un livre de Modiano ou d'un visonnage de la Dolce Vita de Fellini.
Un roman tout en élégance, énigmatique, à l'atmosphère vaporeux.
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MOT DU LIBRAIRE
Amoureux du Quercy où il a vécu et beaucoup écrit, S. Merwin lui rend hommage en s'attachant à décrire avec sensibilité et gravité un monde fragile en voie de disparition. Attaché au vivant sous toutes ses formes, c'est avec un œil d'ethnographe, de botaniste et de poète qu'il observe les mutations en cours dans une œuvre qui sonne tout entière comme une invitation à s'émerveiller et à préserver ce qui nous entoure.
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Mot du libraire
Le narrateur de ce roman évolue dans sa vie tel Bartleby sans l'opposition, suivant le courant d'un fleuve tranquille au milieu d'archives dont le classement suggère une poésie du quotidien. Un dossier se démarque " Franciska ", l'amour de jeunesse dont l'ombre persiste.
Chaque roman de Peter Stamm est une lévitation littéraire libérant une sensation diffuse et cet étrange roman d'amour n'y déroge pas.